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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 15 octobre 2024.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:06On est avec Renaud, pourquoi nous avez-vous appelé, mon cher Renaud, bonjour ?
00:11Bonjour tout le monde, je vous ai appelé parce que, comme je l'ai dit tout à l'heure en tête,
00:17je les écoute beaucoup, comme pas mal de monde, j'étais en voiture, en train de rentrer de ma matinée de travail,
00:24et d'habitude je m'énerve tout seul au volant, en criant un peu parce que je ne suis pas d'accord avec tout ça,
00:29et là je me suis dit, je vais appeler, et je vais dire un peu pourquoi je ne suis pas content.
00:34Et alors, vous n'êtes pas content, pourquoi ?
00:37Je ne suis pas content parce que c'est par rapport au fait que l'Elysée et les deux assemblées ont décidé de ne pas demander d'augmentation,
00:47alors ça je suis plutôt content, on va dire.
00:48Oui, ils ont rétro-pédalé quand même Renaud, c'est chouette, je ne dis pas que c'est à cause ou grâce à notre émission,
00:55c'est plutôt d'hier, mais enfin, ils ont bien entendu que la plupart des Français étaient en désaccord avec ces augmentations qu'ils s'étaient octroyées eux-mêmes, l'Elysée et la...
01:05Sur ça effectivement, c'est bien, c'est un premier pas, mais je trouve que depuis des années, ils auraient pu quand même penser à réduire leur budget.
01:13Vous nous expliquerez ça dans une seconde, très bien, très bien Renaud, j'ai compris le sens de votre appel,
01:18vous aurez la parole dans une poignée de secondes, tout de suite à 13h01, c'est le rappel des titres, avec vous Céline Landreau.
01:23Et justement, à la une, c'est renoncement de l'Elysée et de la part de l'Assemblée Nationale comme du Sénat qui renonce donc à augmenter leur budget pour l'année prochaine
01:33dans un contexte que vous connaissez, à l'heure où l'on demande aux Français de faire des efforts pour redresser les comptes publics et à propos du budget.
01:39Notez que l'Assemblée ouvre la voie à une commission d'enquête parlementaire pour comprendre justement les raisons de ce dérapage budgétaire.
01:46Kylian Mbappé au cœur d'une enquête pour viol et agression sexuelle, selon la presse suédoise.
01:54Certes, une plainte est confirmée par le parquet suédois, mais lui ne cite pas le joueur français après la plainte d'une femme le 12 octobre dernier
02:02pour des faits qui auraient eu lieu dans un hôtel du centre-ville de Stockholm, deux jours plus tôt,
02:07des faits contestés par le joueur du Real Madrid.
02:11Et puis, notez que c'est le début de la campagne de vaccination contre la grippe aujourd'hui en France.
02:15Grippe et Covid, campagne de vaccination à destination des personnes à risque.
02:20On rappelle que la grippe tue quelques dix mille personnes chaque année dans notre pays.
02:26Le temps en Peggy Brosh pour cet après-midi, ça se couvre sur le nord.
02:31Exactement, les pluies sont en train de remonter et on aura un ciel bien couvert avec quelques faibles pluies sur toutes les régions au nord de la Loire.
02:37Dans le sud, de belles éclaircies, même s'il y aura un peu plus de nuages du côté de l'Aquitaine.
02:41Et puis, on attend également une dégradation plus orageuse sur les Pyrénées avec beaucoup de vent et qui donneront beaucoup de pluie en soirée.
02:48Le tout sous des températures très douces, souvent comprises entre 20 et 25 degrés.
02:52Un peu plus dans le sud et même des pointes à 30 degrés sur l'ouest de la Corse, dû au Sirocco, le vent d'est du Sard.
02:58Merci beaucoup, Peggy.
03:00Jusqu'à 14 heures, les auditeurs ont la parole.
03:03Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
03:06Je trouve que ce qui a été fait pour l'Assemblée nationale et le Sénat, on dit qu'ils n'augmenteront pas.
03:11Mais ce qu'il fallait dire, c'est qu'il fallait qu'ils fassent comme tout le monde, mettre la main à la poche et dire on va avoir moins.
03:18Mais avoir la même chose, ce n'est pas comme tout le monde.
03:21Je suis désolé, mais il faut revoir ça.
03:23Ça ne suffit pas.
03:25Vous avez été tellement nombreux suite à notre émission d'hier à dire qu'il n'est pas normal que l'Élysée et l'Assemblée nationale augmentent leur budget
03:34alors que tout le monde se serre la ceinture.
03:36Et finalement, ils ont écouté.
03:38Moi, je suis convaincu qu'ils nous ont écouté et ils renoncent à cette augmentation.
03:43Mais ça ne suffit pas.
03:44Il y a beaucoup de gens qui disent ça ne suffit pas.
03:45Et peut-être que Renaud en fait partie, Renaud.
03:48Oui, tout à fait.
03:49Oui, ça suffit.
03:51Ça ne suffit pas.
03:52Et je pense qu'ils auraient dû, depuis des années déjà, commencer à faire des économies pour montrer l'exemple, parce qu'en plus, beaucoup de gens maintenant n'aiment plus beaucoup les politiques.
04:02Ils auraient pu peut-être pousser des gens à dire voilà, c'est un intérêt que je vote puisqu'ils font vraiment dans le bon sens.
04:10Mais là, voilà.
04:11Je suis assez d'accord avec vous.
04:14Je n'ai pas compris comment ça peut...
