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00:00François Bayrou, lui, va devoir penser à former son gouvernement. Marine Le Pen et Jordane Bardella seront reçus par le Premier ministre demain matin.
00:09Alors, que va faire le Rassemblement National dans ce nouveau gouvernement ?
00:15On peut procéder par élimination, déjà ils n'y participent pas.
00:18Déjà, je pense que Marine Le Pen va arriver et elle lui parler de Mayotte, parce que Marine Le Pen est très attachée à cette question des Outre-mer.
00:25Elle était d'ailleurs à Mayotte, si ma mémoire est bonne, en avril 2024 et elle avait déjà dénoncé l'abandon par l'État de cette principauté.
00:35Il y avait des grandes images, vous vous souvenez, en salova, c'est la tenue traditionnelle de Mayotte.
00:39Donc, je pense évidemment qu'elle va arriver avec ça et puis ensuite, évidemment, qu'ils vont parler de politique.
00:44Elle va lui dire de ne pas refaire ce que Michel Barnier a fait, c'est-à-dire de ne pas traiter les 143 députés et les 11 millions d'électeurs du Rassemblement National.
00:52Lui parler de Mayotte, pourquoi faire ? Pour coller la pression effectivement sur le Premier Ministre ?
00:57Pour dire qu'elle a mis la pression sur le Premier Ministre, pour dire que c'est un sujet qui lui tient à cœur, pour dire que Marine Le Pen a fait 60% à la présidentielle de 2022 à Mayotte.
01:10Donc, évidemment, les territoires d'Outre-mer, on le sait très bien, votent beaucoup pour Marine Le Pen et ce n'est pas électoraliste.
01:16Marine Le Pen, ça fait dix ans qu'elle nous dit ça d'ailleurs, si Jordan Bardella avait été élu, avait eu la majorité absolue et avait été Premier Ministre,
01:23on aurait eu un ministère d'État aux Outre-mer au sein du gouvernement du Rassemblement National.
01:28Donc, évidemment, ça, ce sera le propos liminaire, le préambule de ce rendez-vous.
01:33Ensuite, évidemment qu'ils arriveront sur la composition du gouvernement et là aussi, Marine Le Pen et Jordan Bardella, ils vont dire à François Bayrou,
01:40c'est simple, vous aviez deux solutions, c'était soit le Parti Socialiste, soit le Rassemblement National.
01:45Arithmétiquement parlant, il n'y avait que deux solutions. Politiquement, on voit bien qu'Olivier Faure menace à chaque fois de censure, il menace par exemple sur la loi Immigration,
01:54alors qu'on sait très bien que c'est une ligne rouge pour Bruno Rotailleau, il veut cette loi Immigration.
01:58Et donc, François Bayrou, il va devoir se pencher du côté du Rassemblement National s'il ne veut pas être censuré.
02:04C'est écrit, on aurait pu le suggérer dès le soir des législatives anticipées, dès le second tour, le Rassemblement National, à l'Assemblée Nationale, est incontournable.
02:14Et Marine Le Pen qui s'exprime donc en meeting et qui explique qu'elle assure ne pas regretter un seul instant la censure du gouvernement Barnier.
02:24Elle a agité le chiffon rouge aussi pour le nouveau gouvernement qu'on va former, François Bayrou.
02:30Paul Mollet, ça va être compliqué pour François Bayrou d'agir comme un sacerdoce, ça va être compliqué.
02:38Par rapport à la pratique du pouvoir de Michel Barnier, en tout cas, il va falloir qu'il y ait du changement.
02:42Il va falloir, et gageons que ce sera le cas de François Bayrou, qu'il soit dans une démarche, je dirais, d'écoute.
02:49On ne lui demande pas de faire la politique du Rassemblement National, il n'est pas là pour ça,
02:53mais d'être dans une logique d'écoute, dans une logique qui ne soit pas une logique de mépris vis-à-vis de ses oppositions.
02:57Je crois que François Bayrou est plutôt la bonne personne pour ça.
03:00Sa carrière politique et les dernières années montrent que ça n'a pas été quelqu'un de méprisant ou d'arrogant
03:04à l'égard d'autres dirigeants politiques. Il a par exemple, en 2022, refusé de qualifier d'extrême droite le Rassemblement National.
