• il y a 3 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 09 septembre 2024.

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Transcription
00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
00:05Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08Allez, dans le studio de RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:11Isabelle Langer du service des sports et surtout un double médaillé de ces Jeux Paralympiques.
00:15Lucas Mazur, para badminton, qui est avec nous.
00:18Et puis vous qui m'appelez.
00:20Tiens, 32 10, on va prendre Nicolas. Bonjour Nicolas.
00:23Bonjour Eric, bonjour Céline.
00:25Est-ce que vous avez pleuré d'émotion devant la cérémonie hier ? C'est chouette non ?
00:28On en a pris plein les yeux, sans mauvais jeu de mots.
00:31C'était une belle cérémonie et une belle douzaine paralympiques.
00:36Je vous garde avec moi. Vous aurez une question dans un instant pour Lucas Mazur, notre double médaillé ?
00:41Complètement.
00:42Je vous reprendrai dans une seconde, tout de suite, à 13h02 sur RTL.
00:45C'est le rappel des titres avec la célébrissime et remarquablement compétente Céline Landreau.
00:50Le chauffard qui a tué l'agent municipal hier à Grenoble est toujours en fuite.
00:54Lilian, 49 ans, avait tenté de le retenir alors qu'il cherchait à fuir après avoir percuté un véhicule au volant d'une Audi immatriculée en Pologne.
01:03Le chauffard était manifestement ivre.
01:05Les collègues de Lilian se sont rassemblés ce matin à la mairie.
01:08Un hommage lui sera par ailleurs rendu tout à l'heure à 14h.
01:11Le service public est en deuil, a réagi le maire de Grenoble, Eric Piolle.
01:15Parfois on fait des petites blagounettes comme moi à l'instant et ça côtoie des actualités tragiques.
01:20Parfois c'est pas toujours très heureux.
01:22Je voudrais juste vous dire que dans quelques instants nous parlerons de Grenoble.
01:26A vous Céline.
01:27Alors qu'il continue de consulter pour former son gouvernement, Michel Barnier est déjà attaqué par la gauche.
01:32François Hollande par exemple prévient qu'il votera la censure pour faire tomber un gouvernement qu'il qualifie de soutenu par l'extrême droite.
01:39Le ministre des missionnaires Roland Lescure, lui figure de l'aile gauche de la Macronie,
01:43fait savoir qu'il n'accordera pas automatiquement sa confiance à ce gouvernement si celui-ci franchit des lignes rouges,
01:49notamment sur les sujets d'immigration.
01:51Et puis une nouvelle qui intéressera particulièrement les automobilistes franciliens,
01:55le périphérique parisien passera à 50 km heure dès le 1er octobre.
02:01Vous avez vu, je vous interromps, nos journalistes ont essayé de rouler à 50 km heure ces dernières heures sur le périph.
02:07Tout le monde claxonnait, les camions doublaient, on les insultait.
02:11C'est pas encore gagné le périph à 50 km heure.
02:14Il y a beaucoup d'heures où on n'arrive pas à atteindre les 50 km heure aussi, il faut quand même le dire.
02:18Le temps, Louis Vaudin, s'il vous plaît, pour cet après-midi, ça se dégage un petit peu ?
02:22Dans l'ouest, et seulement dans l'ouest, ça ne va pas très très vite.
02:25J'ai les images satellites sous les yeux, je les ai regardées, il y a encore des nuages,
02:29mais petit à petit quand même on va avoir un temps plus sec sur la Bretagne, Normandie,
02:32sur les Pays de la Loire, près de l'Atlantique.
02:34Les éclaircies, bon allez, je vais rester prudent.
02:37Pour l'île de France, les régions du centre, là on aura encore des nuages et encore quelques averses.
02:41Puis plus à l'est, là ça restera encore perturbé avec des averses qui pourront même être encore accompagnées d'un orage,
02:46même si globalement quand même enfin ceux-ci sont en atténuation.
02:49Puis près de la Méditerranée, il y a beaucoup de soleil,
02:51mais parce que c'est le retour du Mistral et de la Tramontane, jusqu'à 80-90 km heure,
02:56même pour ceux qui sont encore en vacances, ça fait baisser la température de l'eau très rapidement.
02:59Donc ça, ce n'est pas forcément une nouvelle de ce côté-là.
03:01Température de l'air qui baisse également cet après-midi, 18 à 22 degrés seulement dans la moitié de l'heure.
03:07Alors qu'on devrait avoir 23 à 24 degrés encore, dans le sud entre 25 et 27 degrés,
03:11il y a tout près de la Méditerranée où on frôlera encore les 30 degrés, mais là aussi ça va baisser.
03:15Vous voulez que je vous dise, Louis, il n'y a plus de saison. Voilà.
03:18Encore que là, petit à petit, on rentre dans la fin de l'été, donc ça correspond à peu près.
03:23Merci Louis Baudin.
03:28Ça a été vraiment une fête extraordinaire.
03:31Ça a été une organisation parfaite.
03:33Ça a été une cérémonie, mais plus que géniale.
03:37Franchement, bravo, bravo, bravo à tout le monde.
03:41C'était parfait ces JO, parfait.
03:44Il n'y avait pas mieux.
03:46Céline Landreau, est-ce qu'on peut encore prolonger le bonheur ?
03:49Vous savez, quand vous faites un joli rêve et que votre réveil sonne à 7h du mat et que vous vous dites
03:54« Ah, j'aurais bien aimé que ça continue encore quelques minutes »,
03:57est-ce qu'on peut prolonger encore quelques instants le rêve olympique ?
04:00On va demander à Lucas Mazur, ça va être bien de jouer quelques matchs.
04:03Aujourd'hui ou pas ?
04:05Ça va être compliqué.
04:06Bon, mais cela dit, Lucas Mazur, honnêtement, vous qui êtes, je le rappelle,
04:10double médaillé paralympique de para badminton, c'est chouette.
04:15C'est un kiff quand même de s'octroyer quelques journées pour aller dans les médias,
04:20parler de son sport, parler du sport paralympique.
04:23Exactement, c'est vrai qu'on a la chance, quand ça marche bien, entre guillemets,
04:26de prendre un peu de lumière.
04:28Donc, c'est quelques jours de beau temps, si je puis dire.
04:31Après, on retourne un peu plus dans l'anonymat et le quotidien parfois de l'entraînement.
04:36Il y a une peur d'un coup de blouse après cette parenthèse-là.
04:40Vous avez parlé du public tout à l'heure, 7000 personnes qui vous acclament à chaque point réussi.
04:44Le fait de retourner dans des salles où souvent le public est moins nombreux
04:48pour les rencontres de para badminton, c'est une crainte ?
04:51Une crainte, non, mais je pense qu'on appréhende tous l'après, forcément.
04:54On a vécu vraiment les derniers jours de rêve, pour être très sincère.
04:58On ne pensait pas que ça arriverait et que ça se passerait aussi bien.
05:02Donc, on est vraiment heureux, mais évidemment, il y a toute l'appréhension de l'après,
05:06de la redescente, si je puis dire, qui fait un petit peu peur.
05:10On se dit toujours, un athlète d'une discipline paralympique,
05:14ce n'est pas tout à fait pareil, parce qu'il doit s'entraîner moins,
05:17les clubs sont moins bien dotés, je ne sais pas, en matériel, en entraîneur, que sais-je.