04:17Qu'est-ce qui se passe dans la tête d'un élu, d'un politique pour prévoir, organiser l'augmentation du budget d'une institution de la République alors qu'on demande à tout le monde de faire aussi bien avec moins ?
04:29Franchement, cette histoire me reste moi aussi sur le gosier, mon cher Renaud.
04:34En plus, si je peux expliquer deux, trois choses que j'ai expliquées tout à l'heure à l'antenne, c'est que moi j'ai travaillé pour un ministre il y a quelques années.
04:43Et donc j'ai vu des députés, des sénateurs, etc.
04:47Et moi, il y a toujours un truc, ce que maintenant je travaille dans le privé.
04:50Moi, lorsque je fais, que je vais manger par exemple au restaurant, que je mets de l'essence dans la voiture de la société, etc.
04:56On me demande des tickets.
04:58Il faut justifier mes frais.
05:00Et là, ce qui est hallucinant pour ces gens-là, c'est qu'ils ont...
05:03Alors je crois que c'est 11 000 euros, il me semble, mais je ne suis pas sûr du chiffre, pour faire leurs frais de mandat.
05:09Oui, ils ont une enveloppe mensuelle, oui.
05:10En plus de leur salaire, bien sûr.
05:12En plus de ça.
05:13Et le truc qui est un peu dingue pour avoir vu ça en vrai, c'est que si par exemple ça ne coûte que 8 000 euros le fait de tout payer, les factures, les collaborateurs, etc.
05:23Eh bien, ça, ils ne le redonnent pas à l'Assemblée Nationale ou au Sénat.
05:27Ils le gardent.
05:28Et je pense que ça serait une bonne source d'économie s'ils pouvaient justifier de leurs frais avec des tickets, des contrats de travail, etc.
05:37Et après, on voit combien il reste dans la caisse.
05:40Très bien.
05:41Merci Renaud pour cet appel.
05:45Stéphane a fait le 30 de 10.
05:47Mon cher Stéphane, je vous salue.
05:50Bonjour Éric et bonjour à tout le monde.
05:52Commentaire sur ce rétro-pédalage.
05:54Eh bien écoutez, moi je vous avais appelé hier, alors je n'étais pas passé à l'antenne.
05:58Et donc c'est Victor qui m'a rappelé tout à l'heure.
06:00Moi en fait, ce qui me choque, si vous voulez, ce n'est pas le fait qu'on augmente les budgets.
06:06Ce n'est pas ça le problème selon moi.
06:08Le problème, c'est qu'on ne soit pas capable de le justifier.
06:11Si on ne vous explique pas où va l'argent, vous ne pouvez pas comprendre si on en a besoin de plus ou pas.
06:19C'est exactement ce qui se passe aujourd'hui.
06:21Moi, je suis père de famille, je constate par exemple que mes budgets ont changé
06:27parce que l'alimentation est plus chère, parce que l'électricité c'est plus cher.
06:31Donc j'ajuste mon budget.
06:33Donc j'imagine que même pour l'Église ou l'Assemblée nationale, il y a sans doute des postes qui ont dû augmenter.
06:42Stéphane, ça avait été justifié par les autorités en expliquant qu'il y avait à la fois l'inflation,
06:48qu'il y avait la question des salaires qui étaient revalorisés.
06:52C'est là où j'en viens.
06:54Je suis très heureux de vous l'avoir aujourd'hui.
06:56C'est que la preuve en est qu'il y a forcément autre chose puisqu'ils font du rétro-pédalage en 24 heures.
07:03Ça veut dire qu'on aille ailleurs probablement.
07:05Comme vous faites vous avec votre budget.
07:07C'est-à-dire que vous dites, il y a l'augmentation qui est plus chère mais les salaires ne suivent pas forcément.
07:11Ou alors que ce n'était pas justifié.
07:13C'est ça le problème.
07:15Il y a un manque de lisibilité.
07:17Mais d'une manière générale, sur des tas de sujets, sur des tas de domaines,
07:21on parle de chiffres qui font tourner la tête.
07:23À l'échelle d'un état, quand vous parlez de budget, on parle de centaines de milliards, etc.
07:29Moi je...
07:31Oui c'est difficile de rendre ça matériel avec autant de zéros.
07:35Je suis complètement d'accord avec vous.
07:37Moi je trouve que la classe politique aujourd'hui, il y a un besoin de...
07:41Stéphane, j'entends ce que vous dites.
07:43L'heure n'est plus à justifier des augmentations.
07:47La France est obligée chaque année, mais maintenant plus tôt que d'habitude,
07:51d'emprunter des milliards sur les marchés,
07:55juste pour réussir à payer à la fin du mois ses fonctionnaires.
07:59Je ne vous parle pas d'investissement lourd.
08:03Juste pour les affaires courantes.
08:05C'est-à-dire payer les agents publics de l'État.
08:07Plusieurs millions. Entre 5 et 6 millions.
08:09Juste pour payer les agents publics de l'État.
08:11On emprunte.
08:13Donc il faut faire des économies.
08:15Et l'heure n'est plus à la justification.
08:17Il faut que tout le monde se serre la ceinture.
08:19Et en premier lieu,
08:21ceux qui nous gouvernent, et je ne comprends pas
08:23qu'on puisse donner ce signal aussi mauvais.
08:27Maintenant, tout le monde va devoir faire aussi bien qu'avant,
08:31voire peut-être même mieux, avec moins d'argent.
08:33C'est comme ça. C'est les conditions de la survie.
08:35Donc que l'État dise, nous on veut plus de pognon,
08:37parce qu'attention, on va le justifier.
