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  • 29/07/2024
"Ce n’est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés", a déclaré le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko sur sa page Facebook. Ses propos font suite à l'annonce du gouvernement français, qui a déclaré à titre posthume 6 tirailleurs africains "morts pour la France." On te fait le point.

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Transcription
00:00Ce n'est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés,
00:04c'est ce qu'Osmane Sonko a déclaré hier sur sa page Facebook.
00:06Voici le contexte.
00:07Le 1er décembre 1944, des dizaines de tirailleurs avaient été exécutés par l'armée française
00:13au camp militaire de Chaaroy, près de Dakar.
00:14Ces soldats africains réclamaient leurs arrières et de soldes après avoir combattu pour la France.
00:1880 ans plus tard, 6 d'entre eux ont été reconnus morts pour la France à titre posthume.
00:234 Sénégalais, 1 Ivorien et 1 Burkinabé.
00:25Cette décision annoncée par le gouvernement français ce dimanche 28 juillet
00:28a été prise le 18 juin dernier par l'Office national des combattants et victimes de guerre.
00:32Le premier ministre sénégalais a aussitôt réagi à cette décision.
00:35Je tiens à rappeler à la France qu'elle ne pourra plus faire ni compter seule ce bout d'histoire tragique.
00:40Ce n'est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés
00:43après qu'ils ont contribué à la sauver.
00:45Selon les autorités françaises, 35 tirailleurs ont été exécutés le 1er décembre 1944 à Chaaroy.
00:50Un bilan aujourd'hui encore controversé.
00:52En 2014, François Hollande avait rendu hommage à ses soldats africains à Dakar.
00:56Il avait, lui, reconnu la mort de 70 tirailleurs.

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