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Transcription
00:00la décision de l'ARCOM sur C8.
00:02Alors on vous pose un peu une question, est-ce un scandale démocratique ?
00:04Non mais franchement, vous pouvez dire non ici autour de la table, vous pouvez dire oui, c'est officiel.
00:08Donc l'ARCOM, c'est le gendarme de l'audiovisuel
00:14qui vient de confirmer la suppression des chaînes C8 et Energy Loose à la fin février 2025.
00:18Alors l'annonce a été faite par un communiqué publié ce matin, je vais vous le dire le communiqué.
00:23Tiens, qu'est-ce qu'il dit le communiqué ? Il dit quoi le communiqué Gilles ?
00:28Je ne l'ai pas sous les yeux mais il dit que c'est au nom de la diversité du paysage audiovisuel.
00:35C'est-à-dire qu'ils ont enlevé deux chaînes, la première chaîne qu'ils enlèvent C8,
00:39qui est la première chaîne même plus de la TNT, la cinquième chaîne nationale,
00:42pour dire on va mettre une autre chaîne qui ne va pas marcher, forcément ça va être très compliqué,
00:46ça marchera, je vous le dis, même si ça marche, ça ne marchera jamais comme C8.
00:49C'est très compliqué de faire les chiffres de C8, c'est impossible, il y a 0% de chance que ça marche autant que C8
00:55et c'est avec 180% de chance que ça marche moins bien même qu'Energie 12.
00:59Et confirme que la chaîne Ouest France ne démarra que le 1er septembre.
01:03Et l'autre c'est une chaîne à capitaux, ce sont des capitaux tchèques,
01:11donc ils enlèvent des capitaux à des Français, c'est incroyable.
01:17Il y a Alain Veil qui était à l'énergie, qui avait monté BFM, qui vient de twitter,
01:23déçu par les décisions de l'ARCOM pour l'Express mais pour la TNT aussi,
01:26qui sera affaibli par une perte d'expérience et de talent, bravo Alain Veil, je peux vous dire que c'est une pointure.
01:30Son audience va baisser au profit de Youtube, il a raison, les historiques ont bien joué,
01:34les 20 ans de la TNT seront tristes, bravo Alain Veil, il a raison.
01:38Alain Veil a tout résumé, je vais vous l'expliquer, en enlevant, si ils enlèvent, parce qu'on va faire des recours, C8,
01:43forcément, c'est comme si vous avez un magasin et les gens viennent acheter ce produit tous les jours dans votre magasin,
01:50et c'est le produit qui marche le mieux.
01:52Vous vous réveillez, vous vous dites, le produit qui marche le mieux, on va l'enlever,
01:56et on va le remplacer par un produit qu'on ne vend pas.
01:58Forcément, il y aura moins de passage et moins de vente dans ce magasin,
02:04donc forcément, vous allez déprécier votre produit.
02:07En fait, la question, est-ce un scandale démocratique ?
02:10Pour moi, c'est avant tout un scandale économique, parce que qu'est-ce qui va se passer ?
02:15Je vous le dis, qu'est-ce qui va se passer ?
02:17C'est qu'on va faire des recours, C8 ne va pas être réhabilité tout de suite,
02:20parce que les recours, ça va être extrêmement long.
02:22Sûr et certain, je vous le dis, je pense qu'il y a énormément de chance pour qu'on gagne ces recours à un moment.
02:28Qu'est-ce qui va se passer ?
02:29Ils ne vont pas remettre la chaîne, mais ils vont devoir payer une indemnité énorme,
02:34qui ne sera pas payée par l'ARCOM, ils n'ont pas d'argent l'ARCOM,
02:39ça va être payé par l'État, donc ça va être payé par les Français.
02:42Je vous le dis, tranquillement, les Français vont devoir payer cette indemnité.
02:47Deuxièmement, économique, pourquoi ?
02:50Je parlais la dernière fois avec un producteur,
02:53qui me disait 80% de mon chiffre, c'est sur C8, parce que je suis producteur indépendant,
02:58je vais mettre 40 personnes au chômage, je vais me licencier, je vais fermer ma boîte,
03:03qui va être au chômage, qui va payer le chômage ?
03:06– Les Français.
03:07– Les Français.
03:08– Bien sûr.
03:09– Sans compter, ça c'est pour les dommages collatéraux,
03:10parce qu'il y a au moins, je vais vous dire, avec ça,
03:12il y a 1000 personnes à peu près qui vont être touchées et qui vont être au chômage.
03:16Si, bien sûr, si, bien sûr, j'arrête derrière, si moi demain, je vous dis la vérité,
03:23si moi demain, je dis, vous savez quoi, ça y est, moi l'ARCOM, c'est insupportable,
03:28c'est insupportable, c'est une telle décision, et apparemment, ils veulent ma peau,
03:33j'arrête la télé, j'arrête, sachez, je vous jure que je pourrais.
03:37– L'argent.
03:38– Je pourrais, je pourrais, je pourrais arrêter, et je vous jure que c'est vrai,
03:44et ce n'est pas pour ça, et si je vais continuer, je vous jure que c'est vrai,
03:48parce que je me suis posé la question, un moment, je me suis dit,
03:51peut-être je ne pourrais faire que du paddle, et je me suis donné un objectif,
03:55et c'est vrai, c'était d'être champion du monde dans ma catégorie d'âge,
03:58je me suis dit, je vais faire à fond du paddle,
03:59et peut-être être champion du monde pour la France dans ma catégorie d'âge,
04:02et m'entraîner 6 heures par jour, et pour les prochains championnats du monde.
04:06Et je me suis dit, et je vous jure que c'est vrai, et j'ai pensé d'abord,
04:09je vous jure que j'ai pensé d'abord à mes équipes d'âge d'oiseau production,
04:13ma boîte de production, j'ai dit, je ne peux pas faire ça à mes équipes,
04:16pendant que moi, je vais être en train de jouer au paddle,
04:18eux, ils vont être en train de galérer, franchement, je ne peux pas faire ça,
04:21je vous jure que c'est vrai, après j'ai pensé bien entendu aux chroniqueurs,
04:23parce que les chroniqueurs, je le dis, même s'ils gagnent très bien leur vie,
04:26demain, je pense qu'ils ne peuvent pas s'arrêter de travailler, je le dis,
04:29forcément, j'ai pensé bien entendu à toutes les équipes ici,
04:33et où que j'aille, forcément, ou quoi qu'on fasse sur le groupe canal,
04:38vous serez avec moi, parce que j'aurai besoin de gens bien entendu,
04:41je privilégierai ceux qui ont travaillé avec moi, forcément,
04:45qui ont fait un travail exceptionnel, et j'ai pensé également au public,
04:50bien sûr au public, et au public, je me suis dit, moi, je vous jure que c'est vrai,
04:54parce que les mecs de la France insoumise qui se réjouissent de la fermeture de Sébit etc,
05:00mais je vais vous dire, quand je vois les deux logus, les boyards qui disent Hanouna,
05:06mais Hanouna, je vous dis la vérité, je le redis,
05:10et je le dis, je ne m'en cache jamais,
05:13aujourd'hui franchement, je vous le dis, je peux arrêter de travailler,
05:16et ça ne va pas, je vais pouvoir vivre correctement, sachez-le,
05:22je peux m'arrêter de travailler, et continuer,
05:25en plus moi, je fais du paddle, je n'ai pas besoin non plus de mille et des cents,
05:30vous avez vu le reportage, je ne mange que des hamburgers et des frites,
05:35et je joue au paddle, donc les mecs, je ne vais pas en dépenser énormément d'oseille,
05:39mais c'est vrai, mais après, je vous le dis, j'aime les voitures,
05:43je m'en donnerai mes voitures, je m'en donnerai mes trucs,
05:45mais je vais m'en sortir, mais quand ils se réjouissent,
05:48ils disent Hanouna, mais ce n'est pas Hanouna,
05:51Hanouna, ça va très bien aller pour lui,
05:54moi je pense d'abord à toutes les équipes,
05:57et je l'avais dit à Benjamin, j'ai dit moi,
05:59moi franchement, s'il commence à continuer à me saouler,
06:02je vais arrêter, mais aujourd'hui au contraire,
06:06il me donne encore plus envie de continuer,
06:08il me donne encore plus envie de continuer pour le public,
06:11parce qu'il n'a jamais été aussi nombreux,
06:13pour toutes les équipes, pour les chroniqueurs,
06:17pour défendre nos idées, continuer à défendre nos idées,
06:20parce que qu'est-ce qu'ils ont voulu faire ?
