Procès des viols de Mazan  : une peine maximale de 20 ans requise contre Dominique Pélicot - Vidéo Dailymotion

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Transcript

00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.

00:04— Nous avons notre gagnant ou notre gagnante, dit-on à Benjamin ?

00:08— Notre gagnant. — Notre gagnant. Et on l'accueille. Il est du côté de Bourdepéage dans la Drôme. Bonjour, Éric.

00:15— Oui, bonjour. — Bonjour, Éric. — Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à toute l'équipe.

00:18— Merci d'être avec nous, auditeur de Sud Radio, Éric. — Plus que ça. Fidèle auuditeur. Ça fait des années que je vous écoute.

00:26Ça fait des années que je joue. Et j'avais gagné aujourd'hui. Tout à fait.

00:32— Alors vous avez gagné un bon cadeau d'une valeur de 1 200 € pour un séjour dans les clubs et hôtels Bélambra,

00:42au corps des plus belles destinations, alors à la mer, à la campagne ou à la montagne.

00:47Vous souhaitez aller skier un petit peu. C'est pas très loin de chez vous.

00:51— Non, c'est génial. Non, j'irai plutôt à la mer. — Vous avez bien raison, Éric. Vous avez bien raison. Profitez-en.

00:57Vous allez pouvoir en profiter. Et vous allez pouvoir y aller avec les personnes que vous aimez. Merci, Éric.

01:05— Eh ben un grand grand grand merci. C'est génial. — Eh ben merci d'être avec nous, dans tous les cas. Merci.

01:10— Merci. Au revoir. — Et vous le savez... Au revoir, Éric. Vous le savez, sur Sud Radio, les auditeurs sont à l'honneur

01:16où les auditrices. Émilie est à Bordeaux. Bonjour, Émilie. Bonjour, Émilie. Bien. On a un petit problème technique.

01:25Que se passe-t-il ? Émilie, confusion. Émilie, vous êtes là ? Bien. Émilie. — Allô ? Oui, bonjour.

01:33— Oui, Émilie est là. Mais oui, Émilie. — Je vous écoute. Oui, oui, oui. Bonjour à tous.

01:39— Bonjour, Émilie. Merci. Vous êtes à Bordeaux. Vous avez écouté l'interview de l'avocate de Dominique Pellicot.

01:47Qu'en avez-vous pensé ? — Qu'est-ce que j'en ai pensé ? Écoutez, j'en ai pensé... Qu'est-ce que j'en ai pensé ?

01:55J'ai pensé en fait qu'effectivement, la peine qui n'est pas encore prononcée, en fait, est tout à fait... Comment ?

02:02est juste, pour moi. 20 ans, 20 ans de réclusion, c'est bon. Et après, quand elle parle, en fait, quand elle dit que ce monsieur

02:10est au-delà de ce qu'il a fait pendant 10 ans, sans prendre de prise de conscience à aucun moment, puisque 10 ans, c'est une décennie,

02:17et que sur une décennie, j'estime qu'on évolue. Enfin, on peut se remettre en question ou avoir un regard sur ce qu'on a fait,

02:24un peu de recul sur ce qu'on fait, en fait. Quand elle dit que c'est un bon papa, que ça a été un bon mari, etc.,

02:30vous savez, moi je pense que tous les jours, on croise des gens, alors pas tout le monde, évidemment, mais qu'on est susceptibles de croiser des gens

02:37qui sont de bons collègues, de bons voisins, etc. Pour autant, on ne sait pas ce qui se passe derrière.

02:41Donc je pense que si ce monsieur n'a pas été attrapé en regardant sous les jupes des filles dans les supermarchés,

02:48et bien à l'heure qu'il est, il serait toujours le bon mari, le bon papa, le bon grand-père, et il continuera à faire ce qu'il fait.

02:54Donc, vouloir donner, effectivement, on est humain, donc vouloir donner, enfin, laisser un côté humain à une personne qui a fait des choses inqualifiables,

03:03c'est... on peut l'entendre. Mais je ne suis pas persuadée, en fait, voilà.

03:10— Dans tous les cas, il sera probablement, je ne veux pas préjuger, sûrement pas préjugé, mais il sera probablement condamné à 20 ans de...

03:20à peine maximale, 20 ans de prison pour viol, peine maximale.

03:25Bon, Gisèle Pellicot est devenue un symbole fort. Est-ce que vous êtes favorable à l'introduction du consentement dans la définition du viol ?

03:34— Ah oui, complètement. Complètement. Parce qu'en fait, alors évidemment, on ne peut pas dire...

03:40De but en blanc, on ne peut pas dire oui, mais oui, de toute façon. Enfin, si je le dis,

03:43il faudra toujours avoir beaucoup de recul par rapport aux événements, mais je veux dire,

03:47ce consentement est tellement bafoué, tellement souvent, on le voit dans l'actualité, etc.,

03:51qu'il faut qu'il s'inscrive quelque part. Donc à partir du moment où il est inscrit dans une loi,

03:56je pense que ça ne peut être que positif. Alors évidemment, après, c'est très délicat.

04:03Je veux dire, consentement, pas consentement, il faudra voir sous quelle forme il est...

04:08— Bien sûr. — Voilà. C'est rédigé sous quelle forme. Il est proposé dans un texte de loi, mais...

04:14Bon, il a toujours pris des cas, parce que c'est toujours à huit clous. Ces affaires-là, c'est toujours à huit clous.

04:18Bon. Alors je ne sais pas. Est-ce que ça peut influencer ? Je ne sais pas. On est dans une société

04:24où on veut tout tout de suite, et quand on n'a pas, en fait, on se sert.

04:28— Ça, ça me fait plaisir d'entendre ça, Émilie. Une société où l'on veut tout tout de suite.

04:32Alors ça, ça me fait plaisir, parce que je pense exactement la même chose que vous.

04:36Merci, Émilie. Merci vraiment. — Avec grand plaisir. Merci à vous.

04:39— Vraiment merci d'être avec nous. Et tout à l'heure, je poserai la question du consentement

04:42à mon invité Yael Brune-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale. Il est 8 h. Vous êtes sur Sud Radio.

Procès des viols de Mazan : une peine maximale de 20 ans requise contre Dominique Pélicot

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