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Mettez vous d'accord avec Alex Darmon, Frédéric Dabi, Eric Revel et Frédéric Fougerat

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2024-11-04##

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Transcription
00:00Mettez-vous d'accord, Benjamin Gleize.
00:02Et oui, mettez-vous d'accord avec l'ensemble de nos débatteurs du jour que je remercie.
00:07Oui, je les remercie d'être avec nous.
00:09Alex Darmon, tout d'abord journaliste politique, chaîne YouTube Les Indécis,
00:13tous les vendredis aussi dans La Vérité en face avec Eric Degner,
00:17l'émission de Patrick Roger.
00:20Bonjour Alex Darmon, bonjour Frédéric Dhabi.
00:22Bonjour Benjamin.
00:23Et merci d'être avec nous, directeur général de l'IFOP, votre ouvrage
00:27« Parlons-nous tous la même langue » aux éditions de l'Aube.
00:30Eric Revelle, bonjour.
00:31Bonjour Benjamin.
00:32Journaliste, éditorialiste Sud Radio, on vous retrouve les lundis, mardis, mercredi matin
00:36aux alentours de 7h25 dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin.
00:39Et puis Frédéric Fougera, bonjour.
00:41Bonjour Benjamin.
00:42Et merci d'être avec nous, président de TENCAN Paris, auteur de « Anthologie de la com »,
00:46c'est aux éditions Bréal Sudirama.
00:48On a beaucoup de sujets à évoquer ce matin.
00:50On va commencer tout de même avec, comme c'est la coutume, avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
00:56On commence, allez, tenez, par un coup de cœur, celui d'Eric.
00:59Eric Revelle, on va parler raclette.
01:01Oui, c'est un coup de cœur léger, parce que là on n'est pas dans le courage de cette jeune Iranienne
01:07dont on parlera tout à l'heure.
01:08Mais j'ai joué un coup de cœur, ça fait longtemps que je suis le tennis, j'ai un peu joué.
01:13Vous en faites, toujours ?
01:14Non, j'en fais plus, non, j'en fais plus maintenant.
01:17Mais oui, un coup de cœur pour Hugo Imbert, qui a été en finale en Cabercy contre Zverev.
01:22Alors, il n'a pas pesé lourd.
01:246-2, 6-2, il a été balayé.
01:27Mais ce que j'aime bien, d'abord, on cherche depuis longtemps un leader au tennis français,
01:31depuis les retraites de Tsonga et des autres.
01:35Gasquet, absolument.
01:38Et alors, ce que je trouve sympathique chez Hugo Imbert, c'est ce qu'il a dit à plusieurs reprises.
01:43Il a dit, en fait, pour me motiver, je me parle à moi-même, il y a quelqu'un d'autre dans ma tête.
01:48Et en fait, même sur le cours, je m'encourage moi-même et je ne renonce pas.
01:53Et ça, c'est quand même la marque des champions.
01:54Maintenant, il a un jeu de service volé avec un service puissant.
01:57Ce n'est pas quelqu'un qui gagne à Roland-Garros, je vous le dis tout de suite.
02:00Il tape à plat, il tape fort.
02:01Ce n'est pas le style Roland-Garros.
02:02Je voulais le souligner parce que ça faisait, je ne sais plus, 2000...
02:05Combien ?
02:062009 ?
02:062011.
02:072011, Tsonga.
02:082011, qu'on était dans un français en finale.
02:12Donc voilà, il a enflammé Bercy, qui pour l'occasion, d'ailleurs, tenait son dernier tournoi à Bercy.
02:18Puisqu'après, ça va se jouer à la défense, à l'aréna.
02:21Bon voilà, je voulais avoir une petite pensée pour lui.
02:23Alors quand on voit les deux champions à l'armise du trophée,
02:25on voit qu'il y a quand même une différence de gabarit, d'attitude.
02:29Entre Zverev, l'allemand, il est allemand.
02:31Tout à fait.
02:32Et Imbert.
02:33Bon voilà, un petit coup de cœur pour la performance, pour cette belle semaine.
02:37Il a battu comme Amal Karaz.
02:38Il gagne une place dans le classement ATP.
02:41Il devient 14e joueur mondial.
02:43Ça commence à peser.
02:44C'est pas mal.
02:44Mais vous voyez aussi la différence entre les 3-4 premiers et puis la suite.
02:48C'était déjà le cas avant.
02:49Et là, c'est bon.
02:50Voilà, voilà, voilà.
02:52Bravo Hugo.
02:53Non mais, je partage complètement ce coup de cœur.
02:56Même si c'est vrai que ça amène un peu de boum.
02:59Après la catastrophe des Jeux Olympiques, de Roland-Garros, de l'US Open.
03:04Et c'est vrai que, moi j'aimais beaucoup Yvan Handel.
03:07Il disait, c'est dans les grands je t'aime qu'on voit la différence entre les grands joueurs et les enfants.
03:12C'était dur.
03:13Mais c'est vrai que, je rappellerai qu'on n'a pas, qu'il n'y a pas de français vainqueur en grands je t'aime.
03:18Il ne faut pas oublier les filles.
03:20Puis Mauresmo dans les années 2010.
03:22Depuis Marie-Pierre Saron-Roland-Garros en 2000.
03:25Mais chez les hommes, depuis la fameuse victoire de Yannick Noir en 83.
03:29Et Marion Bartoli.
03:31La dernière c'est Miss Marion Bartoli.
03:33Mais c'est le tennis féminin.
03:34Et Noir en 83.
03:35On est d'accord qu'il y a un vrai problème.
03:38Et c'est vrai que cette saison indoor a vu des français plutôt bien réussir la semaine dernière, cette semaine.
03:45Comme Eric, j'ai un petit pincement en coeur.
03:47Parce que les années Bercy c'était formidable.
03:49J'ai eu la chance d'aller à la première édition du tournoi en 86.
03:52Ça remonte à loin.
03:55C'était le quart d'heure en 50.
03:57Frédéric David vous gardez la main.
03:59Un coup de coeur pour le courage de cette iranienne.
04:02Oui.
04:02Elle s'appelle Aou Daryaï.
04:05Elle a été, son courage a été vu dans le monde entier.
04:11Elle est harcelée pour mauvais port du voile.
04:13Et elle a fait un geste fou dans le pays dans lequel elle vit.
04:16Dans cette dictature qui est l'Iran des molas.
04:18Elle a déployé sa chevelure.
04:21Elle s'est même déshabillée.
04:23Elle a gardé la tête haute.
04:24Et elle a défié les autorités.
04:27Les milices locales.
04:29Et bon elle a été arrêtée.
04:30Elle a été battue.
04:31On ne sait pas quel est son sort.
04:32Je ne sais pas si vous avez des informations.
04:35En termes d'image c'est extrêmement fort.
04:41Ça me rappelle ce jeune chinois faisant face à un char en 1989.
04:45Ça rappelle cet ouvrier allemand en 1934 dans une réunion publique.
04:48Où c'est le seul qui garde les bras croisés.
04:50Face à toute une foule qui tend le bras face aux nazis.
04:54Et c'est vrai que c'est un courage absolument incroyable.
04:57Dans un pays qui est, il faut le dire, qui a un peuple formidable.
05:00Mais qui vit dans une sombre dictature.
05:03Qui est à bout de souffle.
05:04Mais qui est toujours là depuis 1979.
05:06Ce matin encore un jeune qui avait été arrêté à l'âge de 17 ans.
05:08Pour rien quasiment.
05:09A été pendu.
05:12Il était juif.
05:13Il a sans doute été accusé d'espionnage par les mouleurs.
05:16Aho Dariaï.
05:18Retenez son nom.
05:19C'est important de le donner.
05:20Parce que c'est vrai qu'Alex Armand n'en a assez peu parlé.
05:22Entendu parler dans les médias finalement.
05:24C'est très émouvant cette histoire.
05:26Et je suis désolé.
05:27Mais quand vous voyez dans le même temps qu'on confie à l'Iran.
05:30Les conférences pour le droit des femmes.
05:32De la part de l'ONU.
05:33Vous vous dites quand même qu'il y a.
05:35Je vais m'employer le mot de malentendu.
05:38J'aurais envie d'en employer un autre.
05:39Mais je ne peux pas le faire.
05:40Donc en réalité.
05:42Effectivement on entend très peu parler.
05:44Cette image est incroyablement forte.
05:46De voir cette jeune fille.
05:47Dénudée.
05:48En culotte.
05:49En quelque sorte.
05:50Effectivement cheveux au vent.
05:51Et de savoir qu'aujourd'hui.
05:53Elle a été arrêtée.
05:54Et on l'a dit internée.
05:55En hôpital psychiatrique.
05:56En tout cas c'est ce qu'on nous en dit.
05:58Malheureusement.
05:59On ne peut que espérer pour elle.
06:01Que le monde réagisse.
06:03Vous n'entendez rien de la part de l'ONU d'ailleurs.
06:05Depuis quelques heures.
06:07Vous n'entendez rien de la part de la communauté internationale.
06:09Qui est complètement rassante là-dessus.
06:11Frédéric Fougera.
06:12Je ne sais pas si vous avez vu cette image.
06:13Elle est assez marquante.
06:15Elle est glaçante aussi.
06:16Oui j'ai vu cette image.
06:17Comme ça a été dit.
06:18C'est une image qui est déjà rentrée dans l'histoire.
06:19Quelque part.
06:20C'est le symbole d'un courage absolu.
06:22Face à un régime des plus terribles au monde.
06:24Maintenant il faut que cette image aussi.
06:26Elle ait une utilité.
