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00:00Qu'on aime ou qu'on n'aime pas Jean Messia, ses opinions politiques, etc., ce n'est pas le sujet en fait.
00:04On va parler de Jean Messia en tant que citoyen, en fait il se serait vu refuser un prêt
00:08par un organisme de crédit à la consommation parce qu'il s'appelle Jean Messia, donc à cause de ses opinions politiques.
00:13Ça, ça commence, ça commence à être comme ça.
00:15Voilà, donc je vous fais un peu le truc, comment ça s'est passé.
00:17Parce que comme il y en a plein qui ne peuvent pas faire la différence dans les urnes,
00:19ici on va faire la différence dans le quotidien des gens.
00:22Je sais, j'essaie de, voilà, je le sais.
00:24Ça c'est un nouveau fléau ça qui arrive.
00:26Bah là en gros c'est la punition, c'est-à-dire qu'en fait il a appelé un organisme de crédit pour faire un prêt,
00:30parce qu'il avait besoin.
00:31Pour faire des travaux je crois.
00:32Ouais, des travaux chez lui, parce qu'il a son papa qui est dépendant
00:35et donc il voulait faire venir son père chez lui, donc il fallait faire des travaux d'amélioration, etc.
00:39Donc ça c'est l'histoire qu'il raconte.
00:41Donc il appelle cet organisme de crédit à la consommation et il décline son identité.
00:45Après vérification de l'identité, on lui dit mais vous êtes vraiment Jean Messia,
00:49bon on va envoyer votre dossier sur Roubaix.
00:51Donc Roubaix qui serait donc le siège social de cette société de crédit.
00:55Donc il dit mais je comprends pas pourquoi vous envoyez mon dossier sur Roubaix puisque moi je suis à Paris, etc.
00:59Et puis il reçoit une notification de refus de crédit,
01:03donc il rappelle cette société de crédit à la consommation
01:06et on lui dit en gros que c'est même pas la peine qu'il demande une somme moindre
01:12parce que c'est Jean Messia et il n'aura absolument rien.
01:16Donc pourquoi ça me choque ?
01:17Parce qu'effectivement je trouve que c'est l'expédition punitive par d'autres moyens.
01:22Après c'est un organisme privé, c'est une entreprise privée.
01:26Je trouve que des grands groupes comme ça, des grands groupes financiers, des grandes banques,
01:29parce que derrière il y a une grande banque, derrière cet organisme de crédit,
01:32devraient aussi être tenus comme les entreprises publiques à des valeurs de neutralité, de laïcité, etc.
01:38et qu'il n'y a aucune raison que finalement s'il est éligible aux prêts,
01:41il ne le soit pas à cause simplement de ses opinions politiques.
01:45Je suis complètement d'accord avec vous, je trouve que c'est inadmissible
01:48et je trouve que c'est de la discrimination incroyable.
01:50Pour moi c'est fou d'être dans une société comme ça.
01:54On marche sur la tête encore en 2025 quand on entend ça.
01:57Gilles Verdez ?
01:58Sur le plan légal, c'est inadmissible.
02:00Sur le plan moral, je suis totalement d'accord.
02:02Je suis désolé Jean Messia.
02:03Non mais Gilles Verdez, vous commencez bien l'année.
02:06Retrouvez-lui son passeport qui se barre.
02:12Insupportable.
02:13Est-ce que vous vous rendez compte de ce que vient de dire Gilles Verdez ?
02:17C'est-à-dire que sous prétexte qu'une personne est à droite,
02:19elle n'a pas le droit d'avoir un crédit pour son papa qui a des difficultés à se mouvoir.
02:23Mais Gilles Verdez, arrêtez.
02:24Vous commencez l'année comme vous l'avez terminée, de manière catastrophique.
02:28Si je puis me permettre, ce n'est pas parce qu'il est à droite.
02:31C'est parce qu'il prononce des paroles en permanence lui-même d'exclusion.
02:35Il exclut des gens à chaque fois lui-même dans ses paroles.
02:38C'est vous qui excluez les gens également.
02:39Non, c'est lui.
02:40C'est une appréciation.
02:41Je comprends ceux qui lui font la même appréciation
02:43et qui choisirent de l'exclure d'un crédit.
02:45Ça, c'est un jugement de valeur.
02:46Oui, j'ai dit moral.
02:47D'accord, mais c'est l'inverse.
02:48C'est-à-dire que légalement, ils ont le droit de refuser le crédit.
02:51C'est ça, exactement.
02:52Ils ont le droit parce que c'est une société privée.
02:54Je suis doublement d'accord avec eux.
02:55C'est une société privée.
02:56Donc, ils peuvent financer ce qu'ils veulent, etc.
02:58Mais je trouve que moralement, ça ne te prend pas la route.
