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00:00Bienvenue au Cœur du Crime, un podcast issu des archives d'Europe 1.
00:08Savez-vous que plus d'un tiers des crimes et délits commis en France sont traités par la gendarmerie nationale ?
00:18Je m'appelle Jan Kermadek, je suis commandant de gendarmerie.
00:27Je dirige une section de recherche dont la mission essentielle est une mission de police judiciaire.
00:42L'histoire que je vais vous raconter est une histoire vraie.
00:46Tous les faits sont réels et se sont déroulés en France.
00:50Seuls les noms des personnes et des lieux ont été changés.
00:57Il arrive que la chaleur du mois d'août à Miami attire la violence comme un chat mort attire les mouches.
01:05Quoi que puisse affirmer le service de la météo,
01:09elle tourne cette chaleur généralement autour de 35 degrés dans la journée et descend rarement, même à l'aube, au-dessous de 21 degrés.
01:18Nous sommes en plein été et dans le petit appartement que j'occupe sur le boulevard où l'air stagne,
01:24une température de 26 degrés me ferait l'effet d'une véritable vague de froid.
01:30Parfois, je ne parviens même pas à m'endormir avant 3 heures du matin quand ça n'est pas plus tard.
01:37Je suis victime d'insomnie.
01:40Quand je m'aperçois que je ne vais pas arriver à m'endormir, je me lève tout simplement et je sors me promener.
01:46Tout, n'importe quoi, plutôt que de rester étendu là à transpirer entre mes draps.
01:54La clientèle des bars du voisinage n'est pas des plus raffinées, alors, plutôt que d'y pénétrer, je marche.
02:02Je marche avec l'espoir, toujours déçu, de trouver un peu de véritable fraîcheur.
02:09Parfois, je pousse jusqu'à la baie et je m'assois sur le muret qui borde le front de mer, là-bas, tout au bout de ma rue.
02:19Au début, j'intriguais.
02:21Le quart de police, lors de ses rondes nocturnes, s'est même arrêté à deux ou trois reprises,
02:26mais comme je n'avais pas l'air bien méchant et que j'ai gentiment répondu à leurs questions,
02:31les policiers ont fini par s'habituer à me voir circuler ainsi, sans but, la nuit.
02:36Ils ne m'apportent une plus, à présent.
02:39Ils me reconnaissent et se contentent de m'adresser à un petit signe au passage.
02:44Je peux rester des heures ainsi, assis sur mon mur, à regarder circuler les voitures ou les bateaux, dans un sens ou dans l'autre.
02:53S'il me prend l'envie de faire un brin de causette, je franchis la centaine de mètres qui me séparent de la station-service
03:00où j'échange volontiers quelques propos avec le préposé de nuit.
03:05Le vieux Pop Albury est un sacré bavard.
03:09Un type fort intéressant, haut de meurant.
03:12Il a tenu, voici des années, un petit bazar dans une ville de moyenne importance,
03:17puis il a pris sa retraite pour venir s'installer à Miami.
03:21J'imagine qu'il avait pris là l'habitude de converser avec tous les clients qui pénétraient dans sa boutique.
03:27Toujours est-il que lorsqu'il est de service de nuit, il se réjouit d'avoir quelqu'un à qui parler.
03:34En principe, les automobilistes qui s'arrêtent devant sa pompe pour se ravitailler en essence ne sont pas nombreux,
03:41et certainement trop pressés pour tailler une bavette.
03:45Moi, en revanche, j'ai tout mon temps en général.
03:50Et je suis fort heureux de le trouver comme interlocuteur.
03:55J'ai fait la connaissance du vieux Pop un jour en m'arrêtant devant son poste pour prendre de l'essence,
04:00et nous avons bavardé de choses et d'autres un moment.
04:04Comme je lui expliquais que j'habitais à deux pas et que la nuit je souffrais de la chaleur,
04:09il m'invita à passer le voir durant mes insomnies.