06:27Alors je pense qu'elle entachera.
06:29A tout jamais ce régime iranien.
06:31Maintenant espérons qu'elle ait une utilité.
06:33En tout cas elle montre aussi.
06:35Un parallèle entre le courage.
06:37Je redis ce mot.
06:38Mais il n'y en a pas d'autres de ces femmes.
06:40Qui sont des vraies militantes.
06:41Par rapport à d'autres militantes de canapé.
06:43Qui nous donnent des leçons.
06:45Mais qui n'ont absolument aucun courage.
06:47Et qui sont de plus en plus minables.
06:49Quand on voit justement ce que ces femmes iraniennes.
06:51Peuvent faire juste pour survivre en fait.
06:53Frédéric Fougera.
06:55Éric Revelle.
06:56Frédéric Dhabi.
06:57Alex Darmon.
06:58On reste ensemble.
06:59On poursuit ces débats.
07:00Et puis les coups de cœur.
07:01Et coup de gueule à suivre.
07:02Celui de Frédéric Fougera.
07:03Et puis d'Alex Darmon.
07:04À tout de suite.
07:05Sud Radio.
07:06Parlons vrai.
07:07Parlons vrai.
07:08Sud Radio.
07:09Parlons vrai.
07:10Sud Radio.
07:11Parlons vrai.
07:12Sud Radio.
07:13Le 10h midi.
07:14Mettez-vous d'accord.
07:15Benjamin Gleize.
07:16Et oui.
07:17Mettez-vous d'accord.
07:18Les débats jusqu'à midi.
07:19Avec nos débatteurs du jour.
07:20Alex Darmon.
07:21Journaliste politique.
07:22Chaîne YouTube.
07:23Les Indécis.
07:24Qu'on retrouve tous les vendredis.
07:25La vérité en face.
07:26Émission de Patrick Roger.
07:279h à 10h.
07:28Frédéric Dhabi est également avec nous.
07:29Directeur général de l'IFOP.
07:30Auteur de « Parlons-nous tous la même langue ».
07:33Édition de l'Aube.
07:34Éric Rebelle.
07:35Journaliste.
07:36Éditorialiste à Sud Radio.
07:37Qu'on retrouve lundi.
07:38Mardi.
07:39Mercredi matin.
07:40Dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin.
07:41Et puis Frédéric Fougera.
07:42Président de TENCAN.
07:43Paris.
07:44Auteur d'anthologie de la com.
07:46Aux éditions réelles.
07:47Sully Rama.
07:48On poursuit les coups de cœur et les coups de gueule.
07:50C'est assez rare pour être signalé.
07:51Il y a plus de coups de cœur que de coups de gueule aujourd'hui.
07:54Tant mieux.
07:55Ça fait du bien pour commencer la semaine.
07:56On poursuit alors avec un coup de gueule.
07:59Il en fallait.
08:01C'est vous Alex Zermont.
08:02On parle de rugby.
08:04Oui.
08:05Du match de samedi soir qui a opposé La Rochelle au stade français.
08:09Et du retour d'Oscar Gégou.
08:11Le joueur, vous savez, l'un des deux joueurs qui avait été mis en cause en Argentine
08:15lors de la tournée de l'équipe de France de rugby l'été dernier.
08:18Et donc il a fait son retour sur les plus de top 14.
08:21Un excellent joueur.
08:22Vraiment.
08:23Très bon joueur de rugby.
08:24Ça, il n'y a pas de débat.
08:25Le fait qu'il joue même, j'ai envie de dire, ce n'est pas mon coup de gueule.
08:29Hugo Radou avait déjà rejoué.
08:31Il avait déjà refoulé les pelouses avec son club.
08:33Lui, c'était la première.
08:34C'était le retour.
08:35Le club avait dit qu'il ne le ferait pas rejouer avant la décision de non-lieu qui
08:38devrait arriver si elle arrive dans les semaines qui viennent.
08:41Et il a rejoué malgré tout cela samedi soir à Marseille de Flandre.
08:45Et moi, ce qui m'a dérangé, je vous le dis sincèrement, ce qui m'a gêné véritablement,
08:50ce sont les acclamations pour ce joueur, Oscar Gégou.
08:54Je ne suis pas juge.
08:55Je ne juge pas ce qu'il a fait.
08:56Encore une fois, je suis très attaché à la présomption d'innocence.
08:59Il est à droit comme tout le monde.
09:00– Qu'est-ce qui vous a choqué alors ?
09:02– Le fait qu'il soit acclamé.
09:04Parce que c'est un bon joueur, on peut tout lui pardonner.
09:06Vous voyez ?
09:07Moi, je ne sais pas ce qui s'est passé.
09:08Malgré tout, il y a dû avoir des comportements inadéquats,
09:12sans dire qu'ils sont irresponsables ou illégitimes ou coupables forcément.
09:16Et il est en plein dans une affaire juridique qui a secoué la France,
09:20qui a donné une mauvaise image de la France.
09:22Je ne pense pas que le rôle du public samedi soir était de l'acclamer,
09:25de crier son nom comme si ce n'était pas grave ce qui s'était passé.
09:28C'est grave.
09:29C'est grave d'une façon ou d'une autre.
09:31– Vous pourrez retrouver cette vidéo sur le compte Twitter de Sud Radio.
09:34Sud Radio Rugby, effectivement, des images qui ont marqué ce week-end.
09:38Éric Reuvel, ça vous a choqué ou pas, ces acclamations ?
09:41– Non, moi je ne suis pas d'accord.
09:42Je vais vous dire, je connais bien le Stade Rochelet.
09:45Il m'arrive d'aller parfois à Marseille de Flandre.
09:48La responsabilité, c'est celle de faire jouer le joueur.
09:51C'est la direction du Stade Rochelet qui dit que Jégou doit réintégrer l'effectif.
09:58Dès l'instant où il est sur un terrain et que c'est un très bon joueur,
10:01comme vous l'avez dit, vous vouliez quoi ?
10:03Qu'il le siffle ?
10:05Non, en plus il marque un essai contre le Stade français.
10:08Voilà, je rappelle quand même que dans cette affaire,
10:11moi non plus je ne suis pas juge et je n'ai pas accès au dossier et à l'enquête,
10:14mais les deux joueurs incriminés pour agression potentiellement
10:19ont été d'abord emprisonnés, puis mis en résidence survie en Argentine,
10:24puis autorisés à rentrer en France avec un non-lieu
10:28qui doit intervenir toutes les semaines de la part de la justice argentine
10:31et qui n'intervient pas.
10:33Donc il y a sans doute une lenteur de la justice argentine,
10:36mais ce que je veux dire c'est que la présomption d'innocence, elle joue.
10:39Si on l'a laissé rentrer après la mise à mal quand même des vidéos,
10:43des témoignages de la femme qui aurait été agressée,
10:46j'imagine que la justice argentine n'a pas fait pour rien.
10:49Donc en réalité, dès l'instant où vous réintégrer un joueur dans une équipe de rugby,
10:54et à La Rochelle on aime le rugby et on a une belle équipe
10:57qui a été championne d'Europe, double championne d'Europe,
11:01dès l'instant où vous le réintégrer dans l'équipe,
11:03ça me semble normal que les supporters l'applaudissent.
11:06Je ne vois pas comment ça aurait pu être différent.
11:08Maintenant, je ne sais pas ce qui s'est passé.
11:11— Des accords entre Éric Revelle et Alain Zermont ?
11:14— Juste pour conclure, moi je ne dis pas qu'il faut le siffler ou qu'il ne faut pas l'acclamer.
11:18Enfin si, je dis qu'il ne faut pas l'acclamer.
11:20Moi ce qui m'a dérangé, c'est à la fin du match,
11:22cette image d'Oscar Gégou qui se présente devant l'une des tribunes principales du stade
11:25et tout le monde l'applaudit.
11:27Enfin je veux dire, c'est quand même, si ce n'est pas grave,
11:29en tout cas ce n'est pas honorable pour la France.
11:31— C'est l'indécence.
11:33— Quand vous êtes un joueur de rugby, que vous êtes au cœur de cette histoire.
11:36Encore une fois, je ne dis pas qu'il est coupable d'innocence, je n'en sais rien.
11:39— Il ne fallait pas le faire jouer.
11:40— Peut-être, peut-être.
11:41C'est ce que d'ailleurs avait déclaré La Rochelle en disant qu'il ne le ferait pas jouer avant le non-lieu.
11:44— Des accords donc avec Revelle et Alex Zermont.
11:47Frédéric Fougera, vous allez jouer le rôle d'arbitre.
11:49— Non, certainement pas d'arbitre.
11:51À la limite de sage, mais c'est même prétentieux.
11:54Ce qui est très compliqué et très délicat dans ces affaires,
11:57c'est finalement toujours l'interprétation qu'on met derrière les faits.
12:00Et avec la supposée interprétation qu'on met derrière les faits,
12:03quelque part on est déjà dans un jugement,
12:05alors qu'on ne voudrait pas juger.
12:07C'est extrêmement délicat.
12:08Donc voilà.
12:09Est-ce que ne pas le faire jouer, ça veut dire donc le condamner ?
12:11C'était une façon d'interpréter les faits.
12:13— Oui, mais le faire jouer, s'il fait un bon match,
12:15c'est forcer les supporters à l'applaudir.
12:17— Absolument.
12:18— Et il a fait un bon match.
12:19Il a marqué un essai.
12:20— C'est exactement ça.
12:21Donc c'est l'interprétation qu'on met derrière qui nous amène quand même
12:23à toujours nous comporter en juge, même quand on ne souhaite pas juger.