03:01Moi, si demain, Jean-Luc Mélenchon n'a pas de prêts, j'irais la même chose.
03:06C'est inadmissible que Jean-Luc Mélenchon n'ait pas de prêts.
03:08Je suis désolé.
03:09Pourquoi il ne demande pas sa banque et il demande une société privée ?
03:16Je ne sais pas où il en est.
03:17Les taux d'intérêt sont plus bas.
03:18Il va chercher au plus bas.
03:19Peut-être.
03:20C'est cher, les privés.
03:21Je ne sais pas.
03:22Ça se trouve.
03:23Il y a des produits qui sont moins chers ailleurs que dans ta propre banque.
03:25Ce que je trouve inadmissible et ce que dit Gilles est un peu bizarre.
03:29Si tu commences avec les crédits, demain, tu vas aller dans un restaurant.
03:33Le restaurant n'aime pas la LFI.
03:34Il va te dire que tu ne manges pas là ce soir parce que la LFI sort demain.
03:38Ça, c'est refus de vente.
03:39C'est refus de vente aussi.
03:40C'est pareil.
03:41C'est quelque chose que tu dois vendre pour toucher les intérêts.
03:44C'est ça qui me dérange.
03:45C'est un refus de travailler.
03:46C'est-à-dire que tu viens et parce que…
03:48C'est comme si on n'a pas le droit d'empêcher quelqu'un de travailler en France.
03:51Je ne pourrais jamais empêcher quelqu'un de travailler en France.
03:54Demain, ça va être ça.
03:56La boulangerie à Bannan.
03:57Toi, t'es LFI, je ne te donne pas du pain.
03:58Les LFI et Jean Messia, ce n'est pas pareil.
04:01LFI et Jean Messia, c'est exactement pareil.
04:03Je parle pour lui.
04:04Si un jour, il rentre dans un taxi et le taxi te dit…
04:06Je sens qu'il va passer une mauvaise pub.
04:08Reste sous la pluie.
04:09Je descends.
04:10Je sens qu'il va passer…
04:11Je ne sais pas combien dure la prochaine pub,
04:13mais je sens qu'il va passer un mauvais moment.
04:153,56.
04:16Il y a une volonté…
04:17Ne t'inquiète pas, je viendrai te voir.
04:19Il y a une volonté d'invisibiliser les gens qui sont à droite comme Jean Messia.
04:22Et aujourd'hui, quand vous avez le malheur de vous dire
04:24que vous votez pour le RN ou pour Econquête,
04:26vous pouvez perdre votre travail.
04:27C'est ça.
04:28C'est la réalité.
04:29Et on vit dans cette France-là.
04:30Est-ce que je ne comprends pas ce que vous dites ?
04:31C'est le nouveau fléau.
04:32Mais au contraire, ça devrait s'inverser.
04:33Il y a de plus en plus de gens qui votent pour le RN,
04:34qui est l'ancien parti de Jean Messia.
04:35Non, mais on ne doit pas savoir pourquoi les gens votent.
04:37Les gens, ils votent tranquillement.
04:38C'est ça le problème.
04:39C'est que quand tu sais que tu as une certaine opinion politique,
04:42en l'occurrence de droite,
04:43on te fait perdre ton travail,
04:44tu n'as pas de crédit,
04:45tu n'es pas reçu dans les soirées,
04:46tu ne peux pas aller au restaurant…
04:47Si demain, Delogu, il lui arrive la même histoire,
04:48on fera le même coup de gueule ici.
04:49Oui, ça sera inadmissible que ça arrive.
04:51Je n'aimerais pas qu'on dise à Monsieur Delogu
04:53qu'on ne te prête pas d'argent parce que tu es de gauche.
04:55C'est un cercle.
04:57Si Delogu, il veut de l'argent, il a de l'argent.
04:59Lui, il est arabe, lui, il est noir, lui, il est chinois.
05:01On ne décide pas à qui on vend.
05:03Ce n'est pas comme ça, la vie, en fait.
05:04C'est le début du bordel.
05:05On découvre le contrechamp d'élite faciès,
05:07des discriminés sur l'embauche.
05:09Ça existe depuis toujours en France.
05:10C'est-à-dire qu'il y a des gens qui ne trouvent pas d'emploi
05:12parce qu'ils ont une certaine couleur de peau,
05:13ou ils ont un certain nom,
05:14ou ils viennent de certains quartiers.
05:15C'est une réalité.
05:16Et malgré tout, moi, je suis désolée,
05:18l'entreprise privée, elle fait ce qu'elle veut.
05:20Moi, effectivement, je trouve que c'est peut-être grotesque,
05:22mais si elle n'a pas envie de prêter de l'argent à Jean-Michel,
05:24elle fait ce qu'elle veut.
05:25Ils ne sont pas médecins.
05:26Médecin, tu soignes tout le monde.