03:10Je ne crois pas que François Bayrou soit un sectaire par rapport à ce Rassemblement National.
03:15Il avait évoqué sur la question des assistants parlementaires une forme de soutien à Marine Le Pen face à son procès.
03:22Je pense qu'il est plutôt un bon interlocuteur là-dessus et qu'il aura intérêt, dans l'élaboration de sa politique,
03:29dans l'élaboration de son gouvernement, à tenir compte de toutes les sensibilités qui s'expriment au Parlement.
03:34Parce que le Parlement, aujourd'hui, il n'aura échappé à personne qu'on n'est plus dans le bipartisme facile PS versus LR.
03:41On est dans une assemblée où il y a un panachage de plein de courants et où c'est beaucoup plus compliqué pour un Premier ministre que jadis.
03:48Donc, lui, il doit composer avec ça. Il doit chercher le consensus. Il doit chercher des majorités sur les différents textes de loi.
03:55Mais pardon, alors écoutez, Messieurs, Messieurs, Madame, je te reste comme là.
04:00Oui, mais avec qui va pouvoir travailler François Bayrou ? Alors, il ne peut pas travailler avec le RN. Il ne peut pas, le PS a dit, pardon.
04:06Il peut tout à fait travailler avec le RN.
04:07Qui va-t-il mettre dans son gouvernement ? Moi, c'est la question qu'on se pose. Les auditeurs se posent aussi la question.
04:11Là, il peut y avoir un gouvernement autour de la majorité actuelle ou du Bloc central et derrière,
04:17un travail sur les textes au-delà du Bloc central.
04:19Il n'y aura évidemment pas de ministre de la France insoumise. Il n'y aura pas de ministre du RN. Il n'y aura a priori pas de ministre socialiste.
04:28La question, c'est de savoir qui sont sûrs ou non. Parce que finalement, la vraie difficulté, ce n'est pas forcément de former un gouvernement.
04:34Moi, je peux vous dire, on les connaît avec Paul Lepolitik, l'appel de la voiture à cocarde, personne ne l'a refusé.
04:40C'est-à-dire que la voiture avec chauffeur et les officiers de sécurité, personne n'a jamais refusé.
04:46Je comprends ce que dit Jules Torres dans le fond. Vous vous appelez pour être ministre, est-ce que vous refusez ?
04:52Il y a plein de gens qui ont refusé d'être ministre, à gauche notamment.
04:54Oui, c'est des gens qui disent qu'ils ont été appelés et qu'ils ont refusé.
04:57Vous n'y croyez pas, Jules Torres ?
04:58Non, je n'y crois pas.
05:00Peut-être que moi, j'y crois. J'ai peut-être encore un peu foi en la politique.
05:02Vous êtes bien mal barré.
05:04Des journalistes politiques qui dégoûtent de la politique, c'est quand même terrible.
05:07Donc, le sujet, ça va être de former un gouvernement autour du Bloc central.
05:10Et d'ailleurs, on voit bien que dans les premiers noms qui commencent à ressurgir, on est plutôt...
05:13On a parlé de Pierre Moscovici, on est plutôt sur des socialistes qui ne sont plus encartés au Parti socialiste
05:19et qui pourraient intégrer le gouvernement, comme François Reepsamen, le maire de Dijon,
05:23comme Bernard Cazeneuve qui a un temps été pressenti pour Matignon.
05:26Le vrai sujet pour François Bayrou, c'est la droite.
05:29Si Bruno Rotailleau est au gouvernement, il y a des ministres de droite.
05:32Si Bruno Rotailleau n'est pas au gouvernement, il n'y a pas de ministre de droite.
05:35Et donc, si Bruno Rotailleau est à Beauvau, il va falloir des garanties.
05:39Parce que Bruno Rotailleau, il va fixer des conditions.
05:42Il veut une loi immigration, il veut la même liberté d'action, la même feuille de route
05:45sur la question du narcotrafic, sur la question de la lutte contre l'insécurité.
05:49Il ne va pas rester au gouvernement pour rester au gouvernement.
05:52Et la seule solution pour François Bayrou, c'est un accord tacite avec le RN sur des textes.
05:58C'est ce qui va se passer sur la proportionnelle.
06:00On aura un projet de loi sur la proportionnelle et le RN le votera.