12:26C'est ça qui est délicat.
12:27— Sud Radio, la radio du rugby.
12:28Vous le savez, avec toute l'équipe qui est là le week-end sur Sud Radio.
12:34Et puis l'interview d'Antoine Dupont, exclusive de Sud Radio,
12:36que vous pouvez également retrouver sur le site internet de sudradio.fr.
12:40Frédéric Fougera, vous gardez la main.
12:42Vous, c'est un coup de cœur.
12:43— C'est un coup de cœur.
12:44Vous parlez du week-end.
12:45Et c'est justement, en fait, mon coup de cœur.
12:47Il est inspiré par Blandine Mercier, qui a été invitée ce week-end,
12:49de Jean-Marie Bordry et de Thomas Binet d'en oser entreprendre.
12:53Et c'est un coup de cœur pour une innovation française, s'il vous plaît.
12:56Alors je le précise, parce que comme on aime se flageller,
12:59oui, ce sont des Français qui viennent de lancer
13:01un nouveau réseau social professionnel concurrent de LinkedIn.
13:05Alors vous allez me dire, c'est sacrément ambitieux.
13:07— Ils s'attaquent à gros.
13:08— Ils s'attaquent à gros, c'est sacrément ambitieux.
13:10Alors c'est pas un concurrent au format identique,
13:13qui je pense n'aurait aucun intérêt et surtout aucune chance de réussir.
13:17HelloMasters, c'est le nom de ce nouveau réseau social,
13:20a pour ambition d'apporter des réponses à des questions nouvelles,
13:22mais qui se posent déjà.
13:23Alors pour poser le sujet, en 2025, c'est-à-dire déjà demain,
13:28les premiers millennials seront déjà considérés comme des seniors.
13:33En 2030, un actif sur trois en France aura plus de 50 ans.
13:37Et depuis 1950, les Français ont gagné 17 ans d'espérance de vie,
13:41une des raisons qui amènent nos gouvernements
13:43à repousser régulièrement l'âge du départ à la retraite.
13:46Et je pense que cela continuera.
13:48Enfin, et surtout peut-être pour des raisons d'économie,
13:52les entreprises se séparent facilement des seniors
13:55parce qu'ils ont les salaires les plus élevés
13:57pour les remplacer par des juniors moins expérimentés,
13:59mais surtout moins chers.
14:01Et donc en face de cette situation,
14:03où de plus en plus de seniors se retrouvent sur le marché du travail,
14:07qu'est-ce qui a été prévu ?
14:09Eh bien à peu près rien.
14:11En fait, on légifère, on réglemente, mais on n'anticipe rien.
14:14Et ce nouveau réseau social, HelloMasters,
14:16c'est une réponse aux attentes de tous ces professionnels expérimentés
14:20qui veulent travailler, qui ont besoin de travailler,
14:22qui peut-être aussi imaginent un quotidien professionnel
14:25différent de celui qu'ils ont pu avoir au début de leur carrière
14:28ou durant toute leur vie professionnelle.
14:30C'est travailler à plein temps,
14:32mais aussi parfois travailler à temps partiel,
14:34c'est faire du management de transition,
14:36c'est travailler en temps partagé,
14:38ici dans une entreprise, ici dans une association,
14:40investir dans une entreprise,
14:42ou créer, reprendre, céder une activité.
14:44En fait, il y a plein de façons différentes de travailler
14:46et je pense que notre mental, notre envie, nos ambitions,
14:49notre courage, notre force
14:51est différente avec la prise de l'âge,
14:54mais avec l'expérience.
14:55Quand je dis « on » parce que je fais partie de ces seniors,
14:57on a envie et besoin de travailler,
14:59mais peut-être de façon différente.
15:01C'est tout cela, HelloMasters,
15:03avec une mise en avant des compétences
15:05plus que de la carrière.
15:07Avec les compétences et l'expérience,
15:09deux directeurs généraux n'ont pas forcément la même valeur,
15:11les mêmes connaissances, les mêmes expériences,
15:13mais par contre les gens ont des compétences
15:15qu'on peut mettre en avant et qui sont parfois très recherchées,
15:17notamment par les plus petites entreprises,
15:19par des startups, par beaucoup d'acteurs de l'emploi.
15:22Et c'est aussi une plateforme qui devrait particulièrement intéresser
15:25les recruteurs qui manquent de données sur la compétence.
15:28Et donc HelloMasters, c'est peut-être une des clés,
15:32une des solutions d'avenir de l'emploi des seniors.
15:35Et seniors, on ne dit pas des gens qui ne valent plus rien,
15:37on dit des gens qui ont de l'expérience et de la compétence.
15:39On a du retard très clairement sur l'emploi des seniors, Eric Revelle.
15:43Oui, l'employabilité des seniors,
15:45comme disent les spécialistes en France,
15:47est parmi les pays à niveau de développement équivalent
15:51pratiquement le plus bas en France.
15:53Alors c'est un sujet sur lequel apparemment
15:55les partenaires sociaux et le gouvernement
15:57sont en train de se mettre d'accord.
16:00Comment prolonger les seniors dans l'entreprise ?
16:04C'est évidemment lié aussi à la réforme des indemnités chômage,
16:08parce que quand vous êtes sortis au bout de deux ans
16:10des indemnités de chômage et qu'à 55 ans
16:12vous êtes sortis de la boîte ou à 50 ans,
16:14ça vous laisse une poche de paupérisation très forte,
16:17c'est-à-dire des seniors qui ne sont plus employables
16:19par les entreprises et qui ne touchent plus d'aide au chômage.
16:23Et ça évidemment, c'est un vrai sujet.
16:25Et puis comme vous le disiez, vous avez raison,
16:27l'expérience, c'est la phrase de Confucius,
16:30l'expérience est une lanterne qui accrochée dans le dos
16:33sert à éclairer le chemin parcouru.
16:35Eh bien oui, les seniors ont de l'expérience
16:37et ils peuvent éclairer le chemin dans des boîtes
16:39de bien des jeunes.
16:40Allez, on revient dans un instant, Frédéric Dhabi.
16:43Vous n'êtes pas venu les mains vides ce matin.
16:45Ah ben, alors jamais !
16:47Bonsoir, les mains pleines.
16:49Balise Ifop, fille du ciel, le regard des Français
16:51sur l'incarnation de la gauche.
16:53Qui incarne le mieux la gauche aujourd'hui ?
16:55Réponse dans un instant.
16:57Sud Radio.
16:59Parlons vrai.
17:03Sud Radio, le 10h midi,
17:05mettez-vous d'accord, Benjamin Gleize.
17:08Mettez-vous d'accord jusqu'à midi
17:10avec Frédéric Fougera, Éric Reuvel, Alex Zarmont
17:13et Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP
17:15qui nous vient donc avec cette balise
17:17Ifop, fille du ciel,
17:19le regard des Français
17:21sur l'incarnation de la gauche,
17:23les politiques qui représentent le mieux la gauche
17:25aujourd'hui en tête, c'est Raphaël Glucksmann.
17:28Pour les sympathisants électeurs de gauche,
17:30c'est François Ruffin qui arrive en tête.
17:32À l'égalité, à un point près.
17:34Ça se joue à très peu.
17:36Jean-Luc Mélenchon, lui, il est loin derrière.
17:38Il est pratiquement avant dernier, c'est ça ?
17:40Devant Emmanuel Macron.
17:41Vous avez testé Emmanuel Macron ?
17:42Oui, puisque c'est une enquête
17:44qu'on fait historiquement avec Sud Radio
17:46depuis ce dépassement des clivages,
17:48depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron.
17:50C'est vrai qu'on le teste.
17:52Il a toujours l'idée d'être un homme en même temps.
17:54Il ne s'est jamais défini comme un homme de droite,
17:56même si maintenant, on voit très bien
17:58que pour les Français, il n'appartient absolument plus à la gauche.
18:00D'où il vient, c'était quelqu'un.
18:02Quand on regarde notre rolling Ifop, fille du ciel de 2012,
18:04il prenait quotidiennement
18:06quasiment trois quarts de l'électorat
18:08ou la moitié de l'électorat de François Hollande
18:10de l'élection présidentielle
18:12dans le rolling de 2017,
18:14pas de 2012.
18:16Ce qui est intéressant dans ce sondage,
18:18c'est qu'on voit que les principales personnalités
18:20auprès de l'ensemble des Français
18:22et auprès des sympathisants de gauche
18:24sont des personnalités qui sont très hostiles
18:26à Jean-Luc Mélenchon, Raphaël Glucksmann,
18:28Fabien Roussel, François Ruffin
18:30qui effectivement, auprès du cœur de cible,
18:32arrive en tête.
18:34Les mauvaises places occupées par
18:36Emmanuel Bompard et Jean-Luc Mélenchon
18:38c'est lié à ce problème
18:40de positionnement de la France insoumise
18:42qui est beaucoup plus à gauche
18:44et beaucoup plus radical
18:46par rapport au centre de gravité du peuple de gauche.
18:48Il y a également une colonne auprès des Français
18:50qui se positionne à gauche.
18:52La question, il faut être bien clair,
18:54ce n'est pas de la popularité,
18:56ce n'est pas un souhait de candidature à la présidentielle,
18:58c'est à ce qu'ils incarnent la gauche.
19:00Les valeurs de la gauche, les idées, l'imaginaire
19:02de gauche, comme on le dit dans le bouquin
19:04avec mon co-auteur Brice Socol.
19:06C'est vrai que, c'est ce qu'on voit
19:08dans les autres enquêtes,
19:10les difficultés de la France insoumise
19:12qui a perdu son magistère au sein de la gauche.