05:22Et pendant la pub, vous m'avez dit, ça ne va pas, ça ne va pas du tout.
05:26Non, on est des athlètes, je crois que c'est ça le message qu'on essaie tous de véhiculer.
05:30Les athlètes para sont, au même titre que les athlètes ollie,
05:33des athlètes qui s'entraînent deux fois par jour, qui sont professionnels,
05:37qui se couchent tôt, qui mangent bien, qui vont au kiné,
05:39qui font un quotidien de sportif de très haut niveau.
05:44Pardon, excusez-moi, Nicolas est avec nous au 3210, mon cher Nicolas, bonjour.
05:48Rebonjour.
05:49Lucas Mazur vous écoute, votre question.
05:52Eh bien bonjour Lucas, et déjà bravo en tout cas pour ce parcours paralympique.
05:57La question que moi je me pose, alors moi qui suis en situation de handicap,
06:01c'est finalement quel message on peut faire passer aujourd'hui à notre société,
06:07alors qu'on parle de sport ou plus largement du quotidien,
06:12pour justement qu'il y ait un avant et un après.
06:15Alors je pense qu'il y aura malgré tout un avant et un après Jeux olympiques et paralympiques,
06:20mais finalement quel message on peut faire passer
06:23pour que les choses évoluent finalement dans le quotidien et dans notre société,
06:28pour une meilleure inclusion ?
06:30Est-ce que vous, vous avez finalement un message à faire passer aussi ?
06:33Alors bonjour et merci pour vos félicitations.
06:36Je crois que le message le plus important sur l'héritage va être notamment,
06:40par exemple là on est encore à Paris, sur l'accessibilité des transports.
06:44Je crois qu'il y a très très peu de stations de métro,
06:46et des bus encore en grande difficulté à la RATP,
06:49pour accueillir et pour transporter les personnes en situation de handicap.
06:52Donc ça je crois que ça va être le fer de lance des prochaines années.
06:55Grâce aux Jeux de Paris on n'a pas résolu ce problème,
06:58mais en tout cas on l'a accéléré je pense, et il va falloir se mettre au boulot.
07:02Isabelle Langer du service des sports est avec nous en studio.
07:05Bonjour Isabelle.
07:06Bonjour.
07:07Vous avez couvert vous ces paralympiques.
07:09L'enjeu de l'héritage des paralympiques c'est aussi l'accès au sport.
07:13On le disait tout à l'heure dans le journal,
07:15160 000 clubs sportifs en France,
07:171,4% seulement, c'est moins de 2500,
07:21accessibles aux personnes en situation de handicap.
07:23On est encore très loin du compte ?
07:24On est encore très loin du compte,
07:25mais c'est le travail de Marie-Amélie Le Fur,
07:27la présidente du comité paralympique français,
07:29c'est son cheval de bataille,
07:30c'est former aussi les clubs à accueillir les personnes en situation de handicap,
07:34parce qu'un éducateur ne doit pas traiter de la même façon un valide
07:38et quelqu'un qui est en situation de handicap.
07:40Il y en a certains comme Lucas qui s'entraident dans des clubs où il y a des valides,
07:44et puis il y en a d'autres qui sont plus à l'aise qu'avec des personnes qui leur ressemblent,
07:49qui ont aussi un handicap.
07:50Donc il faut savoir aussi accepter tout le monde.
07:53Et ouvrir ces clubs.
07:54Moi j'ai rencontré un garçon la semaine dernière
07:56qui a bénéficié de prothèses pour faire du sport,
08:00parce qu'une prothèse pour marcher ne vous permet pas de courir.
08:04Donc il faut des prothèses spéciales.
08:05Et ces prothèses-là, elles coûtent très cher,
08:07elles ne sont pas prises en charge,
08:08elles sont à votre charge,
08:11c'est plus de 10 000 euros une prothèse pour courir.
08:13C'est pareil pour les fauteuils de sport.
08:14Exactement.
08:15Ce papa, et je tiens à parler de cette association qui s'appelle l'âme de joie,
08:19qui donne des prothèses aux enfants pour faire du sport,
08:24et depuis quelques mois elle l'a ouverte à des adultes,
08:27et ce papa-là disait
08:28je ne vais pas devenir sportif de haut niveau,
08:30parce que ce sont vraiment des champions.
08:32Ce qu'on a vu là pendant 15 jours,
08:33ce sont des sportifs de haut niveau.
08:35Dis-moi, je voulais juste pouvoir courir avec ma fille.
08:38Et donc il a réussi à avoir ces prothèses pour pouvoir courir.
08:42Quand vous vous faites un pas, moi ça m'en demande 10,
08:44mais aujourd'hui je suis tellement heureux de courir.
08:47Il y a 13 stations de métro,
08:49alors je parle du métro, mesdames, messieurs,
08:51je ne voudrais pas tous entrer sur Paris, Paris, Paris,
08:54alors moi je déteste ça,
08:55mais c'est très symbolique,
08:57il y a 13 stations de métro sur les centaines qui existent,
08:59ce n'est pas beaucoup,
09:00elles sont toutes sur la ligne 14,
09:01mais parce que la ligne 14 est une ligne récente,
09:03il faut bien être conscient que le métro,
09:05le point de départ du métro, c'est l'année 1900,
09:07la ligne 1 qui est construite en 1900,
09:09et à l'époque,
09:11et donc aujourd'hui transformer une station
09:14et la rendre accessible avec ses centaines de marches dans tous les sens,
09:18c'est quelque chose, c'est un travail titanesque.
09:20C'est compliqué aussi pour les élus locaux,
09:22il faut se mettre à leur place,
09:23ce n'est pas simple.
09:24C'était le problème d'ailleurs de Paris 2024,
09:26ils en ont convenu,
09:27ils n'ont pas réussi à franchir cette étape-là,
09:29parce que c'était trop complexe à mettre en place.
09:31Bonjour Émilie.
09:32Oui, bonjour.
09:33Merci vous aussi de nous avoir appelé au 3210,
09:36vous vouliez parler à notre champion ?
09:39Déjà, je voulais dire un grand bravo à lui
09:42et à tous nos beaux athlètes paralympiques
09:45pour la joie qu'ils nous ont apporté.
09:47Moi, j'ai toujours été très émue de les voir évoluer
09:51en me disant, moi personnellement,
09:54j'ai un petit handicap,
09:55mais ce qu'ils font, c'est juste hallucinant.
09:59Bravo à eux, parce que c'est du boulot,
10:02c'est du travail, c'est beaucoup d'efforts,
10:06et c'est magnifique à voir,
10:08c'est très émouvant, donc merci à vous.
10:10Merci à vous de nous avoir encouragés,
10:12je crois que c'est aussi ça le message retour,
10:14c'est qu'on a eu la chance d'avoir des Français
10:16qui ont été derrière nous,
10:17ce qui était peut-être un petit peu moins le cas
10:19sur les précédentes éditions des Jeux paralympiques,
10:21puisque c'était à l'étranger.
10:23Avec une couverture médiatique pas toujours extraordinaire.
10:26Une couverture médiatique qui évolue, qui augmente,
10:29mais je crois que là aujourd'hui,
10:30sur les dernières semaines,
10:31on était quand même au top du top en France,
10:34il faut continuer à pousser dans ce sens-là.