06:04Et donc, l'objectif de François Bayrou, ça va être de multiplier les textes,
06:07que le RN va voter.
06:09Mais alors, pour cela, il faut tenir sa majorité à lui.
06:12Et le problème, c'est que le modem, certes, est un parti incontournable à l'Assemblée nationale,
06:17mais il n'y a que 36 députés.
06:19Le vrai sujet, ça va être Gabriel Attal.
06:20Renaissance, Ensemble pour la République, il y a 100 députés.
06:24Est-ce qu'ils accepteront, oui ou non, de travailler avec le RN ?
06:27Bon, alors, Paul Melun, on a du mal à y voir créer...
06:30Je pense que les auditeurs de Repens se posent aussi la question ce soir.
06:33Mais qui va-t-il y avoir dans ce gouvernement ?
06:35Surtout que Bruno Retailleau, pardon, excusez-moi messieurs, il est incontournable.
06:39Incontournable !
06:41Est-ce que François Bayrou, regardez...
06:43Si vous voulez, je peux vous faire un peu l'aïus sur les noms...
06:45Ah !
06:47Il fait tout pour que je ne parle pas ce soir.
06:49Paul Melun, allez-y.
06:51Laissez parler Paul Melun.
06:53Non, mais il va nous faire le l'aïus.
06:55Moi, je peux vous dire, mon gouvernement rêvait avant que Jules Torres nous fasse son l'aïus.
06:57Non, je plaisante.
06:59Je pense que, pour être plus sérieux, l'enjeu de ce gouvernement
07:01et l'enjeu pour François Bayrou, c'est de composer un gouvernement
07:03où il y ait une polarité de gauche
07:05sur les questions sociales et une polarité de droite
07:07sur les questions régaliennes.
07:09S'il arrive à ça, François Bayrou, il peut avoir un gouvernement
07:11qui soit robuste, qui tienne
07:13et qui arrive à passer des textes à l'Assemblée Nationale.
07:15Je m'exprime plus clairement.
07:17Si jamais il a besoin de ministres de gauche sur les questions sociales,
07:19il prend des ministres de gauche sur les questions sociales.
07:21Si sur les questions régaliennes,
07:23il s'agit de maintenir Bruno Retailleau,
07:25il conserve Bruno Retailleau qui, lui,
07:27mène une politique ferme sur le régalien.
07:29On revient sur la fermeté et l'humanité de Michel Barnier.
07:31Ça avait plutôt bien réussi pendant 3 mois
07:33et c'est cet équilibre-là,
07:35un peu savant et ce dosage,
07:37j'en conviens, que va devoir réaliser
07:39François Bayrou.
07:41C'est aussi l'ADN, quelque part,
07:43du macronisme originel des 2017,
07:45d'essayer de réunir pour pouvoir créer
07:47et tendre une majorité.
07:49C'est tout l'enjeu de François Bayrou s'il veut échapper à la censure
07:51et après, comme on disait tout à l'heure,
07:53de faire passer texte par texte,
07:55pourquoi pas avec les voix des écologistes
07:57ou du Parti Socialiste ou celle de la droite
07:59sur un autre texte.
08:01Mais ça ne me paraît pas... La tâche est ardue,
08:03il est au pied d'une grosse montagne,
08:05lui qui est pyrénéen, François Bayrou.
08:07Il parlait de l'Himalaya. C'est une très grosse montagne.
08:09C'est l'Ignemar, la plus haute montagne des Pyrénées.
08:11Mais là, oui, c'est la Napurna.
08:13Jules Thorez, tiens, on apprend
08:15que Karim Ouamran, qui est venu plusieurs fois
08:17dans ce studio, maire de Saint-Ouen,
08:19socialiste, aurait refusé...
08:21Vous allez me donner raison.
08:23Je ne suis pas en mesure de confirmer ce que j'entends.
08:25Il aurait refusé le poste de ministre de l'Education nationale.
08:27Et moi, j'ai refusé le poste
08:29de ministre de la Formation.
08:31Même là, j'ai refusé le secrétariat d'Etat au PTT.
08:33Vous voyez...
08:35Je n'y croyais pas, Jules Thorez.
08:37Je ne vous permettrai pas
08:39de dire qu'un confrère sort une fausse information.
