• il y a 2 mois
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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:03Arlette Chabot évidemment là, depuis ce matin, depuis tout à l'heure, mais Guy Carlier nous a rejoint.
00:08Bonjour Guy.
00:09Bonjour Arlette, bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
00:11Bonjour Guy.
00:12Alors Guy, ce qui est intéressant c'est que tous les vendredis, avec Guy, nous réfléchissons à la semaine qui vient de se dérouler.
00:18Voilà, enfin Guy, un petit bilan.
00:21Ce matin, on est dans la merde, vous me dites quoi ?
00:23Écoutez, oui, je pense que là, c'était l'angle un peu de ma chronique au début, mais j'ai trouvé que c'était un peu lapidaire et que là, elle était courte.
00:32Pour le coup, je n'aurais pas fait trop long, vous ne m'auriez pas reproché d'être trop long.
00:36Donc au lieu de parler du fond, c'est-à-dire on est dans la merde égale la dette, je vais vous parler de la forme, c'est-à-dire du discours politique général de M. Michel Barnier à l'Assemblée Nationale.
00:51On va encore dire que je suis puéril, mais c'est la forme qui m'a amusé.
00:57Si vous voulez, comme vous venez de le dire, on peut résumer le fond sur cette simple phrase, on est dans la merde, et je ne veux pas mettre le moral des auditeurs dans les chaussettes un vendredi matin.
01:10Parce que oui, Jacques, Arlette, le vendredi matin, c'est merveilleux, on est heureux le vendredi matin.
01:18Bah oui, ça se sent le week-end, comme disent les « Thanks God it's Friday », comme disent les gens qui regardent Quotidien.
01:24Bah oui, c'est le vendredi matin, car de la même façon que le meilleur moment d'amour, c'est quand on monte l'escalier, parce qu'on pense à ce qui va se passer,
01:32le meilleur moment du week-end, c'est le vendredi matin, quand on pense au week-end qui arrive.
01:38On pense à la soirée de demain chez les amis, on leur envoie un SMS, je vous ai vu tout à l'heure, Jean-Jacques, est-ce qu'on amène le dessert ou le vin ?
01:46On vous met des listes pour les anniversaires des enfants, les ballons à accrocher dans le jardin, les pâques d'Oasis, enfin ouais.
01:53Pour être honnête, quand on pense au week-end, le vendredi matin, c'est pas toujours d'une gaieté folle.
01:59Parce que vous avez aussi les couples qui s'engueulent, parce que « Non, tu m'avais pas dit qu'on allait voir ta mère au Miosotis dimanche.
02:05Tu sais bien que je déteste aller dans cette maison de retraite, ça pue la pisse de vieux, le chat qui dort.
02:09Quand je pense que quand on s'est rencontrés, tu me disais que le week-end, on partirait à la mer en moto,
02:14que je me serrerais contre toi pour me protéger du vent, qu'on arriverait au petit matin sur la plage, qu'on courrait comme des enfants,
02:20prendre un café crème au bistrot de l'HT, au lieu de ça, on va voir ta mère à la maison de retraite, les Miosotis, à Saint-Nom la protège, en Citroën, Picasso, merci bien.
02:30Mais malgré tout ça, le vendredi, c'est un escalier qu'on monte en rêvant, avec excitation vers un week-end toujours décevant.
02:38Oui, d'accord, d'accord, mais la réalité...
02:41Barnier !
02:42Oui Barnier, c'est bien votre week-end, c'est à moi qu'on fait plaisir, mais bon...
02:47Je vous l'avais promis.
02:48Oui.
02:48Donc, Michel Barnier à l'Assemblée Nationale, comment vous dire, c'était John Wayne.
02:52John Wayne entrant dans un salon, plein de bruit, de fureur, de rire, de laisser aller, et qui calme tout le monde d'un simple regard.
03:00Comme dans les scènes de Western, il y a eu un grand silence.
03:03Même les Insoumis attendaient de voir ce qu'il allait se passer.
03:06On pouvait lire la peur dans les yeux de ses ennemis politiques, et on sentait bien que même ses amis n'étaient pas tranquilles.
03:13Gabriel Attal, par exemple, semblait tendu, alors qu'ils sont du même camp, qu'ils combattent les appâches du NFP ensemble.
03:20Et d'ailleurs, dès le début, Michel Barnier semblait lui rendre hommage pour le calmer, en disant qu'il allait tenir compte de ses recommandations.
03:29Et là, on vit Gabriel Attal se détendre, il sourit, il se mit même à applaudir.
03:35Et là, c'est un mécanisme classique des scènes de Western.
03:38Le justicier dans le salon qui s'approche d'un de ses potes, qui lui dit
03:41« Je suis heureux de te retrouver, John. Tu as l'air détendu, tu as l'air tendu, détends-toi, on est amis, non ? »
03:47L'autre répond « Oui, bien sûr, on est amis. »
03:50Il sourit, et c'est là qu'il se prend une balle entre les deux yeux, c'est exactement ce qui s'est passé pour Attal.
03:55On n'a pas vu le trou rouge entre les yeux de Gabriel Attal, mais c'est ce qui est arrivé quand Barnier l'a tué. Écoutez.
