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00:00le cofondateur de SmaPen. Bonjour Laurent Leclerc, merci d'être avec nous ce matin. SmaPen c'est donc une
00:05appli qui s'adresse essentiellement aux commerçants. Imaginons, je veux ouvrir un restaurant de burger,
00:09comme ça au pif, vous pouvez m'aider ? Tout à fait, oui bien sûr. Effectivement, donc c'est une
00:14appli qui va permettre assez simplement de faire des études locales de marché pour des nouvelles
00:18implantations. Donc si vous voulez ouvrir un restaurant de burger, bonne idée, c'est la mode,
00:21vous ne serez pas la seule néanmoins. Mais ce que vous allez pouvoir faire en fait, c'est une
00:27appli qui permet très simplement de voir à partir d'une hypothèse d'implantation, une adresse,
00:31on va regarder ce qui est autour, par exemple, à Les Angeores à Toulouse, et on va regarder ce
00:38qui se passe dans ce qu'on appelle la zone de charlandise, la zone d'influence. Excusez-moi,
00:42mais sur mon téléphone j'ai Google Maps, MaPi, etc. J'ai pas besoin de vous pour savoir ça ? Google
00:46Maps, MaPi ne vont pas vous dire combien vous avez d'habitants autour, quel est leur âge,
00:50quel est leur niveau de revenu, quels sont les tranches d'âge, est-ce qu'il y a des écoles,
00:53est-ce qu'il y a des concurrents, est-ce qu'il y a d'autres magasins de burger, etc. Et tout ça,
00:56vous allez l'avoir en quelques clics sur une application. Ça, ce sont des données auxquelles
01:00vous avez accès, qui sont en fait publiques, mais que vous compilez ? Exactement. Nous,
01:03on se base sur de la donnée publique, principalement de la donnée de l'INSEE et de la
01:07donnée internet. Mais je crois que, quand même, je parle de petits commerçants, mais ce sont
01:11essentiellement des franchisés, plutôt des grandes enseignes aussi, qui font appel à vous, non ? Alors,
01:16en volume, on a énormément de petits commerçants, mais ceux qui restent dans la durée, effectivement,
01:19c'est plutôt des gros réseaux, beaucoup de franchiseurs, qui, eux, ouvrent, en fait,
01:23très régulièrement des nouvelles implantations, donc ont besoin, ont un usage régulier de
01:26l'application. Et comment ça marche ? On finance un abonnement, on peut payer une seule fois pour
01:33avoir certaines données, comment est-ce qu'on fait appel à vous ? Alors, c'est assez simple,
01:36ça fonctionne sur abonnement, un peu comme Netflix, finalement, c'est un abonnement qui
01:39est mensuel et sans engagement, donc en fonction de ses besoins, on peut s'abonner quand on a
01:42besoin de faire des études. Tu tournes autour de combien ? C'est aux environs de 200 euros par
01:46mois. Vous avez ouvert, en juin dernier, un bureau à Miami, aux Etats-Unis, pour quelles raisons ?
01:53Alors, parce qu'en fait, on a déjà un quart de nos clients qui sont basés aux Etats-Unis,
01:58qui développent des réseaux et des magasins ou des points de vente aux Etats-Unis, et l'idée,
02:04ça a été d'aller, d'avoir quelqu'un sur place, on avait fait tout à distance jusqu'ici,
02:07d'avoir quelqu'un sur place pour accélérer le développement. Et sinon, par rapport à vos
02:10clients, est-ce qu'il y en a beaucoup dans la région toulousaine ? Alors, il y en a une partie,
02:13mais ce n'est pas la majeure partie. On a 60% de nos clients en France. La majorité,
02:18évidemment, est drainée par la région parisienne. C'est là où il y a beaucoup d'activités,
02:22beaucoup de sièges. Mais on a aussi pas mal de clients, effectivement, qui sont dans la région.
02:25On vous avait reçu, on avait reçu votre associé à ce micro il y a un peu plus de deux ans. Vous
02:29aviez à l'époque, je crois, 12 salariés. Vous nous aviez dit que d'ici 2025, vous prévoyiez
02:33d'en embaucher 20 supplémentaires. Où est-ce que vous en êtes aujourd'hui ?
02:37Aujourd'hui, on est à 22 salariés. Plus 10, vous allez encore vous développer,
02:41si les gens qui nous écoutent veulent postuler chez vous.
02:43On continue, effectivement, à se développer et à recruter sur des métiers techniques et commerces.
02:52Vous allez bien. C'est une entreprise qui va très bien. Je crois que vous avez quasiment
02:56doublé vos revenus annuels. Oui. Et puis, la particularité de
02:59Smapen, c'est qu'on n'a pas levé de fonds. On est une start-up qui n'a pas levé de fonds.
03:01On est rentable. Comment, du coup, va le commerce en France ? Parce que moi,
03:06je me dis, si vous allez bien, je crois que vous êtes passé de 1 million d'euros de revenus
03:09annuels en 2022 à 2,3 millions aujourd'hui. Ça veut dire qu'il y a de plus en plus de
03:14commerces qui s'implantent. C'est ça qu'on peut dire aujourd'hui sur la situation,
03:16finalement, des commerces en France ? Ça veut dire surtout que nous,
03:19on a une part de marché qui est de plus en plus importante et qu'on équipe des
03:22commerces qui n'étaient pas équipés ou des entreprises qui n'étaient pas équipées.
03:25Le commerce en France, selon les secteurs... On travaille sur l'ensemble des secteurs,
03:31donc c'est assez diversifié. Donc, on souffre moins des crises. Mais selon les secteurs,
03:34il y a eu des périodes, effectivement, assez difficiles sur ces dernières années,
03:37comme on le sait. Les projets de Smapen pour le futur et cette année 2025 qui démarre,
03:42quels sont-ils ? Les projets de Smapen, c'est continuer le développement à l'international
03:46et continuer à faire évoluer l'application pour adresser de nouveaux cas d'usage. Pas
03:49uniquement les stratégies d'implantation. Ça veut dire quoi concrètement ? Ça veut dire
03:51accompagner notamment les entreprises sur leurs stratégies commerciales. Donc,
03:55optimiser le développement des forces commerciales sur le territoire. Merci
03:58beaucoup Laurent Leclerc. Vous êtes le cofondateur de Smapen, une application qui aide les commerces
04:03à choisir le meilleur emplacement pour leurs futures installations. Vous êtes
04:05Toulousain, très attaché je crois à Toulouse.

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