08:39Mais ça ne marche plus.
08:41Cet argument ne tient plus, Stéphane.
08:43Oui, mais en fait, il y a quand même des institutions.
08:47Là, c'est un cas particulier.
08:49Je ne suis pas certain.
08:51Vous imaginez que juste pour les intérêts de la dette.
08:55Les intérêts de la dette, c'est 70 milliards.
08:59Chaque année, c'est 70 milliards, c'est notre argent.
09:0170 milliards, c'est nos impôts.
09:0370 milliards, c'est les intérêts de la dette.
09:05Ce n'est même pas le remboursement de la dette.
09:07J'en paye suffisamment pour savoir aussi que ça m'agace pleinement.
09:11Ce n'est pas le sujet.
09:13Mais si vous ramenez ça à l'échelle des communes,
09:15si vous ramenez ça à l'échelle des communautés de communes,
09:17des départements, moi, je ne sais pas.
09:19Des fonctionnaires, j'en ai plein autour de moi.
09:21Je n'ai pas l'impression que ce ne sont pas des gens qui ne travaillent pas.
09:23Moi, je n'ai pas l'impression que l'État,
09:25il est en défaillance partout.
09:27Ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui,
09:29il y a des problèmes.
09:31C'est un fait. On n'en arrive pas là
09:33si on n'a pas eu des soucis de gestion.
09:35C'est incontestable.
09:37Il y a des postes budgétaires dont on ne se remet pas.
09:39C'est le coût des retraites.
09:41Je suis désolé, le coût des retraites.
09:43Le coût des arrêts maladie.
09:45Tout ça, c'est le volet social des dépenses.
09:47Attention, je ne suis pas en train de dire
09:49qu'il faut changer la loi.
09:51Je ne veux pas polémiquer là.
09:53Mais ce sont des coûts exorbitants
09:55qui coûtent très cher à la communauté nationale.
09:57On a du mal à équilibrer nos budgets.
09:59On ne trouve pas de solution.
10:01Oui, mais il faut l'expliquer aussi.
10:03À un moment donné, il faudra le mettre
10:05plus clairement sur la table.
10:07Il faudra être plus didactique.
10:09J'en discute autour de moi.
10:11Je ne suis pas cultivé sur la politique
10:13ni sur l'économie, sur plein de sujets.
10:15J'essaie de m'y intéresser parce que j'ai des enfants,
10:17que je pense à leur avenir
10:19et que je suis comme tout
10:21« bon père ».
10:23Je ne sais pas si c'est le terme « bon »,
10:25mais peu importe. J'y fais attention.
10:27Mais ça ne veut pas dire que je comprends tout.
10:29Il y a des fois où je me dis que
10:31c'est opaque pour moi.
10:33Il y a trop de chiffres.
10:35Il y a trop de relations entre plein de choses.
10:37Des fois, on vous explique
10:39que c'est en relation avec...
10:41Même si ce ne serait que le sujet de la dette.
10:43Vous avez parlé de la dette, Eric.
10:45Est-ce que vous pensez
10:47que sur les X millions
10:49d'auditeurs qui écoutent, ils sont tous
10:51capables de vous expliquer
10:53quelle est l'incidence
10:55qu'elle soit aussi grande ?
10:57Pourquoi c'est dangereux ça ?
10:59Au final, quand vous regardez,
11:01tout le monde est endetté.
11:03Pourquoi la France est-elle plus en danger
11:05qu'un autre pays ?
11:07Qu'est-ce qu'on appelle la dette ?
11:09A qui elle appartient ?
11:11Il y a une immaturité totale,
11:13mais attention, on a des élites
11:15économiques qui nous maintiennent dans l'immaturité.
11:17Puisque vous parlez de la dette...
11:19C'est là que je voulais en venir.
11:21On va en parler dans un instant.
11:23Je suis scandalisé
11:25que M. Bruno Le Maire
11:27dans ce gouvernement
11:29nous ait caché
11:31les chiffres terribles de la dette.
11:33Deux points
11:35de notre PIB.
11:37De plus,
11:39dans notre déficit,
11:41c'est gigantesque.
11:43C'est-à-dire qu'on est passé d'un déficit
11:45qui n'était vraiment pas...
11:47à un déficit qui est maintenant cataclysmique
11:49et qui nous met dans le rouge,
11:51et qui va provoquer une crise économique,
11:53une crise sociale, qui va provoquer également
11:55du chômage. Ce matin,
11:57il y a un article dans Les Echos qui parle
11:59des cascades de PME
12:01qui se cassent la gueule. Autour de moi,
12:03dans mon entourage proche,
12:05il y a des entreprises qui ferment.
12:07C'est...
12:09Vous prêchez un convaincu,
12:11mais ça c'est un constat. Ce que je veux dire, c'est qu'il faut
12:13que les gens, il faut que les politiques,
12:15il faut qu'ils expliquent.
12:17En fait, s'il n'y a pas plus
12:19de clarté, s'il n'y a pas plus de didactique,
12:21d'explication, de faire comprendre
12:23aux gens clairement le pourquoi du comment,
12:25comment ça s'équilibre. On ne va pas caricaturer
12:27par un tableau Excel, mais ce serait presque ça.
12:29Oui, oui. Je ne sais pas
12:31si on a envie d'entendre ça.
12:33Et autour de moi,
12:35il y a des gens qui...