04:12Il serait ravi de m'offrir une tasse de ce café qu'il faisait réchauffer sur une plaque chauffante
04:18dans la minuscule cuisine installée derrière le bureau du garage.
04:22Nous avons ainsi pris quelques habitudes.
04:25Lorsque je surgis, nous échangeons quelques mots,
04:29puis nous passons dans la cuisine prendre la cafetière
04:32et nous retournons nous installer à l'extérieur, devant la façade,
04:36histoire de profiter du moindre souffle d'air.
04:40Là, chacun renversé sur notre chaise, nous nous racontons toutes sortes de choses.
04:46J'ai un peu décrit ma vie à Pop et je connais maintenant certaines choses sur la sienne.
04:53Mais ce n'est pas là l'essentiel de nos conversations.
04:58À force de bavarder des heures durant, nous finissons par aborder les sujets les plus inattendus.
05:04C'est là précisément ce qui m'a séduit chez Pop.
05:08Il n'a rien du bavard qui aligne bout à bout des lieux communs.
05:12C'est un homme instruit et même très cultivé.
05:16Il a d'ailleurs passé trois ou quatre années dans une école secondaire en qualité de professeur,
05:21devenant de ce fait grand amateur de lecture.
05:25C'est fou ce que ce type peut avoir lu, et sur tous les sujets.
05:30Par cette méthode autodidactique, il s'est constitué un bagage culturel plus important
05:36et une formation générale certainement bien meilleure que la plupart des universitaires de ma connaissance.
05:43Il s'est forgé ainsi des opinions, et ce qui ne gâte rien,
05:48des opinions fort intelligentes sur de nombreux sujets,
05:52de Platon à Picasso, ce qui ne l'empêche pas de donner aussi une recette de cuisine
05:56pour la confection d'une pizza aux champignons, par exemple.
06:00Il peut répondre à toutes sortes de questions, des plus simples aux plus difficiles.
06:06Comme je le qualifiais l'autre jour de « véritable puits de science »,
06:11il a préféré se citer lui-même comme « une mine inépuisable de renseignements mal fondés relativement inutilisables ».
06:21Ce qui permet de juger de sa modestie.
06:25« Vous pourriez croire, a-t-il coutume de dire, que chemin faisant,
06:31j'aurais pu apprendre suffisamment de choses pour ne pas être contraint de faire à présent le pompiste pour des haricots,
06:38mais je ne suis qu'un vieux fou passionné d'apprendre et incapable de mettre à profit ce savoir. »
06:47Pour ma part, même si je suis obligé de constater que cette science est assez éclectique,
06:53je l'estime à peu près insondable.
06:56Jugez-en plutôt.
06:58Lorsqu'il pleut, par exemple,
07:00Pop va se mettre à observer que nous avons de la chance de ne pas habiter la côte sud de la Nouvelle-Guinée,
07:05soumise, elle, à une pluviosité annuelle cinq fois supérieure à la nôtre.
07:11Qu'il vienne à passer quelques voitures de sport de marque étrangère
07:15et je vais avoir droit une demi-heure durant à l'exposé d'un fascinant scandale historique
07:20qui a eu pour théâtre la ville où elle a été construite.
07:25Je suis à la fois séduit et ébaubi.
07:30Parfois, notre conversation va être interrompue par un bruit de tôle froissée sur le boulevard.
07:36Dans ce cas, je me rends sur place faire ma petite enquête,
07:39tandis que Pop reste de permanence derrière sa pompe.
07:43Et je reviens lui faire mon rapport.
07:45Il me demande généralement un récit circonstancié de l'affaire.
07:50Parfois aussi, et plutôt de la direction opposée, nous proviennent des rumeurs de violences.
07:57À quelques centaines de mètres de l'endroit où nous bavardons paisiblement assis
08:00se situent les frontières de l'un des quartiers les plus mal famés de la ville.