08:41Mais moi, je ne suis pas en mesure de la confirmer.
08:43Donc, je ne peux pas en parler. Tout ce qu'on peut dire,
08:45c'est que le vrai sujet, ça va être d'éviter la censure.
08:47Mais en effet, cette formation du gouvernement,
08:49elle va être intéressante. On voit bien,
08:51par exemple, qu'il y a des noms comme Thierry Breton,
08:53vous savez, le commissaire européen qui est parti avec
08:55le fracas de la Commission européenne
08:57après s'être enguirlandé avec Ursula von der Leyen.
08:59Et bien, il pourrait rejoindre, par exemple,
09:01Bercy. On sait que François Bayrou, il a vu
09:03le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy
09:05de Gallo. On sait
09:07en effet qu'il essaye de braconner un petit peu
09:09à gauche et qu'il essaye de trouver des ministres
09:11de gauche pour équilibrer ce gouvernement.
09:13Ce qu'on sait aussi, c'est que
09:15tout le monde au gouvernement de Michel Barnier veut
09:17en piler. C'est-à-dire qu'il y a 41 ministres et il n'y en a pas
09:19un seul qui ne veut plus...
09:21Et c'est finalement ce que je disais tout à l'heure sur la voiture
09:23à cocarde, c'est qu'on s'y habitue
09:25assez vite. Ce qu'on peut dire, c'est qu'à priori, ce sera compliqué
09:27pour Antoine Armand, le ministre de l'Economie,
09:29qui ne devrait pas en piler.
09:31Ça va être très compliqué pour Anne Jeunetet,
09:33la ministre de l'Éducation nationale, qui ne s'entendait
09:35pas très bien avec Michel Barnier et qui n'a pas
09:37été très appréciée dans le...
09:39J'écris un petit message à Karim Bouamrane pour tout dire
09:41aux auditeurs d'Europe.
09:43Pour lui demander si c'est vrai.
09:44Voilà, on fait une journaliste sérieuse, ça devrait vous inspirer.
09:46On vérifie ses infos, mais c'est pas beau.
09:48C'est pas beau. Qui pourrait rester,
09:50en revanche, Rachida Dati, ministre de la Culture.
09:52Catherine Vautrin, dont le nom a été
09:54pressant petit pour Matignon,
09:56pourrait rester. La porte-parole
09:58du gouvernement qui a plutôt été appréciée, Maude Brejon,
10:00pourrait également rester.
10:02Et ce qui va être intéressant,
10:04c'est le choix du ministre de l'Éducation nationale.
10:06Parce qu'on sait que c'est un poste
10:08que François Bayrou a occupé.
10:10Il a été professeur, il a agrégé
10:12des lettres classiques. Donc c'est un
10:14ministère qui lui incombe et auquel
10:16il tient profondément. On avait
10:18éveillé François-Xavier Bellamy, qui pourrait correspondre
10:20au poste. Mais c'est vrai qu'il ne
10:22mettra pas quelqu'un, par exemple, comme Pape Ndiaye,
10:24comme Nicole Belloubet, ou
10:26comme Madame Anne Jeantet, qui ne correspondait
10:28pas tout à fait à la vision qu'il a
10:30de l'école.
10:32Au niveau de nos élèves en matière de lecture,
10:34c'est effondré.
10:36Je rebondis d'un mot sur ce que dit notre ami Jules sur l'éducation.
10:38C'est très intéressant, parce que c'est vrai que
10:40à ceux qui veulent essayer de comprendre l'axiome
10:42idéologique de François Bayrou, je pense qu'en regardant
10:44l'identité de son ministre de l'Éducation, on comprendra
10:46bien, parce que l'éducation est quand même la mère
10:48de toutes les batailles, et dans un gouvernement,
10:50le ministre de l'Éducation, c'est un symbole
10:52aussi, et c'est le symbole d'une lecture du monde,
10:54d'une lecture de la société, d'un rapport
10:56à des sujets contemporains, comme par exemple
10:58le wokisme, etc., dont on parle beaucoup en ce moment.
11:00Donc ce sera intéressant à regarder.
11:02Moi j'ai une question idiote, mais peut-être que les auditeurs devront prendre cela.
11:04Il n'y a que des idiotes qui ne posent pas de question.