12:37J'ai des gens que je connais bien
12:39qui ignorent encore qu'il y a une guerre entre l'Ukraine
12:41et la Russie. Donc, vous voyez, au tableau Excel
12:43sur la dette de la France,
12:45je ne suis pas optimiste. Restez avec moi,
12:47Stéphane. Restez, je voudrais passer la parole
12:49à Elisabeth. Il y a beaucoup
12:51d'appels. Bonjour, Elisabeth.
12:53Bonjour. Je suis ravie
12:55d'être à l'antenne,
12:57mais moi, vous savez, je ne suis peut-être pas très douée,
12:59mais je trouve que c'est absolument
13:01lamentable, cette histoire-là.
13:03Le gouvernement, sur quelle planète
13:05vit-on, dit-il ?
13:07Est-ce qu'ils se rendent compte où on en est ?
13:09Et alors, au lieu de rétro-pédaler,
13:11ils auraient dû dire, mais il y a déjà
13:13un mois, nous, on va baisser
13:15nos quotations. Vu l'état
13:17de la France, vu l'état du budget
13:19qu'attaquent ici,
13:21il faut baisser. On montre
13:23l'exemple. Mais sur quelle planète
13:25vit-il ? Moi, j'ai l'impression
13:27que nos députés, nos sénateurs,
13:29nos ministres,
13:31ils ne se rendent pas compte de la réalité du terrain.
13:33Alors, Elisabeth, restez bien
13:35sur notre planète,
13:37sur RTL. On revient dans un instant
13:39et on vous entend avec Stéphane
13:41qui est toujours aussi avec nous, à tout de suite.
13:43Envoyez-nous vos messages sur
13:45l'application RTL ou appelez-nous
13:47au 30 de 10, 50 centimes la minute.
13:4913h14h
13:51Les auditeurs
13:53ont la parole avec Eric Brunet
13:55et Céline Landreau.
13:57Et on continue de parler de ce rétro-pédalage
13:59de l'Elysée, de l'Assemblée nationale
14:01et du Sénat qui ont finalement
14:03annulé l'augmentation
14:05de leur budget qui était prévu
14:07pour l'année prochaine. La porte-parole du gouvernement
14:09Eric Maudebrégeon s'en est expliqué
14:11tout à l'heure à l'issue du Conseil des ministres.
14:13Il m'apparaît normal, à titre personnel,
14:15que chacun puisse prendre sa part.
14:17Il ne s'agit pas, je le dis, d'incriminer
14:19le fonctionnement de telle ou telle institution
14:21mais je pense que dans le contexte
14:23c'est une décision qui
14:25sera bien accueillie
14:27par nos concitoyens.
14:29Oui, c'est fou
14:31qu'il ait fallu quand même
14:33que les concitoyens s'émeuvent un peu
14:35de la situation pour en arriver là.
14:37Parce que s'il n'y avait pas eu des émissions
14:39comme la nôtre hier et d'autres,
14:41je ne veux pas tout ramener à nous Céline,
14:43d'autres émissions, d'autres auditeurs
14:45ont dû se mettre en branle aussi.
14:47S'il n'y avait pas eu ça,
14:49l'Elysée et l'Assemblée nationale
14:51auraient tout tranquillement augmenté
14:53leur budget de quelques millions d'euros,
14:55de budget de fonctionnement, sous prétexte que
14:57c'est mieux parce qu'il y a des dépenses en plus, etc.
14:59Bon, ben je suis désolé.
15:01Et Elisabeth, alors là franchement, je prends
15:03fait et cause pour vous. Elisabeth,
15:05vous avez bien raison, vous avez bien eu raison
15:07de nous dire que, par moment, on a vraiment
15:09le sentiment qu'il y en a qui vivent
15:11dans un autre monde.
15:13Ah oui, sur une autre planète.
15:15Oui, c'est fou.
15:17Souvent cet argument, bon,
15:19mais là, là... Je suis scandalisée.
15:21Je suis scandalisée parce que, est-ce que
15:23nos députés, nos ministres,
15:25où vivent-ils ? Qu'ils aillent sur le
15:27terrain ? Quand vous pensez que
15:29certains retraités voient
15:31qu'ils auront 40 euros de moins
15:33par mois, mais pour eux c'est énorme,
15:35mais pour eux, pour les ministres,
15:37pour les sénateurs,
15:39non, pour eux, c'est rien. Vous comprenez ?
15:41Et je trouve ça inamnicide.
15:43Ils auraient dû même, avant
15:45tout ça, dire, on va
15:47baisser un peu nos quotations
15:49pour leur faire voir qu'eux aussi,
15:51ils allaient se priver, nom d'une pipe.
15:53Mais enfin...
15:55Moi, je suis scandalisée, j'ai pas de mots.
15:57Parce que qu'est-ce que vous voulez ? C'est le B
15:59à bas, quand même.
16:01Qu'est-ce que vous faites, Elisabeth, dans la vie ? Vous êtes retraitée ?
16:03Je suis retraitée, oui.
16:05Surtout, j'étais polyvalente à la maison.
16:07J'ai élevé mes enfants, j'ai eu mes petits-enfants.
16:09J'ai 55 ans de mariage, ça compte
16:11aussi. Je vous confirme, ça compte.
16:13Et vous êtes dans quel coin
16:15de France ? En Touraine.
16:17Je vous pose ça parce que
16:19j'essaie de vous imaginer, parce que je trouve que vous avez
16:21une énergie que je trouve
16:23très, très salutaire.
16:25Non, mais écoutez, je comprends pas.
16:27Je suis sans doute pas très intelligente,
16:29mais je suis réaliste.