19:14Aux européennes, on l'oublie,
19:16c'est Glucksmann qui arrive en tête.
19:18La liste Glucksmann au sein des listes de gauche,
19:20c'est que sur toute une série
19:22de sujets, on a un décalage
19:24entre les prises d'opposition
19:26des leaders de la France insoumise
19:28et ce que nous disent dans nos enquêtes
19:30les sympathisants de gauche.
19:32Vous ne trouverez pas une majorité de gens de gauche
19:34qui disent qu'il y a un racisme systémique,
19:36que les émeutes urbaines de juin 2023
19:38étaient des émeutes sociales justifiées,
19:40que la burqa était un vêtement culturel,
19:42etc. Je pourrais multiplier
19:44les exemples, mais c'est vrai
19:46qu'il y a une vraie percée, Raphaël Glucksmann.
19:48On le teste pour la première fois,
19:50il arrive en tête auprès des Français
19:52et quasiment en tête à gauche, et on voit très bien,
19:54il y a ce pôle de gauche radical
19:56de la France insoumise
19:58et il y a un pôle social-démocrate,
20:00appelez-le comme vous voulez,
20:02social-écologiste,
20:04mais il n'y a pas d'incarnation.
20:06Il y a un match qui va se jouer sans doute
20:08entre Raphaël Glucksmann,
20:10Bernard Cazeneuve, qui est loin dans ce sondage,
20:12et peut-être même François Hollande,
20:14qui est premier chez les sympathisants socialistes.
20:16– Qui fait son petit tour de France en plus, Bernard Cazeneuve.
20:18– Oui, qui lance aujourd'hui,
20:20qui a structuré son mouvement.
20:22– En tout cas, Alex Zarmont, on le voit,
20:24globalement, pour les électeurs de gauche,
20:26Jean-Luc Mélenchon, la France insoumise,
20:28c'est plus vendeur.
20:30– Deux choses, d'abord, c'est quoi la gauche aujourd'hui,
20:32effectivement, quand on réfléchit deux secondes.
20:34– Et la droite.
20:36– Mais là, en l'occurrence, sur votre sondage, Frédéric,
20:38on peut se demander c'est quoi la gauche,
20:40parce qu'effectivement, quand vous regardez les idées,
20:42les différents points de vue et points de programme,
20:44c'est un peu éloigné, ça c'est le premier point.
20:46Le deuxième point, moi je me méfie toujours,
20:48on en a parlé avec Frédéric,
20:50Jean-Luc Mélenchon, quand il a besoin d'être là,
20:52il est là au final, vous voyez ce que je veux dire ?
20:54Quand il part très en retard dans une campagne électorale,
20:56et je pense que ça fait deux campagnes
20:58qu'il apprend qu'il arrive un peu trop tard,
21:00peut-être que pour la campagne de 2027,
21:02s'il décide d'être candidat, il va se déclarer un petit peu plus tôt.
21:04Là, de fait, il est en dehors du jeu politique
21:06puisque finalement, ça se passe sans lui
21:08à l'Assemblée Nationale, il n'est plus député.
21:10Et puis, je rajouterais autre chose,
21:12c'est que même si la France Insoumise
21:14a perdu son leadership à gauche lors des élections européennes,
21:16il faut quand même dire qu'elle a fait
21:18un score plus important qu'il y a 5 ans,
21:20lors des dernières élections européennes.
21:22– 9,5. – Voilà, 9,5 ou elle avait fait je crois 6,5 ou 7.
21:24– 6, oui.
21:26– Ça dit quand même quelque chose sur leur stratégie.
21:28Je pense que Raphaël Glucksmann, s'il termine premier,
21:30il ne prend pas de voix à la France Insoumise.
21:32En revanche, il en prend un peu ailleurs,
21:34notamment chez les macronistes.
21:36– Il prend quand même de l'électorat Mélenchon présidentiel
21:38qui avait voté Mélenchon par vote utile.
21:40Mais j'entends ce que vous dites, la seule petite différence
21:42c'est que depuis qu'il s'est passé le 7 octobre
21:44et les soupçons de plus en plus ouvertement
21:46exprimés d'antisémitisme à l'égard de Mélenchon,
21:48on a fait une enquête avec Sud Radio
21:50et le FIGMAG, ce n'est qu'une enquête présidentielle,
21:52prudence absolue, mais pour la première fois,
21:54il était sous les 10% d'attention de vote
21:56à une présidentielle depuis assez longtemps.
21:58– Alors Jean-Luc Mélenchon n'est plus député effectivement,
22:00sauf qu'on voit Raphaël Glucksmann qui arrive en tête,
22:02il est assez discret Frédéric Fougera,
22:04quand même depuis les européennes
22:06et pourtant c'est celui qui incarne le mieux
22:08selon ce sondage, les valeurs de la gauche.
22:10– Effectivement, déjà j'ai un petit point
22:12sur ce que vient de dire Alex,
22:14je ne suis pas exactement d'accord avec lui
22:16sur le fait que Jean-Luc Mélenchon soit hors-jeu
22:18parce que ce sont quand même souvent
22:20ces prises de position, soit orales,
22:22soit un tweet qui tout d'un coup indique
22:24les positions à prendre par ses parlementaires
22:26notamment à l'Assemblée nationale,
22:28c'est là où il en a,
22:30donc il n'est pas exactement hors-jeu,
22:32il n'a plus de fonction effectivement,
22:34son ombre est présente en permanence
22:36sur le jeu politique et notamment
22:38de cette partie de la gauche,
22:40mais effectivement le fait que ce soit une personne
22:42qui soit assez discrète, Fabien Roussel aussi,
22:44c'est quelqu'un qui arrive en numéro 2
22:46qui est quand même relativement discret,
22:48c'est assez intéressant,
22:50d'ailleurs d'avoir une comparaison,
22:52peut-être qu'elle existe,
22:54entre cette incarnation et les intentions de vote
22:56si jamais ils étaient candidats,
22:58est-ce que l'écart est gigantesque,
23:00est-ce qu'il est proche,
23:02moi ça me permet d'interroger les médias,
23:04je mets souvent en cause la responsabilité
23:06des médias qui peuvent faire beaucoup de bien
23:08comme beaucoup de mal,
23:10quand on voit les médias qui mettent en lumière
23:12d'une façon incroyable parfois
23:14des personnalités politiques
23:16qui n'apportent rien au débat,
23:18ou certaines députées
23:20EES
23:22qui sont plusieurs fois par jour dans les médias
23:24alors qu'elles n'ont aucun travail parlementaire,
23:26aucun travail législatif à défendre,
23:28donc finalement elles n'ont aucune raison d'être invitées,
23:30mais le bruit médiatique
23:32qu'elles font assure le spectacle,
23:34je pense que tout le monde
23:36devine
23:38d'ailleurs mon propos.
23:40Qui n'est pas testé dans ce sondage,
23:42Sandrino Rousseau,
23:44qui a un score plutôt intéressant,
23:46et également Yannick Jadot
23:48qui existe à gauche.
23:50Donc tout ça pour dire, c'est quand même intéressant de voir
23:52que cette responsabilité des médias
23:54qui est énorme dans la mise en lumière de certaines personnes,
23:56est-ce qu'elle affecte à ce point
23:58l'état d'esprit ou la réflexion des gens ?
24:00On voit que les français ont l'air
24:02beaucoup plus sages et raisonnables que radicaux
24:04et que
24:06par rapport à la radicalité
24:08des gens
24:10qui occupent
24:12les plateaux de télé,
24:14le débat d'une certaine manière,
24:16les résultats de cette balise
24:18fiduciale, c'est une surprise pour vous.
24:20– Je partage l'idée que Sandrino Rousseau,
24:22pardonnez-moi,
24:24elle est minoritaire dans un parti
24:26qui représente 5 points,
24:286 points, et pourtant on ne parle que d'elle.
24:30Donc c'est vrai qu'il y a une responsabilité des médias,
24:32elle ne vit que du buzz, que par le buzz,
24:34voilà, elle choque,
24:36et les médias continuent
24:38souvent de l'inviter, c'est vrai que pour moi
24:40c'est une aberration politique totale.
24:42– Eric, si vous me permettez juste une chose,
24:44ce qui est intéressant,
24:46je ne sais pas si cette étude existe,
24:48ça serait intéressant de voir son nombre d'interviews
24:50et de prises de position dans la presse écrite
24:52par rapport à la télé et à la radio,
24:54parce que dans la presse écrite, elle n'existe quasiment pas.
24:56Et ça montre aussi le jeu qui est fait
24:58entre les politiques et entre certains médias.
25:00– Maintenant, dans le très intéressant
25:02sondage de Frédéric Daby,
25:04l'IFOP,
25:06il y a 3 personnes qui m'intéressent beaucoup,
25:08alors je vais mettre Glucksmann de côté,
25:12parce que je ne crois pas du tout
25:14que politiquement, sur une présidentielle,
25:16il tiendrait le coup.
25:18D'autant plus que François Hollande, vous avez vu,
25:20va provoquer un nouveau congrès du Parti Socialiste
25:22en essayant de... – Qui n'est pas si loin
25:24dans ce sondage, François Hollande, 4ème place.
25:26– Justement, justement.
25:28Je voulais parler de Hollande, de Ruffin
25:30et rapidement de Mélenchon.