10:36Isabelle Langeais, votre lecture à vous,
10:38vous couvrez le sport depuis longtemps, pour RTL.
10:43Non, non, mais sérieusement,
10:45vous avez vu comme moi une sorte de déclic
10:48pendant ces paralympiques,
10:49quelque chose qui avait changé au fond,
10:51au très fond de l'âme française,
10:53la société française.
10:54Le public dans les stades, Luc Alhady,
10:567000 personnes au Parabén Minton,
10:58à la natation que j'ai beaucoup couvert
11:00sur ces Jeux paralympiques,
11:0215 000 personnes tous les jours.
11:03Mardi dernier, c'était la rentrée scolaire.
11:05Les gens avaient repris le boulot,
11:06c'était plein à craquer.
11:07Et en fait, il y a ce regard effectivement qui va changer.
11:11C'est obligatoire, on ne peut pas revenir en arrière.
11:13Et puis il y a eu la couverture médiatique,
11:14et ça, on doit souligner tout le travail
11:16qui a été fait par tous les médias français.
11:18Je pense notamment à France Télévisions,
11:20qui a fait de l'intégralité des Jeux paralympiques,
11:22et on doit souligner tout le travail
11:24qui a été colossal,
11:25et aussi de vulgariser aussi tel handicap, etc.
11:30Oui, c'est fou de la botchia,
11:31on a aussi découvert des choses
11:32qu'on n'a pas l'habitude de regarder.
11:33Et puis le journal L'Équipe,
11:34qui a fait quasiment...
11:35Hier, j'ai parlé botchia pendant 10 minutes,
11:37à quart d'heure, avec des copains.
11:40C'est vrai.
11:41Ça, ça coïncide aussi avec ce succès au cinéma,
11:43du film d'Arthus, un petit truc en plus.
11:45On parle des regards des Français sur le handicap.
11:48Il y a peut-être eu un point de convergence sociétale
11:51intéressant pendant l'été,
11:53autour du handicap en France.
11:54Maura Diabari faisait aussi un reportage ce matin,
11:57où un monsieur qui avait une prothèse,
11:59disait, grâce aux Jeux Olympiques...
12:01Paralympiques, pardon.
12:02J'ose aujourd'hui me mettre en short
12:04et montrer ma prothèse,
12:05et les gens viennent vers moi.
12:06C'est ça aussi, Lucas Mazur.
12:08Exact, exact.
12:09Je crois que le film d'Arthus,
12:10c'était un très bon teasing,
12:11justement, juste avant les Jeux Paralympiques.
12:14Donc, ça a été forcément
12:15et une réussite populaire,
12:17et un engouement énorme
12:18qui a permis de remplir les salles, tout simplement.
12:20Isabelle Langer, déjà nostalgique ?
12:22Ou pas ?
12:23Oui, oui.
12:24Moi, je ne m'appesantis pas trop,
12:25parce que, voilà, c'était...
12:26On n'avait qu'une parenthèse enchantée
12:28depuis le début des Jeux Olympiques jusqu'à maintenant.
12:30Et voilà, on a plein de...
12:31Mais il faut être optimiste, Isabelle.
12:32Ça va peut-être continuer.
12:33Enfin, il va rester une petite trace de ça
12:35dans les esprits de tous les Français.
12:36On a vécu quand même un truc merveilleux.
12:38On sait qu'on ne le revivra pas
12:39une deuxième fois comme ça.
12:40Enfin, je pense que Lucas en est conscient aussi.
12:42Lucas, il est jeune l'année prochaine,
12:43dans 100 ans, en France, peut-être ?
12:45Oui, en 2124.
12:46En 2124, on sera peut-être...
12:48Et puis, on a inventé des choses en France.
12:49On a inventé la holla silencieuse.
12:51Et rien que pour ça, bravo le public.
12:54Merci beaucoup, Isabelle Langer.
12:56Isabelle Langer, merci infiniment.
12:58Lucas Mazur, champion paralympique de badminton, on le rappelle.
13:02Mais il aillait de bronze aussi, en double mixte.
13:04Je rajoute un truc.
13:05Ce n'est pas fini.
13:06Samedi prochain, il y a la parade.
13:08Ça partira de la place de la Concorde
13:11pour remonter jusqu'au Champs-Élysées
13:12où là, le Président, a priori, les décorera.
13:15D'accord, très bien.
13:16Samedi prochain...
13:17Bloquez votre journée, venez les acclamer.
13:19Parce que là, il y a encore un...
13:20Ça fait du bien.
13:21On y sera avec Céline Landreau.
13:23Mesdames, Messieurs, dans un instant,
13:25de quoi, Céline, dans un instant ?
13:26Dans un instant,
13:27on va revenir sur ces nouvelles accusations
13:30qui visent l'abbé Pierre
13:32et la communauté Emmaüs ébranlée
13:35qui dit, d'ailleurs, réfléchir à une indemnisation
13:37pour les victimes.
13:38A tout de suite.
13:47Vous écoutez RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
13:49L'abbé Pierre visé par de nouvelles accusations
13:52d'agressions sexuelles.
13:53Ça vous fait réagir ?
13:54On revient dans 55 secondes.
14:03Quel choc en apprenant que l'abbé Pierre
14:05faisait des attouchements sexuels,
14:08voire plus.
14:09Comment personne n'a pu s'apercevoir de cela ?
14:12Et si la personne s'est aperçue de cela,
14:14pourquoi elle n'a pas parlé ?
14:16Bonne journée.
14:17Je trouve inadmissible
14:19qu'on porte accusation sur cet homme
14:23qui a fait énormément de bien.
14:25Apporter ces accusations, il aurait fallu le faire
14:27quand il était encore vivant,
14:29est possible pour lui de se défendre.
14:34Voilà, deux témoignages
14:36qui montrent l'étendue des opinions
14:39et la dimension parfois,
14:41je ne dirais pas irréconciliable,
14:43mais vraiment radicalement différente
14:46des perceptions et des opinions
14:48des auditeurs et des auditrices
14:50sur les sujets que nous évoquons.
14:51Et là, nous parlons de l'abbé Pierre.
14:52Céline Landreau.
14:53Oui, avec ses révélations vendredi,
14:5617 nouvelles accusations de violences sexuelles
14:59visant l'abbé Pierre.
15:01Certaines qui portent pour la première fois sur des faits
15:04et qui peuvent s'apparenter à des viols
15:06ou qui concernent des mineurs.
15:08Ça a provoqué beaucoup de réactions.
15:10Et ce matin, sur RTL,
15:12c'est le délégué général d'Emmaüs
15:14qui est venu présenter l'abbé Pierre
15:16comme un prédateur sexuel.
15:17Adrien Chaboch,
15:19qui quand même explique qu'il n'est pas question pour autant
15:21de tout oublier.
15:23Et qui se dit conscient que l'abbé Pierre
15:25a fait beaucoup de choses,
15:27conscient de ce que l'on lui doit
15:28et de la puissance de sa parole
15:30pour aider notamment les plus démunis.
15:32C'est un sujet, en tout cas,
15:33qui vous fait énormément réagir
15:35depuis ce week-end.
15:36Et on est en ligne avec Sophie maintenant.
15:39Bonjour Sophie.
15:40Bonjour, bonjour à tous.