16:31Vos propos sont tout à fait sensés, Elisabeth,
16:33on vous rassure. Ah, merci.
16:35Je vois les gens qui vivent à côté de moi.
16:37Enfin, moi, j'ai de la chance.
16:39J'estime que je suis une privilégiée.
16:41Mais j'avoue que je fais beaucoup plus attention
16:43qu'avant. Mais je suis quand même privilégiée.
16:45Ça se traduit comment, par exemple, quand vous dites
16:47« je fais plus attention qu'avant » dans votre vie quotidienne ?
16:49Comment ça se traduit ?
16:51Dans ma vie quotidienne, quand je fais mon marché,
16:53je fais attention au prix.
16:55Quand je vais au supermarché, je regarde
16:57tous les prix. Alors, c'est très facile
16:59parce que j'ai le temps. En plus,
17:01je vois moins parce que j'ai 74 ans.
17:03Donc, il faut que je mette les lunettes pour voir le prix
17:05au kilo. C'est tout petit.
17:07C'est souvent écrit plus petit, évidemment.
17:09Moi aussi, je suis un peu miro, j'en ai marre
17:11des étiquettes écrites toutes petites.
17:13Vraiment, c'est insupportable.
17:15Auparavant, je ne le faisais pas.
17:17Bon, auparavant, j'allais dans la très très bonne
17:19pâtisserie lorsque j'allais à Paris.
17:21Vous savez, les grandes pâtisseries.
17:23Vous faites plus ça.
17:25J'achète un gâteau au lieu de deux
17:27et je partage. Vous voyez ce que je veux dire ?
17:29Pour mes petits-enfants,
17:31j'essaye de les gâter,
17:33mais je fais attention. Je n'achète plus
17:35comme ça. Avant,
17:37je faisais beaucoup moins attention.
17:39Alors, vous vous rendrez compte, après,
17:41c'est très dur.
17:43Il ne peut plus aller au restaurant. Il faut être réaliste.
17:45Enfin, je ne comprends pas.
17:47Et nos gouvernants,
17:49il faut rétropédaler parce qu'ils n'avaient pas
17:51réalisé qu'ils allaient augmenter
17:53leurs quotations. Non, mais franchement,
17:55où on en est ?
17:57Notre budget, c'est catastrophique.
17:59Il faudrait l'expliquer.
18:01Comment voulez-vous que les gens comprennent ?
18:03Pendant plusieurs années, on leur a dit que tout allait bien.
18:05Monsieur le maire a dit, ne vous inquiétez pas,
18:07je suis là, tout va bien.
18:09Maintenant,
18:11là, j'avoue que je suis ulcérée.
18:13Alors, je ne sais plus quoi voter, vous voyez, maintenant.
18:15Voilà où j'en suis.
18:17Parce que je ne suis pas élève fille ou machin chouette et tout.
18:19Mais,
18:21je ne comprends pas.
18:23Bon, Elisabeth, elle est paumée, mais je comprends.
18:25Moi, je comprends que vous ne compreniez pas.
18:27Franchement, je comprends que vous ne compreniez pas, Elisabeth.
18:29Merci beaucoup, Elisabeth,
18:31pour ce coup de gueule qui nous vient de la
18:33Touraine d'Elisabeth.
18:3555 ans de mariage, on va prendre
18:37qui ? Franck ! Mon cher Franck, je vous salue.
18:39Bonjour.
18:41Ce rétropédalage.
18:43L'Elysée et l'Assemblée nationale disent
18:45finalement, face à la colère des Français,
18:47on renonce à augmenter
18:49les budgets de fonctionnement que nous avions
18:51prévus d'augmenter de quelques millions cette année.
18:53Oui, mais je suis comme les auditeurs
18:55d'avant. Je me dis, mais
18:57ils marchent sur la tête. Enfin, tout le monde
18:59marche sur la tête dans nos gouvernements.
19:01Notre gouvernement, enfin, les
19:03directions et tout ça. Je ne sais pas où
19:05est-ce qu'ils ont appris à gérer un budget.
19:07Enfin, moi, je suis un petit chef
19:09d'entreprise. J'ai
19:11un budget à la maison aussi.
19:13J'ai appris à ce que, oui,
19:15j'emprunte, mais j'emprunte ce que je peux
19:17et on ne m'autorise pas autre chose. C'est ça, vous avez
19:19appris à équilibrer la colonne
19:21des plus et des moins, quoi. Eh bien, oui,
19:23tout simplement, mais pourquoi on ne le fait pas
19:25depuis 50 ans ? C'est quand même fou, ça.
19:27Oui. C'est quand même pas compliqué,
19:29la vie. On a une colonne avec des plus et des
19:31moins et on essaie de dépenser
19:33l'argent qu'on ramène, quoi. Et en gros,
19:35c'est l'impôt, les taxes ramènent
19:37de l'argent. Ça constitue
19:39un budget de la nation et on fait
19:41avec cet argent, quoi. Voilà. Mais voilà.
19:43Mais depuis des années,
19:45des années, on
19:47va chercher de l'argent ailleurs, ailleurs,
19:49ailleurs et puis, à un moment, c'est plus possible.
19:51Et Franck, depuis des années et des années,
19:53on construit un budget
19:55avec plus de dépenses dans les moins
19:57que de rentrées dans les plus.
19:59Il est là, le problème. Depuis 1974,
20:01on a un budget en déficit. Oui, tout à fait.
20:03Mais c'est incroyable
20:05qu'en 50 ans,
20:07on met 50 ans pour comprendre ça.