25:32Mélenchon, il a une tactique qui est très claire,
25:34il a solidifié un socle électoral
25:36communautaire,
25:38ça, il considère que c'est acquis
25:40et qu'ensuite, puisqu'il a loupé à quelques centaines
25:42de milliers de voix la dernière présidentielle,
25:44ensuite, je pense qu'il va adoucir
25:46un peu le ton et essayer de séduire
25:48une autre partie de l'électorat.
25:50Mais là, il s'est assuré un socle,
25:52avec les écarts et les dérapages qu'on connaît
25:54notamment sur la question de l'antisémitisme.
25:56François Hollande,
25:58il est comme Ulysse, il fait un bon voyage.
26:00Il fait un bon voyage.
26:02François Hollande, il a compris,
26:04clairement, à Édouard Philippe
26:06qu'il fallait être à l'Assemblée Nationale,
26:08parce que c'est là que ça se passerait.
26:10Il est conscient depuis longtemps de l'impopularité
26:12d'un Jean-Luc Mélenchon et du fait qu'il emmène
26:14la gauche dans le mur avec ses
26:16prises d'opposition délétères.
26:18Donc, François Hollande, il peut très bien se placer
26:20comme le plus petit dénominateur commun à gauche.
26:22Quand il va essayer,
26:24évidemment, de booter Olivier Faure
26:26hors du Parti Socialiste, qu'il va essayer de mettre
26:28un congrès du PS à sa main,
26:30il peut très bien
26:32surgir de ses cendres. Et pour rigoler, je disais tout à l'heure
26:34que peut-être qu'il voterait Trump
26:36aux Etats-Unis en se disant
26:38qu'un président réélu, ça pourrait aussi
26:40lui arriver. Donc, je pense que Hollande peut
26:42représenter le plus petit dénominateur
26:44commun. Et puis, il y a un autre personnage
26:46qui est très intéressant à gauche, c'est Ruffin.
26:48Parce que Ruffin, qui a
26:50divorcé politiquement avec Mélenchon,
26:52qui n'est plus LFI,
26:54qui a eu des prises de position
26:56fortes sur
26:58la misère,
27:00sur le mouvement des Gilets jaunes, vous vous souvenez, à ce moment-là,
27:02je crois qu'il incarne...
27:04— Il a essayé de sauver son siège de député aussi.
27:06— Contre LFI.
27:08Moi, j'étais persuadé, en fait, qu'il le sacrifierait,
27:10qu'ils appelleraient à voter contre Ruffin.
27:12Donc, le fait qu'il s'est fait réélire,
27:14contrairement à Fabien Roussel, qui lui a été battu
27:16quand même à la députation,
27:18je pense que Ruffin peut
27:20incarner une gauche
27:22nouvelle. Maintenant, est-ce que la gauche peut
27:24gagner l'élection présidentielle de 2027 ?
27:26C'est aux sondeurs de talent
27:28de nous le dire.
27:30— On est encore loin, mais c'est envisageable.
27:32— En tout cas, la gauche
27:34ne connaît que des 21 avril
27:36depuis 2017
27:38inclus, premièrement.
27:40Deuxièmement, bien sûr, savoir
27:42ce qui va se passer sur une présidentielle,
27:44une présidentielle de renouvellement,
27:46comme celle de 95, comme celle de 2007
27:48ou 2017, quand le président sortant n'est pas
27:50candidat. Et là, on sait qu'il ne sera pas candidat.
27:52Et quasiment mission impossible.
27:54En tout cas, ce qu'on peut dire aussi,
27:56ce qui frappe, quelle que soit
27:58l'élection, c'est la faiblesse
28:00du total gauche. Certes, la gauche
28:02a plus de députés
28:04que les autres. Mais quand même,
28:06il y a une question qui doit questionner, si je
28:08puis dire, sur l'alliance avec la France
28:10insoumise, qui fait perdre également beaucoup
28:12de voix. On l'a vu aux élections
28:14européennes. On l'a vu surtout aux
28:16législatives, à la gauche social-démocrate.
28:18Et est-ce que cette gauche radicale
28:20est souhaitée par les Français ?
28:22— Et sur quelle base, quel équilibre aussi s'unir
28:24pour conclure ce débat ?
28:26— Pour terminer, vous imaginez vraiment la France insoumise
28:28se ranger derrière François Hollande en 2027 ?
28:30— Oui. C'était le capitaine
28:32de Pédalo pour Jean-Luc Mélenchon pendant la présidentielle
28:34de 2012. — Impossible. C'est injouable. C'est pour ça
28:36que même s'il veut ressurgir tout seul, déjà,
28:38il avait eu du mal à le faire en ayant une alliance
28:40énorme en 2012. Rappelez-vous,
28:42les gens qui l'avaient rejoint au second tour
28:44et même dès le premier tour pour certains,
28:46en 2027, je vois mal comment la France insoumise
28:48ou même des élus écologiques...
28:50— Regardez ce qu'il s'est passé aux élections législatives.
28:52Je veux dire, il y a des gens de gauche qui ont accepté
28:54les voix de les filles. François Hollande en tête.
28:56François Hollande en tête.
28:58Darmanin était élu député
29:00avec les voix de la France insoumise.
29:02— C'était une commune, Éric. C'était pas un homme.
29:04— Oui, mais vous savez, la gauche
29:06sait beaucoup plus facilement se rassembler
29:08en mettant de côté tout ce qui est
29:10dans le caniveau
29:12pour faire gagner son camp.
29:14Si vous avez un François Hollande... Je prends cet exemple.
29:16C'est un constat que j'essaie de tirer.
29:18C'est pas forcément une envie.
29:20Mais si François Hollande
29:22efface Marine Le Pen si tant est qu'elle soit
29:24éligible après son procès d'assistant européen,
29:26vous pensez que la gauche
29:28va voter Marine Le Pen ? — C'est différent. C'est un deuxième tour.
29:30Sur un premier tour, vous voyez vraiment
29:32Jean-Luc Mélenchon se ranger derrière François Hollande.
29:34— Il peut incarner le plus petit dénominateur commun, oui.
29:36— En tout cas, 2027, c'est encore loin. On verra ce qu'il en est.
29:38Mais les bases du débat sont posées.
29:40Allez, on revient dans un instant.
29:42Éric Reuvel, Alex Darmon,
29:44Frédéric Fougera et Frédéric Dhabi.
29:46On va parler de ce
29:48déchaînement de violences. Vous l'avez vu
29:50en région parisienne, dans le RER
29:52E affrontement à la
29:54H4. Personnes blessées, dont deux
29:56grèvement. On parle de quoi ? On parle de
29:58mains tranchées, de crânes
30:00ouverts. Déchaînement de violences totales.
30:02On va en parler juste après ça.
30:04— Sud Radio. — Parlons vrai.
30:06— Parlons vrai. — Sud Radio. — Parlons vrai.
30:08— Mettez-vous d'accord avec
30:10nos débatteurs du jour. Si vous nous rejoignez,
30:12je vous les présente à nouveau. Alex Darmon,
30:14Jean-Yves Politic, chaîne YouTube Les Indécis.
30:16On retrouve également tous les vendredis
30:18matins dans La Vérité en face de Patrick Roger,
30:209h-10h, présent également avec nous Frédéric
30:22Dhabi, directeur général de l'IFOP,
30:24auteur de « Parlons-nous tous », la même langue
30:26aux éditions de l'Aube. Éric Reuvel, journaliste
30:28éditorialiste de Sud Radio.
30:30Vous levez tôt le matin, lundi,
30:32mardi, mercredi, pour être dans la matinale de
30:34Jean-Jacques Bourdin et nous parler économie. Puis Frédéric
30:36Fougera, président de TENCAN
30:38Paris, auteur d'« Ontologie
30:40de la com », c'est aux éditions Bréal-
30:42Sudirama. On va revenir sur
30:44ce qu'il s'est passé ce matin, déchaînement
30:46de violences, je le disais juste avant la pub,
30:48avec cet affrontement à
30:50la H, oui à la H, bagarre
30:52dans le RER-E en
30:54région parisienne, 4
30:56personnes blessées, 2 très
30:58grièvement. Ça nous a tous
31:00fait un petit peu réagir, Éric Reuvel,
31:02c'est vrai que c'est
31:04assez dingue ce qu'on peut
31:06lire justement à ce sujet.
31:08Écoutez, oui,
31:10c'est du jamais vu. On a l'impression
31:12que jour après jour, ce pays
31:14s'enfonce dans une violence sans
31:16aucune limite, vous l'avez dit.
31:18Les bandes de jeunes
31:20là, entre guillemets, se sont
31:22massacrés à coups de hache et à coups de couteau.
31:24On parle d'une main tranchée, de doigt
31:26coupé. Alors on connaît pas
31:28les motifs, mais ce que je veux dire, c'est que cette violence
31:30constante,
31:32quotidienne dans le pays, que ce soit
31:34des attaques au couteau,
31:36des tirs
31:38d'armes automatiques, des
31:40voitures brûlées,
31:42le tout sur fond de trafic
31:44de drogue, de...
31:46Toutes les villes en France sont...
31:48— Alors là, on sait pas ce que c'est.
31:50— Des bandes vivales qui s'affrontent, je pense
31:52que c'est pas parce qu'elles étaient pas d'accord sur
31:54le résultat du match
31:56en France.
31:58Donc en fait, cette violence
32:00semble totalement
32:02nous submerger. Alors on a un ministre
32:04de l'Intérieur qui fait beaucoup de déclarations, Bruno
32:06Retailleau, mais je vois pas...
32:08Moi, ça me donne l'impression, si vous voulez, je vous le dis comme
32:10je le pense, que tout ça est hors de contrôle.