15:42Vous nous avez laissé un message tout à l'heure, Sophie, c'est ça ?
15:45C'est ça, tout à l'heure.
15:46Et Victor Dustandard vous a rappelé.
15:49Dans la foulée.
15:50Dans la foulée.
15:51Il est comme ça, Victor Dustandard.
15:52Très efficace.
15:53Dites-moi, quelle est votre position ?
15:56On a compris que vous regrettez
15:59que ces accusations n'aient pas été portées
16:02de son vivant, c'est ça ?
16:04Alors, oui, ça aurait été bien que ce soit de son vivant.
16:08Après, l'échange qu'on avait avec Victor,
16:12ça fait un peu écho aussi avec une autre actualité,
16:15c'est qu'à un moment donné, la honte,
16:16elle doit changer de camp.
16:17Ce n'est pas aux victimes d'avoir honte,
16:19c'est vraiment aux auteurs.
16:20Donc accuser une personnalité comme l'Abbé Pierre,
16:24je pense que c'est quelque chose qui est très difficile,
16:27en plus de la honte que portent nécessairement les victimes.
16:31Non, la réflexion que je me faisais,
16:34c'est que j'avais beaucoup d'admiration pour l'Abbé Pierre
16:38et tout ce qu'il a apporté.
16:40J'avais aussi beaucoup d'admiration pour Soeur Emmanuel.
16:42Et je me suis longtemps posé la question
16:44de pourquoi Soeur Emmanuel a été canonisé
16:47et pas l'Abbé Pierre.
16:48Et je me dis que ça devait se savoir.
16:52Ça s'est eu.
16:53Mais l'Église n'a pas voulu prendre le risque
16:56de canoniser quelqu'un
16:57qui pouvait, à un moment donné,
16:59faire l'objet de telles accusations.
17:02Parce que forcément, ça ne fait pas bien sur le CV.
17:06On va être honnête.
17:07Maintenant, effectivement,
17:09comme le disait le président d'Emmaüs ce matin,
17:13oui, il est important de changer de nom.
17:16Parce que même si ces agissements sont...
17:20Qu'est-ce que vous pensez, Sophie,
17:22du grand écart que fait ce matin le président d'Emmaüs
17:25en disant qu'on va songer à indemniser les victimes,
17:29l'Abbé Pierre est un prédateur sexuel
17:32et en même temps, nous ne pouvons pas oublier
17:35tout ce qu'il a fait pour la société française.
17:38Je suis entièrement d'accord avec lui.
17:41C'est un grand écart qui est difficile.
17:44Et d'où l'importance de dissocier l'homme
17:49des actions que mène la fondation
17:51qui prendra un nouveau nom,
17:53des actions que mène Emmaüs,
17:55mais aussi plein d'autres associations
17:58qui interviennent dans le champ
18:00de l'accueil, l'hébergement et l'insertion.
18:02Parce qu'il faut être conscient quand même
18:04qu'aujourd'hui, encore en France,
18:06ce sont des centaines de milliers de personnes
18:09qui sont privées de chez soi.
18:10Ce sont des enfants qui vont à l'école
18:12et qui ne savent pas où ils vont dormir le soir
18:14ou qui sont hébergés dans des centres
18:16d'hébergement d'urgence.
18:17C'est une crainte pour vous Sophie
18:19que cette affaire érode un petit peu
18:22la solidarité dont pouvait bénéficier Emmaüs ?
18:24Oui, franchement oui.
18:27Oui parce que ça entache effectivement le nom
18:31et je trouve déjà très courageux
18:34de la part de la fondation et d'Emmaüs
18:37de ne pas avoir cherché à jeter une couverture
18:42et à étouffer.
18:43Ils ont été dans la transparence.
18:45Effectivement, ils ont pris le temps
18:47de communiquer mais le temps aussi
18:49de réunir des informations fiables.
18:51Et d'ailleurs, la cellule d'écoute reste ouverte
18:53au moins jusqu'à la fin de l'année
18:54pour d'éventuels autres faits
18:56qui pourraient être signalés.
18:58C'est ça, c'est important.
19:00Mais effectivement, il ne faut pas perdre
19:02de vue derrière l'importance
19:05qu'ont toutes ces associations
19:07dont font partie la fondation et Emmaüs
19:10parce qu'aujourd'hui,
19:12effectivement, il y a des gens
19:14qui sont à la rue,
19:15il y a des gens qui souffrent
19:17de précarité alimentaire,
19:19de précarité médicale.
19:21Voilà, c'est pas...
19:23Merci.
19:24Voilà.
19:25Merci Sophie.
19:27Merci, on a clairement compris
19:29votre position.
19:30Beaucoup d'appels sur ce sujet.
19:32Je vais prendre Annie tout de suite.
19:34Ma chère Annie, bonjour.
19:35Où êtes-vous ? Qui êtes-vous ?
19:36Oui, bonjour.
19:38Moi, je suis une donatrice
19:40depuis de très nombreuses années
19:42à la fondation d'Abbé Pierre.
19:44Mais depuis samedi,
19:46j'ai pris l'initiative
19:48de stopper mon prélèvement automatique
19:50parce que je trouve quand même
19:52que s'il doit y avoir une indemnité
19:54des personnes qui ont été abusées,
19:56elles ne participeront pas
19:58à ce que moi, je peux donner
20:00tous les mois.
20:01Vous ne voulez pas
20:03que votre argent serve
20:05à indemniser les personnes
20:07qui estiment avoir été harcelées
20:09ou, comment dire,
20:11violentées sexuellement par l'Abbé Pierre ?
20:13Écoutez...
20:14Pour quelle raison ?
20:15Pour quelle raison ?
20:16Parce que l'Abbé Pierre,
20:17ça fait 17 ans qu'il est décédé.
20:19Donc, il avait quand même déjà 95 ans,
20:21si je suis dans les bonnes données.
20:23Donc, un prédateur sexuel,
20:25en général,
20:27à 80 ans,
20:29ça diminue quand même.
20:31Abuser d'un adolescent,
20:33il faut au moins qu'il ait au moins 12 ans.
20:35Donc, ça remonte à des personnes
20:37qui doivent avoir au moins,
20:39par mes calculs, 44 ans.
20:41Moi, j'en ai 66.
20:43Vous savez bien, Annie,
20:45qu'il y a des gens qui
20:47ne peuvent pas parler, n'osent pas parler
20:49des femmes, en l'occurrence,
20:51qui ont besoin...
20:53Mais pourquoi 17 ans
20:55après le décès de l'Abbé Pierre ?
20:57Alors là,
20:59pourquoi, dans ces cas-là,
21:01ils ont permis la diffusion du film
21:03sur l'Abbé Pierre qui, aujourd'hui,
21:05si les gens
21:07partent dans cet objectif-là,
21:09il n'y a plus personne qui ira voir le film.
21:11Donc, je veux dire,
21:13ce n'était pas utile
21:15de laisser diffuser un film
21:17de cette ampleur-là
21:19pour, aujourd'hui, aller accuser
21:21l'Abbé Pierre alors qu'il n'a plus
21:23aucune possibilité de se défendre.
21:25Annie, restez avec nous, s'il vous plaît,
21:27on va continuer à parler, évidemment,
21:29de l'Abbé Pierre et de l'émotion que ça suscite
21:31chez vous, notamment, ces nouvelles révélations
21:33d'accusations d'agressions sexuelles.
