• il y a 2 mois
Alors qu’Israël est sous le choc un an après les attaques du 7 octobre, François Cocq, ex-orateur LFI et essayiste, répond : «On a face à nous, la plus grande tragédie du Proche-Orient de l’ère moderne et contemporaine».

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Transcription
00:00Toujours, dans ce genre d'événements, il y a une anticipation de ce que sera la communication sur ce qui se passe.
00:06Et bien évidemment, le masse ne fait pas exception à la règle et ils s'en sont servis pour leur propagande, très clairement.
00:13Mais on l'a bien ressenti là devant ces images et les gens qui sont derrière le poste, comme nous, je crois, ici sur le plateau,
00:17on a le souffle coupé, en fait, quand on voit cela. Et c'est difficile aujourd'hui, alors qu'un an s'est écoulé.
00:23Il faut avoir ça en tête. Un an s'est écoulé. On a l'impression que c'était hier.
00:26Je crois que tout le monde garde un souvenir extrêmement précis du moment où on apprend ces attaques terroristes.
00:32Un an après, quelle est la situation ? C'est ça, la question qui va finalement nous être posée.
00:36Et c'est très difficile de se projeter là-dedans avec l'émotion qui est encore aujourd'hui la nôtre.
00:42On a face à nous, finalement, la plus grande tragédie du Proche-Orient de l'ère moderne et contemporaine.
00:49On n'a pas connu des morts à ce niveau-là. On n'a pas connu 1 200 exécutions comme elles ont eu lieu il y a un an, jour pour jour.
00:58On n'a pas connu des dizaines de milliers de morts en Palestine, comme c'est le cas depuis un an.
01:03On n'a pas connu 2 000 personnes tuées au Liban, comme c'est le cas depuis quelques semaines.
01:08Tout ça nous oblige à prendre de la hauteur par rapport à l'événement. Je crois que ce sera la suite de notre discussion.

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