• il y a 4 jours
Les principaux représentants du Parti socialiste ont été reçus ce vendredi 6 décembre par le président de la République, à la recherche d’un nouveau Premier ministre. Selon eux, Emmanuel Macron n’a posé aucune ligne rouge et s’est engagé à faire rentrer dans les discussions les écologistes, les communistes et les insoumis.

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Transcription
00:00Nous avons rencontré le Président de la République, nous lui avons d'abord rappelé
00:07ce qui était dans notre point de vue les attentes des Françaises et des Français.
00:11Nous lui avons rappelé aussi quelles avaient été les circonstances dans lesquelles s'était
00:16déroulée l'élection et quel était le résultat de l'élection qui a placé la gauche en
00:20tête du scrutin.
00:22Nous avons ensuite évoqué un certain nombre de questions de fond et lui avons demandé
00:29s'il y avait des préalables et contrairement à ce que je crois fait fuiter l'Elysée,
00:35le Président n'a posé aucun préalable sur aucun sujet, considérant que ça ne relevait
00:40pas de sa compétence mais que ça devait être l'objet d'une discussion et d'un éventuel
00:44Premier Ministre.
00:45Nous lui avons rappelé que nous souhaitions, pour garantir le changement et faire en sorte
00:50que le cas puisse être modifié, que ça devait être un Premier Ministre de gauche
00:55et que nous ne participerions dans aucun cas à un gouvernement qui serait dirigé
00:59par un Premier Ministre de droite.
01:00Ça doit être simple, ça doit être clair.
01:02Enfin, nous avons évoqué le fait que la discussion ne se limiterait pas aux seules
01:08parties socialistes.
01:09Nous sommes dans une coalition, le Nouveau Front Populaire, et que donc nous souhaitions
01:15que le chef de l'État engage des discussions avec toutes celles et ceux qui sont volontaires
01:19pour cela.
01:20Il s'est engagé auprès de nous à appeler, dès aujourd'hui, les trois autres formations
01:25du Front Populaire pour leur proposer d'entrer en discussion avec elles aussi.
01:30Vous dites que le Président n'a posé aucune condition préalable, est-ce qu'il vous a
01:34demandé de vous détacher de la France insoumise ?
01:36Absolument pas.
01:37Il n'a rien demandé de tel, il n'y avait aucun préalable, ni de forme, ni de fond.
01:41Nous étions venus demander au Président de la République un Premier Ministre de gauche,
01:47une méthode nouvelle, celle du compromis, et nous en sommes tenus à cela.
01:52Le Président de son côté, je vous le répète, n'a posé aucun préalable, ni de forme, ni
01:57de fond, et il a accepté de recevoir toutes celles et tous ceux qui ayant participé au
02:03Front Républicain et de le demander, il l'accepterait.
02:07Vous répondez à Jean-Luc Mélenchon qui dit qu'il y a une heure, la France insoumise
02:11n'a donné aucun mandat au Président de la République, ni pour un seul à cette
02:14moment-là, ni pour les concessions réciproques à Macron et LR.
02:19Rien de ce qu'il dit, de ce qu'il fait, n'est en notre nom, en celui du NPD ?
02:23Jean-Luc Mélenchon dit l'exacte vérité, je ne reçois jamais le mandat de Jean-Luc
02:27Mélenchon, jamais, et donc je parle au nom des socialistes, et je parle au nom aussi
02:33de l'intérêt du pays, qui est de chercher aujourd'hui une solution, puisque nous sommes
02:37dans une phase où chacun a compris que le blocage institutionnel peut avoir des conséquences
02:41graves pour les Françaises et les Français, et donc nous voulons d'abord les servir,
02:45et servir celles et ceux qui nous ont fait confiance, et donc il n'y a aucune trahison
02:49sur ce que nous avons porté, nous continuons à le porter, il ne s'agit pas de dire que
02:52nous sommes aujourd'hui prêts à assumer la continuité du macronisme, nous sommes
02:58venus pour, au contraire, dire que nous voulions mener une politique de gauche, avec un Premier
03:03ministre de gauche, et que ça devait être le message qu'il devait entendre désormais
03:08après avoir, dans un premier temps, choisi Michel Barnier, qui a fait ce qu'il pouvait,
03:14mais qui ne pouvait pas assumer un pouvoir pour lequel il n'avait pas de légitimité.
03:19Est-ce que vous êtes prêts à mener cette politique sans Jean-Luc Mélenchon, mais sans les insoumises ?
03:23Alors, monsieur, vous dites que vous ne voulez pas travailler avec la droite, et Aude Rosailleau
03:27dit qu'il ne veut pas.
03:29Le Président a reconnu que la situation était totalement inédite, qu'il fallait des solutions
03:34les plus intelligentes possibles pour le pays, et il a reconnu que le Parti socialiste et
03:40les deux groupes parlementaires que nous représentons ici avec Boris Vallaud et Olivier Faure étaient
03:44tout à fait capables de porter un nouvel espoir pour le pays.
03:48Est-ce que vous êtes prêts à travailler sans les insoumis ?
03:52C'est à eux de répondre.
03:55Est-ce que vous êtes prêts à le faire sans les insoumis ?
03:57Mais c'est à eux de répondre, et je vous l'ai dit, en fait, le Président Lyon n'a posé aucune exclusive.
04:02Et donc, c'est maintenant à chacun de répondre s'il est prêt à participer à un moment,
04:07à une logique qui permet de faire avancer le pays, point.
04:09Mais vous pouvez vous affranchir ?
04:11Mais il n'est pas question d'affranchissement de quoi que ce soit.
04:13On est en train de parler des Françaises et des Français qui ont besoin de savoir que
04:16le pays va continuer à être gouverné, qu'il va y avoir des solutions qui vont être trouvées
04:20parce qu'ils sont aussi inquiets de la situation.
04:22Et donc, c'est aussi simple que cela.
04:24Il n'y a aucune exclusive, ni de notre part, ni pour l'instant du chef de l'État.
04:28À chacun de se déterminer et de dire s'il est prêt à avancer ou pas.
04:32La logique pour nous, ça a été dit par Boris dans son discours.
04:35Boris est parti prendre son train.
04:38Mais ce que Boris a dit l'autre jour, c'est qu'il y a le choix entre les grands discours et rien.
04:43Et, au contraire, le fait de pouvoir obtenir des avancées, des victoires,
04:47même si on n'obtiendra pas tout ce que nous souhaitons.
04:49Voilà, donc c'est le dilemme qui est face à chacun.
04:54Et maintenant, à chacun de se déterminer aussi.
04:56Et donc, nous sommes, nous, prêts à prendre nos responsabilités,
04:58mais pas à n'importe quel prix, ni à n'importe quelle condition.
05:01Et nous n'irons pas nous fourvoyer dans un gouvernement de droite,
05:04ni expliquer que nous sommes prêts à assumer ce qu'a été la politique qu'on a eue pendant 7 ans.
05:08C'est aussi simple que cela.

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