21:35Mais Jean-Alphonse Richard est entré dans ce studio
21:37et quand Jean-Alphonse rentre, nous...
21:39On se tait ! Le silence se fait, c'est ça ?
21:41De quoi parlons-nous dans L'Horre du Crime
21:43à 14h ? Je rappelle les nouveaux horaires,
21:45vous les connaissez, mais je les rappelle quand même.
21:4714h-15h, L'Horre du Crime. Tout à fait. Alors avec
21:49aujourd'hui, une histoire que vous connaissez bien, c'est l'affaire Elisa
21:51Pilarski. Elle avait 29 ans.
21:53Cette jeune femme, elle était enceinte de 6 mois.
21:55Elle a été tuée par le chien de son compagnon,
21:57le pitbull Curtis.
21:59Elle a été mordu à mort. Alors ça pouvait être
22:01un tragique accident, mais la justice
22:03ne l'a pas entendue ainsi.
22:05Elle vient de conclure
22:07un homicide involontaire.
22:09Après 4 ans et demi d'enquête, il faut voir le dossier,
22:11il est très, très épais. Ce dossier,
22:13il est très fourni. Curtis
22:15aurait été, en fait, dressé à mordre.
22:17C'est ce que dément son maître,
22:19Christophe Ellul. Une machine
22:21à mordre, un chien dressé comme un athlète,
22:23indiquent les experts, Christophe Ellul
22:25va être jugé pour la mort d'Elisa
22:27Pilarski et de son bébé.
22:29Pourquoi cette conclusion ? Que dit
22:31le dossier sur le chien Curtis ? Vous allez voir.
22:33C'est absolument édifiant.
22:35On parle de cette affaire
22:37qui a fait beaucoup de bruit, qui continue à en faire
22:39et qui va continuer à en faire 14 heures
22:41dans l'heure du crime. Pour parler d'homicide
22:43involontaire, homicide, ça veut dire qu'ils ont
22:45des éléments extrêmement forts
22:47pour la façon dont il a élevé ce chien.
22:49On sait qu'un chien peut être considéré
22:51comme une arme par destination.
22:53C'est le terme exact du droit.
22:55Mais là, effectivement,
22:57c'est rarissime.
22:59Merci Jean-Alphonse. Ce sera donc à 14 heures.
23:01Nous, nous retrouvons nos auditeurs, nos auditrices
23:03Annie, Agnès, Sébastien
23:05et Françoise dans un instant
23:07sur l'affaire de l'abbé Pierre. A tout de suite.
23:21La parole sur RTL.
23:51Beaucoup
23:53de réactions passionnelles
23:55à cette histoire.
23:57On parle de 24
23:59pas plaintes, 24
24:01témoignages de femmes
24:03qui parlent
24:05d'agression,
24:07de harcèlement
24:09sexuel de la part
24:11de l'abbé Pierre. Certaines sont mineures
24:13et certaines parlent
24:15de viol également.
24:17Et on entend l'émotion qui
24:19montre aussi la place qu'avait
24:21l'abbé Pierre dans l'imaginaire collectif.
24:2317 ans encore après sa mort.
24:25La déception, elle est
24:27à la hauteur de l'admiration que pouvait
24:29susciter cet homme.
24:31Annie nous a déjà appelés au 3210.
24:33Annie, on vous a interrompu puisque Jean-Alphonse Richard
24:35entrait en studio tout à l'heure.
24:37Vous nous disiez, vous, que vous
24:39aviez arrêté vos dons
24:41à la fondation
24:43Abbé Pierre. Pas forcément pour les raisons
24:45qu'on imagine. D'ailleurs, c'est pas
24:47en réaction à ces accusations
24:49à proprement parler.
24:51Non. En fait, si j'arrêtais
24:53mon don,
24:55c'est tout simplement parce que le nom va changer.
24:57Et pour moi, effectivement, la fondation
24:59Abbé Pierre avait une importance
25:01primordiale par rapport à l'aide
25:03à ceux qui en ont besoin.
25:05Mais si j'arrête mon don, je peux
25:07le reporter sur d'autres organismes.
25:09Mais Annie,
25:11ça veut dire que vous êtes triste
25:13que l'abbé Pierre ne soit plus
25:15le visage tutélaire
25:17de la fondation ?
25:19Vous trouvez que ces femmes
25:21n'auraient pas dû s'exprimer ?
25:23Je ne comprends pas ce que vous voulez.
25:25Pour quelles raisons ?
25:27Pour moi, je pense que quand on veut accuser
25:29quelqu'un, on les fait déjà de son vivant
25:31pour qu'on puisse avoir une explication
25:33claire et nette vis-à-vis
25:35de la personne qui peut se défendre.
25:37Comme je le disais tout à l'heure,
25:3917 ans après, c'est inadmissible.
25:41Donc pour moi,
25:43aujourd'hui,
25:45je serais curieuse
25:47de savoir qui dans
25:49l'encadrement
25:51de l'abbé Pierre n'a absolument
25:53rien à se reprocher.
25:55Donc là,
25:57c'est peut-être une attaque
25:59à nouveau à la communauté chrétienne,
26:01puisque ça vient
26:03d'une personne de l'Église.
26:05Je ne sais pas.
26:07Je ne connais pas les raisons de ces personnes-là.
26:09Et moi, je ne suis pas du tout
26:11partante pour continuer
26:13à donner des fonds
26:15pour aider des personnes qui en ont besoin.
26:17Il y a d'autres associations
26:19qui s'occupent très bien de telles
26:21situations, donc
26:23j'ai arrêté. J'ai pris
26:25la décision et je vous dis, je ne suis pas
26:27du tout d'accord avec ces accusations
26:29aussi longtemps après.
26:31Vous y voyez une forme de
26:33cabale, je vais un peu loin
26:35dans ce que vous nous dites, mais contre
26:37les chrétiens aussi dans cette affaire. Annie, je voudrais
26:39qu'on écoute Françoise qui nous a appelé
26:41aussi au 3210. Bonjour Françoise.
26:43Bonjour. Moi, je suis catholique
26:45non pratiquante et Annie,
26:47les hommes d'Église ne sont pas au-dessus des lois.
26:49Surtout quand on parle de mineurs.
26:51Vous dites pourquoi elles portent
26:53plainte maintenant ou qu'elles accusent
26:55maintenant. Mais par rapport
26:57à l'homme, c'était une personne
26:59emblématique, qui était charismatique
27:01l'abbé Pierre, qui aurait pu dans les
27:03années 50 à 80, Annie,
27:05porter plainte contre l'abbé Pierre.
27:07Certains prêtres dans les familles
27:09mangeaient à la table et certaines
27:11familles ont fermé la porte à leurs
27:13enfants, qui, comment dirais-je,
27:15portaient plainte contre des prêtres.
27:17C'est inadmissible
27:19ça, Annie. Et un homme d'Église
27:21n'est pas au-dessus des lois. Je suis désolée.
27:23Je veux bien entendre
27:25cette opposition-là,
27:27mais personnellement, je ne
27:29l'entends pas comme ça. Donc,
27:31je reste sur ma position
27:33et c'est quand même dommage
27:35de salir
27:37une institution comme l'institution
27:39de l'abbé Pierre.