08:05Et les sons se propagent fort loin dans les heures calmes qui précèdent l'aube.
08:11Il nous arrive de surprendre le cri perçant d'une femme,
08:14et nous cherchons alors à déterminer s'il s'agit d'un vol
08:18ou de la correction qu'un mari inflige à son épouse.
08:24Lorsque ferment les derniers bars, nous percevons des éclats de voix empâtés par l'alcool
08:29et le ronflement de moteurs brutalement accélérés.
08:34De temps à autre, un groupe de schnappants encore adolescents se met à vociférer,
08:39sans doute pour se donner du courage avant une bataille rangée.
08:43Une nuit, on même retentit les détonations d'un revolver de petit calibre,
08:49suivi peu de temps après par les mugissements de la sirène d'un quart de police.
08:55Et toujours, la chaleur s'étend sur tout comme une couverture.
09:02Une vieille couverture de l'armée, bouillie dans une lessiveuse
09:07qu'on aurait soulevée dans les airs toutes fumantes et déployée sur la ville.
09:13Des semaines durant, la chaleur ne va pas se relâcher,
09:16et il n'est pas besoin d'être psychiatre pour constater à quel point la violence couvre sous la chaleur.
09:23La situation est toujours plus critique quand nous arrivons à la pleine lune.
09:28De temps à autre, Pop évoque certains projets.
09:33Lorsque ce poste à essence sera attaqué ?
09:37Normalement, il devrait dire « si » ce poste à essence est attaqué,
09:44mais lui dit « lorsque ».
09:47Et je ne le reprends pas, tant il paraît vraisemblable
09:51que le poste à essence doive être attaqué un jour ou l'autre.
09:55Les postes à essence ouverts la nuit sont la cible favorite des mauvais garçons de la ville.
10:00Deux ou trois d'entre eux, plus précisément, sont régulièrement laités victimes de leurs attaques.
10:07Le poste de Pop se trouvant sur une artère relativement fréquentée et sérieusement surveillé par la police,
10:14il a jusqu'à présent échappé à cette mésaventure,
10:18mais nous savons tous les deux que le fait se produira une nuit ou l'autre.
10:23C'est même, hélas, ce qui va se produire précisément maintenant.
10:31Quelle menace se présente ?
10:34La réponse d'ici quelques instants.
10:43La chaleur est telle pendant l'été sur la ville de Miami
10:47que le narrateur, qui a du mal à s'endormir,
10:51rejoint souvent pour bavarder son vieil ami Pop,
10:54grand amateur de lecture, fort savant et fort cultivé,
10:59veilleur de nuit dans la station-service toute proche.
11:03Mais la zone n'est pas très sûre.
11:06Et ce soir, un danger se présente.
11:14Tandis que nous discutons, le vieux Pop et moi,
11:17deux voyous s'approchent du poste à essence dans un vieux break
11:21dont la caisse est complètement mangée par la rouille et les pneus parfaitement lisses.
11:28Je les repère de loin, mais il est un peu tôt pour s'inquiéter.
11:33Je n'ai rien de concret à leur reprocher, sauf que je n'aime pas beaucoup leur allure.
11:39L'un d'eux est brun, mais le garçon qui tient le volant
11:42a les cheveux décolorés par le soleil au point d'être pratiquement blanc.
11:47Tous deux sont jeunes, épais comme des baguettes de tambour
11:51et portent des chemises de sport en tissu imprimé,
11:54de même que ces jeans spéciaux tellement prisés par les jeunes
11:58dont les jambes sont si étroites que je me demande toujours
12:02comment ils font pour les enfiler ou les retirer.
12:06Descendus de voiture, ils demandent de l'essence
12:08et attendent que Pop ait introduit le bout de la lance dans l'orifice du réservoir.
12:13Alors seulement, le jeune blond se met à brandir un revolver.
12:18Pop, sur leur ordre, maintient son jet.
12:21Moi, je dois lever les mains.
