Depuis juin, les agents expérimentent dans quatre quartiers de la ville le ramassage anticipé des conteneurs des immeubles collectifs. L'objectif : éviter qu'ils ne puissent être utilisés comme barrages routiers ou combustibles près des points de deal. Concrètement, les collectes se font entre 9h et 11h30 avant l'arrivée des dealers. Le dispositif a été prolongé jusqu'au 30 juin 2026. Pour l’animateur radio Philippe David, «depuis 40 ans, nos dirigeants sont d’une lâcheté totale avec les forts et d’une dureté totale avec les faibles».
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00:00Mais on marche sur la tête, mais vous savez, je crois de plus en plus que malheureusement,
00:04l'état de droit ne s'applique qu'aux honnêtes gens,
00:07il ne s'applique pas aux voyous.
00:10Vous parliez, on voyait à Compiègne où là maintenant,
00:12on adapte le ramassage des poubelles en fonction des horaires des dealers.
00:17Hier soir, en début de soirée sur Cstar, c'est une chaîne du même groupe,
00:22il y avait un reportage sur les rodéos urbains.
00:26C'était absolument hallucinant, les types faisaient des rodéos urbains,
00:30y compris sur le périphérique, le tunnel de la Défense.
00:33Ils bloquaient carrément la circulation pour faire des roues arrière, etc.
00:38sans être embêtés de la moindre manière que ce soit.
00:42Alors évidemment, ils ont fait des fausses plaques, etc.
00:45Les plaques, ils avaient une expression que j'ai oubliée,
00:49vous amusez-vous à rouler à 5 km heure trop vite en ville ?
00:53Je peux vous dire qu'on ne vous rattrapera pas.
00:55Le drame, c'est que depuis 40 ans,
00:57nos dirigeants sont d'une lâcheté totale avec les forts
01:01et d'une dureté totale avec les faibles.
01:05Et les faibles, malheureusement, ce sont les gens qui travaillent,
01:07qui payent des impôts et qui ferment leur gueule,
01:10et qui ne brûlent pas les voitures, et qui ne pillent pas,
01:13et qui ne font pas des meutes.
01:14– Je pense à tous ces gens qu'on a vus dans le reportage,
01:16dans les quartiers difficiles, c'est eux qui payent notamment.
01:17– C'est eux qui payent, mais bien sûr que oui.
01:19– Maintenant, de plus en plus dans toutes les villes de France,
01:21mais là, dans ces quartiers, c'est assez effarant quand même.
01:23– Ces gens ne sortent plus le soir, là aussi,
01:25on s'adapte forcément à ce qui se passe.
01:27– Mais d'ailleurs, vous remarquerez une chose,
01:29dans les quartiers bourgeois où on vante tous les bonheurs
01:33du vivre ensemble, etc., il n'y a pas de vivre ensemble.
01:36Les gens adorent le vivre ensemble, mais chez les autres.