27:41Annie, imaginons,
27:43faisons un petit effort d'imagination, si vous êtes
27:45d'accord, que vous,
27:47croyante,
27:49chrétienne, pratiquante,
27:51vous ayez été
27:53dans votre jeunesse,
27:55vous ayez croisé quelques instants
27:57à la trajectoire de l'abbé Pierre,
27:59et qu'il ait eu à votre endroit
28:01un comportement qui n'est
28:03pas acceptable. Voilà, on ne va pas rentrer dans les détails.
28:05Il vous a demandé de faire quelque chose,
28:07il n'est pas acceptable sur le plan sexuel.
28:09Est-ce qu'à l'époque,
28:11quelques semaines plus tard, vous auriez eu le courage
28:13de pousser la porte d'un commissariat
28:15pour aller le dire, ou d'en parler autour de vous ?
28:17Voilà, peut-être pas pousser la porte
28:19d'un commissariat, mais comme je suis quelqu'un
28:21qui a des difficultés, je veux dire,
28:23à tout garder pour moi-même,
28:25je ne ferai pas rester aussi
28:27longtemps pour accuser
28:29quelqu'un. Et puis, de toute
28:31façon, je pense que quand il y a une agression
28:33comme ça, il y a
28:35quand même un consentement.
28:37Non, non, non.
28:39On ne peut pas dire ça.
28:41On ne peut pas dire ça, Annie.
28:43Je ne peux pas vous laisser dire ça.
28:45Je ne peux pas vous laisser dire ça.
28:47Un enfant mineur, il est sous emprise.
28:49Attendez, il était sous l'emprise de l'abbé Pierre.
28:51Vous pouvez pas dire qu'il y avait un consentement avec des jeunes
28:53filles de 16 ans. Ça, c'est pas entendable,
28:55Annie. C'est pas défendable. Je suis désolée.
28:57On peut parler parfois de relations
28:59d'emprise dans ces cas-là.
29:01En tout cas, c'est ce qu'évoquent
29:03les victimes qui dénonçaient
29:05faits, les experts aussi, souvent.
29:07J'ai du mal à croire qu'un
29:09personnage comme l'abbé Pierre
29:11puisse avoir été
29:13terrifiant, je veux dire,
29:15vis-à-vis de ces personnes-là,
29:17et qu'elles ne puissent pas se défendre.
29:19Et puis, c'est aussi
29:21une époque, Annie, où
29:23la révolution, si on peut l'appeler comme ça,
29:25Me Too, n'était pas encore passée par là.
29:27La libération de la parole n'avait pas
29:29eu lieu. On est aussi dans un
29:31contexte différent
29:33qui rendait plus difficile aussi
29:35l'expression
29:37des victimes dans ces cas-là. Restez avec
29:39nous, en tout cas, toutes les deux. On va accueillir aussi
29:41Sébastien dans une minute, Erika.
29:43Sébastien, vous êtes là, mon cher Sébastien ?
29:45Est-ce que Sébastien... Il est là.
29:47Très bien. À tout de suite, Sébastien.
29:49À tout de suite.
29:57Céline Landreau, sur RTL.
29:59Céline Landreau.
30:01On touche
30:03au cœur de la société
30:05française, les croyants,
30:07ceux qui ne croient pas, d'ailleurs. On touche à un mythe
30:09de la société française. C'est parce que ça allait bien au-delà
30:11des croyants. Le mythe de l'abbé Pierre, c'était aussi
30:13la solidarité,
30:15l'aide contre l'exclusion.
30:17Beaucoup, beaucoup de réactions.
30:19Pas uniquement aux répondeurs,
30:21aussi sur les réseaux sociaux.
30:23Victor d'Arcas, vous lisez les messages pour nous.
30:25Bonjour Céline, bonjour
30:27Eric et bonjour à tous. Un petit condensé
30:29de ce qui s'est passé sur nos réseaux sociaux
30:31depuis le début de l'émission. On commence avec Franck
30:33qui nous dit, au sujet des Jeux paralympiques
30:35qui se sont achevés hier,
30:37toutes les bonnes choses ont une fin. Je garde en mémoire
30:39tous ces drapeaux tricolores qui ont flotté
30:41tout l'été. Ce cheval aidé
30:43qui galopait sur la Seine. Mais surtout,
30:45merci aux bénévoles qui ont permis
30:47ce spectacle. Et puis au sujet de l'abbé
30:49Pierre, Dominique nous dit, dans les mariages
30:51aux Etats-Unis, on prononce la phrase
30:53que celui qui a une raison de s'opposer à cette union
30:55parle maintenant ou se taise à jamais.
30:57Cela devrait être le cas
30:59également au décès d'une personne, surtout
31:01quand il s'agit d'une personnalité publique.
31:03Et pendant la pub, vous m'avez dit, Victor,
31:05beaucoup de messages
31:07violents que vous ne lirez pas
31:09d'auditeurs et d'auditrices qui s'en
31:11prennent aux femmes
31:13qui accusent l'abbé Pierre, tout simplement.
31:15Oui, il y a beaucoup de
31:17personnes qui nous appellent au standard. Il ne faut pas
31:19le nier, qui nous disent, on regrette
31:21qu'elle s'exprime maintenant 17 ans
31:23après la mort de l'abbé Pierre.
31:25Oui, parfois, elles choisissent un vocabulaire plus
31:27fleuri, si vous voyez ce que je veux dire.
31:29Bon, mesdames, messieurs, je voulais quand même
31:31le signaler. Sébastien fait le 3210,
31:33nous étions à un instant avec
31:35Annie et Françoise,
31:37très intéressantes, qui sont toujours avec nous.
31:39C'était intéressant, Céline Landreau, parce que c'était
31:41deux femmes, chacune à leur façon
31:43croyante, et qui avaient deux
31:45regards très différents sur
31:47ces 24 accusations
31:49qui courent en ce moment
31:51contre l'abbé Pierre. Sébastien,
31:53qu'en pensez-vous ? Vous avez fait le 3210
31:55et vous êtes à Brest, je crois.
31:57Tout à fait, oui. Bonjour Éric,
31:59bonjour Céline. Alors,
32:01je ne vais pas être trop
32:03original par rapport aux auditeurs
32:05que vous avez eus auparavant,
32:07mais en fait, je voulais vous dire deux choses.
32:09C'est la même chose que les
32:11personnes d'avant,
32:13je trouve que c'est dommage que les personnes aient
32:15attendu autant de temps
32:17pour déclarer qu'il y a eu
32:19une agression sexuelle
32:21de l'abbé Pierre.
32:23Après, je me dis, il y a sûrement
32:25peut-être plusieurs raisons.
32:27Je pense qu'il avait
32:29un très très grand charisme,
32:31et puis aussi, il avait sûrement
32:33une très grande emprise
32:35sur eux, et puis
32:37par rapport à tout ce qu'il a créé,
32:39je pense que les personnes avaient
32:41très peur
32:43de se mettre justement
32:45toute l'église à dos.
32:47Et puis d'abîmer l'œuvre aussi peut-être.
32:49Exactement,
32:51d'abîmer l'œuvre, et puis
32:53si leur famille est croyante et tout,
32:55peut-être mettre
32:57la famille contre eux.
32:59La famille en porte-à-faux, la famille contre eux.