11:06Alors, écoutez, je me pose une question
11:08idiote. On n'a plus d'argent. Les caisses sont
11:10vides. Très bien. Pardon ?
11:12Non, pardon. J'ai pas compris votre blague.
11:14Non, les caisses sont vides. Que va-t-on faire ?
11:16Que peuvent faire
11:18les ministres une fois qu'ils seront en place ?
11:20Déjà, il y a la loi spéciale qui sera votée demain,
11:22qui a toutes les chances d'être votée.
11:24C'est une loi spéciale qui permet de lever les impôts
11:26et d'utiliser les crédits sur la base du budget
11:28de 2024, donc déjà c'est une bonne chose.
11:30C'est ce qui fait que 400 000 contribuables
11:32ne verront pas leur arrivée
11:34sur le marché de l'impôt, et qu'il n'y aura pas
11:3618 millions de Français qui vont voir augmenter les impôts,
11:38comme le disait la Macronie.
11:40Ensuite, le vrai sujet,
11:42donc on a cette loi spéciale, on a Mayotte,
11:44on a la formation du gouvernement, mais on va
11:46avoir une nouvelle loi de finances.
11:48Et là, il y a deux choses qui s'opposent
11:50pour François Bayrou. Soit il reprend la mouture
11:52de Michel Barnier, qui a beaucoup été
11:54qualifié
11:56d'augmentation de la fiscalité,
11:58qui n'allait pas chercher les bonnes économies. Soit il refait
12:00un nouveau texte, un nouveau budget, au vu de
12:02toutes les urgences qu'il a à gérer. Après, on s'approche
12:04plutôt de l'option
12:06numéro 1, c'est-à-dire de reprendre le budget
12:08de Michel Barnier, mais il dotera
12:10la France d'un budget. François Bayrou, ce sera une
12:12de ses missions.
12:1419h43 sur Europe 1, on revient dans un tout petit instant.
12:16Évidemment, on va parler de Mayotte et la
12:18situation épouvantable.
12:20On va parler de ce gouvernement et de la tâche
12:22ardue qui attend François Bayrou. A-t-il
12:24réussi son entrée
12:26en tant que premier ministre ?
12:28Je vous pose la question. Alors, écoutez, vous savez ce qu'a dit
12:30François Hollande il y a quelques instants ? Je suis son confrère
12:32de BFMTV. C'est bien dans ces périodes de crise de...
12:34De quoi ? D'avoir un peu de hauteur de vie.
12:36D'avoir un peu de secondaire de l'ancien président François Hollande.
12:38Excusez-moi. Alors, je ne sais pas
12:40si vous êtes taquin ou pas. Oui. Je retrouve
12:42taquin pour Gilles Torres, bien sûr, ce qui n'était peut-être
12:44pas le cas de Paul Mellin. Que dit-il ?
12:46François Hollande, il appelle
12:48François Bayrou à mener une politique qui permet un
12:50changement. Et il compare
12:52François Bayrou à
12:54Joe Biden. Ouh là !
12:56Je ne sais pas si c'est un cadeau. C'est petit, c'est pas beau.
12:58Ah non ! Alors, alors...
13:00Ah non, on s'étonnerait. Au jeu des comparaisons,
13:02il vaudrait mieux qu'il le compare à, je ne sais pas,
13:04à quelqu'un d'autre. Joe Biden, c'est pas très
13:06heureux comme comparaison. On va revenir sur
13:08l'Apple Shine de François Hollande dans un tout petit instant.
13:10Je vais essayer de comprendre laquelle. Il le compare
13:12peut-être à un des quatre. Voilà. Exactement.
13:14Parce que Thomas Lacroix m'envoie pendant le...
13:16Il écoute, puisque moi je ne peux pas écouter
13:18ce qu'il fasse à l'extérieur. Bien sûr. Il préfère écouter Paul Mellin.
13:20Et donc il fait des commentaires personnels que je confonds
13:22avec les mots de
13:24François Hollande. Donc je retire tout de suite.
13:26Je retire tout de suite. Il a bien appelé au changement,
13:28confirmez-moi. Il a dit le changement, c'est maintenant
13:30François Hollande. Le changement, c'est maintenant.
13:32Il l'a déjà dit. Allez, 19h45,
13:34on revient tout de suite sur Un Rapport.