05:28Non, parce que normalement, c'est un refus de vente.
05:30Tu ne peux pas.
05:31Dans un endroit où tu vends des produits,
05:33c'est ça que je ne comprends pas.
05:34C'est un refus de vente, tu n'as pas le droit.
05:36On ne peut pas me dire, tu fais une émission avec Hanouna,
05:38sors de chez moi.
05:39Je ne vais pas sortir, je vais foutre le bordel.
05:41Sinon, on ne fait pas du commerce.
05:42On ne vend pas des choses.
05:43Si un client vient chez toi, il est pédocriminel ou il est violent ?
05:47Il n'est pas pédocriminel.
05:49C'est bien le problème, c'est qu'on ne les met pas à des pédocriminels.
05:54Là, on parle d'opinion politique.
05:56Ce n'est pas un délit.
05:58J'aimerais voir Jean-Michel Maire,
06:00qui nous fait l'honneur d'être avec nous, s'il vous plaît.
06:02Bravo.
06:04Merci.
06:06S'il vous plaît, quand même.
06:09En profitons-en.
06:12C'est la preuve que la société va mal, va très mal,
06:15et va de plus en plus mal.
06:16Ça me rappelle des heures,
06:18c'est un peu la tarte à la crème de dire ça,
06:20mais sombres, où on est condamné pour ce qu'on est,
06:22pas pour ce qu'on fait,
06:23comme avant la Seconde Guerre mondiale,
06:24parce que tu étais juif,
06:25tu ne pouvais pas emprunter de l'argent,
06:27tu ne pouvais pas avoir de local commercial, etc.
06:29Pas pour ce que tu avais fait, parce que tu étais.
06:31Et là, parce que tu es Jean-Messia,
06:33on t'interdit de faire un prêt.
06:35Ça devient délirant.
06:37Tu sais ce que je retiens de cette séquence ?
06:39Le brillant de la démonstration, peut-être ?
06:42Non, pas du tout.
06:44Ça aurait pu.
06:45Je retiens que Gilles Verdet sera encore pire en 2025 qu'en 2024.
06:49Ah oui, c'est sûr.
06:50Je pensais que ça allait s'améliorer, mais non.
06:52Non, ça ne risque pas.
06:53Et pardon, mais on n'a pas dit qu'après les élections,
06:54il y a eu une élection de servir.
06:55Pardon, excusez-moi.
06:56Bonsoir.
06:57Oui, deux minutes barracuda, là.
06:58Deux minutes.
06:59Dans les restaurants et les cafés,
07:01il y a des gens qu'on a refusé de servir.
07:03Moi, j'ai assisté à des scènes où on refusait de servir des gens
07:06parce qu'ils avaient été vus avec quelqu'un d'URN.
07:08Je ne trouve pas ça normal.
07:09Ben oui.
07:10Dans quel café ?
07:11Illégal.
07:12C'était dans des restaurants de Haute-Savoie et j'ai été très choquée.
07:14C'est illégal.
07:15C'est illégal.
07:16C'est illégal.
07:17C'est illégal.
07:18C'est illégal.
07:19Mais Gilles Verdet, c'est illégal.
07:20Les boîtes de nuit, les délits de faciès, malheureusement,
07:21ça existe encore beaucoup aujourd'hui.
07:22On n'en parle pas tant que ça aussi.
07:23Non, mais aujourd'hui, ce qui est grave,
07:24c'est que maintenant aussi,
07:25il y a un délit d'opinion politique qui est de plus en plus présent.
07:28Je trouve vraiment, c'est ça qui est incroyable.
07:31Aujourd'hui, c'est vrai que tu vas avoir des boîtes de nuit
07:34pour les mecs qui votaient les filles,
07:35des boîtes de nuit pour les mecs qui votent.
07:37C'est un truc de fou maintenant.
07:39Toi, tu votes à droite, tu vas au Macumba.
07:42Ça vote à gauche, tu vas au Sunshine.
07:45Première à droite.
07:46C'est pas chier.
07:47Non, mais c'est fou.
07:48C'est ça.
07:49Franchement, c'est incroyable.
07:50Mais ça, c'est des gens comme Gilles Verdet
07:51qui sont responsables de ce genre de trucs.
07:52Comme la lanceur qui était d'extrême droite,
07:53qui n'a pas pu participer au combat de boxe,
07:55parce qu'on lui disait qu'il avait des idées
07:56pour une formation de national.
07:58Il n'est pas d'extrême droite.
08:00Il a juste mis un drapeau français
08:02sur une de ses vidéos.
08:03On l'a subuté.
08:04On l'a interdit.
08:05Maintenant, t'as pas le droit
08:06de mettre de drapeau français.
08:07C'est pas bon.
08:08T'as pas le droit de mettre de drapeau français.
08:10Drapeau français, c'est pas bon.