Avec Philippe Grégoire responsable national à République Souveraine pour la partie agricole
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00:00sur la colère du monde agricole, une colère qui n'est toujours pas de tarif
00:03et on en parle avec Philippe Grégoire, responsable national à République souveraine pour la partie agricole.
00:10Bonjour Philippe Grégoire.
00:12Bonjour M. Bercoff.
00:14Alors, M. Grégoire, je voulais savoir d'abord, question d'actualité,
00:19est-ce que, que pensez-vous de la nomination, donc, du nouveau...
00:23enfin, de la nouvelle mise de l'agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt ?
00:29C'est intéressant, je me suis demandé tout à l'heure, pourquoi spécialement de la forêt ?
00:35Qu'en pensez-vous ?
00:37Ben, j'en pense que ça ne va rien changer du tout,
00:40parce que ceux qu'on a mis au pouvoir à l'agriculture,
00:43les ministres de l'agriculture qu'on a mis de façon successive,
00:46c'est des pro-européens et des pro-mondialistes.
00:49Donc, de toute façon, elle va être dans la ligne de la politique de Michel Barnier,
00:54de M. Hollande, de M. Macron, de M. Sarkozy.
00:58Et tant qu'on aura des politiques agricoles pro-mondialistes, pro-européennes,
01:04et qu'on ne voudra pas sortir des traités de libre-échange,
01:07et qu'on ne voudra pas parler du rôle que jouent les agriculteurs sur les territoires,
01:12et revenir à une marge nette pour les agriculteurs,
01:16et non plus faire du libre-échange, mais de faire de la coopération entre les États,
01:20tant qu'on ne changera pas les règles du jeu du commerce,
01:23et qu'on sera assassinés comme on est assassinés,
01:26et qu'on peut mettre n'importe quel ministre de l'agriculture,
01:29on ne sortira pas de l'ornir.
01:31Oui, alors Philippe Grégoire, justement, vous nous dites ça, effectivement,
01:35on se rappelle, il n'y a pas si longtemps,
01:38de ce qui s'est passé sur les autoroutes,
01:40de ce qui se passait au salon de l'agriculture, etc.
01:44Écoutez, on parle d'un côté le drame absolu de suicide d'un certain nombre d'agriculteurs,
01:49on sait ce qui se passe,
01:50d'un autre côté, on parle de tous les problèmes,
01:53on les analyse, on les décortique, etc.
01:55Mais apparemment, rien ne change.
01:57Alors, de temps en temps, vous avez des syndicats agricoles,
02:00ou des fédérations qui disent,
02:01oui, non, ça ne va plus comme ça,
02:02on va vraiment arrêter tout ça,
02:05on va, je ne dirais pas tout casser,
02:06mais on va vraiment réagir,
02:08et apparemment, il y a quelques moments comme ça,
02:11de hausse de température,
02:13et puis tout retombe jusqu'à la prochaine.
02:16Est-ce que c'est un sort ?
02:18Est-ce que ça peut bouger ?
02:19Alors, vous dites vous,
02:20oui, il faut changer de politique,
02:22de cette politique mondialiste.
02:24Oui, mais qui va la changer ?
02:25Qui va la changer si les Français ne s'y appliquent pas ?
02:29Oui, parce que si vous voulez,
02:30c'est très difficile à comprendre le problème agricole
02:32pour les gens qui ne sont pas du métier.
02:34Chaque année, ils voient les agriculteurs
02:36qui reviennent manifester,
02:37mettre de la boue devant les grandes surfaces,
02:39les autoroutes,
02:41ils se disent, qu'est-ce que c'est que ce cinéma ?
02:43Et là, cette année, on va vous parler de la MHA,
02:46on va vous dire, il y a la FCO dans les élevages ovains,
02:50il y a la catastrophe en viticulture,
02:52parce que les rendements ne sont pas bons,
02:54Arnaud Rousseau a dit,
02:55on a perdu 3 milliards d'euros sur les récoltes de céréales,
02:58mais ça, c'est lié à notre métier,
03:01c'est lié au climat.
