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00:0013h-14h, Europe 1-13h.
00:0313h30 sur Europe 1, merci de nous rejoindre.
00:05Vous écoutez Céline Giraud jusqu'à 14h et avec vous Céline aujourd'hui,
00:08vos deux chroniqueurs du jour, Gabriel Cluzel et Paul Melun.
00:11Et on continue à parler de François Bayrou qui occupe le terrain médiatique.
00:15On en a parlé il y a quelques instants, la polémique, l'aller-retour express à Pau.
00:19Et il s'attire également de nombreuses critiques parce que depuis,
00:22Pau, la maire de la ville, a annoncé sa volonté de rétablir le cumul des mandats.
00:28On va l'écouter justement Manuel Bompard, coordinateur de LFI
00:31et député des Bouches-du-Rhône sur Sud Radio. Il a réagi.
00:34Je suis opposé à l'idée qu'on puisse être maire et député.
00:38Je pense que c'est une erreur.
00:39Et alors je vais vous dire franchement, je trouve ça assez stupéfiant
00:42qu'on considère qu'on puisse être Premier ministre de la France
00:44et maire d'une grande ville comme celle de Pau.
00:46Il me semble que Premier ministre, on est déjà bien occupé,
00:48que maire de Pau, on est déjà bien occupé
00:50et qu'on n'a pas besoin de faire les deux choses en même temps.
00:53Alors je trouve que Monsieur Bayrou fait une grave erreur
00:55en s'accrochant à ce poste de maire.
00:57Pourquoi s'accroche-t-il ?
00:58Je pense que tout le monde a compris.
01:00Parce qu'il sait très bien qu'il est en sursis comme Premier ministre
01:02et que sans doute son mandat ne va pas durer très très longtemps.
01:04Voilà Manuel Bompard qui est donc contre le cumul des mandats.
01:08On va écouter maintenant Laure Lavallette, députée Rassemblement National du Var
01:11qui elle n'est pas contre cette idée.
01:13Ce n'est pas un cumul des mandats puisque c'est un mandat et une fonction.
01:16Ce n'est pas encadré par la loi.
01:17Exactement, ce n'est pas encadré par la loi.
01:18Voilà, c'est à lui.
01:19Après on a aussi envie d'avoir des personnes en fonction qui soient enracinées.
01:23Donc c'est toute cette question de savoir
01:25est-ce qu'il aura matériellement le temps ?
01:27Est-ce que ses équipes seront suffisamment costaudes ?
01:30Parce que c'est quand même évidemment de gros jobs.
01:32Mais le RN au pouvoir ne serait pas choqué par cette idée ?
01:35Probablement la question qu'on se pose c'est sur le cumul des mandats,
01:38sur député maire.
01:40Nous on pense qu'effectivement c'est sûrement possible
01:42en dessous d'un certain seuil,
01:44qui n'est pas encore évidemment défini.
01:46Mais savoir à partir de quelle ville,
01:48est-ce qu'on pense que ça devient problématique
01:50d'être à la fois député et maire ?
01:52Voilà, Gabrielle Cluzel et Laure Lavallette.
01:54Une réaction Gabrielle Cluzel sur cette idée de cumul des mandats,
01:58cette carte que François Bayrou avance maintenant.
02:00C'est vrai qu'on peut penser que député maire,
02:03l'impossibilité d'être à la fois député et maire,
02:06a été une erreur.
02:08Cette loi a été une erreur parce qu'elle a conduit à une forme de déracinement.
02:12On parle des députés Playmobil hors sol.
02:14Et bien cette impossibilité d'être à la fois député et maire,
02:17à mon avis, devrait être vue.
02:21Donc vous avez raison à François Bayrou d'avancer cette idée ?
02:24Oui, absolument.
02:25Après, c'est une question de nombre de mandats.
02:27Je ne sais plus, j'ai vu quelqu'un qui listait le nombre de mandats de François Bayrou.
02:30Il serait haut-commissaire, haut-plan, président du Modem, etc.