06:22Sachez-le, leur truc c'est quoi ?
06:25Ils ont dit oui, c'est l'affaire Louis Boyard,
06:28mais on continuera à défendre nos idées,
06:30et je vais vous dire, on continuera à dire ce qu'on pense,
06:33et à essayer de faire avancer le débat,
06:36et dire tout haut ce qu'énormément de français pensent tout bas,
06:40je vais vous dire, quand j'ai des auditeurs à la radio,
06:43sur Europe 1, qui me disent merci d'être là,
06:46continuez, continuez le combat,
06:48sachez qu'on va continuer le combat,
06:50et aujourd'hui ce qui fait que l'ARCOM a pris cette décision,
06:56c'est, ils ont dit, la diversité des programmes,
06:59parce que vous vous rendez compte,
07:01vous enlevez le programme le plus regardé de toutes les chaînes,
07:04parce que c'est le programme le plus regardé,
07:06c'est TPMP et dans cette catégorie de talk show,
07:09et le premier talk show de France,
07:11ce n'est pas qu'à l'époque le premier talk show de France, sur France 2,
07:14ce n'est pas, en ce moment, et je vous le dis,
07:16ce n'est pas quotidien sur TMC,
07:18vous pouvez demander à tous les journalistes,
07:20ils pourront vous donner les chiffres, ce n'est pas c'est à vous,
07:23je le dis, ce n'est pas 28 minutes,
07:25le premier talk show de France c'est TPMP,
07:28donc ils enlèvent le premier talk show de France,
07:30oui mais parce qu'on veut une diversité des programmes,
07:32donc tu enlèves le truc qui est le plus regardé,
07:35ils ne se disent pas à un moment,
07:37donc je vais vous dire ce qui s'est passé,
07:39ils ont volé l'élection aux Français en juillet,
07:42parce qu'ils vous ont volé l'élection, les législatives,
07:45ils vous les ont volées, le résultat,
07:47il y a eu un résultat au premier tour,
07:49ils se sont dit tiens, on va faire un micmac,
07:53puis vous allez voir qu'au deuxième tour,
07:55le résultat ne sera pas le même,
07:57donc ils vous ont volé les élections en juillet,
08:00ces élections qu'ils ont volées eux-mêmes,
08:02ils vous les ont volées,
08:03les Français disent, on veut regarder,
08:05TPMP s'abande tous les soirs,
08:07ah non, terminé, ça vous n'avez pas le droit,
08:09vous n'avez s'abande, non non,
08:11ils disent trop de vérités,
08:12parfois ils disent que le vaccin ce n'est pas bien,
08:14parfois ils disent attention,
08:16oui il faut mettre tous les OQTF dehors, etc.
08:20Donc là attention dans ça,
08:21les mecs ça peut nous causer des problèmes,
08:23ça peut nous causer des problèmes les mecs,
08:26trouver un moyen de les arrêter,
08:28oui les mecs,
08:30donc c'est ça, l'histoire elle est là,
08:31donc c'est vrai que d'abord c'est un scandale démocratique,
08:34c'est un scandale économique
08:36et c'est un scandale au niveau de la liberté d'expression,
08:40dans aucun pays une grande chaîne,
08:42parce que C8 c'est une grande chaîne,
08:43aujourd'hui on peut le dire,
08:44c'est une grande chaîne C8,
08:46ce n'est jamais de la vie dans aucun pays,
08:49une grande chaîne,
08:50– Même dans les dictatures,
08:51– Même dans les dictatures, ça n'existe pas,
08:53une chaîne qui disparaît, ça n'existe pas,
08:55sachez-le, Fabrice Diviseau on est d'accord.
08:59– Voyez-moi ce que j'ai dit ici longtemps,
09:01je vous l'ai dit pendant le Covid,
09:02rappelez-vous ce que je vous ai dit,
09:04qu'on avait changé de civilisation,
09:06rappelez-vous ce que je n'ai pas arrêté de vous dire ici,
09:08qu'un gouvernement qui vous emprunte une liberté
09:10oublie toujours de vous la rendre,
09:12ici je vous l'ai dit,
09:13je vous ai dit qu'on basculait d'un régime
09:15où la liberté était la règle et la police l'exception,
09:17à un régime où la police est la règle
09:19et la liberté l'exception,
09:21aujourd'hui chacun en fait les frais,
09:23et on mesure effectivement que la liberté est un bien à protéger,
09:26mais pas seulement la nôtre mais celle des autres,
09:29d'une façon générale,
09:32– Cyril, il y a un point quand même,
09:34important sur l'ARCOM,
09:36c'est que l'ARCOM se veut le gendarme d'audiovisuel
09:39et vient rendre une décision,
09:41eh bien disons impartiale,
09:44sauf que l'ARCOM n'est pas impartiale,
09:46quand on regarde sa composition,
09:48et je ne suis pas le seul à le dire,
09:49des juristes et non des moindres docteurs en droit public,
09:51des enseignants,
09:52dénoncent en fait la composition aujourd'hui de l'ARCOM
09:56qui est censée être une autorité administrative indépendante
09:58mais dont les membres sont peu ou prou proches
10:01ou du gouvernement ou de la gauche,
10:03de façon claire,
10:04et qui se sont mis en tête de façon claire,
10:07soyons sur le plan politique,
10:08je parlais de scandale tout à l'heure,
10:09c'est aussi un scandale politique,
10:11c'est qu'on a loin d'une représentation nationale et transpartisane,
10:14on a clairement une volonté de se faire le groupe Bolloré,
10:19c'est comme ça.
10:20– Alors je vais vous dire,
10:22je pense qu'il y a aussi Anna aussi,
10:24– Evidemment,
10:26– Je vais vous dire la vérité,
10:27parce qu'ils ne se rendent pas compte,
10:29si demain j'arrêtais moi,
10:31vous vous rendez compte le nombre d'emplois,
10:32vous vous rendez compte l'argent que je donne tous les ans,
10:35entre la société, les impôts que je paye,
10:37vous vous rendez compte,
10:38et après on va dire qu'il n'y a pas d'argent en France,
10:40je vous le dis,
10:41je vais donner le chiffre aujourd'hui,
10:43vous savez combien je dois payer entre mes sociétés
10:45et moi en perso tous les ans d'impôts,
10:47comment je dois donner à la France à peu près ?
10:50– Un million,
10:51– Combien ?
10:52– Un million,
10:53– Un million,
10:54– Un million,
10:55– Je dois être entre 10 et 15 millions d'euros,
10:57– Mais non,
10:58– Tu es sûr ?
