• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Fabrice Marcilly, maire de Condé-Sainte-Libiaire en Seine-et-Marne
(Il y a quelques années, la commune estime avoir fait baisser les méfaits de 80% en installant une vingtaine de caméras).


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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-09-09##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:04Bien plus dramatique qu'un banal accident de voiture.
00:08Un meurtre au petit matin en plein cœur de Grenoble.
00:11Comment se fait-il qu'on soit armés dans la rue
00:14et qu'on soit suffisamment décérébrés pour tirer à 7h du matin
00:19sur quelqu'un qui est venu vous porter secours ?
00:21Ça devient de plus en plus compliqué parce que le climat est un climat de violence,
00:26un climat de peur pour les employés comme nous.
00:29Ça n'a à la fois rien à voir avec les règlements de compte au sein du trafic
00:34et à la fois, ça a tout à voir.
00:36Eric Kohl, ça les qualifie d'un accident de la circulation.
00:40Il n'est pas à la hauteur du drame qui vient de se passer.
00:46Les agents municipaux de Grenoble sont sous le choc aujourd'hui,
00:49suite à cet agent qui a été abattu par ce chauffard en fuite.
00:52Il tentait donc de l'arrêter suite à un accident.
00:54Grenoble où le débat sur la vidéosurveillance avait connu un écho national.
00:58C'était déjà en 2014.
01:00Est-ce que vous craigneriez un crédit social comme en Chine
01:06si on généralisait la vidéosurveillance ?
01:08Ou est-ce que vous pensez qu'on n'a rien à craindre
01:11si on n'a rien à se reprocher avec la vidéosurveillance ?
01:14Et à cette question, faut-il imposer la vidéosurveillance au maire ?
01:17Vous dites oui à 71%.
01:19Et je rappelle le numéro, Cécile, c'est toujours le 0826 300 300.
01:23Il ne va pas s'envoler.
01:26Allez, soyez les bienvenus avec notre invité Fabrice Marcilly,
01:29maire de Condé-Sainte-Libière en Seine-et-Marne.
01:31Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:34Philippe Huillard, un drame de plus lié à la sécurité
01:39et lié aussi aux moyens techniques aujourd'hui.
01:41Absolument.
01:42De mon point de vue, il y a une montée de l'insécurité
01:45non seulement utilitaire mais presque pire, gratuite.
01:50Il faut absolument augmenter les processus et l'outil de vidéosurveillance.
01:57Et je le dis parce que je sais que certains s'opposent
02:02à l'amplification de ces moyens de sauvegarde.
02:05Mais je continue à penser que dans la mesure où nous sommes
02:10dans un espace démocratique, tout ce qui est de nature
02:14à favoriser l'instauration d'une plus grande tranquillité publique
02:18doit être soutenu et approuvé.
02:20Et surtout, et je finis, qu'on ne dise pas que demain
02:24on risque de voir des atteintes à la liberté
02:28parce qu'aujourd'hui on a mis en place un dispositif
02:32très efficace pour lutter contre des gens
02:35comme celui qui a commis le pire.
02:37Françoise de Gaulle.
02:38D'abord, l'efficacité du dispositif n'est pas à 100% prouvé,
02:42on le sait très bien parce que vous avez des angles morts, etc.
02:45J'entends ce que vous dites, la télé-surveillance,
02:47la vidéo-surveillance ne me gênerait pas.
02:49Ça dépend dans les mains de qui elle se trouve,
02:52ça dépend toujours de qui l'utilise, comment on s'en sert.
02:55Comprenez bien que l'exemple absolu et redoutable
02:59et redouté c'est la Chine, bien sûr, avec la surveillance
03:01et par l'intelligence artificielle.
03:04Donc moi je ne veux pas qu'on aille vers ça.
03:06Moi je veux que ça soit encadré,
03:08encadré moralement, légalement, il est hors de question
03:12de tapisser l'ensemble des gens,
03:14même si on n'a rien à se reprocher,
03:16il n'y a aucune raison qu'on soit placé sous surveillance H24.
03:19Dernier point, je le trouve dégueulasse et je le dis,
03:21la polémique qui a été faite sur Éric Piolle,
03:23Éric Piolle n'est pas mon copain parce que je suis souvent en désaccord avec lui,
03:26mais rabâcher toute la journée qu'Éric Piolle aurait dit
03:29qu'on n'était pas à l'abri d'une balle perdue,
03:31c'est tout à fait lamentable.
03:32Il n'a pas dit ça, il répondait à une question sur le règlement de comptes
03:35et c'est là qu'il a parlé de la balle perdue.
