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Olivier Faure, secrétaire général du Parti Socialiste, était l’invité du Face-à-Face de ce mercredi 11 décembre sur RMC et BFMTV. Il a été interrogé notamment sur l'avenir du Nouveau front Populaire.

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Transcription
00:00C'est les filles qui, pour l'instant, en tout cas, donnent le sentiment d'être à côté de l'aventure.
00:05Et moi, je n'ai pas compris pourquoi ils ne venaient pas au rendez-vous à l'Élysée.
00:09Ils affaiblissent la gauche quand ils font ça.
00:12Parce que nous avons besoin que toutes les forces de la gauche se rassemblent
00:16pour pouvoir exiger un certain nombre de mesures.
00:18Nous avons besoin de faire en sorte que le changement intervienne.
00:21Et donc, à chaque fois qu'ils font la politique de la chaise vide,
00:25malheureusement, ils affaiblissent le collectif que nous formons.
00:27Et donc, aujourd'hui, il faut effectivement bouger.
00:31Vous connaissez la formule du capitaine Nemo.
00:33« Mobilés, ils mobilisent. »
00:35Il faut être mobile dans un monde qui bouge.
00:37Eh bien, c'est exactement ça.
00:39Nous devons être mobiles.
00:40Nous ne pouvons pas rester figés et répéter la même chose tous les jours.
00:43– Mais vous savez ce que ça veut dire, Olivier Ferrand.
00:45Ça veut dire que c'est acté désormais, effectivement, cette rupture.
00:50Quand Jean-Luc Mélenchon vous menace, en quelque sorte, hier,
00:53pendant que vous êtes dans le bureau à l'Élysée et qu'il dit
00:57« S'ils ne claquent pas la porte, qu'ils ne partent pas,
00:59nous ferons le nouveau Front populaire sans eux. »
01:01– Mais le Front populaire, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon.
01:04– Eh bien, semble-t-il, il considère en tout cas que c'est eux sans vous.
01:09– Mais hier, le Front populaire, il était principalement à La Réunion,
01:12très majoritairement à La Réunion.
01:13Et donc, personne ne m'appartient pas,
01:15il n'appartient pas davantage à Jean-Luc Mélenchon.
01:17Et donc, chacun devrait comprendre aujourd'hui
01:20que, d'abord, les menaces, ça ne fonctionne jamais
01:23et que ce qu'il faut aujourd'hui, c'est avoir des gens
01:26qui sont prêts à participer à une aventure,
01:28qui sont prêts à revendiquer ensemble le Matignon,
01:30qui sont prêts à faire bouger la France pour que les Français vivent mieux.
01:34Voilà l'objectif et il devrait être partagé par toutes et par tous.
01:37– Et vous regrettez donc qu'il ne le soit pas par LFI
01:40qui dit quand même « Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous ? »
01:43Il considère que sans eux, vous n'êtes rien,
01:45que vous ne pourrez pas gagner un seul siège sans eux.
01:48– Oui, mais la réciproque est vraie dans ces cas-là.
01:51Donc, la réalité, c'est que ça ne fonctionne pas comme ça
01:54et quand on est dans une coalition,
01:56on ne passe pas sa vie à menacer, à vitupérer.
01:59On cherche au contraire à concilier les points de vue,
02:02à faire avancer à la fois la coalition et le pays.
02:06C'est quand même le principe de base et on ne peut pas être…
02:10D'ailleurs, je vais dire une chose toute simple,
02:12c'est que plus Jean-Luc Mélenchon crie, moins on l'entend.

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