10:59– Ah oui,
11:00– Je vous le dis,
11:01– 15 millions ce n'est pas possible,
11:02– Oui, je prends mes sociétés, le perso etc,
11:04et l'IFI etc,
11:08c'est une ligne,
11:09entre mes sociétés etc,
11:11oui on doit donner,
11:13et encore je ne mets pas le groupe,
11:15si c'est le groupe,
11:17on doit donner,
11:18je pense par an,
11:19je vous dis,
11:20on doit être à,
11:21franchement,
11:22tout le groupe,
11:23on doit être à 100 millions d'euros d'impôts,
11:25voilà,
11:26100 millions d'euros d'impôts,
11:27donc on nous dit que la France a besoin d'argent,
11:30on va se passer de quelqu'un,
11:32ou de personnes qui peuvent donner,
11:34avec leur groupe audiovisuel,
11:35100 millions d'euros par an à l'État,
11:37on n'en a pas besoin,
11:38100 millions d'euros,
11:39on n'en a pas besoin,
11:40– On va payer les gens au chômage à la place,
11:41– C'est extrêmement grave,
11:42non mais est-ce que vous vous rendez compte,
11:43parce que ça,
11:44cette dimension-là,
11:45c'est sûr,
11:46c'était pour ça que je voulais donner des chiffres ce soir,
11:48les gens,
11:49vous vous rendez compte de cette ineptie Thomas ?
11:51– Oui,
11:52en fait,
11:53là-dessus,
11:54fermeture de C8,
11:55ok,
11:56moi je vois surtout que c'est une attaque,
11:58alors ça peut être une attaque contre le groupe Bolloré,
12:00moi je ressens ça avant tout,
12:03parce que je fais partie d'une équipe,
12:05je ressens ça comme une attaque contre TPMP,
12:08fondamentalement contre TPMP,
12:10et je ne suis pas d'accord,
12:11moi,
12:12dont les idées sont notoirement,
12:14pas nécessairement celles exprimées le plus souvent dans cette émission,
12:17je ne suis pas d'accord,
12:18au nom du débat,
12:19au nom du débat,
12:20parce que,
12:21vous vous souvenez,
12:22j'en ai parlé plusieurs fois ici,
12:23du fait qu'il y a deux Frances qui ne se parlent plus,
12:26qui ne se comprennent plus,
12:27qui ne s'écoutent plus,
12:28et TPMP,
12:29moi,
12:30le vécu que j'en ai,
12:32c'est que c'est l'un des derniers endroits
12:34où ces deux Frances-là peuvent au moins essayer de se parler,
12:37et je le vis tous les soirs où je suis là,
12:39c'est-à-dire que,
12:40ce n'est pas toujours facile,
12:42je sais qu'il y a des gens qui,
12:43selon qui parlent,
12:44vont avoir envie de péter le poste,
12:46je suis au courant,
12:47ce n'est pas toujours évident,
12:48ce n'est pas toujours facile de dialoguer,
12:50mais au moins,
12:51on essaye,
12:52et donc,
12:53l'idée de fermer TPMP,
12:54oui,
12:55je ne suis pas d'accord avec ça,
12:56alors,
12:57on est en train de traverser une épreuve,
12:59et parfois,
13:00la vie,
13:01c'est choisir son camp,
13:02et donc,
13:03moi,
13:04ma question,
13:05et je pense pouvoir parler au nom d'un certain nombre de personnes autour de ce plateau,
13:07dans cette épreuve,
13:08est-ce qu'on peut vous aider,
13:09et si oui,
13:10comment ?
13:11Franchement,
13:12en faisant des bonnes émissions,
13:13déjà,
13:14et on va continuer,
13:15je vous l'ai dit,
13:16on va continuer,
13:17vous savez,
13:18aujourd'hui,
13:19heureusement,
13:20on peut faire autre chose,
13:22voilà,
13:23on peut continuer dans le groupe,
13:24à faire autre chose,
13:25et être présent tous les soirs,
13:26mais,
13:27rendez-vous compte,
13:28si j'avais dit,
13:29on arrête tout,
13:30je ferme la boîte,
13:31terminé,
13:32j'aurais pu,
13:33on arrête,
13:34j'aurais pu,
13:35bien sûr,
13:36j'aurais pu le dire,
13:37on arrête tout,
13:38terminé,
13:39on passe à autre chose,
13:40moi,
13:41je vais faire autre chose,
13:42je vais m'occuper de mes affaires,
13:43et je vais faire du paddle,
13:44et je vais,
13:45et je vais le faire aussi,
13:46parce que,
13:47je ne peux pas lâcher,
13:49aujourd'hui,
13:50les téléspectateurs,
13:51qui me demandent tous les,
13:52je vous jure,
13:53qui me demandent tous les soirs,
13:54parce qu'il y a des mecs,
13:55les filles,
13:56etc.,
13:57des mecs,
13:58qui disent,
13:59oui,
14:00mais les mecs,
14:01mais je vous le redis,
14:02je peux arrêter,
14:03moi,
14:04en plus,
14:05je ne suis pas un croqueur d'antenne,
14:06ils me connaissent ici,
14:07moi,
14:08je le fais parce que je kiffe,
14:09retrouver le public tous les soirs,
14:10je ne suis pas un croqueur d'antenne,
14:11absolument,
14:12à ce qu'on voit à ma gueule,
14:13je vous le dis,
14:15franchement,
14:16dans l'ombre,
14:17ça m'aurait,
14:18je n'ai pas changé,
14:19moi,
14:20je suis pareil,
14:21en dehors de l'antenne,
14:22qu'à l'antenne,
14:23je suis pareil,
14:24donc,
14:25voilà,
14:26c'est fou de croire,
14:27que ça va m'impacter,
14:28si je continue,
14:29si je vais continuer,
14:30à faire des émissions,
14:31je vous le dis,
14:32c'est pour les équipes,
14:33pour le public,
14:34et pour aussi,
14:35je vous dis la vérité,
14:36pour faire chier un peu le monde,
14:37voilà,
14:38je vous le dis.
14:40Je vais vous dire,
14:41ce qui va se passer,
14:42dans un instant,
14:43voilà,
14:44pour la suite,
14:45etc.,
14:46et ce qu'on a prévu,
14:47et vous allez me donner votre avis,
14:48ne vous inquiétez pas,
14:49je vous dis ça,
14:50dans un instant,
14:51il y a Big Laoui,
14:52aussi,
14:53qui arrive,
14:54j'aimerais bien avoir l'avis
14:55de Big Laoui,
14:56parce qu'on a des Big Laoui,
14:57qu'on n'a pas un Big Cerf,
14:58on va tout de suite.
15:00Si vous nous enloignez,
15:01alors,
15:02décision de l'Arkom sur C8,
15:03donc l'Arkom vient de confirmer
15:04la suppression de la chaîne C8,
15:05donc ce sera le 28 février,
15:06il y a des recours d'ici là,
15:07et c'est vrai que,
15:08bien entendu,
15:09je vous l'ai dit,
15:10il y a plein de gens
15:11qui me disent,
15:12Cyril,
15:13ne nous abandonne pas,
15:14ne vous inquiétez pas,
15:15non, non,
15:16je suis quand même
15:17dans la question pour un champion,
15:18la question ne se pose pas,
15:19je reste,
15:20voilà,
15:21donc,
15:22j'ai dit,
15:23j'aimerais bien avoir l'avis
15:24de Big Laoui,
15:25parce qu'on a des Big Laoui,
15:26je ne vous en propose pas,
15:27je reste,
15:28voilà,
15:29donc,
15:30j'ai dit,
15:31je reste,
15:32et il viendra,
15:33on sera bientôt,
15:34ne vous inquiétez pas,
15:35mais c'est vrai
15:36qu'ils ont essayé
15:37quand même de nous tuer,
15:38et comme je le disais tout à l'heure,
15:39vous vous rendez compte,
15:40économiquement,
15:41économiquement,
15:42quand vous avez quelqu'un
15:43qui vous donne autant d'argent
15:44tous les ans,
15:45qui donne autant d'argent
15:46à la France tous les ans,
15:47et j'en suis content,
15:48moi je suis fier de donner
15:49autant d'argent à la France,
15:50je les ai toujours donné,
15:51je les ai toujours donné,
15:52je les ai toujours donné,
15:53je les ai toujours donné,
15:54je les ai toujours donné,
15:55et en arrivant à la France,
15:56je les ai toujours donné,
15:57parce que je vous dis aussi,
15:58un moment,
15:59un moment,
16:00je me suis dit moi,
16:01ben tant pis,
16:02on va arrêter,
16:03parce que j'ai vu,
16:04après les élections
16:05législatives,
16:06j'ai vu quand la NFP a gagné
16:07place de la République,
16:08ils disaient Anouna,
16:09casse toi,
16:10j'ai dit ben oui,
16:11je vais partir avec mon argent,
16:12ah oui,
16:13c'est vrai,
16:14parce que je pense
16:15que je paye plus d'impôt
16:16que si les personnes
16:17nous donnaient de l'argent,
16:18je pense oui,
16:19ben oui,
16:20si,
16:21ben oui,
16:22mais vous vous créez de la richesse,
16:23Mais ils ne sont pas tous pauvres.