03:37Je trouve que la façon dont toute la droite et l'extrême droite
03:40s'est jetée sur Piolle,
03:42il y a des reproches à faire à Éric Piolle.
03:44Mais le maire de Grenoble n'a pas eu cette négligence-là
03:48et je tenais à dire...
03:49Non, mais il parle d'un accident de voiture, François.
03:51Non, il n'a pas dit ça.
03:52Il a pas parlé d'un truc.
03:54Non, il n'a pas parlé d'un truc, il n'a pas un passé.
03:57D'ailleurs, il va porter plainte contre l'ensemble des chaînes
03:59qui ont rapporté ça.
04:00Il a tout son verbatim, il l'a publié, on a tous regardé.
04:03On ne peut pas...
04:05C'est pas parce qu'on a un adversaire politique
04:07qu'il faut charger la mule.
04:09Moi, je pense que Piolle, dans le moment,
04:12il a été remarquable, même si souvent, je ne le trouve pas remarquable.
04:15Moi, je pense, Françoise, que si les points que vous soulignez
04:19pour la télésurveillance, si on les craint,
04:21à ce moment-là, il ne faut pas permettre
04:23la liberté des réseaux sociaux et des téléphones.
04:26Ça n'a rien à voir.
04:27Ça n'a absolument rien à voir.
04:28Vous avez n'importe qui dans la rue.
04:29Tu as n'importe qui dans la rue.
04:30Tu as n'importe qui dans la rue qui peut te filmer
04:32et ils sont en toute liberté.
04:34Moi, je pense qu'il faut absolument renforcer
04:37le contrôle dans les villes,
04:38mais je pense même qu'il faut aller plus loin.
04:40Je pense que les polices municipales doivent être armées.
04:42Et je pense, cher Philippe Bilger,
04:44qu'il faut qu'elles aient des pouvoirs de police.
04:46Il faut qu'elles aient des pouvoirs de police.
04:47Et des pouvoirs d'enquête judiciaire.
04:49Et on a des exemples de policiers municipaux
04:52qui ont été, heureusement, armés.
04:54À Nice.
04:55Oui, mais évidemment.
04:56Moi, je crois qu'il faut aller jusqu'au bout.
04:58Sinon, on ne s'en sortira pas, Françoise.
05:00Juste, je réponds que ça n'a absolument rien à voir.
05:02La comparaison n'est pas raison.
05:04Avoir des vidéos dans un système judiciaire,
05:06dans un système policier, n'a rien à voir avec
05:08se faire filmer par un portable dans la rue.
05:09Rien du tout.
05:10Bah si, parce que quand tu as la liberté totale
05:12de faire ce que tu veux avec ton portable
05:13et sur les réseaux sociaux,
05:14tu fais ce que tu veux.
05:15Et à ce moment-là, tu te plains en disant
05:17il faut qu'il y ait des contrôles.
05:19Moi, je ne dis rien du tout.
05:20Je dis juste qu'il faut équilibrer
05:22toutes tes questions de mesures.
05:24Voilà, c'est tout.
05:25Avec nous, Fabrice Marci, maire de Condé-Sainte-Libière.
05:28C'est en Seine-et-Marne.
05:29Monsieur le maire, bonsoir.
05:31Alors, vous, vous avez mis, il y a quelques années,
05:34dans votre commune,
05:35qui n'est pas très grande, c'est 1 400 habitants,
05:37je crois à peu près.
05:38Vous avez fait réduire le nombre de défaits de 80 %.
05:40C'est bien ça, environ ?
05:42Oui, j'administre une petite commune
05:45de 2 500 habitants.
05:47Et on a mis la vidéoprotection en place
05:49il y a 6 ans maintenant.
05:51Et ça fonctionne très bien.
05:53Effectivement, c'est très encadré.
05:56Alors, je vais pouvoir vous détailler
05:58tout ça, bien sûr.
06:00Mais on ne fait pas ce qu'on veut
06:01avec la vidéoprotection.
06:03Ce n'est pas la vue de tout le monde.
06:05C'est vraiment encadré.
06:06Et les images ne sont conservées
06:08que sur l'ordinateur.
06:10Et ce n'est plus...
06:12On ne peut visionner les images
06:14que sur réquisition de la gendarmerie
06:17ou de la police.
06:18Ah, ça me va très bien, ça.
06:19Voyez, j'aime entendre un maire intelligent comme ça.
06:22C'est intéressant.
06:23Ben oui.
06:25Donc voilà.