04:02« Et M. Attal, je serai très attentif à vos propositions d'économies supplémentaires. Très attentif.
04:10Pour faire face à un déficit que j'ai trouvé en arrivant. »
04:16La chute est cruelle. Cette semaine, Michel Barnier a donc joué au cow-boy à l'Assemblée Nationale.
04:22Un vieux cow-boy qui, je ne sais pas si vous avez remarqué, a un problème de bronche,
04:26qui lui fait émettre une sorte de râle avant certains débuts de phrase.
04:30À mon avis, il devrait consulter un pneumologue, ça ressemble à un début de bronchite obstructive,
04:35ou alors je crois que c'est psychologique.
04:38Car il n'aimait ce bruit que lorsqu'il va tirer à vue.
04:42On l'a entendu là dans la séquence Attal, un peu comme si sa conscience essayait de le retenir et de lui dire « ne sois pas si cruelle ».
04:50Donc maintenant, à partir d'aujourd'hui, observez-le bien quand il commence une phrase en faisant « aaaah, ça va faire mal ».
04:58Arlette, vous êtes d'accord avec lui ?
05:01Oui, c'est vrai, il y a un côté aussi un peu tonton flingueur.
05:05C'est un peu le calme de l'innoventura face aux autres.
05:11Ça peut durer, ça peut durer. Politiquement, je ne sais pas. On en parlait tout à l'heure, Arlette.
05:17Mais ça a marqué les Français. Je pense que ça a marqué les Français.
05:21Vous venez de faire la démonstration qu'on ne parle pas du fond.
05:25Mais non, ce qui a marqué, c'est la forme.
05:27Mais parce que le fond, pour l'instant, il n'a rien dévoilé.
05:29Ah, quand même, quand même.
05:31Les dégâts et les mécontents, c'est sûrement les retraités quand même.
05:34Ça, ça passera moins bien que de taxer les riches.
05:37C'est bon, les traités qui vont attendre juillet pour rattraper l'inflation,
05:45et force de prendre ses désirs pour des réalités.
05:47Ça sera un 8 d'augmentation.
05:49Donc, heureusement, l'inflation est un tout petit peu réduite,
05:53parce que sinon, ça aurait été un vrai problème.
05:55Heureusement, l'inflation est moins forte.
05:57Elle baisse, elle est moins forte.
05:59Mais en tout cas, c'est vrai que ça, ça passe moins bien.
06:01Le reste, bon, faites payer les riches. Regardez, il y a un sondage aujourd'hui.
06:05C'est-à-dire que ça, c'est la seule promesse, en tout cas, si on peut dire,
06:09qui est claire et clairement définie.
06:12Pour le reste, les entreprises, etc.,
06:14on va taxer les plus riches, ça reste assez vague.
06:18Si vous écoutez, j'ai regardé sur les conseils de Jean-Jacques,
06:21l'émission de France 2 hier,
06:23si vous écoutez ce qu'il dit sur l'augmentation des impôts des tranches les plus élevées,
06:29vous arrivez à un chiffre qui est supérieur à l'ISF.
06:32Or, il n'a pas dit, ce qui aurait été une mesure très populaire,
06:36je supprime, pardon, je remets en vigueur l'ISF.
06:39Il n'a pas dit ça, parce que ça l'engageait.
06:42Ça l'engageait à prendre une décision,
06:46alors que là, on reste dans la promesse vague,
06:49on va taxer les riches, etc., ça ne mange pas de pain.
06:52Alors que pour les traites, là, c'est très peu.
06:54– J'ai dit plein pour les riches quand même, je pense.
06:55Pour ceux qui gagnent 500 000 euros, il faut...
06:57– 500 000 euros.
06:58– C'est vrai qu'on n'a pas encore le taux.
07:00C'est un élément qui existe déjà.
07:02– Apparemment, c'est les 500 000 euros pour un couple de 100 enfants.
07:04– Il va augmenter, il va augmenter, on va voir.
07:06Il n'a pas encore, de même, les entreprises.
07:08Combien on a sur taxe ? Combien ? On ne sait pas.
07:10Donc à chaque fois, on avance pas à pas avec lui.
07:13– Il va probablement monter l'impôt sur les sociétés de ces entreprises-là.
07:17L'impôt est à 25, mais voilà, combien ?
07:20– C'est ça, c'est combien ?
07:22– On parle de 33 à 33,5, passer à 33,5, une augmentation de 8,5.
07:25– Pour ça, il faut attendre le début de semaine prochaine,
07:27présentation du budget pour savoir.
07:29Donc ça sera un pas supplémentaire.
07:32Et ce n'est pas fini, les fonctionnaires commencent à s'inquiéter
07:34sur la suppression des postes, etc.
07:36– Bien sûr.
07:37– Sachant qu'on ne touchera pas aux policiers,
07:39qu'il ne faut pas toucher aux enseignants.
07:41Donc qui va, effectivement, subir ?
07:43Et pareil pour les collectivités locales,
07:45la proposition de la Cour des comptes.
07:47– Nous allons en reparler, 8h22,
07:49évidemment avec mon invité Mathieu Lefèvre, tout à l'heure.
07:52C'est le député le plus proche de Gérald Darmanin,
07:55qui sera là, 8h30, 9h.

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