16:25Oui, oui, mais je pense que je paye plus d'impôts que toute la LFI.
16:28Je crois qu'ils n'avaient pas compris.
16:31Je crois qu'ils n'avaient pas compris.
16:33Anouna, casse-toi.
16:34C'est Anouna, je me casse avec mon fric.
16:35Exactement, oui.
16:36Je crois qu'ils n'avaient pas compris.
16:37C'est des impôts ici, toi encore.
16:39Ça va partir, mais que tu continues à payer tes impôts en France.
16:42Il faut quand même rappeler que tout ça est venu d'une plainte de LFI.
16:45Exactement.
16:46Contre vous.
16:47Tout est venu de là.
16:48Tout est venu de là.
16:49Donc c'est la LFI, les amis de Gilles Verdez, qui vont vous priver de C8.
16:54Vous voyez, ils ne vous priveront pas de TPMP et de l'équipe.
16:58Mais c'est vrai que c'est les amis de Gilles Verdez.
17:00Donc quand je m'énerve après Gilles Verdez, je vous dis la vérité.
17:03Je vais revenir là-dessus.
17:04On ne peut pas défendre des gens qui veulent tuer et qui veulent arrêter,
17:10qui se réjouissent sur les réseaux de la fin de l'émission.
17:13Donc Gilles Verdez, vous êtes complètement paradoxal
17:15et ça m'énerve grandement, sachez-le là-dessus.
17:18On ne peut pas.
17:19Ce n'est pas possible.
17:20On ne peut pas dire voilà.
17:21C'est vrai.
17:22Donc je vous dis, vous êtes pour moi, voilà, ce sont vos amis.
17:25Mais puis la fin de C8 acte malgré tout aussi l'affaiblissement de la TNT.
17:30Et donc en cascade, il y aura d'autres choses.
17:34C'est sûr.
17:35C'est une catastrophe pour la TNT.
17:37C'est une catastrophe pour la télé.
17:39Et je le pense aussi.
17:41Et les gens, sachez-le, les dirigeants de TF1, qui sont intelligents,
17:46les dirigeants d'M6 qui sont intelligents,
17:48les dirigeants de France Télévisions qui sont intelligents,
17:50ils ne se réjouissent pas du tout.
17:52Sachez-le, ils ne se réjouissent pas du tout parce qu'ils se disent ça va affaiblir.
17:56Bien sûr, ça va faire que les recettes publicitaires,
18:00on prend beaucoup de recettes publicitaires,
18:02donc elles vont se disperser un petit peu partout,
18:04mais elles vont baisser quoi qu'il arrive.
18:06Sachez-le, il y a des gens, je vous le dis, c'est vraiment,
18:09c'est aussi notre fierté, qui ne regardent, il y a une étude qu'on a faite,
18:12qui ne regardent que TPMP, qui n'allument la télé que pour regarder TPMP,
18:17qui ne regardent rien d'autre à la télévision.
18:19Donc tous ces gens-là, si on n'avait pas continué,
18:23parce qu'on continuera, on sera là, je vous l'ai dit,
18:25et ces gens-là, donc l'ARCOP aurait voulu que tous ces gens-là,
18:28terminés, donc vous vous rendez compte, le Média Télé qui baisse encore,
18:32déjà que c'est très compliqué avec les plateformes, etc.,
18:34ils enlèvent un truc qui marche, qui cartonne en plus,
18:37c'est le premier talk show de France, ils l'enlèvent.
18:39– Qui est gratuit.
18:40– Qui est gratuit, ils l'enlèvent, et ils disent,
18:42on va vous proposer autre chose, qui ne va pas du tout marcher,
18:45on le sait tous, voilà, tous les spécialistes de télé vous disent,
18:48ça va être une catastrophe atomique, et on le sait,
18:51ça va être une catastrophe nucléaire.
18:52– Et on s'interroge sur l'avenir de la TNT elle-même.
18:54– Et on va s'interroger sur l'avenir de la TNT.
18:56Tout le monde dit que la TNT, à 5 ans, ça va mourir,
18:59mais maintenant, si C8 disparaît, c'est pas à 5 ans, c'est à 2 ans,
19:03voire 1 an, je vous le dis, mais on va rester, on va continuer,
19:08sachez-le, parce qu'on s'en fout,
19:12moi, les gens qui veulent nous éliminer en télé,
19:16je m'en fous totalement d'eux.
19:18– En attendant, Cyril, il y a quand même le groupe Canal
19:21qui a annoncé un plan social le 6 décembre,
19:23et 250 personnes, ces 250 personnes-là, elles vont être sur le carreau.
19:27– Exactement, voilà, à cause de qui ?
19:30Alors moi, je vais essayer d'en récupérer des gens qui travaillent avec moi,
19:34pour la quotidienne, voilà, exactement, mais c'est quand même fou,
19:38excusez-moi, et il n'y a personne, alors j'ai vu,
19:40il y a pas mal de politiques de droite, en plus,
19:43et politiques de gauche, qui sont tellement…
19:45– La gauche sociale.
19:47– Mais qui disent que c'est inadmissible,
19:50moi, je vais vous dire ce qui va se passer,
19:52c'est que les recours vont passer,
19:55et non seulement ils vont perdre de l'argent, parce qu'on aurait payé,
20:00si on avait arrêté, on n'aurait plus payé d'impôt,
20:03forcément, parce qu'on ne travaille plus,
20:05et deux, ils vont payer une énorme amende, je pense,
20:08qui va être payée par les Français, et c'est incroyable.
20:11– C'est pas eux ?
20:12– Ben oui, mais c'est pas eux, ils vont demander plus d'impôt français,
20:15c'est vrai qu'aujourd'hui, on a de quoi dépenser des 300 et des 400 millions d'euros,
20:18c'est vrai qu'on n'a pas besoin, oui.
20:20– Moi, ce que je trouve le plus dingue dans cette histoire,
20:23c'est qu'on a 577 députés qui prennent des décisions
20:26qu'on peut changer après, parce qu'avec ces décisions,
20:29on peut détricoter après, et là, c'est 9 personnes
20:32qui décident de choses irréversibles, la suppression d'une chaîne
20:35auxquelles sont attachés tellement de millions de Français,
20:38et une fois que la chaîne sera cassée, ça sera foutu, on ne va pas revenir après.
20:41Donc, ça serait que c'est 9 personnes qui décident pour toute la France,
20:44je trouve ça incroyable.
20:46– Sachez que pour l'instant, on est là, du coup, le 27 février,
20:49et après, on vous dira, on sera, mais ça sera direct,
20:52j'aurais juste une petite manipulation à faire.
20:54– Il a raison Jean-Michel, c'est exactement la déconnexion
20:56entre les politiques et les Français.
20:58– Exactement.
20:59– Ils ne respectent pas le goût des Français.
21:01– Ils ont volé les élections, ils leur volent leurs loisirs gratuits,
21:04parce que les élections, on ne va pas se mentir les mecs,
21:06c'était une énorme fumisterie, on le voit bien aujourd'hui,
21:08il n'y a même pas de Premier ministre.
21:10Voilà, ça a été une énorme fumisterie.