03:02Autrefois, il y avait la fièvre afteuse,
03:04il y avait la Bruxellose,
03:05de tout temps, comme dans d'autres professions,
03:08d'autres ont des problèmes.
03:09Ça, je dirais que c'est normal.
03:11Pourquoi, tout de suite,
03:14on tire la sonnette d'alarme
03:15et les gens sont sous pression ?
03:17C'est parce qu'en année normale,
03:19surtout les années 80,
03:21depuis le virage néolibéral
03:23des années Reagan-Thatcher,
03:25on n'a pas de marge.
03:27Il revient 3-4 centimes
03:29sur un litre de lait à l'agriculteur.
03:32Pareil en viande bovine.
03:34Il revient 3-4 centimes par litre de lait pour l'agriculteur, c'est ça ?
03:38Oui, de marge honnête,
03:39c'est pareil sur les céréales.
03:41Dans une baguette de pain,
03:43quand le consommateur va acheter sa baguette de pain,
03:46il revient 4 centimes
03:48au producteur céréalier.
03:506 centimes si on remet la PAC.
03:52Le problème, il est là.
03:54C'est la répartition de la valeur ajoutée
03:56sur un caddie de 100 euros
03:58chez Super U, Carrefour ou Leclerc.
04:01Il nous revient 6,50 euros.
04:03Alors, c'est lié au traité de libre-échange,
04:06mais pas qu'au traité de libre-échange.
04:08C'est lié aux oligopoles
04:10de l'industrie agroalimentaire
04:13qui ont été favorisés depuis Maastricht,
04:15depuis 92,
04:16qu'a créé des oligopoles.
04:18Un oligopole en viande bovine, Bigard,
04:20un oligopole en volaille,
04:22le groupe LDC.
04:24Et si vous voulez les paysans,
04:26ils sont pris dans une mondialisation
04:28avec des oligopoles
04:30qui ont la main sur l'achat
04:32des matières premières dans les exploitations agricoles.
04:34Et depuis la guerre en Ukraine,
04:36ça s'est accentué
04:38parce que depuis la guerre en Ukraine,
04:4050% des sociétés de courtage dans le monde
04:43sont des sociétés anglo-américaines,
04:45qui spéculent
04:47sur les matières premières agricoles.
04:49Donc si vous voulez, on est dans une financiarisation
04:51de l'agriculture
04:53comme il y a dans la pharmacie,
04:55dans d'autres domaines, monsieur Berkhoft.
04:57Oui mais alors, Philippe Grégoire,
04:59franchement, que peut-on faire ?
05:01On voit très très bien, regardez,
05:03les oursoux, la von der Leyen a été,
05:05j'allais dire triomphalement,
05:07mais oui on peut le dire triomphalement réélu
05:09à la tête de la commission européenne
05:11qui est notre véritable premier ministre,
05:13enfin il faut le dire, en tout cas,
05:15elle joue un rôle de pouvoir très important.
05:18On voit ce qui se passe en Europe,
05:20sur le Parlement européen.
05:22Est-ce qu'il y a d'abord,
05:25au niveau européen,
05:27est-ce que les agriculteurs
05:29européens ont des intérêts très divergents ?
05:31Ou est-ce qu'un jour, ils peuvent se retrouver
05:33sur un certain nombre
05:35de causes communes et de causes de combat communs ?
05:38Non, on a des intérêts communs,
05:41on l'avait fait avec l'Apli,
05:43l'association des producteurs de lait indépendant,
05:46une structure au niveau européen
05:49qui est le contre-pouvoir du Copacochéka,
05:52qui est le rassemblement des 26 FNSEA en Europe.