02:34Ça fait peut-être beaucoup.
02:35Personne n'a le don d'ubiquité.
02:37Et de fait, Premier ministre, c'est une tâche tellement lourde.
02:40Autant on sent vraiment une vraie synergie entre député et maire,
02:43autant Premier ministre et maire, c'est peut-être un peu compliqué.
02:46Sur ce point-là seulement, peut-être Manuel Bompard a-t-il raison,
02:49c'est que François Bayrou se dit, si mon mandat est aussi court que celui de Michel Barnier,
02:53ça va être évidemment compliqué.
02:55Il cumule cinq postes pour répondre à votre question.
02:57Premier ministre, haut-commissaire, haut-plan, président du Modem,
02:59président du Parti démocrate européen,
03:01et président de la communauté d'agglomération Paubert.
03:03Voilà, donc ça fait peut-être un peu beaucoup.
03:04Et dernier point, j'entendais Olivier Faure qui disait
03:06personne ne me demande dans la rue de revenir sur la proportionnelle.
03:10Il cumule des mandats.
03:11Alors déjà, je pense qu'il y a beaucoup de gens dans la rue qui lui demandent à lui
03:14sur les questions d'immigration, si on peut faire quelque chose.
03:18Et je pense qu'il n'écoute pas.
03:19Donc chacun a ses petites marottes.
03:21Et puis, pareil.
03:22Est-ce que le cumul des mandats, c'est un sujet dont les...
03:25Le cumul des mandats et la proportionnelle, c'est évidemment que,
03:28vu la façon dont il le présente,
03:30évidemment les gens ne se relèvent pas le matin en disant
03:32il faut la fin du cumul des mandats.
03:34Mais de fait, s'ils se plaignent d'un éloignement entre le politique
03:38et les électeurs,
03:40eh bien, ce cumul des mandats y est peut-être pour quelque chose.
03:43Et de fait, la proportionnelle aussi, on peut dire que
03:45certains ne se sentent pas représentés à la hauteur de ce qu'ils espéraient.
03:49Bon, là aussi, c'est un sujet.
03:51Évidemment, si on parle de droits publics à l'ensemble des Français,
03:54c'est peut-être pas la première chose à laquelle ils pensent en se levant le matin.
03:57Oui, effectivement.
03:58Après, ce qui est un sujet quotidien,
04:00ce n'est pas tant le cumul des mandats que la démocratie
04:02et l'expression de la souveraineté populaire.
04:04Souvenons-nous des doléances du grand débat national et des Gilets jaunes.
04:08Il y avait beaucoup de choses, notamment sur la représentativité des élus,
04:11sur le référendum d'initiative citoyenne, etc.
04:14Donc, le rapport qu'entretiennent les citoyens français et leurs élus,
04:19c'est très important.
04:20Et je ne suis pas d'accord avec Olivier Faure.
04:22Je pense que ça anime beaucoup de Français.
04:24Il y a des Français qui ne lui disent pas sur les marchés le cumul des mandats.
04:27Oui, bien sûr.
04:28Mais on leur reproche tout le temps d'être déconnectés de la réalité.
04:30Et lui, fils agriculteur, très attaché à la terre,
04:34je pense que c'est important pour lui d'envoyer ce signal.
04:36Moi, je connais foultitude d'élus locaux,
04:38notamment des maires de communes rurales
04:40ou de petites villes de 10, 15, 20 000 habitants.
04:43Ce sont des gens qui connaissent très bien leur territoire.
04:46Ce sont des gens qui ont les pieds dans le réel,
04:48qui travaillent avec des associations,
04:49qui parfois ont un hôpital à gérer,
04:52qui parfois ont des écoles à gérer, etc.
04:55Ça, c'est une école du pouvoir
04:57que l'on n'apprend pas sur les bancs des grandes écoles de Sciences Po
05:01ou fut un temps de l'ENA.
05:03Et pour autant, c'est très important.