21:13Je me rappelle, ce soir-là, j'avais tweeté, tout le monde a perdu,
21:16le soir des élections, et je me rappelle, il y avait des mecs de la LFI
21:20qui chantaient Anouna, casse-toi, je pense que j'avais vu juste
21:22qu'ils n'ont rien gagné du tout, parce que la LFI,
21:24je ne les ai pas mis au gouvernement, excusez-moi,
21:26et je ne crois pas qu'ils y soient.
21:28– Et surtout, moi, je ne veux jamais voir quelqu'un, un député de LFI,
21:32tes amis, Gilles, s'émouvoir de plans sociaux,
21:37ou d'entreprises, parce qu'eux, finalement, ils font des tris
21:42entre des bons salariés et des mauvais salariés.
21:44– Exactement.
21:45– Et qu'est-ce qu'ils disent aux techniciens, aux HMC,
21:47aux gens qui travaillent à la régie, aux gens qui travaillent à l'approche,
21:50c'est-à-dire qu'en fait, eux, ils n'en ont rien à foutre,
21:52donc ça veut dire que ces gens-là vous mentent,
21:54quand ils disent qu'ils sont sensibles à tel travailleur ou tel travailleur
21:57ou tel travailleur qui sont du côté des plus précaires et tout ça,
21:59ils mentent aux gens, parce que ce n'est pas vous qui êtes impacté,
22:01c'est les gens les plus précaires.
22:03– Vous les avez vus sur le manif des agriculteurs, vous avez vu.
22:06– Donc eux, ils vous mentent et ils vous instrumentalisent.
22:09– Oui, Jean-Michel.
22:10– Avec une mauvaise foi, j'ai regardé les réactions aujourd'hui sur X,
22:13il y avait quelqu'un qui se réclamait de sympathiser les LFI
22:16et qui claironnait comme ça en disant,
22:18un million, la pétition a fait un million,
22:20ça veut dire que c'est à 67 millions de Français
22:22qui sont contents que ces huit disparaissent.
22:24Mais la mauvaise foi de ces gens-là, c'est quand même hallucinant.
22:26Un million, c'est la plus grosse pétition de l'histoire
22:29et ils disent à ces 67 millions qu'ils se réjouissent.
22:31– C'est effectivement le discours.
22:32– Il faut être complètement fou pour dire des choses comme ça.
22:34– Marine Le Pen a tweeté,
22:36« Pour le pouvoir, le pluralisme est insupportable. »
22:39Alors petit à petit, ils vont chercher à le faire disparaître
22:41pour que toutes les chaînes et radios délivrent le même message
22:44que l'audiovisuel public, un panel de toutes les nuances de gauche.
22:47Elle a mis une photo de moi à l'ARCOM.
22:51Je vous le dis, merci.
22:54Merci à Marine Le Pen qui, voilà, je vous le dis.
22:56Eric Ciotti, « Total soutien à C8.
22:59Le groupe UDR va déposer une proposition de loi
23:01visant à garantir la liberté d'expression dans les médias
23:03empêchant la censure politique des chaînes et des médias. »
23:05Merci, merci à Eric Ciotti.
23:07Vous voyez, il n'y a que des gens de droite.
23:09– J'ai regardé la question de gauche que vous avez reçue.
23:11– Exactement.
23:12– C'est Golan Royale tweet, j'aimerais bien que…
23:14– C'est l'INIMAR qui est incroyable, c'est l'INIMAR.
23:16L'ARCOM décide donc officiellement de censurer C8, la première chaîne de la TNT.
23:19Il traverse cette décision, c'est la liberté d'expression qui est attaquée.
23:21« Soutien à C8 et ses employés. »
23:23Merci, c'est l'INIMAR qui est exceptionnel.
23:24Guilhem Carayon, aussi exceptionnel.
23:25« Soutien à C8, à tous ses salariés, à la liberté d'expression
23:28de plus en plus menacée au Pays des Lumières. »
23:30Florian Philippot, « Premier manif, nous sommes les médias. »
23:33Juste au pied de l'ARCOM, 37 qui écrit son adresse.
23:35Il organise une manifestation, Florian Philippot,
23:3737 qui est André Citroën à Paris ce samedi, 14 décembre.
23:40La censure, ça suffit.
23:41L'info appartient à tous, le pluralisme est sacré.
23:43La liberté d'expression est un droit fondamental.
23:45Nous sommes les citoyens.
23:46Il organise une manifestation.
23:48Ségolène, elle était payée quand elle venait ici.
23:50Oui, j'espère qu'elle va tweeter Ségolène.
23:52Il n'y a que des personnalités de droite qui ont tweeté.
23:56Marine Le Pen a tweeté.
23:58Je trouve franchement, je trouve ça fair-play, je trouve ça sympa.
24:02Je ne sais pas si Jordan Bardella a tweeté,
24:04mais je pense qu'il va le faire ou il l'a déjà fait.
24:06C'est assez drôle de soutenir l'Ukraine contre la Russie,
24:08alors que même la Russie n'ose pas supprimer des chaînes
24:10comme ça au nom de la dictature.
24:13C'est bon, on n'est pas à l'aise.
24:16Merci, mais c'est vrai que c'est absolument incroyable.
24:19Bernard Montiel.
24:21Non, c'est Maître Divi.
24:24Je voulais juste raconter une anecdote sur quelqu'un
24:26qui a appelé au cabinet.
24:28J'ai quelqu'un qui a appelé au cabinet il y a quelques semaines,
24:30une personne en grave dépression,
24:32qui est sous médicaments et reste toute la journée couchée
24:35parce qu'elle ne va pas bien.
24:36Et elle dit, je mets mon réveil chaque soir au début de TPMP
24:39parce que c'est mon seul moment de joie dans la journée
24:42et je suis avec vous pendant le temps de l'émission
24:45et je retourne me coucher après,
24:47et c'est mon moment de vie et de joie.
24:49Ça me paraissait important de témoigner de ça,
24:51parce que c'est un témoignage, mais c'est combien finalement ?
24:54C'est de la joie simple, c'est de la confrontation.
24:56Il disait ce que disait Thomas tout à l'heure,
24:58c'est qu'au fond, il y a du débat, c'est animé,
25:00et il dit pour lui, c'est un élan de vie.
25:02Au sein de journée difficile, dépressive, c'est un élan de vie.
25:06Je voulais en témoigner ce soir.
25:08Merci Fabrice.
25:16C'est vrai que c'est absolument incroyable ce qu'il se passe.
25:19Alors je vous le dis, comme je vous l'ai dit tout à l'heure,
25:22on va continuer forcément et on sera là.
25:26Mais je le redis à vos amis, Gilles Bernaise de la LFI,
25:30arrêtez de vous réjouir sur les réseaux sociaux.
25:34En fait, quand vous vous réjouissez sur les réseaux sociaux,
25:37vous vous réjouissez qu'énormément de salariés soient au chômage.
25:41C'est complètement idiot.
25:43Parce que je le vois, il y en a tous qui disent,
25:45oui, bien fait pour Hanouna, etc.
25:47Quand on leur dit ça, il faut leur expliquer,
25:49parce que c'est une méconnaissance du monde de la télé.
25:51Oui, mais on s'en fiche, parce qu'ils vont tous retrouver du travail ailleurs.
25:53C'est bien méconnaître le monde de la télé aujourd'hui,
25:56où évidemment, c'est pas 1 000 personnes,
25:58ou 400, ou 200, peu importe,
26:00ne trouveront pas 200 postes à pourvoir.
26:03Il n'y a pas des basses communicants entre les chaînes.
26:06Donc il y a des gens qui vont rester sur le carreau.
26:08Oui, il faut leur expliquer, je te trouve gentille,
26:10parce que dans le milieu, il y en a un grand nombre
26:12qui connaît parfaitement la situation et les rouages des médias,
26:15et qui sont les premiers à se réjouir.