05:56Il existe un modèle différent
05:58qui est basé sur la charte de la Havane,
06:01avec une gestion des volumes,
06:03qui est ni le modèle néolibéral tel qu'on le vit,
06:06ni le modèle soviétique,
06:08qui est de la coopération entre les États
06:10et on peut mettre en place, avec une gestion des volumes,
06:13qui ne coûte pas un centime.
06:15Simplement, on n'en a pas vu encore le fruit de ça,
06:19parce que politiquement, les politiques
06:21qui ont la main en Europe,
06:23en France, en Allemagne, partout,
06:25ils ont mis en monnaie d'échange
06:28l'agriculture française ou européenne,
06:30si vous voulez,
06:31ils l'ont mis en échange avec les GAFA,
06:34avec Volkswagen,
06:36Volkswagen qui a deux sites en Europe,
06:38deux aux États-Unis, vingt en Chine,
06:40et quand on est dans des rapports de force,
06:42vous savez que les chefs d'État n'ont pas d'amis,
06:44ils n'ont que des intérêts.
06:46Et l'agriculture,
06:48c'est la cinquième roue de la brouette.
06:50Oui, mais alors justement,
06:52écoutez, les nations n'ont pas d'amis,
06:55De Gaulle l'avait dit,
06:56ils n'ont que des intérêts.
06:58Mais justement,
06:59n'attend-on point des politiques
07:01qui s'occupent de leur peuple,
07:03et des intérêts de leur peuple, chacun ?
07:06Alors justement, à courte vue,
07:08à courte vue,
07:09ce libre-échange exacerbé
07:11a permis au début des années 80
07:14aux consommateurs, entre guillemets,
07:16de payer moins cher,
07:17je dis bien entre guillemets,
07:18parce que ce qu'on a fait,
07:19c'est qu'on a délocalisé,
07:21vous savez, notre industrie,
07:22on délocalise notre agriculture,
07:24j'ai fait le calcul,
07:26on apporte à peu près 34%
07:29aujourd'hui, tout confondu,
07:31on est à 56% dans les moutons,
07:3371% dans les fruits et légumes,
07:35alors les fruits et légumes...
07:36D'importation, d'importation.
07:37Oui, d'importation, oui.
07:39Tout confondu,
07:40on est entre 30 et 34,
07:41parce que là-dedans,
07:42il y a les boissons non alcoolisées.
07:44Mais si vous voulez,
07:45à terme, le problème,
07:46c'est qu'on perd nos emplois.
07:48Parce que quand vous n'avez plus d'usines en France,
07:50quand vous n'avez plus de Michelin,
07:51si demain, on n'a plus d'agriculture,
07:53au départ, c'est du rapport de force,
07:56on va nous dire,
07:57Monsieur Berkhoff,
07:58il vaut mieux aller chercher les poulets en Pologne,
08:00et puis il vaut mieux aller chercher les fleurs au Kenya,
08:02mais le jour où on va être totalement indépendants,
08:05le jour où il y aura un conflit majeur,
08:07comme on a eu avec l'Ukraine,
08:08le jour où Poutine dit,
08:10moi, le gaz,
08:11je peux fermer la vanne,
08:12le jour où quelqu'un dira,
08:14moi, je peux fermer la vanne des poulets,
08:16ou la vanne des cochons,
08:17on va faire comment, là ?
08:19Oui, c'est-à-dire qu'en fait,
08:21c'est du court terme,
08:22et on ne pense pas du tout,
08:23justement, aux décennies,
08:26au moyen terme,
08:27à nos enfants,
08:28aux générations qui viennent,
08:30mais ce qui est étonnant, encore une fois,
08:32Philippe Grégoire,
08:33on s'en est parlé déjà,
08:35et je vous ai déjà accueilli,
08:36toujours avec plaisir,
08:37problème, c'est qu'on a l'impression
08:39qu'on dit ça,
08:40et puis, pardon de l'expression,
08:42c'est comme pisser dans un violon,
08:44c'est-à-dire que rien ne change,
08:46on dit, vous savez,
08:47il faut tout changer pour que rien ne change,
08:49mais c'est quand même extraordinaire,
08:51cette mondialisation dont vous parlez,
08:53apparemment, elle est partie,
08:55elle est partie comme un tracteur,
08:57elle écrase tout sur son passage,
08:59et comment l'arrêter ?