06:26Donc si, par exemple, il se passe un méfait
06:28ou un vol dans une maison pour la commune,
06:30les habitants doivent aller déposer plainte
06:34à la gendarmerie ou à la police.
06:36Et ensuite, la gendarmerie vient me voir
06:39sur réquisition en me disant
06:41« Voilà, on aimerait voir les images
06:43à telle période, tel moment
06:45pour voir ce qui s'est passé.
06:46Et voir si, effectivement,
06:48on voit les personnes qui ont créé
06:51et qui ont fait des méfaits. »
06:53Mais après, c'est une protection
06:54pour tout le monde, monsieur le maire.
06:56C'est une protection pour les usagers
06:57avec la police.
06:59Une protection pour la police
07:01quand ils se font taper dessus.
07:03Enfin, c'est...
07:04Protection globale.
07:05C'est pour tout le monde, en fait.
07:07Une protection pour tout le monde,
07:09donc pour la population.
07:10Ça aide, bien sûr, la gendarmerie
07:13ou la police à enquêter,
07:15à faire avancer beaucoup plus vite
07:17l'enquête.
07:18Mais ça aide aussi mon personnel de mairie.
07:21Dans la mairie, j'ai une caméra.
07:23Parce que si jamais, effectivement,
07:25j'ai une personne un petit peu agressive
07:27qui vient embêter mes secrétaires,
07:30au moins, j'ai la vidéoprotection
07:33qui est là pour dire
07:34« Voilà ce qui s'est passé. »
07:36Moi, je vais vous dire, Cécile,
07:37il y a 15 jours, j'ai eu des désagréments
07:39dans mon stade à Perpignan.
07:41On a retrouvé l'auteur principal
07:42grâce à la vidéosurveillance.
07:44Deux jours après, la police,
07:46qui fait toujours très bien son travail,
07:48a récupéré, a identifié le jeune
07:50qui est renvoyé...
07:52C'est un mineur.
07:53C'est un mineur qui est renvoyé
07:54au tribunal pour enfants
07:55dans deux mois.
07:57Donc on a pu, grâce aux images...
07:59Non mais François, je ne mets pas en cause.
08:01Moi, ce qui m'intéresse vraiment,
08:02c'est la philosophie de monsieur le maire.
08:04Je trouve ça extrêmement bien encadré.
08:07Est-ce que c'est faisable
08:08dans une ville de 200 000 habitants ?
08:09Je ne sais pas.
08:10Monsieur le maire,
08:12j'ai été surpris par votre commune
08:15qui a 1500 habitants.
08:172500.
08:19Et est-ce que,
08:21quand vous avez créé ce système
08:24il y a six ans,
08:25il y avait beaucoup d'incidents
08:27dans votre petite commune ?
08:30Alors dans ma petite commune,
08:31donc 2500 habitants,
08:32effectivement,
08:33on voyait les choses évoluer.
08:35Il y avait des vols
08:37qui apparaissaient sur la commune,
08:41des incivilités.
08:42Il y a aussi des dépôts sauvages
08:45dans les rues,
08:46certains endroits de la commune,
08:48des interlocutions.
08:49Et donc tout ça,
08:50mis bout à bout,
08:51on s'est dit qu'il faut quand même
08:53faire quelque chose
08:54pour protéger la population.
08:55Et donc le gouvernement,
08:57en plus,
08:58ce qui est vraiment important,
09:00c'est que nous donne une subvention
09:02de 80%
09:03pour pouvoir installer ces caméras.
09:05Donc ça ne coûte pas grand-chose,
09:07on va dire,
09:08pour les communes d'installer des caméras.
09:10Et effectivement,
09:12quand toutes les caméras
09:14ont été mises en place,
09:15tous ces vols,
09:16toutes ces incivilités,
09:17dépôts sauvages,
09:18etc.,
09:19ont diminué,
09:20mais drastiquement.
09:21Et c'est une économie aussi pour vous.
09:23Et ce sont aussi des économies pour vous,
09:26parce que les dépôts sauvages,
09:27il faut bien les récupérer en fait.
09:29Oui, oui, tout à fait.
09:31Les économies,
09:32je ne sais pas quel montant,
09:34je n'ai pas chiffré ça,
09:37mais en tout cas,
09:38ça nous donne beaucoup moins de travail,
09:39c'est clair.
09:40Allez, 0826-300-300,
09:42direction Monde-Marsan avec Ludovic.
09:43Bonsoir Ludovic.
09:44Bonsoir Ludovic.