12:24Je regarde l'arme de plus près.
12:27C'est un vieux revolver nickelé, sans chien,
12:30un modèle pour dames de la marque Smith & Wesson de calibre 32,
12:34mais, à en juger par son aspect, fort capable de tirer convenablement.
12:41Inutile de parlementer avec le gosse.
12:44Nous ne faisons d'ailleurs aucun effort dans ce sens.
12:48Ses articulations blanchissent sous l'effort qu'il fait pour étreindre son arme
12:52et les muscles de sa mâchoire sont durs et tendus.
12:56Il paraît être sous l'effet de l'alcool ou de la marijuana.
13:00Allez savoir.
13:02Le tout s'ajoutant à l'effet accablant de cette interminable vague de chaleur
13:07a pour résultat de susciter chez ce garçon un appétit de violence
13:12qu'il exulte par tous ses ports en même temps qu'une transpiration
13:16qui baigne sa peau d'un enduit huileux.
13:20S'il ne tenait pas ce revolver, je me risquerais bien à le casser en deux.
13:24Je suis assez musclé et j'ai par ailleurs longtemps pratiqué les arts martiaux.
13:29Mais ce serait bien imprudent de ma part.
13:33La possession de cette arme rend ce jeune voyou très, très dangereux.
13:38Beaucoup plus même, car malgré tout, moins sûr de lui que ne le serait un adulte.
13:47S'éloignant de leur voiture qu'ils laissent devant la pompe,
13:50ils nous demandent de les précéder et nous font pénétrer dans le bureau de la station.
13:55Le brun se dirige aussitôt vers la caisse enregistreuse,
13:58cependant que le blond tient son arme basse,
14:01de manière qu'elle soit invisible de la rue.
14:04J'ai la conviction, vu son expression,
14:08qu'il débat en son fort intérieur s'il convient ou non de nous tuer.
14:16Quoi qu'il en soit, nous ne pouvons rien faire pour nous y opposer.
14:22Le garçon semble avoir perdu la tête.
14:27La nuit a été vraiment bonne pour Pop,
14:30et la caisse enregistreuse contient près de soixante dollars.
14:35Ça ne leur suffit pas, bien entendu,
14:38et le blond dîné donne à son compagnon l'ordre de fouiller nos poches.
14:43« N'oublie pas ce qu'il pense sous sa chemise ! »
14:46ajoute-t-il en désignant la mince chaîne que Pop porte toujours autour de son cou.
14:52J'ai déjà remarqué cette chaîne,
14:54mais je n'ai jamais eu la curiosité de m'informer à son sujet.
14:57Tout ce que je sais, c'est que Pop la porte toujours sur lui.
15:03Maintenant, je découvre ce qui pend au bout de la chaîne.
15:07Une vieille plaque d'identité de l'armée
15:11et une simple alliance en or usée par le temps.
15:16« Cette plaque d'identité était celle de mon fils, » explique Pop,
15:22« et ma femme a porté cet anneau pendant quarante ans avant de mourir. »
15:27« Mon fils est mort également. »
15:29« Ce sont des objets sans valeur pour vous. »
15:33« En revanche, ils représentent pour moi une grande valeur sentimentale. »
15:40Il a prononcé tous ces mots d'un ton neutre,
15:42sans supplier ni vouloir inspirer la pitié,
15:45se contentant d'établir des faits.
15:48Pour ma part, je sais qu'en employant cette formule,
15:52il a été aussi proche que le lui permet son amour propre
15:55de présenter une requête aux deux garçons.
15:59« Je le donnerai à ma poule ! »
16:01réplique le blond qui prend l'anneau des mains de son camarade
16:04pour le glisser à son propre doigt.
16:08Dans mon coin, je prie le ciel de nous envoyer une voiture de police.
16:14Mais seul un vieux camion de dépannage passe en ferraillant.
16:20La nuit est chaude et calme.