09:01Alors, de temps en temps,
09:02vous avez justement des responsables agricoles
09:05qui disent, mais écoutez,
09:06ce n'est pas possible,
09:07on va arrêter,
09:08c'est très difficile,
09:09même si nous, on a à nourrir des bêtes,
09:10nous, on doit être là,
09:11on ne prend pas de vacances, etc.
09:13Mais en fait,
09:14s'il n'y a pas un mouvement,
09:16je dirais contraire,
09:18est-ce que,
09:19quelle possibilité,
09:21quel espoir,
09:22je parle pour vous,
09:23dans ce sur quoi vous combattez,
09:26quel espoir d'arrêter cela ?
09:28On revient toujours au même point.
09:30Alors déjà, il faut préciser
09:31qu'il y a deux suicides par jour,
09:33beaucoup chez les éleveurs,
09:34dans le monde agricole.
09:35Toujours, toujours,
09:36deux suicides par jour,
09:37Philippe Grégoire.
09:38Oui, oui, oui.
09:39Ça serait l'intérêt des paysans,
09:41ça serait l'intérêt du peuple français,
09:43l'intérêt de l'environnement,
09:46parce qu'on va recréer
09:48des emplois sur nos territoires
09:50si on part sur un modèle
09:52de coopération entre les États,
09:54où on trouve des intérêts
09:55avec des pays qui vont nous vendre
09:57du pétrole ou autre chose,
09:58et nous on ferait un échange
10:00sur la partie internationale,
10:01soit avec du poulet,
10:02ou du vin,
10:03ou du champagne,
10:04ou que sais-je.
10:05Et tout ce qu'on peut produire chez nous,
10:07il faut qu'on le produise chez nous,
10:09qu'on retrouve notre souveraineté.
10:10Mais ce que je suis en train de vous dire là,
10:12ce n'est pas l'intérêt
10:14de l'industrie agroalimentaire,
10:16qui a des plateformes à travers le monde.
10:18Ce n'est pas l'intérêt
10:20des grands des moyennes surfaces,
10:22qui eux ont intérêt
10:23à mettre en compétition
10:24les paysans sur la planète,
10:26pour tirer toujours le prix vers le bas,
10:28et faire des profits.
10:30Si vous voulez les gains de productivité,
10:32je regardais là, par exemple,
10:34vous prenez les produits laitiers,
10:36aujourd'hui c'est 17 milliards d'euros
10:38les produits laitiers.
10:40Ça a été dans la consommation...
10:41Dans le monde vous voulez dire ?
10:42Non, chez nous,
10:43chez nous en France,
10:4417 milliards d'euros
10:45de chiffre d'affaires.
10:46Attendez, excusez-moi Philippe Grigouard,
10:48quand vous dites 17 milliards,
10:50c'est pour la France ?
10:51Pour la France.
10:52Pour la France.
10:53Ça a été doublé depuis les années 60.
10:5517 milliards d'euros de consommation.
10:57Donc on a fait des gains de productivité
10:59énormes.
11:00Par exemple en production laitière.
11:02Ces gains de productivité là,
11:04ont été dans la poche
11:05des coopératives,
11:06de l'actalis,
11:07enfin vous connaissez bien tout ça,
11:08et de la grande distribution.
11:10Donc en plus,
11:11dans le même temps,
11:12des années 60 à venir aujourd'hui,
11:14on a fait des gains de productivité.
11:16Quand Michel Rocard
11:17a mis en place la gestion des volumes,
11:19les quotas laitiers en France,
11:21il avait raison,
11:22ça s'est fait au niveau européen,
11:24on était 395 000 fermes
11:26à livrer du lait.