32:12Hors de contrôle. C'est-à-dire qu'on a
32:14des agressions
32:16comme jamais, sans parler
32:18évidemment
32:20d'antisémitisme, mais ce pays
32:22est en train de s'enfoncer dans une violence. Alors je suis
32:24honnête intellectuellement avec moi-même,
32:26c'est-à-dire que parfois je me dis, mais est-ce que, comme
32:28je commence un peu à vieillir, je suis pas en train
32:30de basculer dans la génération des gens qui
32:32comprennent plus rien et qui se disent
32:34c'était mieux avant. Mais si vous voulez,
32:36aussi loin que ma mémoire me porte, et elle est encore bonne,
32:38je me souviens pas,
32:40si vous voulez,
32:42d'agressions
32:44au couteau, on en a plusieurs
32:46dizaines par jour...
32:48— Mais pas la même forme de violence, quoi.
32:50— Ben oui, enfin les règlements
32:52dans les balles, c'étaient des coups de
32:54poing dans la figure, si vous voulez, on a connu ça, mais
32:56là, les gens se massacrent à la H
32:58R-E-R-E,
33:00Auzoir-la-Ferrière, sur Ligne, enfin je sais pas si vous voyez,
33:02c'est pas la...
33:04c'est pas une ville
33:06la plus déshéritée qui existe en France.
33:08Donc en fait, cette violence, elle est partout,
33:10elle est quotidienne, elle peut toucher n'importe qui.
33:12Vous sortez d'une boîte de nuit, vous prenez une balle dans la tête
33:14comme ce pauvre garçon Nicolas qui était...
33:16— De côté de Valence. — De rugby à côté de Valence.
33:18— Même clair que Thomas.
33:20— Même clair que Thomas de Crépole.
33:22Donc si vous voulez, on est submergés
33:24par cette violence. Le pire, ce serait de s'y habituer.
33:26Le pire, ce serait de s'y habituer.
33:28Mais je vois pas comment on contient tout ça.
33:30Enfin moi, ça m'inquiète énormément.
33:32— Frédéric Damy.
33:34— Le discours d'Éric est très représentatif de ce que nous disent les Français
33:36dans nos enquêtes.
33:38Il y a un item qu'on pose depuis des années.
33:40On ne se sent en sécurité nulle part,
33:42qui monte à des niveaux jamais vus
33:44et qui est maintenant majoritaire à gauche.
33:46C'est un sujet, l'insécurité, la délinquance,
33:48la créminalité sur lesquelles le clivage gauche-droite
33:50a très fortement reculé.
33:52C'est vrai qu'il y a l'idée
33:54de perte d'autorité, de perte de contrôle,
33:56d'impuissance de l'État.
33:58Et c'est vrai que, de plus en plus,
34:00les Français,
34:02on leur demande les solutions
34:04par moins de forces de police
34:06qui sont jugées faire le job
34:08que d'insuffisantes réponses pénales.
34:10Mais effectivement, ça crée une ambiance
34:12particulière où, quand je regarde
34:14notre trio de tête
34:16des préoccupations des Français
34:18dans l'enquête de rentrée, il faut le fiducial pour Sud Radio,
34:20on a en un la santé,
34:22en deux l'éducation, en trois l'insécurité
34:24et la délinquance,
34:26devant le pouvoir d'achat et très loin devant le chômage.
34:28Avec cette spirale de la violence
34:30qui se cristallise autour
34:32de la lutte contre le trafic de drogue.
34:34Encore un week-end meurtrier.
34:36On a parlé de ce qui s'est passé du côté de Valence.
34:38Un mort également du côté de Rennes.
34:40C'était au lendemain de la visite de Bruno Retailleau
34:42sur place, ministre de l'Intérieur.
34:44Frédéric Fougera, je voyais réagir
34:46quand Éric Revelle parlait de violence
34:48au quotidien.
34:50Éric Revelle disait que le pire, ce serait de s'y habituer.
34:52Mais malheureusement, il a raison.
34:54Mais la régularité de ces faits divers
34:56participe à l'habitude
34:58que nous avons de les entendre.
35:00Finalement, on normalise petit à petit
35:02ces horreurs, ces barbaries.
35:04Vous évoquez quelques blessés,
35:06mais à la hache.
35:08C'est le Moyen-Âge.
35:10On est en train de chasser l'animal.
35:12On n'est pas dans une ville urbaine civilisée.
35:14Pour rester dans mon rôle de communicant,
35:16j'aurais en profiter pour
35:18appeler à la prudence toutes celles et ceux
35:20qui rêvent de la place Beauvau,
35:22du ministère de l'Intérieur, comme M. Retailleau
35:24qui appelait à la démission d'Armanin
35:26à chaque fait divers un peu grave.
35:28Il y a quand même
35:30une différence très importante
35:32entre la volonté de faire les choses
35:34et la réalité ou l'efficacité.
35:36Beaucoup de prudence de la part
35:38des politiques pour critiquer.
35:40On évoquait le fait qu'on avait un sentiment
35:42de dépassement total. Il ne suffit pas d'avoir la volonté
35:44pour réussir.
35:46Chacun donne un peu sa solution,
35:48comme si c'était la solution miracle.
35:50Alex Darmon ?
35:52Je suis un peu inquiet. Je vais vous dire pourquoi.
35:54C'est qu'en plus de la violence qu'on découvre
35:56tous les jours, on n'a pas l'impression que le pouvoir
35:58politique en place actuellement est capable
36:00de lutter contre cette violence. Je m'explique.
36:02Vous avez quand même aux deux ministères
36:04régaliens les plus importants, la justice
36:06et le ministère de l'Intérieur, deux personnes qui ne sont
36:08absolument pas d'accord entre elles.
36:10On parlait d'arsenal policier
36:12d'un côté et d'arsenal judiciaire de l'autre.
36:14Vous avez vraiment deux personnalités
36:16qui d'abord n'ont jamais travaillé ensemble et qui semblent pas vouloir
36:18le faire. Elles vont se déplacer
36:20ensemble vendredi à Marseille.
36:22Premier déplacement conjoint.
36:24Pour présenter un plan de lutte.
36:26Je suis très curieux de savoir ce qu'ils vont en dire.
36:28Je pense qu'il faut vraiment qu'ils parlent beaucoup entre eux déjà
36:30avant de se déplacer vendredi. Parce que quand vous entendez les dernières
36:32déclarations de l'un et de l'autre, les dernières semaines,
36:34vous vous rendez bien compte qu'ils ne sont pas du tout sur la même
36:36longueur de monde. Ça c'est le premier point.
36:38Et le deuxième point, sur Bruno Rotaio,
36:40c'est vrai qu'on l'entend beaucoup, depuis plusieurs
36:42semaines. Beaucoup, beaucoup, beaucoup.
36:44Mais que pour le moment, il faut constater
36:46qu'il n'y a pas vraiment de résultats
36:48dans ce qu'il propose. Mais pourquoi ? Parce que
36:50l'urgence aujourd'hui du gouvernement, c'est pas tant
36:52de gérer ces questions, malheureusement,
36:54de violence et de criminalité. C'est de pouvoir
36:56voter un budget. Et le budget,
36:58je suis désolé, c'est quand même la priorité. On a déjà
37:00pris du retard depuis quelques semaines.
37:02C'est la priorité. Et tant que vous ne votez pas de budget,
37:04de toute façon, vous ne pouvez pas appliquer de loi
37:06en conséquence.
37:08Et quand je vous dis qu'il y a une différence de perception
37:10entre l'intérieur et la justice, vous avez un
37:12ministre de l'Intérieur qui veut
37:14faire une loi autour
37:16du narcotrafic, notamment. C'est la mexicanisation.
37:18Le grand mot qu'il a utilisé ce
37:20week-end, la mexicanisation de la France. Donc,
37:22il veut faire une loi... — Narco-racaille. — Voilà.
37:24Narco-racaille. Des mots qui rappellent
37:26effectivement l'ancien temps,
37:28entre guillemets, 2007, avec Nicolas Sarkozy. Mais en tout cas,
37:30ce que je veux vous dire par là, c'est que lui, il veut
37:32s'inspirer de ce qui a été proposé par le Sénat,
37:34d'ailleurs par une commission d'enquête
37:36qui est assez intéressante, deux sénateurs, Jérôme Durin
37:38et monsieur Blanc
37:40chez les LR, Jérôme Durin PS,
37:42qui, eux, parlent de créer un grand parquet
37:44en se stupéfiant un peu à l'image de ce qui a été
37:46fait pour le terrorisme ou pour le PNF.
37:48Donc, vraiment en faire une cause nationale.
37:50Et de l'autre côté, vous avez un ministre de la Justice
37:52qui, lui, dit qu'on ne passe pas par le Parlement,
37:54on passe directement par le règlement pour aller
37:56plus vite et en faire une décision du gouvernement.
37:58Donc, déjà, rien que sur la méthode,
38:00vous avez un problème d'échange et de débat.
38:02Donc, on va voir ce qui va se passer vendredi.
38:04Mais avant d'annoncer quelque chose, je pense vraiment
38:06qu'il faut qu'il se mette d'accord. Et ça donne le sentiment qu'en fait,
38:08il n'y a pas de Premier ministre à bord. — Oui. Frédéric David,
38:10ça montre aussi ce qu'est ce
38:12gouvernement, d'une certaine manière.
38:14C'est très divisé. — Surtout,
38:16un gouvernement qui incarne peu.
38:18Il y a deux figures qui s'imposent.
38:20La figure de Michel Barnier,
38:22qui, sans bénéficier d'état de grâce,
38:24a toujours un vrai crédit
38:26de la part des Français. Mais les Français eux-mêmes
38:28– c'était une enquête, il y a 10 fois, pour le JDD –
38:30ont intériorisé que sa durée de vie va être courte.
