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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-12-17##
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00:00— C'était le 16 octobre 2020. Un professeur de lycée en Ile-de-France était décapité, carrément décapité,
00:13parce qu'il avait montré à ses élèves, conformément au programme et dans le cadre de la course sur la liberté d'expression,
00:19une caricature tirée de Charlie Hebdo. Qu'est-ce qui s'est passé ? Eh bien vous connaissez.
00:26Et 4 ans après, le compte-rendu d'audience des réquisitions du parquet. On en parle tout de suite.
00:35— Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:38— Selon que vous serez puissant ou misérable, etc., etc.
00:50Selon que vous soyez puissant ou misérable, et c'est même pas ça, selon que vous soyez dans le bon camp ou dans le mauvais camp,
00:59selon que vous soyez effectivement dans le bon sens, vous savez, dans le sens du vent, du vent du politiquement correct,
01:07du vent, effectivement, de la doxa. Et on oublie de dire, et il faut le dire, et vous le savez,
01:15que quiconque ne pense qu'à se mettre dans le vent a une idéologie de feuille morte. Et c'est bien ça le problème aujourd'hui.
01:23Alors voilà, donc 4 ans après, effectivement, des années d'enquête, 7 semaines d'audience, des heures de débat,
01:31eh bien le réquisitoire, dans le procès de l'assassinat de Samuel Paty, eh bien qu'est-ce qu'on a demandé ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:39Eh bien on a demandé... On a demandé quoi ? Eh bien on a demandé qu'effectivement, que par exemple, les amis du terroriste
01:48Nadim Boudaoud et Azim Epserkanov, comme ils ont opté pour, en tout cas, le parquet pour l'association de malfaiteurs terroristes criminels,
02:01c'est 30 ans encourus, plutôt que la complicité d'assassinat terroriste, qui est qualifiée de réclusion criminelle à perpétuité.
02:09Voilà, donc effectivement, on a atténué les choses. On a dit, voilà, donc qu'elles ont été à l'existion ?
02:18Eh bien 16 ans pour Azim Epserkanov et 14 pour Nadim Boudaoud, le toit sorti une période de sûreté des deux tiers.
02:26Les deux accusés, ce qui est l'évidence, auraient bien apporté une aide logistique à un homme, mais l'accusation a balayé l'idée qu'ils aient été complices de l'assassinat.
02:37Donc ils ont apporté une aide, mais ils ne sont pas complices, voilà. Et puis, vous savez, il y a eu tous les gens qui, dans les réseaux sociaux,
02:45ont absolument tapé sur le fait que Samuel Paty était quelqu'un qu'il fallait absolument punir, qu'il était un islamophobe terrible, etc.
02:58Et qui ont désigné, il faut le dire, de facto, Samuel Paty à son assassin, ce qu'on a appelé la fatwa numérique, la fatwa dans les réseaux sociaux,
03:08dont 12 ans pour Abdelhakim Seyfrioui et 10 ans pour le père Bahim Chinina, avec, encore une fois, vous savez, c'est sa fille qui a dénoncé Samuel Paty et ce qu'il avait fait dans le cours,
03:23mais on rappelle que sa fille n'avait pas assisté à ce cours-là, il faut le rappeler. Voilà, donc, effectivement, il y a eu pour eux 4 ans de détention provisoire.
03:33Donc, voilà, et puis il y a le reste, 18 mois avec sursis, contre Priscille à manger, en contact avec Mangel, avec le terroriste, etc.
03:45Et c'est qu'il y a quand même quelque chose de très dérangeant dans cette histoire, parce qu'on sent qu'au fond, un certain nombre des accusés,
03:59ils se disent, voilà, l'éducation nationale n'a pas joué son rôle, elle a laissé faire Samuel Paty, donc c'est l'éducation nationale qui est coupable,
04:07et Samuel Paty qui est coupable, on le sent, on l'a dit, ils l'ont dit, et voilà. Et c'est assez terrible quand on pense qu'un être humain a été décapité par quelqu'un qui ne le connaissait pas,
04:20sous la foi d'accusations qu'il ne tenait pas. Et on voit le résultat, et alors évidemment, sortir de l'audience, Michaëla Paty, la sœur de Samuel Paty, s'est exprimée, et voici ce qu'elle a dit.
04:34« J'ai l'impression d'avoir tenu sur pas grand-chose à la fin. C'est plus qu'une déception. C'est des moments où on a l'impression de se battre pour rien.
04:46Et le message qui sera envoyé aussi à tous nos professeurs qui sont menacés de rester omniprésents, et d'autant plus justement dans ce procès, qu'est-ce qu'on va leur dire ?
04:56J'aimerais savoir qu'est-ce que l'éducation nationale va finir par leur dire, vu les condamnations qui sont peut-être prononcées à l'essai du procès. »
05:03« Merci, merci beaucoup. Merci. »
05:08Voilà, c'était évidemment dans le brouhaha de la sortie de salle d'audience, et c'est quand même... c'est quand même... vraiment, ça pose question.
05:19Et on se demande si au fond, c'est le laisser faire, laisser aller. Si on a abdiqué.