05:04Donc, cette connexion entre le Palais-Bourbon et les territoires,
05:09comme on dit maintenant,
05:10ou je préfère parler des provinces ou des régions,
05:12c'est très, très, très important.
05:14Et c'est aussi constitutif d'une respiration démocratique.
05:17Quel degré de déconnexion
05:19quand vous avez un député parachuté
05:21qui arrive là par hasard,
05:23qui ne connaît pas les associations,
05:24qui ne connaît pas les réalités locales,
05:26les dossiers industriels locaux, etc.
05:28On ne peut pas faire ce procès-là à un François Bayrou
05:30qui, lui, est né à côté de Pau,
05:33qui a vécu sa vie d'homme politique à Pau,
05:35qui travaille là-bas,
05:36qui aime cette ville.
05:37Évidemment, il ne feint pas cet attachement
05:39à sa ville et à sa région,
05:41comme Jean Castex avec sa commune.
05:43Donc ça, je pense que c'est très précieux.
05:45Et que si on peut remettre ce statut du député maire,
05:49si on peut remettre en place ce statut du député maire,
05:52je pense que ce sera une bonne chose.
05:54Et que quand on avait supprimé ce cumul des mandats,
05:56c'était plus avec une forme de démagogie un peu paresseuse
05:59qu'avec le vrai goût de la représentation citoyenne.
06:03Je pense qu'il a raison, François Bayrou,
06:05de reparler de ce sujet du cumul des mandats,
06:07parce que ça peut être une respiration démocratique.
06:09Et au même moment, on le rappelle,
06:11les consultations s'enchaînent, on vient de le dire.
06:13Laurent Wauquiez réclame un nouvel entretien.
06:15Il y a du flou, du mou dans la corde à nœud, comme on dit.
06:17Et Emmanuel Macron en profite pour mettre un coup de pression.
06:20Il lui somme de lui proposer une ébauffe de gouvernement
06:23dès ce soir, puisqu'il déjeune en ce moment à l'Elysée.
06:27Ça ressemble quand même à une passe à l'aile
06:30assez rapide du président au Premier ministre.
06:34Il s'est rendu compte, le président,
06:36que dans cette situation assez chaotique,
06:38il a besoin d'un bouc émissaire, et il s'est dit
06:40il faut que je nomme rapidement un Premier ministre,
06:42sinon ce sera moi.
06:43Et de ce fait, aujourd'hui, il somme le Premier ministre
06:46de sortir d'une situation dans laquelle
06:49Emmanuel Macron a été quand même l'artisan.
06:53Alors là, il y a un coup de pression dans le sens
06:55où il lui demande ce soir, alors que là,
06:57c'était d'ici la fin de la semaine.
06:58Oui, mais moi, je me méfie des 48 heures,
07:00dès ce soir, on a vu ce qui s'est passé par le passé.
07:02Là, je crois que, là aussi,
07:05ça a une forme d'indécence.
07:06Il faut faire attention au tempo de ce que l'on fait.
07:08Parce que nous sommes dans une crise majeure
07:11avec Mayotte, Mayotte qui est un département français.
07:14Moi, je crois qu'il ne faut jamais oublier
07:16que Mayotte est français.
07:17Il faut le répéter, le redire.
07:18Il y a une prime à être français, si j'ose dire.
07:20Ce n'est pas parce qu'on est à une distance si importante
07:24qu'on n'en est pas moins français.
07:26Et de ce fait, vous savez, en situation de crise,
07:29une entreprise, elle ne change pas son personnel.
07:31Je parlais d'opérations extérieures militaires
07:33tout à l'heure à propos de la Somalie.
07:34Vous savez, au Liban, quand ça chauffait au Liban,
07:38on a laissé les militaires qui étaient là-bas
07:40et on dit que la relève, elle sera pour après.
07:42Là, c'est un petit peu ça.
07:44On a bien vu que François Bayrou, il est arrivé débarqué.
07:47Il n'était pas très à l'aise, on l'a dit tout à l'heure.
07:50Alors que Bruno Retailleau, qui a un petit peu plus de bouteilles,
07:53en ce moment, la bouteille, elle est toute petite.
