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00:00Les entreprises du médicament sont là pour s'assurer que quand un patient français
00:07a besoin d'un traitement, que ce traitement soit un traitement du quotidien ou un traitement
00:11innovant, ce traitement soit disponible.
00:13Pour remplir cette mission, il faut réduire la pression fiscale sur les entreprises du
00:17médicament, qui est la pression fiscale la plus élevée d'Europe.
00:20Cette pression économique ne permet pas aux entreprises de pleinement remplir leur mission
00:27au service des patients français.
00:28Ce que nous, entreprise du médicament, nous demandons au pouvoir public, c'est de redonner
00:36de l'air économiquement aux entreprises.
00:39Et en même temps, on est bien conscient du budget contraint de l'État.
00:43L'objectif est de réduire la clause de sauvegarde qui était plafonnée en 2024 à
00:471,6 milliard, de la ramener à 1 milliard.
00:50Pour permettre cette décroissance de la clause de sauvegarde, qui est une taxe sur l'industrie
00:55Nous avons trois mesures.
00:56Continuer à travailler à une réduction du volume des prescriptions, main dans la main,
01:02en partenariat avec toutes les parties prenantes et les pouvoirs publics.
01:05La deuxième mesure est un véritable choc de simplification.
01:09C'est permettre aux patients français d'obtenir directement auprès de leurs pharmaciens d'officine
01:15certains traitements, sans avoir à passer par leur médecin traitant pour avoir une
01:19ordonnance.
01:20Faisant tout ça de manière sécurisée et en garantissant le bon usage du médicament.
01:24Puis la troisième mesure est une mesure purement financière, technique.
01:28Les entreprises versent avec près de 18 mois de retard à l'État des accords de remise.
01:34On pourrait les verser d'un coup et au fil de l'eau, ce qui permettrait de libérer
01:40à peu près 10 milliards de trésorerie pour l'État, qui on le sait en a grandement besoin.