09:45Bonsoir Cécile,
09:46bonsoir Philippe,
09:47bonsoir Frévoix,
09:48et notamment monsieur Rivière,
09:49bien qu'il ne supporte pas
09:50le bon club de rugby,
09:51mais bon.
09:55Comme dirait mon fils,
09:56on peut en discuter ?
09:57Ça se sent, ça se sent.
09:59Si on peut en discuter,
10:00mais bon.
10:01Ça veut dire que vous vous êtes
10:03trompés pendant tant d'années.
10:07On peut couper cet auditoire.
10:11Ça ne capte pas, ça ne capte pas Ludovic.
10:14Interroge un perpignanier,
10:15on va en sortir.
10:16Il est bon ce Ludovic,
10:17ça commence fort.
10:18On vous écoute Ludovic.
10:20Déjà, petit message pour les Révois,
10:22monsieur le maire a employé
10:23le bon terme,
10:24vidéoprotection,
10:25c'est que sur le sémantique,
10:26il y a quand même
10:27une règle à respecter,
10:28c'est plus vidéoprotection
10:29que vidéosurveillance.
10:30Ensuite, il ne faut pas
10:33oublier, comme l'a dit
10:34monsieur le maire,
10:35je rejoins totalement,
10:36c'est encadré,
10:37que ce soit, bien sûr,
10:38ça nécessite une procédure judiciaire,
10:40etc.
10:41Les images sont conservées
10:42un certain temps,
10:43en principe c'est un an,
10:44mais après ça peut varier.
10:47Il ne faut pas, par contre,
10:48oublier,
10:49je ne vais pas faire mon Macron
10:50et moi en même temps,
10:51il ne faut pas oublier,
10:52cependant, qu'il y a un coût.
10:53À mon sens,
10:54la vidéoprotection
10:55doit être une aide
10:57aux moyens humains
10:58mis sur le terrain,
10:59aux policiers mis sur le terrain.
11:00Maintenant,
11:01il faut aussi voir un peu
11:04la France d'aujourd'hui,
11:06un peu orange mécanique,
11:07si je puis dire,
11:08la violence qu'il y a.
11:09La sécurité est le premier
11:11pilier de la liberté.
11:13Donc, en effet,
11:14il faut mettre des moyens,
11:15il ne faut pas derrière
11:16ou également que la justice
11:17soit surlaxiste.
11:19Il faut retrouver vraiment
11:21une harmonie,
11:22un cadre global,
11:23sécurité pour l'ensemble
11:24des citoyens.
11:25Ludovic, on a d'ailleurs
11:26un commentaire qui va dans
11:27votre sens sur Twitter,
11:28c'est OS qui nous dit
11:29« Plutôt du bleu partout,
11:30ça ne sert pas à grand chose
11:31les caméras,
11:32c'est déplacer le problème ailleurs. »
11:33Je sais de quoi je parle
11:34dans ma petite ville de province.
11:35C'est vrai que le bleu
11:36a fait du bien pour les Jeux Olympiques.
11:37Ils étaient tellement nombreux.
11:38Attendez, ne bougez pas,
11:39Françoise, pardon.
11:40On va prendre Alban aussi.
11:41Alban, on vous écoute.
11:42Oui, bonjour Cécile,
11:43bonjour à tous.
11:44Je voudrais réagir
11:45à la personne qui a dit
11:46tout à l'heure
11:47que je suis très opposé
11:48généralement à Éric Piolle
11:49à Grenoble.
11:50Et là, j'ai trouvé
11:51son propos remarquable.
11:52Non, je suis désolé,
11:53on ne peut pas dire
11:54que son propos était remarquable.
11:55Il a banalisé la situation
11:56avec un accident de la circulation.
11:57Regardez bien.
11:58J'ai lu tout son verbatim,
11:59donc ça sert à rien.
12:00C'est vrai.
12:01C'est vrai.
12:02C'est vrai.
12:03C'est vrai.
12:04C'est vrai.
12:05C'est vrai.
12:06C'est vrai.
12:07C'est vrai.
12:08C'est vrai.
12:09C'est vrai.
12:10C'est vrai.
12:11C'est vrai.
12:12J'ai lu tout son verbatim,
12:13donc ça sert à rien.
12:14Non, mais on l'a.
12:15Oui, mais c'est tout.
12:16Vous vous faites compte.
12:17Françoise, on a le son.
12:18Je suis souvent opposé à Éric Piolle,
12:19et là, je l'ai trouvé remarquable.
12:20Oui, je trouve qu'on lui fait...
12:21C'est pas vrai.