33:01Oui, c'est possible ça aussi.
33:03Est-ce que vous pensez que la société
33:05aussi, peut-être, était prête
33:07à entendre ça
33:09plus tôt ?
33:11Pas forcément.
33:13Parce que quand je vois justement
33:15toutes les histoires déjà
33:17dans ce registre-là
33:19qui se sont passées
33:21auparavant, et justement
33:23que
33:25les personnes dans les associations
33:27et tout, personne
33:29n'ose dénoncer avant.
33:31Et c'est vrai qu'aujourd'hui
33:33on a peut-être plus d'ouverture,
33:35les langues se délient,
33:37et ce qui fait qu'on en arrive
33:39à ça. Maintenant, c'est vrai que je trouve ça triste
33:41que
33:43ces histoires-là sortent
33:45aussi tard que ça.
33:47Oui, mais Françoise, vous êtes toujours là,
33:49Françoise nous disait tout à l'heure que
33:51le contexte n'était
33:53peut-être pas le même et que la libération
33:55de la parole
33:57ne s'effectuait pas normalement
33:59il y a quelques années encore.
34:01Et puis ces jeunes filles étaient peut-être
34:03déjà en difficulté, donc elles ne voulaient
34:05pas aller devant de difficultés
34:07supplémentaires. Maintenant,
34:09elles étaient mineures.
34:11Que l'abbé Pierre aimait les femmes,
34:13moi ça m'importe peu.
34:15Quand c'est entre adultes consentants,
34:17l'Église n'a rien à voir là-dedans.
34:19Mais quand il s'agit d'enfants,
34:21de jeunes garçons, de jeunes filles mineures
34:23qui ont 11 ans, 12 ans,
34:25non,
34:27ils n'étaient pas en mesure
34:29de porter leur parole
34:31auprès de parents,
34:33auprès de famille. Un commissariat
34:35à l'époque, même pas,
34:37peut-être même pas envisageable.
34:39Je tiens à dire plusieurs choses.
34:41D'abord, que sur le plan purement juridique,
34:43on parle de 24 accusations,
34:45on ne parle pas de 24 plaintes
34:47devant les tribunaux.
34:49Et puis,
34:51bien évidemment, il y a des plaintes,
34:53mais l'abbé Pierre est toujours,
34:55malgré sa disparition
34:57il y a 17 ans, il est toujours
34:59présumé innocent, rien n'a été jugé
35:01pour l'instant, donc présomption d'innocence.
35:03Mais voilà, on est obligé d'évoquer
35:05quand même ce sujet.
35:07Vous trouvez que la position
35:09aujourd'hui exprimée ce matin
35:11sur RTL du patron
35:13de la fondation
35:15Abbé Pierre est la bonne, Françoise ? C'est-à-dire
35:17il dit
35:19c'est un prédateur, nous allons
35:21songer à indemniser
35:23les victimes, mais
35:25nous ne pouvons pas rayer
35:27d'un trait de crayon tout ce qu'il a
35:29apporté à la société française.
35:31Ça n'a rien à voir.
35:33C'est un homme qui a secouru
35:35l'hiver 54. Il y a des personnes
35:37qui mourraient dans la rue. Moi, je ne reviens pas
35:39sur les actions qu'il a menées
35:41pour des gens qui étaient
35:43en difficulté. Maintenant,
35:45sa vie d'homme, c'est tout à fait
35:47autre chose. Et que
35:49Emmaüs veuille se démarquer,
35:51je les comprends, parce que
35:53c'est lié à l'Église, encore une fois,
35:55et l'Église n'a pas toujours eu la bonne
35:57position par rapport
35:59à ses prêtres. Voilà, c'est ça aussi
36:01dont il est question. On fait confiance,
36:03Éric, à un prêtre. On va
36:05lui confier son enfant.
36:07Donc, si vraiment, si c'est
36:09le cas, il est présumé innocent.
36:11Mais ce n'est pas parce qu'une personne est décédée
36:13que les gens ne peuvent pas apporter
36:15un témoignage. On ne peut pas
36:17fermer la société comme ça.
36:19Il y a tellement d'enfants qui subissent
36:21des sévices. Moi, j'ai eu
36:23cette chance. J'ai vécu dans une
36:25famille aimante qui m'a très bien
36:27protégée, et je me mets à la place de tous
36:29les enfants aujourd'hui. Et ça doit être
36:31très dur pour eux, quoi.
36:33Un enfant est majeur, d'ailleurs,
36:35Françoise, parce qu'il y a beaucoup
36:37de majeurs dans les
36:39personnes qui accusent aujourd'hui l'Abbé Pierre.
36:41Dans un instant, on sera avec Agnès.
36:43Agnès, vous êtes là, ma chère Agnès ?
36:45Ça va ? Très bien.
36:47Je vous remercie de me prendre. Bon, écoutez,
36:49je passe en direct. Non, non, je vous donne le micro
36:51dans une minute, Agnès. D'accord.
36:53A tout de suite.
36:59Les auditeurs ont la parole.
37:01Éric Brumet et Céline Landreau sur RTL.
37:03L'Abbé Pierre.
37:05Je pense que...
37:07on ne fait pas attention à la présomption d'innocence.
37:09Nous avons quelqu'un qui est accusé.
37:11Certes, il est accusé par
37:13beaucoup de personnes, mais
37:15il n'aura jamais l'occasion
37:17de se défendre. Une personne qui a fait
37:19du bien toute sa vie, ça me paraît quand même
37:21compliqué de l'effacer comme ça.
37:23Merci.
37:25Voilà, réaction de Claude au 3210. Agnès est donc
37:27avec nous. Elle a fait également le 3210.
37:29Ma chère Agnès, vous avez la parole. Pourquoi avez-vous appelé, Agnès ?
37:31J'ai appelé
37:33parce que dans un premier temps,
37:35je me suis dit, tiens, voici
37:37une... comment dire...
37:41Cette histoire va prendre une ampleur
37:43médiatique qui va
37:45être ravageuse et grave.
37:47Et comme disait
37:49l'auditeur précédent,
37:53on ne peut pas faire jouer
37:55la présomption d'innocence
37:57ou autre chose. Moi, je trouve recrétable,
37:59inadmissible que quiconque,
38:01même l'abbé Pierre, puisse
38:03avoir des attitudes
38:05répréhensibles.
38:07Et c'est bien que les personnes
38:09qui ont subi
38:11des gestes, des viols,
38:13ou je ne sais pas, on entend tout,
38:15puissent parler.
38:17Et j'espère qu'elles ont parlé bien avant,
38:19ne serait-ce qu'à un psychologue, etc.
38:21Parce que c'est important de pouvoir en parler,
38:23comme on dit. Par contre,
38:25c'est vrai
38:27que si on entend, surtout
38:29quand quelqu'un est très médiatisé,
38:31ça prend des proportions.
38:33Et c'est ça qui me gêne.
38:35Et voyez-vous, par rapport à Emmaüs,
38:37Emmaüs, c'était
38:39la première communauté de chiffonniers
38:41dont on a vu les films,
38:43qui encourageaient
38:47à trouver du logement,
38:49à aider les personnes, etc.
38:51C'est des beaux films,
38:53tous les deux. Je n'ai pas vu le dernier,
38:55mais c'est des beaux films.