20:09Je ne comprends pas. Alors,
20:11est-ce qu'on a les politiques qu'on mérite ?
20:13Je ne sais pas. Aujourd'hui,
20:15c'est quand même incroyable.
20:17Et ils nous disent qu'il faut serrer
20:19la ceinture. Donc là, c'est comme c'est fait.
20:21Tout le monde,
20:23normalement, devrait serrer la ceinture.
20:25Mais les premiers qui décident,
20:27doivent commencer par eux. Enfin, moi,
20:29en tant que chef d'entreprise, ça m'est arrivé
20:31de me serrer la ceinture, de me payer
20:33moins que mes salariés.
20:35Et parce qu'il fallait faire comme ça.
20:37J'ai mes beaux-parents qui étaient comme ça.
20:39Ils n'ont pas eu le choix pendant des années.
20:41Je veux dire, c'est une logique...
20:43C'est...
20:45C'est...
20:47Les primaires, quoi.
20:49C'est le primaire.
20:51On rappelle quand même que l'augmentation à laquelle renonce
20:53l'Elysée, c'était 2,5% du budget.
20:55Donc, ça représente 3 millions
20:57d'euros.
20:59Et on met ça en parallèle
21:01avec les 60 milliards, quand même, qu'il faut
21:03trouver. Donc, c'est 20 000 fois plus.
21:05Oui, mais bien sûr.
21:07Ça veut dire qu'il ne faudra pas arrêter les efforts à se renoncer.
21:09C'est de l'ordre du symbolique. Mais enfin, c'est comme ça la vie.
21:11On ne mange pas du caviar
21:13ostensiblement quand les gens
21:15se serrent la ceinture à côté,
21:17sur la table d'à côté, quoi.
21:19On essaie d'être un peu élégant. Je ne dis pas qu'on y arrive
21:21toujours. Quand on est gouvernant,
21:23on essaie de... Voilà.
21:25Bien évidemment, ce n'est pas le même monde entre celui d'un député
21:27d'Emmanuel Macron et celui
21:29d'un prolo qui vit au fin fond de...
21:31Mais enfin, symboliquement,
21:33on essaie de faire attention.
21:35On essaie de faire attention, de ne pas heurter les Français.
21:37Ces 3 millions... Vous avez raison, Céline.
21:39Ces 3 millions économisés...
21:41Je dis juste qu'il faudra faire d'autres efforts que ça ne suffira pas.
21:43Ils ne vont pas changer la couleur
21:45du budget de la nation,
21:47ces 3 millions économisés.
21:49Mais bon...
21:51Jean-Alphonse Richard, cette douce musique vous annonce. Bonjour.
21:53Bonjour. C'est la musique de l'heure du crime, évidemment.
21:55Vous la reconnaissez entre mille.
21:57Et toujours sur RTL.
21:59C'est une merveilleuse radio
22:01pour laquelle on est très fiers
22:03de travailler. La radio des Rouges.
22:05Écoutez, aujourd'hui, dans l'heure du crime,
22:07vous parlez d'un double meurtre des plus mystérieux.
22:09Celui des époux Loro.
22:11Patrick et Marie Loro. La cinquantaine.
22:13C'est à l'été 2021 que ça s'est produit.
22:15C'était dans le Haut-Var.
22:17Ils sont à la tête d'un magnifique domaine
22:19où ils organisent des fêtes de mariage.
22:21Ils reçoivent beaucoup de monde, etc.
22:23Ils n'ont pas d'ennemis. Ils gagnent très bien leur vie.
22:25C'est un couple discret.
22:27Et ils ont été exécutés
22:29comme s'il s'agissait d'un contrat.
22:31On a l'impression que c'est une opération mafieuse.
22:33C'est un règlement de compte. Alors, une à une,
22:35ils vont s'écrouler.
22:37Avant que, finalement, on se concentre
22:39et on revienne à l'essentiel.
22:41Et l'essentiel, c'est quoi dans un meurtre ?
22:43Le plus souvent, c'est la famille.
22:45Donc, on va revenir sur cette famille.
22:47Et si la haine avait été le moteur de ce double meurtre ?
22:49La haine, mais aussi un petit peu l'argent, je pense.
22:51On va voir tout ça dans l'heure du crime.
22:53En tout cas, il y a un gendre qui intéresse
22:55au plus haut point les enquêteurs.
22:57Je vous raconte tout ça.
22:59Dans l'heure du crime, l'affaire Loro.
23:01Nous serons à l'écoute
23:03de l'affaire Loro qui se déroule
23:05dans le Var. Ce sera à 14h dans l'heure du crime.
23:07Dans un instant, de quoi va-t-on parler ?
23:09De Bruno Le Maire. Parce que, quand même,
23:11beaucoup s'interrogent, y compris des parlementaires.
23:13Ils disent, mais finalement, on nous dit aujourd'hui
23:15que les déficits de la France sont terribles.
23:17Il va falloir que tout le monde se serre la ceinture très bien.
23:19Mais Bruno Le Maire, quand il était aux affaires,
23:21ne disait pas ça. Il disait, bon,
23:23ce n'est pas facile, mais tout va bien.
23:25Et là, soudainement, tout va très très mal.
23:27Est-ce qu'on nous a caché quelque chose ?
23:29Des députés, aujourd'hui, s'inquiètent.
23:31Et ils se posent la question,
23:33va-t-il falloir aller chercher
23:35juridiquement ce gouvernement,
23:37en lui reprochant, tout simplement,
23:39de nous avoir masqué la vérité ?