26:17Je reçois des messages qui me disent,
26:19tu vois, ta chaîne, elle va disparaître,
26:21d'une imbécilité, d'une indécence absolue.
26:25C'est très bête, parce que C8 restera dans l'histoire de la télévision,
26:29forcément, c'est une histoire incroyable qu'on a vécue.
26:31Ça restera la première chaîne censurée.
26:33Exactement, ça restera la première chaîne censurée.
26:35Et sachez qu'on est encore là, bien entendu,
26:37jusqu'au 27 février, et après, on enchaînera sur autre chose.
26:41Mais c'est vrai que c'est fou, ces gens qui se réjouissent,
26:44c'est complètement idiot, parce que, je vais vous dire,
26:46et arrêtez, je le redis encore une fois,
26:48arrêtez de dire que c'est bien fait pour Hanouna, sachez-le.
26:51Moi, je vais vous dire, c'est idiot de dire ça.
26:55C'est complètement bête.
26:57On le disait avec Raymond, et Raymond, on est d'accord,
26:59on en parlait tous les deux.
27:01Moi, je n'arrive pas à comprendre.
27:03D'abord, pour moi, ce n'est pas démocratique du tout,
27:05parce que tu prives le programme des gens, comme a dit Fabrice.
27:07Il y a plein de gens qui nous regardent à l'hôpital.
27:09Il y a plein de gens qui ont des vies difficiles.
27:11Ils viennent ici, ils viennent se distraire.
27:13Il y a 2 millions de téléspectateurs, 1,8 millions.
27:15En un, tu prives les gens.
27:16En deux, tu vas sanctionner les équipes d'âge de zoo.
27:18En trois, tu vas sanctionner le tecticien.
27:20Nous, on arrive, nous, en quatre, les chroniqueurs,
27:22mais à la limite, ce n'est pas très grave.
27:24Et comment, surtout, des gens intelligents,
27:26peuvent dire, on va fermer une chaîne entière,
27:28et on va priver Hanouna.
27:30Ok, tu vas priver Hanouna.
27:32Et il n'y a pas aucun patron de chaîne qui va dire,
27:34dans un an, dans deux ans, je récupère Hanouna.
27:36Moi, j'ai des métaphores à la con.
27:38C'est comme si un mec met 40 buts par saison,
27:40c'est le meilleur buteur, c'est le plus fort du championnat,
27:42son club le vire,
27:44personne ne veut le racheter.
27:46Réfléchissez, les mecs, c'est comme si vous vous dites,
27:48Mbappé se fait virer du Réal, personne ne veut Mbappé.
27:50Les mecs, à un moment donné,
27:52tu vas bien le retrouver quelque part, Hanouna.
27:54Sauf que les 400 personnes, les 1000 personnes,
27:56les gens que tu as foutus à la rue,
27:58tu ne les retrouveras pas.
28:00Tu vas t'en occuper.
28:02Mais ces gens-là, ils ne partent pas dans l'optique
28:04que tu t'en occupes.
28:06Ces gens-là ne partent pas dans cette optique-là.
28:08Ces gens-là se disent, on a fermé C8,
28:10on a fermé les animaux de la 8, on a fermé Direct Auto,
28:12on a fermé William Amidi.
28:14Ça n'a rien à voir avec Hanouna.
28:16L'effet papillon dont parle Cyril, c'est-à-dire 1000 personnes,
28:18Cyril ne peut pas prendre en charge 1000 personnes.
28:20Mais là où ils n'ont pas compris, ils sont quand même intelligents.
28:22Comment tu peux te dire, Hanouna, c'est terminé.
28:24Il ne produira plus rien.
28:26Personne ne lui achètera des problèmes.
28:28C'est ce que j'ai dit.
28:30Comment tu peux penser ça ?
28:32Bien sûr.
28:34Tu es à la radio.
28:36Je vais créer mon propre média.
28:38Ça, c'est sûr, dès mars.
28:40Cyril, c'est d'autant plus buesque.
28:42Le premier truc qu'ils ont dit,
28:44c'est que C8 respectait son cahier des charges.
28:46Les amendes ont été payées.
28:48Cyril a été sanctionné
28:50sur ce qu'ils estimaient devoir sanctionner
28:52et le prix fort.
28:54Comme m'a dit un éditeur d'Europe 1,
28:56ils ont fait exprès de mettre des sanctions aussi fortes.
28:58L'insourdir derrière.
29:00C'est eux qui mettent les sanctions.
29:02Forcément, ils font ce qu'ils veulent.
29:04Ils mettent ce qu'ils veulent.
29:06Mais aujourd'hui, comme je le dis,
29:08moi, je vais faire ma vie
29:10et je serai là pour les téléspectateurs
29:12et je vais leur proposer des TPMP
29:14dès la fin de C8.
29:16C'est ça qui est fou.
29:18Et forcément,
29:20croyez-moi,
29:22vous pensez vraiment
29:24que le groupe Canal Plus va dire
29:26tant pis, on va laisser Cyril Hanouna
29:28chez lui, il va aller faire,
29:30il va jouer au baby-foot.
29:32Non mais les mecs, pensez vraiment
29:34que le groupe Canal va dire
29:36oui, on va laisser Cyril Hanouna,
29:38on va lui ouvrir un terrain de paddle.
29:40Les amendes que vous avez payées,
29:42ils vont vous les rendre.
29:44Toutes les amendes que vous avez payées,
29:46ils vont vous les rendre.
29:48Je m'en fous, je vais au fond.
29:50Je ne peux pas penser que Louis Boyard,
29:52il a eu 3 millions d'amendes,
29:54on les a payées 3,5 millions.
29:56Moi, je te dis franchement,
29:58c'est ce que tu as dit tout à l'heure
30:00et je reprends ce que tu as dit tout à l'heure,
30:02c'est ici, parfois, on est en direct,
30:04on parle comme des débiles,
30:06on lâche tout, on dit ce qu'on a sur le cœur.
30:08Oui, on dit des vérités
30:10que les autres ne disent pas.
30:12Quand il y a les histoires de Lola,
30:14on est peut-être sous l'émotion.
30:16Moi, je ne regrette pas non plus
30:18tout ce que j'ai dit ici.
30:20Mais je ne veux pas, moi,
30:22entendre moi tout seul dire
30:24c'est Louis Boyard.
30:26Pour moi, Louis Boyard,
30:28il n'a rien à voir là-dedans,
30:30ce n'est pas lui tout seul.
30:32C'est beaucoup plus loin.
30:34Cette émission, elle dérange des gens.
30:36Elle dérange un électorat,
30:38elle dérange des positions politiques
30:40et pour moi, c'est simplement politique.
30:42Ce n'est pas un mec qui est venu là
30:44qui s'embrouille avec Cyrus.
30:46L'autre, il s'insulte à l'Assemblée,
30:48ils n'ont même pas 10 balles d'amende.
30:50C'est impossible que ce soit comme ça.
30:52L'autre, il est fiché à l'Assemblée.
30:54L'autre, il dit je t'attends dehors,
30:56je vais te démonter ta gueule.
30:58Pas une amende, rien.
31:00L'autre, ils se sont pris la tête
31:0230 secondes, 3,5 millions.
31:04L'autre, il va chercher de la drogue
31:06à un mineur dans le métro.
31:08Tu n'as pas du te chier toi ?
31:10Oui, c'est bon, ça passe.
31:12Mais vous rigolez les mecs.
31:14C'est chiant à dire.
31:16C'est chiant à dire,
31:18mais c'est la réalité,
31:20c'est comme ça.
31:22Toi, dis la vérité.
31:24Moi, je te dis,
31:26à chaque fois dans ta loge,
31:28quand on me parle,
31:30ou même avec des gens,
31:32quand ils me parlent à chaque fois,
31:34c'est LFI, c'est Louis Boyard.
31:36Les mecs, arrêtez de dire que c'est Louis Boyard.