16:25Enfin prêts à partir, il nous emmène au dehors et loin du téléphone
16:29au lieu de nous assommer et de nous ficeler à l'intérieur.
16:33Je ne saurais jamais pourquoi.
16:36Le garçon brun remonte dans la voiture avec un sac en papier
16:39dans lequel il a glissé nos portefeuilles et l'argent de la caisse.
16:42L'autre se dirige vers l'arrière de la voiture à l'endroit
16:45où la lance demeure toujours dans l'orifice du réservoir
16:48et se met en devoir de faire le plein.
16:52Il se sert maladroitement de sa main gauche,
16:55le pistolet se trouvant toujours dans sa main droite.
16:58Et il s'efforce de nous surveiller en même temps qu'il surveille le débit de la pompe à essence.
17:02Résultat, le bec sort du réservoir
17:05et l'essence se met à couler sur ses jambes et sur ses pieds.
17:08Il n'a pas la présence d'esprit de lâcher la lance,
17:11ce qui couperait automatiquement l'arrivée d'essence.
17:14Au lieu de cela, il perd la tête, commence à jurer,
17:17saisit le tuyau à deux mains et laisse tomber le revolver.
17:20Ce dernier dérape dans une flaque d'essence et file sous la voiture, hors de sa portée.
17:24L'essence continue à ruisseler de la lance et à se répandre sur le ciment.
17:28Comme dans un cauchemar, je me lance en avant sur les talons de Pop
17:32qui a ramassé une clé.
17:34« Halte ! » crie le gamin.
17:36« Arrêtez-vous, idiot ! »
17:38Il est livide et tremble de panique et de rage.
17:40Il saisit la cigarette qui est collée au coin de sa lèvre et la tient au-dessus de la flaque d'essence.
17:45« Si vous faites un mouvement avant qu'on soit partis,
17:47je laisse tomber cette cigarette dans l'essence et on brûlera tous en chœur.
17:50Je vous jure que je le ferai ! »
17:52Imperturbablement, Pop poursuit sa route.
17:55Le garçon est trop surexcité pour s'occuper des conséquences.
17:59Il tient parole et jette la cigarette embrasée dans la flaque d'essence.
18:04Elle grésille et s'éteint comme s'il s'agissait d'eau.
18:09Pop frappe le garnement sur le côté de la tête avec sa clé,
18:12mais avec juste ce qu'il faut de force pour l'assommer.
18:15Lorsqu'il lâche sa lance, le flot d'essence s'arrête de couler.
18:19Je saisis l'autre voyou à la gorge et l'extirpe de la voiture sans autre forme de procès.
18:23Il n'essaie même pas de se défendre et se contente de pleurnicher.
18:27Pop traîne sa victime hors de la flaque d'essence et revient prendre le revolver.
18:32« Appelez la police ! » me dit-il.
18:35« Je me charge de les surveiller ! »
18:38Puis le quart de police arrive et tout est terminé.
18:44« Pop ! » demande l'un des agents.
18:47« Pourquoi avez-vous continué d'avancer ?
18:49Si l'essence avait pris feu, vous n'auriez pas eu une chance sur un million de vous en sortir. »
18:54« Ah ! je devais être moi-même fou de rage ! » explique Pop.
18:59« Ce voyou m'avait volé l'alliance de ma femme et la plaque d'identité de mon fils
19:04et me refusait de me les rendre.
19:06Ça m'a mis hors de moi.
19:08En outre, chacun sait qu'on ne peut mettre le feu à de l'essence
19:12ou à des vapeurs d'essence au moyen d'une cigarette.
19:15La braise atteint à peine 800 degrés et il en faut 1500 pour embraser l'essence.
19:22En revanche, s'il s'était servi d'une allumette, nous étions tous flambés.
19:28Mais sur le moment, je n'ai pas réfléchi à tout ça.
19:33En tout cas, ce qui est sûr, c'est que Pop a bien fait d'être toute sa vie un grand amateur de lecture.
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