23:41C'est aujourd'hui la question
23:43que je vous pose. A tout de suite.
23:45Jusqu'à 14h,
23:47les auditeurs ont la parole sur RTL.
23:51Éric Brunet, Céline Landreau.
23:53RTL.
23:55Vous écoutez RTL midi, les auditeurs ont la parole.
23:57Face au dérapage budgétaire,
23:59les ministres de Bercy,
24:01doivent-ils s'expliquer face aux députés ?
24:03Ça vous fait réagir ? On revient dans 50 secondes.
24:07Céline Landreau et Éric Brunet.
24:09Les auditeurs ont la parole,
24:11sur RTL.
24:13Oui, il faut demander des comptes
24:15à M. Le Maire et à M. Macron.
24:17Et merci RTL de nous proposer de réagir
24:19à l'actualité politique.
24:21Au revoir.
24:23On vous en prie, continuez bien sûr
24:25de réagir à l'actualité, quelle qu'elle soit,
24:27le répondeur vous est ouvert
24:29toute la journée, pas seulement,
24:31pendant cette émission. Vous faites l'O30210,
24:33vous réagissez sur l'application RTL,
24:35on écoute vos messages et on les
24:37diffuse. Cette émission est évidemment
24:39la vôtre. Bruno Le Maire,
24:41va-t-il devoir s'expliquer ?
24:43En tout cas, l'Assemblée
24:45ouvre la voie à une commission d'enquête
24:47sur le dérapage
24:49budgétaire qui plombe les
24:51comptes publics du pays. Bonjour Marc.
24:53Bonjour.
24:55Et merci de nous avoir appelé, vous vouliez
24:57réagir sur ce sujet, Marc, on vous écoute.
24:59Réagir, disons que
25:01je m'étonne encore que les gens soient
25:03surpris du comportement du gouvernement
25:05et des problèmes qu'on puisse rencontrer aujourd'hui,
25:07ça date pas d'hier. Maintenant, je trouve
25:09que tirer à boulets rouges sur Bruno Le Maire,
25:11c'est un petit peu facile.
25:13Maintenant qu'il n'est plus en place,
25:15lui reprocher qu'il a mal géré
25:17l'économie, ça date pas d'hier, on a juste
25:19grossi le trou.
25:21Maintenant, je trouve tout ça
25:23tellement pathétique.
25:25Je suis d'accord, je vous laisse le micro tout de suite,
25:27je suis d'accord avec ce que vous dites, effectivement,
25:29Bruno Le Maire, c'est pas lui qui a
25:31créé le déficit de la France,
25:33on est d'accord. Mais enfin,
25:35là, vous avez remarqué, le discours
25:37change complètement, c'est-à-dire que
25:39maintenant, on pousse des cris
25:41d'horreur, on dit
25:43mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, c'est une
25:45catastrophe, à tel point que
25:47on va désindexer
25:49les retraites, des retraités,
25:51à partir du 1er janvier 2025,
25:53et voilà, ils seront pas
25:55remonts.
25:57L'inflation, comme c'était prévu, ce sera qu'en 1er juillet.
25:59Voilà, tout à fait, donc ça va
26:01toucher les retraités, ça va toucher
26:03les riches, alors j'adore quand on dit les riches,
26:05mais enfin, les riches, c'est des cols blancs qui
26:07travaillent et qui sont déjà les gens les plus
26:09taxés du monde. Les riches
26:11français sont les gens qui redistribuent
26:13le plus dans le monde entier.
26:15Il n'y a pas un riche aux
26:17Etats-Unis, que c'est, je parle pas des milliardaires,
26:19je parle des 10% les plus riches,
26:21qui sont des salariés, souvent, des chefs
26:23d'entreprise, des avocats, etc., qui sont
26:25déjà durement taxés.
26:27On va les taxer davantage, très bien,
26:29donc ça c'est la deuxième conséquence,
26:31et puis il va y avoir plein plein de conséquences,
26:33on est en train de voir de diminuer les services publics,
26:35on va supprimer 4000 postes
26:37d'enseignants, tout ça,
26:39tout ça, maintenant, alors qu'il y a
26:41trois mois avec Bruno Le Maire, c'était
26:43censé aller bien, pour ça que moi je trouve
26:45qu'il y a deux discours, Marc.
26:47Je suis d'accord, mais
26:49même les économistes
26:51n'ont pas de solution à porter, même
26:53les économistes se disent que de toute façon
26:55on est dans la mouise, que ces 60
26:57milliards-là, il va falloir trouver une solution,
26:59et la solution elle est où ?
27:01J'ai 60 ans, dans 3 ans je suis à la
27:03retraite, je vais faire comme tout le monde, je vais prendre cher,
27:05on va tous prendre cher,
27:07seulement il n'y a pas de solution, il n'y a pas d'autre solution pour redresser
27:09le pays, mais moi c'est pas ça
27:11qui me choque le plus, parce que ça fait
27:13des décennies qu'on le dit, ce qui me choque le plus
27:15c'est qu'on prend seulement maintenant
27:17conscience que le gouvernement il est,
27:19alors on ne dit pas corrompu parce qu'on n'ose pas
27:21le dire, mais quasiment,
27:23moi ce qui me choque le plus
27:25c'est ce retournement effectivement de situation
27:27de tout le monde. Pour moi c'est pas
27:29une histoire de corruption, c'est qu'il achète sa tranquillité
27:31sociale, voilà,
27:33il achète sa tranquillité en disant
27:35tout va bien, dormez bien bonnes gens,
27:37dormez bien, tout va bien.