07:57Bref, un peu plus quand même.
07:59Il était plus à l'aise.
08:00Donc, changer toute l'équipe à toute berzingue
08:03pour donner une impression de changement,
08:05sachant qu'in fine, on ne va pas non plus renverser la table.
08:07Je trouve que là aussi, je vais reprendre l'expression de Paul Melun,
08:10ça relève un peu de la politique politicienne.
08:12Paul Melun, sur ce coup de pression d'Emmanuel Macron
08:14qui donne seule François Bayrou de lui soumettre
08:16une ébauche de gouvernement dès ce soir.
08:18C'est-à-dire que, comme l'a rappelé Gabrielle Cluzel,
08:21les délais nous poussent tous, analystes, éditorialistes
08:25qui observons ça avec un peu de finesse,
08:28à se dire qu'on ne va pas prendre pour argent comptant ces histoires de délais.
08:31Mais sur la stratégie de Emmanuel Macron,
08:33de montrer que quelque part, c'est lui le boss
08:35et qu'on m'a tordu le bras pour le poste de Premier ministre.
08:37Mais là, t'es gentil.
08:39Et pour donner les conditions dans lesquelles
08:41François Bayrou est arrivé Premier ministre,
08:44il y a quand même fort à parier que c'est avant tout lui
08:47qui va composer son gouvernement.
08:49Un gouvernement resserré d'ailleurs.
08:51Il a dit qu'il allait resserrer un peu.
08:53Il nous dit ça à chaque fois.
08:55Et à chaque fois, on a 45 ministres et secrétaires d'Etat mises déléguées.
08:58Donc, je ne suis pas sûr que ce sera le cas.
09:00En revanche, je pense que la bonne stratégie
09:02pour François Bayrou, ce serait peut-être de nommer
09:04les ministres de plein exercice avant Noël
09:06pour montrer que les choses sont en place.
09:08Quitte à nommer courant janvier,
09:10c'est ce qui se fait d'habitude, du reste,
09:12les ministres délégués, les secrétaires d'Etat.
09:14Pour ce qui était de Gabriel Attal, de mémoire,
09:16je pense que son gouvernement, il avait nommé en début janvier
09:18les ministres de plein exercice et début février
09:20les ministres délégués et les secrétaires d'Etat.
09:22Il peut faire comme ça. Ça permet de voir quels sont
09:24les grands équilibres. Maintenant, si Laurent Wauquiez
09:26s'en mêle et que lui veut
09:28que les LR soient là à telle ou telle
09:30condition et qu'il veut la feuille de route,
09:32etc., on n'est pas sortis.
09:34Le problème, si vous voulez, c'est que les compositions
09:36de gouvernement, ça peut aller très vite quand vous avez plus
09:38de 289 députés et que vous êtes majoritaire
09:40à l'Assemblée. Là, ce n'est pas le cas.
09:42François Bayrou, il doit faire un jeu de négociateur
09:44très fin, très compliqué, très subtil.
09:46Il y a plein de groupes.
09:47Donc là, il a accepté de les recevoir individuellement et non pas tous ensemble,
09:49comme le suggérait Emmanuel Macron.
09:51Il a consulté Madame Le Pen et Jordan Bardella.
09:53Par ordre d'importance à l'Assemblée, il a respecté ça aussi.
09:55Donc ça, je pense que c'est une bonne méthode.
09:57Oui, il a compris la leçon Barnier.
09:59C'est une bonne méthode.
10:00Et dans le même temps, si ça ne suffisait pas,
10:02il va plonger dans le grand bain cet après-midi
10:04à partir de 15h pour sa première séance
10:06de questions au gouvernement et il sera seul
10:08puisque voilà, on est dans un cas où
10:10effectivement, il n'y a pas
10:12de gouvernement.
10:14Ce ne sera pas des questions au gouvernement,
10:16ce sera des questions au Premier ministre, en fait.