12:22Moi, je suis déjà tout le temps
12:23opposé à Éric Piolle
12:24sur des tas de sujets.
12:25Je vous le dis
12:26sur le burkini, etc.
12:27Écoutez, Françoise.
12:28Écoutez, écoutez.
12:29Et je vous dis,
12:30vous avez extrait un truc.
12:31L'ensemble de la conférence de presse,
12:32ça n'est pas ça.
12:33Il dit que c'est un accident
12:34de la route.
12:35Il n'a pas dit
12:36que c'est un accident de la route
12:37sur ce sujet,
12:38quand il parle de balles perdues.
12:39Mais vous êtes complètement...
12:40Non, moi, je ne parle pas
12:41de balles perdues.
12:42Il ne dit pas que c'est un assassinat.
12:43Il dit que c'est un accident
12:44de la route.
12:45Exactement.
12:46Vous avez complètement raison.
12:47Écoutez,
12:48excusez-moi de vous le dire.
12:49Il a fait une conférence de presse
12:50d'une demi-heure.
12:51Il y a l'ensemble
12:52de son verbatim
12:53et il y a l'ensemble
12:54de son verbatim
12:55sur l'ensemble des questions
12:56qui lui ont été posées.
12:57Il a remis tout dans le contexte
12:58en disant que c'était un assassinat.
13:00Il faut bien être conscient
13:01que les agents
13:02du service public
13:03aujourd'hui
13:04sont le réceptacle
13:05aussi de cette violence
13:06qui monte dans la société.
13:07Ils sont souvent
13:09dans des situations compliquées.
13:10Là, il se trouve
13:11que c'est un accident
13:12de la circulation
13:13et que vous auriez pu faire
13:14la même chose
13:15et vous retrouver
13:16dans la même situation.
13:17Oui, c'est ça.
13:18Mais l'ensemble
13:19de la conférence de presse
13:20n'en est pas ça.
13:21Il commence à dire
13:22qu'il a été abattu,
13:23que c'est une mort introsse.
13:24Écoutez,
13:25vous ne pouvez pas vous amuser
13:26à ce genre de choses.
13:27Vous ne pouvez pas
13:28vous amuser à ce genre
13:29de bêtises.
13:30Mais les deux phrases
13:31qu'on entend
13:32sont la même chose.
13:33Mais c'est ça
13:34qui est idiote.
13:35Mais non,
13:36ce n'est pas tout
13:37ce que vous dites.
13:38François,
13:39on a un avis
13:40différent de vous.
13:41Le mot de la fin,
13:42Alban,
13:43pour le qui-sait-qui
13:44qui l'a dit,
13:45très court.
13:46Moi,
13:47je trouve
13:48très bonne
13:49la précision
13:50qu'a faite
13:51votre dernier auditeur
13:52en faisant vraiment
13:53la nuance
13:54entre vidéoprotection
13:55et vidéosurveillance.
13:56C'est vrai.
13:57Ça,
13:58je trouve ça
13:59très très bien.
14:00Mais moi,
14:01ce que je veux vous dire
14:02aujourd'hui,
14:03c'est que oui,
14:04je fais partie
14:05des 71 ou 72%
14:06des gens
14:07qui sont favorables
14:08à la vidéoprotection.
14:09Et je dois vous dire
14:10que je vais porter la voix
14:11de nombreux grenoblois
14:12qui font une maladie.
14:13Et la maladie,
14:14ça s'appelle
14:15la piolite.
14:16Et ma piolite...
14:17Ah oui,
14:18donc ça,
14:19c'est la politique.
14:20Oui,
14:21oui,
14:22écoutez,
14:23oui,
14:24bien sûr,
14:25allez-y.
14:26Merci à vous d'être venu.
14:27Merci à vous d'être venu.
14:28Merci à vous d'être venu.
14:29Merci à vous d'être venu.
14:30Merci à vous d'être venu.
14:31Merci à vous d'être venu.
14:32Merci à vous d'être venu.
14:33Merci à vous d'être venu.
14:34Merci à vous d'être venu.
14:35Merci à vous d'être venu.
14:36Merci à vous d'être venu.
14:37Merci à vous d'être venu.
14:38Merci à vous d'être venu.
14:39Merci à vous d'être venu.
14:40Merci à vous d'être venu.
14:41Merci à vous d'être venu.
14:42Merci à vous d'être venu.
14:43Merci à vous d'être venu.
14:44Merci à vous d'être venu.
14:45Merci à vous d'être venu.
14:46Parlons vrai.

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