11:28Aujourd'hui,
11:29vous enlevez un zéro,
11:30on va arriver bientôt à 35 000 fermes.
11:33Et dans ces 35 000 fermes
11:35qui produisent du lait,
11:36on est en dessous
11:37le salaire brut.
11:39Le SMIC brut, pardon.
11:42En dessous du SMIC brut.
11:44En dessous du SMIC brut
11:46à produire du lait.
11:47Donc vous voyez bien que ça colle pas.
11:49Que ces 3-4 centimes
11:51qui reviennent aux producteurs,
11:52il faudrait que nous reviennent 20 centimes,
11:54de manière honnête.
11:55Mais pas 3-4 centimes.
11:57Et c'est pareil en mouton,
11:58c'est pareil pour les maraîchers.
12:00À partir du moment
12:02où le rapport de force est déséquilibré
12:05entre les 3 grandes surfaces,
12:07l'agroalimentaire,
12:09qui sont quelques acteurs
12:10en France et à l'international,
12:13nous on est le petit pousset
12:15qui est écrasé.
12:16Et il n'y a aucun politique
12:18qui a voulu légiférer.
12:20La loi EGalim est un échec.
12:22Et je dois vous dire que les gouvernements,
12:24entre un gouvernement Hollande,
12:26si vous voulez,
12:27Macron ou Sarkozy,
12:29en termes agricoles,
12:30il n'y a aucune différence.
12:33Je dis bien, aucune différence.
12:36Donc pour vous,
12:38il faudrait qu'un politique
12:40qui effectivement relève de défis,
12:42enfin un politique et effectivement un pouvoir
12:44qui relèvent de défis.
12:45Donc pour le moment,
12:46vous le dites,
12:47quel que soit le ministre de l'Agriculture,
12:49quel qu'il soit,
12:50ça ne changera rien au problème.
12:52Non.
12:53Mais par contre,
12:54je suis persuadé
12:55qu'à un moment donné,
12:56on aura, alors,
12:57il nous faudrait un général de Gaulle,
12:59mais on aura plusieurs chefs d'Etat,
13:02plusieurs, ça ne sera pas un tout seul,
13:04qui vont se réveiller
13:06et qui vont dire stop.
13:07Parce que là,
13:08on va mettre en danger
13:09à terme les populations.
13:11Parce que l'agriculture,
13:12c'est l'entretien des territoires,
13:14c'est la sécurité alimentaire,
13:16c'est la sécurité des populations.
13:18Donc le jour où on va être
13:20beaucoup trop dépendants,
13:21vous voyez ce qui va nous arriver.
13:23Vous allez voir le chantage
13:24qu'il va y avoir.
13:25Et il y a des chefs d'Etat,
13:26moi je revendique à appeler
13:28à voter pour personne,
13:30mais il y a des gens
13:31qui l'avaient compris.
13:32Vous savez,
13:33Donald Trump l'avait compris.
13:34Il avait compris
13:35qu'il fallait mettre en place
13:36des mesures de protectionnisme,
13:37Donald Trump.
13:38Parce qu'il a dit,
13:39sinon on va à la catastrophe.
13:40Alors on peut appeler ça
13:41Charte de la Havane,
13:42on peut appeler ça protection.
13:44D'ailleurs,
13:45quand il y a eu le conflit en Ukraine,
13:47la Hongrie et plusieurs de ses voisins
13:50ont refusé les blés ukrainiens.
13:52Tout à fait, tout à fait.
13:54En tout cas, écoutez,
13:55c'est toujours un choix politique.
13:57Vous avez raison de le souligner.
13:58Et c'était important de dire
14:00où on en est.
14:01Merci Philippe Grégoire.
14:02Merci beaucoup de votre invitation.
14:04A bientôt.
14:05A bientôt.