38:32Trois quarts des Français – c'était début septembre,
38:34c'était avant, en plus, ce débat
38:36qui s'enlise – avaient
38:38le sentiment que ce gouvernement
38:40serait renversé par une motion de censure.
38:42Du côté du gouvernement, il y a beaucoup d'élus locaux,
38:44beaucoup de sénateurs, ce qui est un bon point
38:46parce que ça colle aux préoccupations des Français.
38:48Mais en dehors de Bruno Retailleau,
38:50peu de personnalités de premier plan
38:52incarnent.
38:54Et c'est vrai qu'on a l'impression,
38:56et la critique en termes d'inaction va finir
38:58par s'installer. La scène parlementaire n'est pas
39:00très visible. Les Français ont une ligne rouge,
39:02c'est les hausses d'impôts, mais ne voient pas
39:04exactement où va le budget et où le gouvernement
39:06les emmène. Et c'est vrai qu'on est
39:08dans un moment qui succède en plus
39:10à ce que j'ai appelé l'éclipse du
39:12politique. Depuis le 7 juillet,
39:14après les législatives, les JO,
39:16les Jeux Paralympiques,
39:18le temps passé pour désigner
39:20un gouvernement, les Français se sont habitués un peu
39:22à l'absence du politique et ils n'ont pas été particulièrement
39:24malheureux. Et
39:26puisqu'il faut des acteurs responsables,
39:28les Français les cherchent du côté des élus locaux,
39:30jamais autant soutenus, et même auprès
39:32des dirigeants d'entreprises qui, eux, à leur niveau,
39:34arrivent à changer la vie. – Et puis on demande
39:36un gouvernement faible finalement
39:38de manière
39:40très forte. Il y a ça aussi.
39:42Allez, on revient dans un instant,
39:4411h45 bientôt sur Sud Radio.
39:46On poursuit ces débats.
39:48Mettez-vous d'accord avec Frédéric
39:50Dhabi, Éric Revel,
39:52Alex Darmon et Frédéric Fougera.
39:54On va continuer de parler de cette lutte
39:56contre les trafics de drogue avec cette
39:58proposition notamment d'envoyer
40:00l'armée dans certains quartiers. Vous savez,
40:02c'est une solution qu'on nous ressort à chaque fois.
40:04Alors, quelle crédibilité là-dessus ?
40:06J'en profite aussi pour signaler que Bruno Retailleau,
40:08le ministre de l'Intérieur, soit l'invité de Jean-Jacques Bourdin
40:10jeudi matin à partir de
40:128h30. A tout de suite.
40:14– Sud Radio, votre avis fait la différence.
40:16– Merci à Sud Radio de pouvoir m'exprimer
40:18et pour la qualité de vos informations.
40:20– Sud Radio,
40:22Sud Radio,
40:24le 10h midi, mettez-vous d'accord,
40:26Benjamin Gleize.
40:28– Mettez-vous d'accord, Alex Darmon, Frédéric Dhabi,
40:30Éric Revel et Frédéric Fougera
40:32pour vous accompagner. Jusqu'à midi,
40:34on poursuit sur cette question
40:36de la lutte contre les trafics
40:38de drogue avec ce nouveau week-end
40:40meurtrier du côté de Valence,
40:42on en parlait tout à l'heure. Et puis, une nouvelle fois,
40:44à Rennes où les fusillades
40:46se multiplient.
40:48J'allais dire que c'est quasi quotidien, mais oui,
40:50mais presque. Alors, on a
40:52les politiques, c'est la foire aux solutions.
40:54On a notamment
40:56cette solution,
40:58en tout cas, cette proposition
41:00qui revient sans cesse.
41:02Et c'est le député macroniste qui s'en fait l'écho,
41:04Karl-Olivre, qui propose d'envoyer
41:06l'armée dans
41:08certains quartiers. Solution
41:10souhaitable, envisageable, Frédéric Fougera ?
41:12– Il y a plusieurs choses
41:14dans ce sujet. Il y a un besoin de réponse
41:16immédiate à une situation d'urgence
41:18sensible, compliquée.
41:20Et puis, il y a un problème de fond. Alors, envoyer l'armée
41:22ou avoir une autre solution, pourquoi pas ?
41:24Franchement, je ne suis pas compétent
41:26pour pouvoir apprécier ça. Mais ça, c'est la réponse
41:28immédiate. C'est le pansement
41:30sur la plaie. Mais qu'est-ce qu'on
41:32fait pour traiter
41:34le sujet de fond ? Et peut-être que
41:36une des premières questions qu'il faudrait se poser,
41:38c'est, ce drogué, c'est grave
41:40ou c'est pas grave ? C'est un sujet
41:42qui nous préoccupe ou on s'en fout ?
41:44Si c'est grave, alors est-ce qu'il y a
41:46des drogues douces ? C'est-à-dire des drogues qui, elles,
41:48ne sont pas graves ? On a un vrai problème,
41:50je trouve, de lisibilité, de philosophie
41:52sur le sujet de la drogue dans notre pays.
41:54Ce qui nous empêche
41:56d'avoir une ligne directrice et d'action
41:58parce qu'on peut partir dans toutes les directions
42:00et puis aussi, au gré de certains
42:02gouvernements et de certaines tendances
42:04politiques, on va dans un sens, on va dans un autre.
42:06Mais c'est un problème d'abord très
42:08complexe. Il n'y a certainement pas une solution
42:10immédiate qui va tout régler.
42:12Ça engage beaucoup d'acteurs, ça engage aussi
42:14l'exemplarité. Quand on voit des parlementaires
42:16qui se font piquer
42:18en train de dealer ou d'acheter de la drogue,
42:20est-ce qu'on peut continuer à être parlementaire
42:22dans ces conditions ? Le sujet,
42:24il est extrêmement vaste.
42:26Donc oui, il y a des réponses d'urgence immédiates
42:28quand il y a des faits divers, comme celui que vous évoquez
42:30à l'instant, mais
42:32le sujet de fond, lui, il est
42:34très complexe à régler.
42:36Il faut peut-être avoir une ligne directrice,
42:38une philosophie, et je pense qu'on n'a pas du tout cette philosophie.
42:40La responsabilité, vous en parlez aussi
42:42des consommateurs, c'est la grande phrase
42:44en ce moment du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
42:46C'est le joint qui a, eh bien,
42:48le goût des larmes et le goût du
42:50sang, Alex Darmoin.
42:52Alors justement, sur ces consommateurs,
42:54on a cette proposition aussi de Jean-Philippe Tanguy
42:56du RN qui veut proposer des
42:58courtes peines de prison pour les
43:00consommateurs. On sent que, voilà, les consommateurs sont
43:02dans le viseur en ce moment des politiques, en tout cas
43:04d'une partie des politiques. – C'est bien, le populisme,
43:06de temps en temps, sur ce genre de proposition, ça peut faire
43:08plaisir à la majorité des gens, mais en réalité
43:10c'est inapplicable. Des courtes
43:12peines, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on va mettre
43:14les gens en prison trois semaines parce qu'ils ont été
43:16fumés un joint. Moi, je rejoins ce que vient de dire Frédéric
43:18Fougeras sur le fait que
43:20la politique de répression, elle est essentielle.
43:22Elle est essentielle dans ce débat
43:24de la consommation de drogue.
43:263 milliards et demi de chiffres d'affaires
43:28sur le trafic de stupéfiants
43:30en France. 200 000 personnes
43:32qui en vivent aujourd'hui, dont 21 000 à temps plein.
43:34Ce sont les chiffres du rapport sénatorial qu'on a pu
43:36lire et se procurer, si vous voulez. Il est très intéressant
43:38ce rapport sénatorial. Il faut aller le lire.
43:40Et donc, par conséquent, il faut qu'on traite
43:42le problème à la racine et qu'on aille chercher les gens chez eux.
43:44Mais c'est des entreprises aujourd'hui, ces trafiquants
43:46de drogue. C'est-à-dire que quand vous avez
43:48ces places NetXXL et qu'on supprime
43:501000 points de deal, eux, ils s'adaptent parce que c'est
43:52une entreprise. Ils répondent à la demande et ils profitent
43:54de l'ubérisation de la société pour aller livrer
43:56les gens à domicile. Il faut contrer ça.
43:58Il faut avoir un point d'avance.
44:00Voilà. Sur Instagram, Snapchat...
44:02Voilà. Donc, il faut avoir
44:04un vrai travail
44:06de répression et il faut
44:08donner les moyens à la police de le faire. Ça, c'est une première
44:10chose. Mais la deuxième chose, au lieu de dire qu'on va emprisonner
44:12les gens qui vont fumer un joint
44:14ou qui vont se droguer, il faut avoir aussi
44:16une politique sociale. Alors, je ne mets
44:18pas l'homme politique en question dont vous parliez,
44:20le député La France Insoumise, parce que quand vous êtes politique,
44:22vous avez des responsabilités et vous devez
44:24les tenir. Mais en revanche, il y en a qui sont malades
44:26et il faut avoir une politique sociale
44:28pour accompagner ces gens à se sortir
44:30de cette dépendance. Je pense qu'effectivement, il faut avoir
44:32une ligne directrice. Vous l'avez très bien dit, Frédéric. Mais une ligne
44:34directrice qui soit OK politique de répression,
44:36OK politique sociale. On essaie de mettre
44:38en place une vraie politique générale
44:40et globale sur ce sujet de stupéfiants
44:42en France. Voilà. – Il tient compte de toute
44:44la complexité du sujet. – Oui, exactement.