38:57Et puis, comment dire,
38:59vous n'allez pas me dire
39:01que lors de ces films,
39:03ou lors aussi
39:05du film qui a eu lieu sur les prêtres,
39:07des personnes n'ont pas eu
39:09envie de parler. Voyez, c'est ça
39:11aussi qui me...
39:13Et Agnès, souvenez-vous,
39:15une des dernières biographies
39:17biopiques de l'abbé Pierre,
39:19c'était avec Lambert Wilson,
39:21il y a des années. Il y a le film qui est sorti.
39:23Il incarnait l'abbé Pierre.
39:25Voilà. Et moi, j'ai beaucoup aimé
39:27ce film-là.
39:29Et moi, je sais que dans ma vie,
39:31l'abbé Pierre est venu. D'ailleurs,
39:33je suis photographiée avec lui parce que
39:35j'ai toujours
39:37été dans le social.
39:39Et si vous voulez,
39:41là, par rapport au mot Emmaüs,
39:43Emmaüs, c'est
39:45la première communauté des chiffonniers.
39:47Je ne vois pas pourquoi on changerait de nom.
39:49D'accord ?
39:51Agnès, si je ne me trompe pas, il n'est pas question de changer
39:53le nom d'Emmaüs. C'est la fondation
39:55Abbé Pierre qui a initié
39:57les démarches pour changer d'appellation.
39:59D'accord.
40:01Ne bougez pas, Agnès.
40:03On va prendre Bernard. Il y a beaucoup d'appels sur ce sujet
40:05qui vous affectent et vous touchent beaucoup.
40:07Restez avec nous, bien sûr, Agnès. Bernard,
40:09bonjour. Bonjour.
40:11Où êtes-vous, mon cher Bernard ?
40:13Je suis à côté de Brest, à Gif.
40:15Beaucoup de finistériens qui nous appellent
40:17aujourd'hui. Gloire aux finistères.
40:19Il fait quel temps, d'ailleurs, au passage ?
40:21Ça va, il ne pleut pas.
40:23Il ne pleut pas.
40:25La rue de Siam va bien ?
40:27Oui, ça va, oui.
40:29Vous avez appelé sur l'Abbé Pierre. Qu'est-ce que vous voulez nous dire ?
40:31Je pense qu'il y a
40:33des femmes qui ont dû vouloir déposer plainte
40:35contre l'Abbé Pierre, mais elles ont dû en être
40:37dissuadées. Je pense que
40:39certainement, de son vivant,
40:41il y a dû y avoir des personnes
40:43qui ont contacté les collaborateurs de l'Abbé Pierre
40:45pour en parler.
40:47Oui, oui. Vous pensez
40:49que, effectivement,
40:51l'importance de l'Abbé
40:53Pierre, de ce qu'il représente,
40:55a conduit certains à dire à ces
40:57femmes, écoutez,
40:59taisez-vous, n'en parlez pas,
41:01vous imaginez le grand homme qu'il est.
41:03Je pense, oui. Je pense qu'il y a certainement
41:05des collaborateurs de l'Abbé Pierre qui ont dû être contactés
41:07de son vivant, parce que je pense que
41:09de son vivant, je pense qu'il y a des femmes qui ont dû
41:11vouloir déposer plainte.
41:13Mais l'Abbé Pierre avait une drôle
41:15de vie. Alors, bien évidemment, il y a
41:17ce qui est légal et ce qui ne l'est pas.
41:19Une agression, c'est illégal.
41:21Mais il avait, par ailleurs,
41:23il ne s'en cachait pas vraiment, Céline Landreau.
41:25Il a toujours eu une vie
41:27qui n'était pas, normalement, une vie
41:29de prêtre. Il a reconnu que son vœu de chasteté
41:31n'avait pas été complètement respecté, ça c'est clair.
41:33Prostituée, etc.
41:35Bon, voilà. Mais de cela, d'abord,
41:37on a le droit d'aller voir des prostituées,
41:39enfin, sur le plan, enfin, maintenant,
41:41plus certain que ce soit la même chose. Mais dans les années
41:4350, 60, on avait, sur le plan
41:45légal, on avait le droit. Mais
41:47l'Abbé Pierre, il a toujours entretenu une
41:49relative ambiguïté sur ce sujet,
41:51confessant parfois quelques
41:53aspects de sa vie qui n'étaient pas très
41:55très cato-cato. Mais
41:57c'était l'Abbé Pierre.
41:59Et les enquêtes journalistiques
42:01qui sont sorties depuis les
42:03premières accusations montrent...
42:05Alors là, vous parlez des accusations,
42:07d'agression.
42:09Et Bernard, c'est vrai que ces enquêtes, elles ont montré
42:11qu'il y avait certainement
42:13des gens au sein de l'Église qui avaient, à minima,
42:15des soupçons et qu'ils l'ont parfois écarté
42:17de certains déplacements
42:19qui ont plaidé pour qu'il n'ait pas toutes les décorations
42:21que certains responsables politiques souhaitaient lui décerner.
42:23D'accord.
42:25C'est ce que dit Bernard, tout à fait.
42:27Parce que je pense qu'elles ont dû
42:29dissuader, par exemple, des femmes qui demandaient
42:31un logement, donc on leur a attribué un logement,
42:33elles ont dit, dis-moi, si vous en parlez, on ne va pas
42:35vous donner de logement.
42:37Je dis, après,
42:39peut-être
42:41que ça a pu arriver, quoi.
42:43Là, on est dans les...
42:45Supputations.
42:47Oui, bien sûr.
42:49Mais il est sûr que
42:51autour de l'abbé Pierre, enfin, il est sûr,
42:53il est très très probable que beaucoup savaient,
42:55enfin, beaucoup savaient qu'il se passait
42:57des choses qui n'étaient pas tout à fait conformes
42:59à l'image que donnait l'abbé Pierre.
43:01Mais, excusez-moi, pour le moment,
43:03il n'y a que des accusations, il n'y a pas de plainte.
43:05Il y a quelques plaintes, si je crois,
43:07Céline Landreau, il y a quelques plaintes qui ont été déposées,
43:09oui ou non, sur les 24 accusations ?
43:11Alors, la
43:13justice, de toute façon, va s'en saisir,
43:15la cellule d'écoute est
43:17ouverte jusqu'à la fin de l'année,
43:19c'est ce que confirmait ce matin sur RTL
43:21Adrien Chaboch, qui réfléchit
43:23aussi, avec Emmaüs,
43:25à une possible indemnisation des
43:27victimes qui serait authentifiée.
43:29Voilà, merci, en tout cas, on a souhaité vous faire
43:31réagir à brûle pour poing sur cette affaire
43:33qui affecte un mythe,
43:35une légende de la société française, l'abbé Pierre,
43:37une légende qui, pour
43:39certains auditeurs, est totalement déconstruite
43:41aujourd'hui et qui, pour d'autres, demeure.
43:43Voilà.
43:45L'abbé Pierre, on continuera sans doute
43:47à en parler. Bonjour Jean-Alphonse Richard.
43:49Bonjour. 14h, 15h.
43:51On y est, c'est l'heure du crime avec l'affaire
43:53Elisa Pilarski, mordu à mort par le
43:55chien Curtis. A tout de suite.
43:57Tous les jours,
43:59STL vous donne la parole entre 12h et
44:0114h.

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