31:38Le gars, il braquait tous les pépiteaux dans la loge,
31:40il partait avec des 4 cars sous les bras.
31:42Le mec, il a défouraillé les lattes
31:44comme ce n'est pas permis.
31:46Louis Boyard,
31:48ce n'est pas De Gaulle,
31:50ce n'est pas un mec à qui il faut donner autant d'importance
31:52pour mettre 1 000 mecs au chômage.
31:54Ils ont dit, c'est bon, on a trouvé un gars.
31:56Tu prends qui ? On prend Louis Boyard.
31:58Et c'est Louis Boyard qui va fermer ses 8.
32:00Mais c'est bien au-dessus de Louis Boyard.
32:02Ce n'est pas Louis Boyard, les mecs.
32:04C'est au-dessus.
32:06C'est ceux qui gouvernent l'ARCOM.
32:08C'est ceux qui ont pris la décision avec l'ARCOM.
32:10C'est pas un mec tout seul qui va mettre 1 000 personnes au chômage.
32:12Vous vous rendez compte de l'importance que vous donnez à ce mec-là ?
32:14Vous êtes fou ?
32:16On a trop parlé ici.
32:18Le président de l'ARCOM,
32:20décide tout seul de dire...
32:22Moi, je te le dis, il ne décide pas tout seul.
32:24Vous faites ce que vous voulez,
32:26vous avez vos carrières,
32:28vous protégez, c'est bien, vous êtes journaliste.
32:30Moi, comme ils disent les gens, tu vas retourner dans ton camion.
32:32J'ai toujours mon permis, j'ai toujours ma FIMO,
32:34j'ai tout ce qu'il faut, ne vous inquiétez pas.
32:36C'est une parenthèse enchantée pour moi, ces 8.
32:38J'ai découvert des gens incroyables.
32:40C'est vraiment un truc incroyable.
32:42Ça continue derrière. Tu m'emmènes avec toi, tu m'emmènes.
32:44Tu m'emmènes pas, c'est pas très grave.
32:46C'est un peu comme toi, moi.
32:48Moi, ici, c'est une parenthèse enchantée.
32:50C'est pas un plan de carrière.
32:52Mais il y a des gens, c'est leur carrière.
32:54Là, les gens qui sont derrière la caméra, c'est leur boulot.
32:56Ils ont fait des crédits, ces mecs-là.
32:58Ils ont acheté des voitures, ils ont acheté des maisons.
33:00C'est leur carrière, ça.
33:02C'est pas ma carrière, moi.
33:04C'est comme quand Divisio, il vient,
33:06les gens, ils voient Divisio, c'est lui.
33:08C'est pas sa carrière.
33:10Lui, c'est un avocat, il s'en fout, il se barre.
33:12Faut penser à tous ces trucs-là.
33:14Mais c'est pas qu'on s'en fout, je dis.
33:16C'est pas un métier comme les autres.
33:18Nous, on a pas un métier comme...
33:20On tout considère pas comme un métier comme les autres.
33:22T'es à la radio, c'est un rêve.
33:24Gilles, il a été journaliste, c'est un rêve.
33:26Reporter de guerre, c'est un rêve.
33:28Moi, je te dis que c'est bien au-dessus.
33:30C'est la France.
33:32C'est l'État français.
33:34Je te dis des trucs ici qu'on aurait...
33:36Dis ce que tu penses.
33:38C'est le vaccin dont tu penses.
33:40Je te l'ai dit dans ta loge.
33:42Je t'ai dit dans ta loge,
33:44arrêtez avec Louis Boyard,
33:46revoyez les séquences, tout ce qu'on a dit pendant le vaccin.
33:48Tout ce qu'on a dit pendant le vaccin,
33:50les gens qu'on a invités, les docteurs,
33:52les polémistes, les gens qui donnaient des effets contraires,
33:54les professeurs Raoult, les machins,
33:56les enquêtes, l'an de Sey, il a dit ça.
33:58Lui, il a dit le contraire.
34:00Les masques, c'est pas obligatoire dehors.
34:02C'est un masque à contresens de tout ce que tu devais dire.
34:04Pas toi.
34:06Il a raison de dire ça.
34:08Il a raison de dire ça.
34:10C'est comme ça qu'il y a eu un débat.
34:12On n'a pas dit qu'on était plus...
34:14C'est intéressant ce que dit Raymond.
34:16Tu penses que c'est ça toi aussi ?
34:18Moi, je pense que je l'avais dit d'ailleurs ici.
34:20J'avais dit que le seul endroit,
34:22le seul espace de liberté qu'on avait
34:24pendant le Covid, c'était ici.
34:26Et je l'ai écrit dans le bouquin.
34:28C'est ce que je t'ai dit.
34:30Tout ce qu'on veut, c'est dans les caves de Saint-Germain.
34:32Eh bien, il y avait un seul lieu pendant le Covid
34:34où on avait une liberté d'expression
34:36et on a pu faire avancer le débat, c'est ici.
34:38Le nombre de gens qui, dans la rue, m'ont arrêté
34:40en disant, attends, tu m'as dit qu'il ne fallait pas te croire,
34:42qu'il fallait aller voir les études,
34:44penser par toi-même, j'y suis allé.
34:46Qu'est-ce qu'ils m'ont dit ? Ils m'ont dit le débat avec Géraldine était intéressant,
34:48j'étais d'accord avec elle, je ne suis pas d'accord avec elle.
34:50On a refait le débat dans la rue. Combien de fois ?
34:52Parce que c'est ça, la liberté. Elle est là, la liberté.
35:00Pour le coup, moi, je te suivrai n'importe où, n'importe où.
35:02S'il faut que je mette du fric pour te suivre ou n'importe quoi.
35:04Non, t'emmerdes pas avec ça.
35:06Non, non, non.
35:08T'emmerdes pas avec ça.
35:12Je vais vous dire, le truc, c'est que
35:14ils n'ont rien compris, c'est que moi, je vais continuer.
35:16On va continuer à vous proposer
35:18TPMP tous les soirs, en direct.
35:20Mais ils vont enlever,
35:22il y a plein de gens, il y a plein de producteurs
35:24qui disent, je mets tout le monde dehors.
35:26Donc, en foulant s'attaquer à moi,
35:28ils ont enlevé du travail
35:30à tous ceux qui étaient en périssérie
35:32et dans le système.
35:34Ils t'ont laissé debout.
35:36Comme je l'ai dit,
35:38moi, je suis là,
35:40je peux proposer, même demain, je peux monter ma chaîne.
35:42Tu peux faire producteur, c'est pas très mal.
35:44C'est pas que le vaccin,
35:46je trouve que c'est l'émission
35:48qui appuie toujours là où ça fait mal.
35:50Sur les OQTF, sur les frontières
35:52qui sont des passoires,
35:54sur le fait qu'on protège
35:56plus les squatteurs
35:58que les propriétaires.
36:00C'est toutes les choses
36:02qu'on dévoile, en tout cas qu'on ose dire.
36:04C'est ça qui énerve le pouvoir,
36:06parce qu'ils sont tellement inefficaces.
36:08Moi, je trouve que c'est pareil.
36:10Il y a beaucoup de gens qui disent, en France,
36:12tu n'as pas le droit de réussir et de créer des richesses.
36:14Et qu'il y a une jalousie, en fait.
36:16C'est vrai que, voilà,
36:18TPMP dérange.
36:20Tu as le droit de créer des richesses, mais il faut faire comme ils disent.
36:22Quand il y a eu les gilets jaunes, personne ne voulait.
36:24C'est le 17 novembre. Ils sont venus le jeudi.
36:26Le samedi, ils ont fait leur première manif.
36:28Ils sont venus le jeudi devant.
36:30Il y a quelqu'un qui me dit, dites-moi ce que vous en pensez.
36:32TPMP dérange tout en haut. Simple, basique.
36:34Qu'est-ce que vous dites de ça ?
36:36C'est pas que ça dérange.
