REPORTAGE INFOS GRENOBLE SPORT.
Le double projet d‘un athlète professionnel consiste à concilier carrières professionnelles, études et sport de haut niveau.
C’est le cas de David Smétanine, nageur de retour des Jeux Paralympiques. Après avoir consacré des années à son sport, il navigue désormais dans l’accompagnement managérial et met à contribution son expérience d’athlète.
Depuis la loi Braillard de 2015, les universités doivent offrir des solutions adaptées aux athlètes. Aménagement d’emploi du temps, e-learning ou cours à distance, de nombreux dispositifs peuvent être mis en place par les établissements d’enseignements supérieurs afin de jongler entre les échéances sportives et les examens.
Paul Jenft, étudiant en classe prépa à Polytech Grenoble, en est un exemple. Ce jeune grimpeur, qui a terminé 8ème dans l’épreuve du combiné escalade aux Jeux Olympiques de Paris, a fait le choix de ralentir son cursus. Plutôt que de suivre deux années de classe prépa, il a étalé sa formation sur quatre ans, pour pouvoir continuer à performer sans sacrifier son avenir scolaire..
Mais même avec ces aménagements, la reconversion n’est pas sans défis. Entrer dans le monde du travail après une carrière sportive demande bien plus qu’un simple diplôme. L’environnement familial, la pression des coachs, et la gestion des attentes peuvent encore être de vrais freins à leur insertion professionnelle.
Voir aussi : https://www.telegrenoble.net/replay/si-on-parlait_35/si-on-parlait-25-09-24-david-smetanine-photo-therapeutique-jazz-festival_x968zbm.html
Le double projet d‘un athlète professionnel consiste à concilier carrières professionnelles, études et sport de haut niveau.
C’est le cas de David Smétanine, nageur de retour des Jeux Paralympiques. Après avoir consacré des années à son sport, il navigue désormais dans l’accompagnement managérial et met à contribution son expérience d’athlète.
Depuis la loi Braillard de 2015, les universités doivent offrir des solutions adaptées aux athlètes. Aménagement d’emploi du temps, e-learning ou cours à distance, de nombreux dispositifs peuvent être mis en place par les établissements d’enseignements supérieurs afin de jongler entre les échéances sportives et les examens.
Paul Jenft, étudiant en classe prépa à Polytech Grenoble, en est un exemple. Ce jeune grimpeur, qui a terminé 8ème dans l’épreuve du combiné escalade aux Jeux Olympiques de Paris, a fait le choix de ralentir son cursus. Plutôt que de suivre deux années de classe prépa, il a étalé sa formation sur quatre ans, pour pouvoir continuer à performer sans sacrifier son avenir scolaire..
Mais même avec ces aménagements, la reconversion n’est pas sans défis. Entrer dans le monde du travail après une carrière sportive demande bien plus qu’un simple diplôme. L’environnement familial, la pression des coachs, et la gestion des attentes peuvent encore être de vrais freins à leur insertion professionnelle.
Voir aussi : https://www.telegrenoble.net/replay/si-on-parlait_35/si-on-parlait-25-09-24-david-smetanine-photo-therapeutique-jazz-festival_x968zbm.html
Category
📺
TVTranscription
00:00...
00:05Engagement, résilience et capacité à fédérer,
00:08voilà quelques qualités qu'un sportif de haut niveau
00:11peut appliquer dans sa carrière professionnelle.
00:14Car après les compétitions, les athlètes changent de costume
00:17pour revenir à une vie normale d'étudiant, de salarié ou d'entrepreneur.
00:21C'est le cas du nageur David Smedanine qui revient des Jeux paralympiques.
00:26C'est un engagement qu'on prend en termes d'engagement d'abord
00:28et puis de gestion du temps et puis de performance des résultats qu'on va avoir.
00:31On est toujours dans un souci des réussites en carrière sportive,
00:35dans notre parcours sportif de haut niveau,
00:37mais on est aussi dans une même démarche quand on est en entreprise.
00:40On est tous très fiers de porter du bleu blanc rouge
00:41et on a envie de le faire aussi l'entreprise pour dire
00:43l'entreprise elle a aussi ses challenges, elle a aussi ses réussites,
00:46ses défaites, ses échecs
00:47et quand on amène ce leadership dans l'entreprise
00:49on a au bout quelque chose de fantastique.
00:51Le double projet des sportifs concerne aussi les études.
00:54Paul Ginft, étudiant en prépa à Polytech à l'université de Grenoble,
00:58revient d'une huitième place sur l'épreuve du combiné escalade aux Jeux olympiques.
01:03Pour les Jeux, il a décidé d'aménager son cursus
01:06en passant de deux à quatre années de classe préparatoire.
01:09J'ai eu un peu peur de ne pas en faire assez,
01:11que ça ne soit pas assez d'études et que je me perde un peu,
01:15que je n'arrive plus à suivre.
01:17Au final, ça s'est bien goupillé parce que tout s'est un peu enchaîné.
01:21J'ai fait ce choix. L'année d'après, j'ai encore progressé.
01:24J'ai été qualifié pour les étapes qualificatives des Jeux.
01:26Donc j'ai vraiment bien fait d'aménager
01:28parce que ça a été un choix que j'ai réfléchi,
01:31un peu une prise de risque et ça a vraiment payé.
01:33Donc je suis content de l'avoir fait.
01:34Depuis la loi Braillard de 2015,
01:36pour lutter contre la précarité des athlètes,
01:38ce sont les établissements d'enseignement supérieur
01:41qui sont tenus d'accompagner les étudiants
01:43et de ralentir le rythme pour jongler entre les échéances sportives et les examens.
01:48La contrainte sportive, elle est très forte.
01:49On le voit ici avec des étudiants qui sont allés aux Jeux Olympiques.
01:52Donc leur métier premier, c'est d'être sportif.
01:54Donc nos études, elles doivent complètement se réorganiser autour de la contrainte sportive.
01:58Notre université développe de plus en plus des formats hybrides
02:02qui vont coupler de l'enseignement à distance avec des régulations à distance.
02:07Donc la possibilité d'avoir du présentiel en visioconférence avec les étudiants pour créer du lien.
02:12Malgré les accompagnements,
02:13entrer sur le marché du travail n'est pas un long fleuve tranquille.
02:17Des facteurs limitants comme l'environnement familial
02:19ou la pression des entraîneurs peuvent encore faire obstacle aux athlètes.