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Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité d'Apolline de Malherbe dans le Face à Face, sur BFMTV et RMC.

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Transcription
00:00Ça vous a fait quoi d'être traité de merde, pardon, mais d'étron par un auditeur en direct, il y a dix jours, juste après votre retour en politique ?
00:08Le fait d'en parler, d'une certaine manière, c'est donner une prime à ces gens qui vous insultent.
00:15En réfléchissant à la manière dont je revenais avec cette belle mission sur l'Outre-mer,
00:20parce qu'on tire aussi des leçons du passé, y compris des comportements, des erreurs que l'on peut connaître,
00:25je me suis fixé une règle, je ne suis pas un revancheur.
00:28Je trouve que gouverner de nouveau, assumer des responsabilités pour ce pays que j'aime par-dessus tout, c'est une chance inouïe.
00:36Cette chance, elle m'est donnée par le président de la République et par le Premier ministre, avec une mission des Outre-mer qui souffrent, qui ont un sentiment d'abandon.
00:41Mais vous avez dit tout à l'heure, être critiqué, c'est normal.
00:44Ce n'est pas de la critique, là, c'est une forme de haine ?
00:46C'est de la haine, c'est de l'insulte, mais raison de plus pour me consacrer à ma mission,
00:52la Nouvelle-Calédonie, la vie chère dans les Antilles ou à la Réunion, les problèmes d'immigration,
00:56le narcotrafic qui est en train de déstabiliser des sociétés comme celle de la Guyane, de la Guadeloupe ou de la Martinique,
01:03et tracer ce chemin, répondre à ces attentes.
01:08On est dans un moment où on a tous besoin, au fond, d'avoir un comportement qui est à la hauteur des attentes et des inquiétudes, des angoisses des Français.

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