10:18Écoutez, je ne vous cache pas que j'ai presque
10:20de l'appréhension pour lui.
10:23Je me dis qu'il va être dans le
10:25cirque
10:27de l'Assemblée Nationale et que ça va être
10:29extrêmement compliqué.
10:31Ce ne serait pas très zen à sa place.
10:33Qu'est-ce qui se passe à Mayotte ? La gestion de la crise ?
10:35La pression exercée par Emmanuel Macron ?
10:37Et bim !
10:39Vu la composition de l'Assemblée.
10:42Mais je crois simplement que
10:44pour nous autres Français,
10:46je n'ai ni sympathie ni antipartie
10:48particulière pour François Bayrou,
10:50ça défend spécialement.
10:52Mais je crois quand même qu'il faut prendre un peu de recul
10:54et ne pas juger l'homme que sur sa capacité
10:56de communication. Ça me semble important.
10:58Laissez quand même sa chance aux produits,
11:00déjà, comme on dit.
11:02Il faut le voir porter, on peut dire aussi.
11:04Ça marche aussi.
11:06On va voir comment il s'en sort de l'Assemblée
11:08mais ce sera un bon test.
11:10On pourra quand même faire un bilan dans quelques mois.
11:12Si Tanté est encore là, dans quelques mois, je suis d'accord.
11:14Mais
11:16ça me dérange un peu
11:18de le voir ainsi
11:20comme dans un jeu de massacre
11:22seul au milieu de l'arène.
11:24C'est peut-être un problème sentimental.
11:26C'est-à-dire que certains parlementaires
11:28ne le laisseront peut-être pas tranquille 5 minutes
11:30et qu'effectivement, je partage un peu
11:32les inquiétudes pour lui de Gabriel Cluzel.
11:34C'est-à-dire que là, la composition de l'Assemblée
11:36j'y reviens mais c'est très important,
11:38elle n'est pas du tout la même qu'il y a encore
11:40quelques années. Vous avez 70 députés
11:42de la France Insoumise,
11:44vous avez le Rassemblement National
11:46qui peut aussi être assez véhément vis-à-vis de lui.
11:48Si vous voulez, la composition de l'Assemblée
11:50ne lui est pas acquise. Le Bloc Central,
11:52ça ne représente pas non plus
11:54des centaines de députés. Donc si vous voulez,
11:56il est quand même au milieu de l'arène,
11:58François Bayrou. Il va devoir
12:00prouver aussi, si ce n'est
12:02ses qualités de communicant, ses qualités oratoires
12:04parce que c'est des joutes verbales.
12:06Il y a de ça aussi dans les débats
12:08à l'Assemblée Nationale et dans les questions au gouvernement.
12:10Là où je suis plutôt confiant pour lui,
12:12c'est que c'est un homme d'expérience qui connaît
12:14la vie politique française, qui connaît
12:16les hémicycles locaux ou nationaux
12:18et qui, à mon avis, n'aura pas trop de mal
12:20à se tirer de ces mauvais pas-là.
12:22Ce n'est pas un perdreau de l'année, si vous me permettez l'expression.
12:24Donc je ne pense pas qu'il va se laisser
12:26déborder par des oppositions
12:28parfois hargneuses ou véhémentes
12:30à son endroit. Et on suivra ça évidemment sur
12:32Europe 1 à partir de 15h.
12:34Allez, on reste ensemble. Dans quelques instants, on va continuer
12:36à décrypter l'actualité et revenir sur ces deux
12:38drames abominables. On en parlait
12:40sur Europe 1 dans ce journal.
12:42Une adolescente de 15 ans à côté de Limoges
12:44poignardée dans un guet-tapant
12:46pour un vol de portable.
12:48Et ce matin, près du lycée
12:50Rodin, un jeune homme de 15 ans
12:52lui aussi poignardé et mortellement touché
12:54dans une rixe entre bandes rivales.
12:56Comment interpréter cette ultra-violence ?
12:58On en parle dans quelques instants.
13:00Il est 13h43. Vous écoutez Céline Djeros.