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00:00Alors, Donald Trump va arriver dans 11 jours à la Maison-Blanche, il va retrouver le bureau Oval.
00:05Aujourd'hui, il était aux côtés, tenez-vous bien, de Joe Biden, de Barack Obama,
00:10de Bill Clinton et de George W. Bush, autour du cercueil de Jimmy Carter qui est mort à l'âge de 100 ans.
00:18Joe Biden, en amont de cette présidence Trump, dit qu'il faut résister à la haine et aux abus de pouvoir.
00:27Et quand on entend la porte-parole du gouvernement français sur l'avènement de Trump dans quelques jours, voilà ce qu'elle dit.
00:34Aujourd'hui, il y a la montée des blocs, qu'on peut traduire par une forme d'impérialisme
00:39qui se matérialise à la fois concrètement sur des déclarations comme celles de M. Trump,
00:45qui sont des déclarations sur du physique, l'annexation de territoire entier,
00:51et puis aussi, de façon numérique, j'allais dire, par la force numérique d'un certain nombre d'opérateurs au mondiaux,
00:58qu'ils soient d'ailleurs américains, chinois ou autres, d'ordonner la pensée et d'orienter la pensée.
01:05Bon, on parle quand même sur des choses dont ne connaît ni les tenants et les aboutissants.
01:11On parle sur des choses, au contraire, je trouve qu'elles sont extrêmement graves,
01:17parce que vous avez quelqu'un qui n'est pas encore arrivé au pouvoir
01:19et qui, là, est en train de créer une sorte de campagne de communication sur le fait qu'arrivé au pouvoir,
01:25d'ailleurs, ce n'était même pas son sujet pendant la campagne électorale,
01:27qu'il va remettre en cause des frontières nationales, tenez-vous bien, de démocratie occidentale.
01:33Donc là, vous avez quelque chose d'incroyable.
01:36Il ne menace pas M. Poutine, il ne dit pas qu'il va remettre en cause les frontières russes,
01:40les frontières chinoises, les frontières des Afghans.
01:43Il pourrait dire, par exemple, quand j'arrive au pouvoir, je vais annuler le traité parce que c'est à cause de moi,
01:47moi, Donald Trump, c'est à cause de moi.
01:48Si les talibans sont revenus en Afghanistan, qui suppriment les droits des femmes,
01:52c'est moi qui suis responsable.
01:53Non, il menace le Canada, il menace le Danemark, il menace le canal de Panama, etc.
01:59Donc, vous avez une double balle contre son camp.
02:01Premièrement, une balle contre le camp de la démocratie, face au régime autocratique,
02:05et deuxièmement, une balle contre le camp occidental, d'un point de vue géopolitique.
02:09En 40 secondes, Alexandre Malafaille, mon clore.
02:11Make America Great Again, c'est son programme, il le met en œuvre.
02:15Il a l'intention, sans doute, de se replier sur sa zone d'influence directe,
02:19pour constituer un bloc plus solide, parce qu'il en a besoin par rapport à la façon dont le monde se radicalise aujourd'hui.
02:24Et après, comme c'est un négociateur, il fait monter les enchères.
02:27Alors qu'il dit au Groenland, moi je veux effectivement récupérer...
02:29Il voulait l'acheter d'ailleurs.
02:30Oui, il veut l'acheter, mais il ne l'achètera pas.
02:32Mais ce qu'il veut faire, c'est négocier pour aller mettre la main sur les ressources qui sont en train de se dégager,
02:35compte tenu du réchauffement climatique.
02:36Et Danemark a dit qu'il était ouvert au négociation.
02:38Exactement.
02:39Sur le Canada, il met la pression, parce qu'il veut négocier certainement quelque chose.
02:42C'est un négociateur, il ne va pas envers le Canada,
02:44il ne va pas déclarer la guerre au Groenland, même s'il le menace.
02:46C'est un négociateur, et il agite les armes de la négociation avec l'expérience qu'il a.
02:50C'est-à-dire, il a été à la Maison Blanche, il sait comment ça marche.