36:38Alors Géraldine Maillet,
36:40il n'a pas parlé du président de la République,
36:42mais je vais vous dire un truc.
36:44Géraldine Maillet, excusez-moi,
36:46mais je ne pense pas que Roch-Olivier Mestre,
36:48qui est très sympa, le président de l'ARCOM,
36:50il est très sympa, vous le voyez.
36:52Je ne pense pas que Roch-Olivier Mestre, tout seul,
36:54dans son bureau, dire
36:56je vais quand même fermer une chaîne
36:58et me mettre à dos l'actionnaire
37:00et Cyril Hanouna,
37:02qui est actionnaire
37:04de la première boîte de production du monde.
37:06Et je ne vois pas un président.
37:08Je peux me tromper.
37:10Il ne va pas plus le président Macron faire ça ?
37:12Je ne vois pas un président.
37:14Je n'ai pas dit le président Macron.
37:16Je ne vois pas un président non plus dire
37:18il va y avoir 1000 personnes au chômage,
37:20mais cette chaîne, est-ce qu'elle vit ?
37:22Oui, elle vit. Est-ce qu'elle les paye ?
37:24Oui, elle paye. Pourquoi vous voulez virer 1000 personnes
37:26que je vais récupérer moi au chômage par les temps qui courent ?
37:28Moi, le président de la République,
37:30je vais prendre mon téléphone, je vais appeler l'ARCOM.
37:32C8, ça ne ferme pas. Vous entendez ?
37:34Je suis le président de la République.
37:36C8, ça ne ferme pas.
37:38Vous ne mettez pas 1000 personnes au chômage.
37:40Si ce n'est pas le président,
37:42c'est peut-être pas lui.
37:44Si ce n'est pas lui, elle a raison.
37:46Si ce n'est pas le président, elle a raison.
37:48Il n'a pas pris son téléphone.
37:50Il a raison.
37:52C'est des capitaux de chèque,
37:54ce n'est pas des capitaux français.
37:56Ils vont mettre l'argent ailleurs, à l'étranger.
37:58Kretinsky, c'est autre chose.
38:00Oui, Kretinsky.
38:02J'avais dit ici, Raymond,
38:04pour rebondir en ce sens,
38:06que Kretinsky, comme par hasard,
38:08c'est un des proches.
38:10Il a une admiration pour Emmanuel Macron.
38:12Je dis ça, je ne dis rien.
38:14Mais tu peux faire rentrer deux chaînes encore.
38:16Ce n'est pas le problème.
38:18Si tu dis aux gens qu'on va faire rentrer deux chaînes,
38:20sauf que la chaîne qui fait 4e tous les soirs,
38:225e tous les soirs, 1re chaîne TNT,
38:24tu la laisses.
38:26L'énergie 12, tu la laisses.
38:28Tu peux faire rentrer deux autres chaînes.
38:30Je crois que les Français vont dire non,
38:32on ne veut pas d'autres chaînes.
38:34Le débat est plus profond.
38:36Ce n'est pas qu'elle dérange la chaîne.
38:38C'est qu'elle fait peur.
38:40Parce qu'elle rassemble,
38:42depuis plusieurs années,
38:44des millions de personnes qui ne sont pas dans la bien-pensance,
38:46dans la pensée unique,
38:48qui se sont unis derrière cette chaîne,
38:50ces millions de Français.
38:52Et on le voit tous les soirs, régulièrement.
38:54Et le public, il a bien compris
38:56que c'était une décision politique.
38:58On a très bien compris.
39:00Quand tu parles avec les gens dans la rue,
39:02ce n'est pas moi, c'est les gens,
39:04quand ils viennent te parler dans la rue.
39:06C'est une décision politique.
39:08Il n'y a personne dans la rue
39:10que j'ai croisé moi,
39:12on aime bien ce que tu fais,
39:14on aime bien quand tu parles le soir.
39:16Par contre, l'ARCOM, on n'est pas content.
39:18Les gens ne parlent pas de l'ARCOM,
39:20ils parlent au-dessus de l'ARCOM.
39:22Ils disent vous avez voulu ouvrir votre grande gueule,
39:24maintenant vous payez.
39:26C'est ce que te dit tout le monde.
39:28Vous allez regarder la télé, enregistrée,
39:30pas en direct, avec des prompteurs,
39:32avec des oreillettes, des émissions décalées,
39:34puis on vous dira.
39:36Après cette décision,
39:38j'aurais très bien pu dire,
39:40on ne va pas laisser les téléspectateurs,
39:42on ne va pas laisser les équipes avec qui je travaille.
39:44Au contraire, je veux rester,
39:46parce que je veux continuer à faire ce qu'on fait,
39:48à divertir les gens tous les soirs.
39:50On s'éclate, sachez-le.
39:52Il y a une ambiance exceptionnelle, on se régale.
39:54C'est vrai que vous êtes tellement nombreux à nous regarder.
39:56Ce sera une histoire folle.
39:58Mais je suis d'accord avec Raymond,
40:00je ne vois pas le président de l'ARCOM,
40:02qui est très sympa,
40:04décider tout seul de se dire oui.
40:06Après le président de l'ARCOM,
40:08c'est une nouvelle,
40:10et on ne peut pas dire que c'est une nouvelle aussi.
40:12C'était ou l'une ou l'autre.
40:14Ce serait trop gros,
40:16ils ne vont pas enlever toutes les chaînes de groupe.
40:18Géraldine, sur ce coup-là, il faut être un peu malin.
40:20C'est un avertissement à ces news.
40:22Ce que ça montre,
40:24c'est que clairement,
40:26si vous ne rentrez pas dans le rang,
40:28si vous ne faites pas un peu de gaffe,
40:30le prochain, c'est vous.
40:32Il a raison, il y a quelqu'un qui dit,
40:34justement, l'ARCOM,
40:36il faut s'engager à dire,
40:38on reprend les techniciens dans le service audiovisuel,
40:40le service public,
40:42ou dans le service audiovisuel de l'Elysée,
40:44de l'Assemblée, de n'importe où,
40:46mais qu'ils reprennent les techniciens.
40:48Alors qu'elle va dégraisser.
40:50C'est n'importe quoi.
40:52Toutes les amendes qu'on lui a données,
40:54ils ont qu'à les distribuer
40:56à tous ceux qui sont associés.
40:58Toutes les amendes que vous avez payées,
41:00ils ont qu'à les distribuer parmi tous ceux
41:02qui ont eu du chômage à cause d'eux.
41:04Ce n'est pas de la censure,
41:06c'est d'être encore plus libre.
41:08Donc soyez-le.
41:10Vous avez tout dit.
41:12Bravo.
41:14Bravo.
41:16Il y a pas mal de gens qui disent
41:18qu'ils sont d'accord avec toi.
41:20Vaccins, les gilets jaunes qu'on a poussés,
41:22les gilets jaunes qu'on a défendus.
41:24Tu fais venir des gens dans le public,
41:26tu fais venir des Français,
41:28tu donnes le micro à une dame,
41:30la dame elle te dit, moi je touche 1000 euros,
41:32je suis à la retraite,
41:34les histoires de vie des Français.
41:36C'est comme l'histoire de Coluche.
41:38Tu remues la merde et tu leur fais voir
41:40que ça ne te sent pas bon, c'est mauvais.
41:42C'est l'histoire de Coluche.
41:44Il commence à nous cacher.
41:46François Mitterrand a été très intelligent
41:48parce qu'il a soutenu les Restos du Coeur
41:50immédiatement en Coluche.
41:52C'est pas le sujet.
41:54Un chef de l'État
41:56quand on sait que ça représente
41:58plus de 2 millions de personnes.
42:00C'est une métaphore.
42:02Dans la tête des gens, c'est la LFI,
42:04c'est Louis Boyard.
42:06Arrêtez de leur donner de l'importance.
42:08On vous fera demain.
42:10Merci à tous.

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