• il y a 2 mois
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Ce lundi, sur Europe 1, Olivier Babeau s'intéresse aux hausses d’impôts.
Retrouvez "L'édito éco" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-edito-economique
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00Votre rendez-vous avec Banque Populaire. Engagez aux côtés de ceux qui entreprennent.
00:05Et à 7h20 sur Europe 1, place à l'édito éco, Dimitri Pavlenko.
00:09Bonjour Olivier Babaud.
00:10Bonjour Dimitri, bonjour Anissa, bonjour à tous.
00:12Depuis la semaine dernière, on a ce chiffre Olivier, de 65 000.
00:15Ce sera le nombre de contribuables, a priori, qui connaîtraient des hausses d'impôts.
00:1865 000, pas plus. Soit 10 ans, vous nous dites ce matin,
00:21que derrière les annonces d'impôts réservés aux riches, la réalité sera un peu plus complexe pour les Français.
00:26Oui Dimitri, l'époque est à l'inclusivité. Les impôts aussi seront pour tous.
00:30La promesse initiale de Michel Barnier, on le sait, c'est l'impôt qu'on préfère, celui des autres.
00:34Pensez à un impôt qui touche 0,3% des foyers.
00:3765 000 personnes, même pas de quoi remplir le stade de France.
00:41Et un impôt sur les superprofits pour les entreprises qui dépassent le milliard de chiffres d'affaires.
00:44Le commun des mortels, comme vous et moi, s'estime loin de tout ça.
00:47Pourtant, il y a bien des raisons de penser que nous allons tous finir par subir des formes de hausses d'impôts.
00:51Alors, quelles sont ces raisons ?
00:53La première, c'est une addition toute bête.
00:55Même avec le choc sans précédent qui va s'abattre sur la tête des riches, qui ne sont pas encore partis,
00:59et des grandes entreprises encore florissantes, le compte n'y est pas.
01:02On attend 3 milliards, plus 8, soit 12 en tout.
01:05Il en manque encore 8, une paille.
01:08On allait dire 3 plus 8, ça fait 11.
01:10Ah pardon, oui absolument.
01:12Mais il en manque 9.
01:14Décidément, on est très très loin.
01:15On annonce déjà bien d'autres mesures.
01:17Augmentation de la taxe sur les billets d'avion, sur les voitures neuves et sur l'électricité.
01:20Et déjà, on n'est plus du tout dans le monde des hyper riches.
01:23Mais le plus important, c'est qu'on commence à comprendre que côté baisse des dépenses publiques,
01:26et là, il faudrait trouver environ 40 milliards,
01:28il s'agira plutôt de dépenses transférées à d'autres.
01:31Et que ces autres seront souvent nous.
01:33Par exemple, l'idée de moindre prise en charge par la sécurité sociale des consultations,
01:37théoriquement compensée par la complémentaire,
01:40c'est oublier que les complémentaires vont évidemment répercuter.
01:43Ceo, il n'y a pas de miracle.
01:45C'est une illustration du concept essentiel à comprendre, celui de l'incidence fiscale.
01:48Qu'est-ce que c'est l'incidence fiscale ?
01:50Le fait que celui qui paye vraiment une taxe n'est pas nécessairement celui à qui elle est théoriquement adressée.
01:55Pour les entreprises, la suppression massive des niches fiscales,
01:58ou les hausses de l'impôt sur la société,
02:00sera typiquement répercutée sur les consommateurs sous forme de hausse des prix,
02:04et les salariés sous forme de salaire moindre.
02:06Tout comme une taxe sur les propriétaires sera typiquement payée par les locataires.
02:09Méfions-nous des étiquettes trompeuses, des impôts,
02:12de la même façon qu'un train peut en cacher un autre,
02:14une hausse de prélèvement peut en cacher beaucoup d'autres.
02:17Merci Olivier, bonne journée.

Recommandations