05:26Si aujourd'hui, on ne donne pas des peines exemplaires, des peines de prison exemplaires, à des gens qui ont en tout cas, c'est très simple, sinon encouragé, sinon appelé,
05:38du moins aidé, en tout cas aidé la personne, et fomenté quelqu'un qui, sur les réseaux sociaux, on lui a désigné la victime, on lui a désigné la cible,
05:48et on dit « Allez, vas-y, tire ! » Et si dans cette atmosphère, effectivement, de tensions extrêmes, où on donne la cible, on désigne la cible,
05:59on dit « Ah voilà, c'est là, attention, ne vous trompez pas, c'est X ou Y ou Z », et qu'il n'y ait pas un taquet où on dit « Au-delà de cette limite, votez qui est le plus valable »,
06:09et on ne montre pas ce qu'on risque vraiment, eh bien, avec les remises de peine, etc., dans quelques années, tous ces gens-là vont sortir.
06:18Voilà, et puis d'autres vont être encouragés, et puis d'autres vont dire « Continuons le combat, il n'y a pas de problème, certes ce n'est pas l'impunité,
06:27mais est-ce que ce n'est pas une espèce de laxisme tout à fait glauque qui s'est emparé ici de nous ? Et ce n'est pas un laxiste qui fait que l'Europe,
06:38je ne dirais pas ce suicide, mais va avec une espèce d'auto-décomposition, d'auto-termitière, qui consiste à « Eh bien, écoutez, oui, ben voilà, c'est comme ça, ça se fait »,
06:53et je pense à un certain nombre de responsables, qu'ils soient politiques, qu'ils soient médiatiques, qu'ils soient intellectuels, qu'ils soient judiciaires et autres,
07:06qu'ils disent « Oui, tant que ça ne se passe pas chez moi, écoutez, c'est terrible, mais qu'est-ce que vous voulez, on ne va pas refaire, on ne va pas refaire vivre Samuel Paty,
07:15malheureusement, c'est terrible. Eh bien, je dois dire que c'est terrifiant, tous ces gens-là qui ont les mains sales, qui n'ont pas de mains, et il est temps d'avoir effectivement des mains. »
07:26Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
07:29Un bravo, un bravo, un bravo, oui, écoutez, douce France, cher pays de mon enfance, on va faire un double bravo d'ailleurs, bravo à sacré Miss Martinique qui s'est démarquée des autres candidats de par son âge.
07:52Et je voudrais parler de ça, ce n'est pas une question d'une Miss Martinique ou autre, etc., et tel critère de beauté, tel autre, etc.
07:59Il y a quand même quelque chose qui marque, que ce soit par le wokisme dont on a parlé plus tôt, que ce soit par vraiment tout ce qu'on a énuméré dans cette émission et d'autres émissions.
08:14Le concours, les règles du concours étaient interdits aux plus de 24 ans, c'est-à-dire que le concours de Miss France était interdit aux plus de 24 ans, eh bien Miss Martinique qui a été élue Miss France à 34 ans.
08:29Mais pourquoi ? Pourquoi c'était un concours jeunesse, je ne dis pas qu'on est vieux à 34 ans, j'aurais mauvaise grâce à le dire, mais pourquoi ?
08:37Pourquoi on change les règles ? Et pourquoi de ce point de vue-là, pourquoi ? Eh bien simplement, voilà, c'est très bien, c'est la particularité, eh bien je vais vous dire,
08:50à ce moment-là, faites une Miss France des 30 ans, faites une Miss France des 40 ans, faites ce que vous voulez, mais si vous êtes incapables de respecter les règles d'un concours
09:00qui s'est passé comme ça pendant des décennies, ça sert à quoi ? C'est quand même triste. Et maintenant, un autre bravo, un bravo des baleines.
09:15Eh bien, il a été libéré, oui oui, il est sorti, il a été libéré, et nous en avions parlé, rappelez-vous, avec Francis Lalanne, le chanteur Francis Lalanne, c'est Paul Watson.
09:26On vient d'apprendre que Paul Watson, qui est fondateur de l'ONG Sea Shepherd, a été libéré après 149 jours de détention au Groenland, au Danemark,
09:36arrêté en juillet dernier à la demande du Japon, qui avait émis un mandat d'arrêt international pour des faits remontants à 2010,
09:42entrave à la chasse à la baleine dans l'océan Austral, le militant écologiste de 75 ans risquait l'extradition.
09:49Et s'il partait au Japon, eh bien, il avait 30 ans sinon réclusion à perpétuité. Pourquoi ? Parce qu'il lui empêchait qu'on fasse disparaître les baleines, qu'on tire les baleines.
10:01Cependant, alors le Danemark, et bravo au Danemark, a refusé de le livrer au Japon, une décision politique qui met fin à 5 mois de procédure.
10:09Watson, qui vient en France avec sa famille, va pouvoir entrer et poursuivre son combat pour la protection des océans, malgré les critiques du Japon.
10:18Et ça, ça nous fait vraiment diablement plaisir, on essaiera de l'avoir bientôt, effectivement.
10:24Voilà. Eh bien, vive les baleines.