44:46– Il faut accepter le fait qu'il n'y ait pas une solution
44:48au miracle. C'est un ensemble
44:50en fait de
44:52on va dire de lois qui vont permettre, ou d'actions
44:54qui vont permettre aussi de lutter contre ces
44:56trafics de stupéfiants. Éric Revelle. – Oui, alors
44:58on est démuni. À mon avis, on est
45:00aussi pas loin du hors contrôle.
45:02Il faut savoir que les grands pays
45:04fournisseurs de drogue
45:06ont ciblé la France comme
45:08pays d'entrée en Europe
45:10en estimant que le marché n'était pas mature
45:12encore. Donc on pouvait encore vendre
45:14de la drogue en France. Mais pardonnez-moi
45:16si on part du principe qu'aujourd'hui
45:18le trafic de drogue sont de véritables entreprises
45:20c'est donc un secteur économique. Et n'importe quel
45:22secteur économique, il fonctionne autour de deux choses.
45:24Autour de l'offre et de la demande. Bien.
45:26Donc l'offre, c'est la lutte contre
45:28les trafiquants, si on peut encore y arriver.
45:30Et puis la demande, c'est quand même
45:32les consommateurs. Si il y a
45:34un marché, si il y a un secteur économique
45:36qui se développe, c'est qu'il y a bien une offre
45:38et une demande. Donc
45:40je ne voudrais pas quand même que
45:42le gouvernement cible que
45:44la demande. Parce que pour moi ce serait l'aveu
45:46que l'argent est trafic aussi. Oui mais qu'il
45:48ne serait pas capable de lutter contre l'offre. En fait
45:50c'est ça aussi qu'il faut voir. Bon
45:52maintenant la déclaration de Karl Olive qui
45:54suit celle de Samia Ghali en son temps
45:56sénatrice socialiste qui avait dit qu'il faut envoyer
45:58l'armée dans les quartiers à Marseille
46:00Nord.
46:02Bon, je ne vais pas être méchant avec Karl Olive
46:04mais je pense qu'il
46:06nous fait un peu du rousseau, vous voyez.
46:08C'est-à-dire qu'il aime bien faire du buzz.
46:10Il aime bien qu'on parle de lui.
46:12Parce qu'il a peut-être loupé un poste de ministre.
46:14Peut-être que voilà. Donc il ne faut surtout
46:16pas qu'on l'oublie et il envoie des cartes postales
46:18régulièrement. Parce qu'il a dit ça
46:20donc il faut envoyer l'armée pour lutter
46:22contre le trafic. Et puis
46:24il a eu une autre sortie aussi que j'ai oubliée
46:26et qui était pas mal non plus dans cette
46:28interview
46:30qui a fait aussi un peu parler mais que je n'ai plus
46:32en tête. Vous ne l'avez pas retrouvé Benjamin ? C'est dommage.
46:34Non, je suis en train de regarder mes films.
46:36Il a fait une autre déclaration sur nous.
46:38Ça va revenir.
46:40Est-ce que vous avez une bonne mémoire ?
46:42Oui, oui, oui. J'avais peut-être tout à l'heure.
46:44Je commence à vieillir d'une heure de plus.
46:46Non, ce que je veux dire
46:48c'est que
46:50envoyer l'armée dans les quartiers
46:52alors l'armée ne fait pas
46:54de maintien de l'ordre.
46:56En revanche, symboliquement, ça veut dire quelque chose
46:58quand même. C'est que l'armée, elle intervient
47:00pour défendre un pays.
47:02Pour éviter que l'ennemi
47:04ne prenne pied
47:06sur son territoire. C'est ce que font les
47:08ukrainiens face aux russes. Vous voyez ?
47:10L'armée française, jusqu'au moment où elle a été virée
47:12d'Afrique, intervenait pour
47:14défendre les pouvoirs en place ou pour éviter que
47:16le terrorisme islamiste ne gagne du terrain.
47:18Symboliquement, ça veut dire quand même
47:20que l'armée, elle pourrait aussi
47:22reconquérir des territoires qui sont perdus
47:24par la République. Et ce symbole-là,
47:26il est quand même assez fort. Et c'est peut-être...
47:28Je vais être sympathique
47:30maintenant avec Karl-Oliv.
47:32C'est peut-être aussi inconsciemment
47:36ce qu'il a voulu dire. Pour le reste,
47:38les buzz de Karl-Oliv, on les connaît.
47:40Il n'y a pas d'un des deux dans les buzz de Karl-Oliv.
47:42Pas mal.
47:44Mais je rebondis
47:46sur ce qu'a dit Eric Crevel.
47:48Parler de l'armée,
47:50c'est très symbolique
47:52et ça touche l'opinion publique.
47:54On sait très bien qu'elle est la
47:56toile de fond de l'imaginaire
47:58des français. Enfin, pas dans notre bouquin avec
48:00André Socol, c'est le déclin,
48:02la France qui tombe. Et la France qui tombe,
48:04ça se cristallise sur deux institutions.
48:06L'école, l'hôpital.
48:08L'armée n'est jamais concernée
48:10dans le discours des français.
48:12Il y a un vrai crédit de confiance à l'égard de l'armée
48:14et même si vous avez tous très très bien dit,
48:16vous êtes plus connaisseurs que moi, ça paraît
48:18complètement improbable que l'armée fasse du maintien de l'ordre,
48:20quitte de ses vraies missions,
48:22ça va toucher les français.
48:24Maintenant, sur cette question de la dépénalisation,
48:26on en parlait tout à l'heure avec Alex,
48:28il faut poser cette question depuis
48:30très très longtemps. On l'a posé pour la dernière fois
48:32en 2021.
48:34En 1977, première mesure,
48:36on a deux tiers des français défavorables
48:38à la dépénalisation,
48:40puis ça baisse continuellement et en 2021,
48:42première fois qu'une petite majorité,
48:44c'est du 52-48
48:46ou du 51-49% disent,
48:48il faut dépénaliser l'usage de cannabis.
48:50On s'était focalisé sur le cannabis.
48:52Deux remarques. Un,
48:54c'est une question sur laquelle
48:56le clivage gauche-droite qui tend à perdre de sa vigueur
48:58existe. On se souvient de
49:00la gauche pétard, Jean-Louis Debré,
49:02par rapport à Dominique Vonné, pour ceux qui s'en souviennent.
49:04C'est un sujet
49:06qui clive à gauche et à droite.
49:08C'est aussi un sujet sur lequel
49:10l'opinion est peu
49:12constituée.
49:14Elle est quasiment à 50-50,
49:16mais là, il s'est passé quelque chose.
49:18Pour la première fois depuis très très longtemps,
49:20même si Darmanin l'avait fait un petit peu,
49:22on a un locataire de la place Beauvau
49:24qui fait porter directement, avec des phrases très fortes
49:26que vous avez citées, la responsabilité
49:28sur les consommateurs, sur
49:30la demande. Et c'est vrai que ça peut
49:32faire bouger la ligne, puisque les Français
49:34voient beaucoup dans leur vie quotidienne,
49:36on voit dans les enquêtes locales que fait
49:38réalise Eliphobe,
49:40qu'il y a des villes où les gens
49:42changent de quartier, qu'on tourne tel ou tel
49:44coin où il y a du deal,
49:46que ça empoisonne la vie quotidienne des Français,
49:48même s'il y a beaucoup
49:50de consommateurs, environ 4 à 5 millions,
49:52je crois, vous le disiez tout à l'heure, Alex,
49:54c'est vrai que l'opinion
49:56va être plutôt sur une logique de fermeté.
49:58Et c'est vrai que sur cette question,
50:00les choses peuvent bouger.
50:02Merci beaucoup. Je rappelle que Bruno Retailleau
50:04sera l'invité de Jean-Jacques Bourdin jeudi matin
50:06à 8h30, à la veille d'un déplacement
50:08important. On verra
50:10si il y a, on va dire avec le
50:12ministre de la Justice, le garde des Sceaux, Didier Migaud,
50:14qui sera avec lui, s'ils arriveront à se mettre d'accord.
50:16Ils auraient pu venir tous les deux.
50:18Pourquoi pas, on va leur proposer.
50:20C'est plus lié.
50:22On demanderait à notre programme Afrique de le faire.
50:24Merci beaucoup, Alex Arbon,
50:26journaliste politique, chaîne YouTube Les Indécis,
50:28et qu'on retrouve tous les vendredis,
50:309h-10h, La Vérité en face, avec
50:32Patrick Roger. Un grand merci, Frédéric Dhabi,
50:34d'être passé nous voir sur
50:36Sud Radio, directeur général de l'IFOP,
50:38auteur de « Parlons-nous tous la même langue »
50:40aux éditions de l'OB, et puis on peut
50:42retrouver aussi la balise IFOP civil
50:44fiduciale, dont on a parlé tout à l'heure, sur le site
50:46de sudradio.fr. Un grand merci, Eric.
50:48Revelle, journaliste, on vous retrouve
50:50demain, 7h25,
50:52votre édito éco,
50:54avec Jean-Jacques Bourdin.
50:56Et puis merci, Frédéric Fougera,
50:58président de TENCAN Paris,
51:00agence de communication, auteur de cet ouvrage
51:02« Anthologie de la com », c'est aux éditions
51:04Réal Studi Rama. Merci
51:06à vous quatre, passez une très belle journée
51:08sur Sud Radio, dans un instant, Bercoff,
51:10et dans tous ses états, André Bercoff. Vous le retrouvez, à tout de suite.

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