27:39Si les français sont assez naïfs pour y croire, moi j'y crois
27:41plus depuis longtemps, ça fait des années
27:43que je vote blanc parce que je n'ai plus du tout
27:45confiance dans mon gouvernement. Aujourd'hui
27:47quand vous vous rendez compte que j'ai apprécié
27:49Attal quand il était au gouvernement, je l'ai apprécié
27:51à l'éducation nationale, c'est un type que j'aimais bien.
27:53Aujourd'hui il me donne envie de vomir,
27:55Darmanin c'est pareil, les mecs ils donnent des conseils
27:57aujourd'hui, aujourd'hui ils sont capables de dire au gouvernement
27:59dernier, oh vous auriez dû faire ça, oh vous auriez dû faire ça,
28:01eh, ils oublient quoi, qu'il y a
28:03encore six mois ils étaient au gouvernement.
28:05Mais il y a deux mois vous voulez dire, oui.
28:07Il y a un moment c'est
28:09de l'hypocrisie, c'est de la langue
28:11de bois, c'est pathétique.
28:13Comment voulez-vous qu'aujourd'hui les
28:15Français puissent faire confiance, moi je vous dis
28:17ça fait des décennies, on va
28:19sur une augmentation des impôts pour tout le monde,
28:21au départ c'était uniquement les entreprises et les fortunés.
28:23Vous n'auriez pas envie Marc justement qu'il s'en explique
28:25Bruno Le Maire, lui qui disait encore
28:27en juin dernier que l'objectif c'était bien de retomber
28:29sous les 3%. Ils vont faire quoi ? Ils vont
28:31endormir le poisson comme ils le font depuis des
28:33décennies et des décennies. Ils nous prennent tous
28:35pour des nonneux, ils nous
28:37prennent tous pour des teubés, ils nous
28:39font avaler des couleuvres depuis des décennies
28:41mais les Français ils continuent à les écouter
28:43et à les avaler ces couleuvres. Il y a un moment
28:45où il va vraiment falloir son geste
28:47se rebeller réellement, parce que
28:49on est gentil tout le monde, vous voyez
28:51aujourd'hui le Français c'est un ronchon, tout le monde
28:53le dit c'est un ronchon, sauf que le
28:55Français c'est un ronchon assidu.
28:57C'est un ronchon docile.
28:59On est des moutons, c'est De Gaulle, des moutons.
29:01Mais ça veut dire quand vous dites
29:03il va falloir réagir, vous préconisez
29:05quoi Marc ?
29:07Des manifestations ?
29:09Oui bien sûr. Je vais vous dire
29:11si tous les Français étaient vraiment solidaires
29:13comme les Allemands l'avaient fait pendant
29:15l'augmentation de l'essence où ils étaient
29:17tous arrêtés de conduire
29:19de rouler. Ils l'avaient
29:21fait, vous vous souvenez de ce
29:23fait d'hiver il y a quelques années, pendant l'augmentation de l'essence
29:25il n'y a pas si longtemps que ça.
29:27Où il y avait une certaine solidarité des conducteurs
29:29allemands qui avaient contre
29:31cette augmentation du prix de l'essence, ils s'étaient tous arrêtés
29:33de conduire. Mais bloquer la France une journée
29:35deux jours, que si les Français étaient un peu
29:37solitaires qu'ils se disaient aller.
29:39Le problème c'est qu'on voit tous midi à notre
29:41porte, nous les citoyens, et que
29:43un Français en colère ne ressemble pas
29:45du tout à un autre Français en colère.
29:47Par exemple à nous,
29:49je pense que
29:51il faut que nous dépensions moins,
29:53qu'on diminue certains
29:55périmètres de l'État qui est trop présent,
29:57qu'on privatise des choses parce que
29:59moi je pense ça. Mais mon voisin qui va
30:01descendre dans la rue va penser le contraire, il va dire
30:03je suis de service public. Puis le troisième il va dire
30:05non mais je veux être mieux payé.
30:07Donc tout ça c'est contradictoire, la réalité
30:09c'est qu'on a des aspirations contradictoires,
30:11des rêves contradictoires.
30:13C'est surtout que tous les Français, ils sont grande gueule
30:15effectivement, mais ils sont peu actifs,
30:17ils sont juste capables de râler le cul confortablement
30:19posé dans son canapé devant BFM,
30:21on a tous notre petit confort, et on
30:23veut pas le perdre. Individuellement
30:25on veut pas le perdre, on est tous devenus individualistes
30:27et on est incapables d'être solidaires
30:29pour essayer de sauver le pays. Aujourd'hui les 60 milliards
30:31il va falloir les trouver quelque part.
30:33Je sais bien, et pour l'instant les empreintes
30:35et pour l'instant c'est
30:37les empreintes et c'est nous qui rembourserons
30:39de toute façon, nous ou nos enfants.
30:41Bon, merci mon cher Marc,
30:43on se retrouve dans une poignée de secondes,
30:45il y a quelques appels, on va les prendre
30:47dans une seconde, à tout de suite
30:49Céline. Oui, moi je reste là, à tout de suite.
30:51Bonne nouvelle.
31:01Benoît,
31:03je vous salue mon cher Benoît.
31:05Bonjour Eric,
31:07bienvenue de me prendre sur l'antenne.
31:09Vous avez la parole, je vous écoute.
31:11Eh bien écoutez, effectivement les nouvelles
31:13économiques sont catastrophiques depuis
31:15quelques jours, mais
31:17moi il y a différentes choses
31:19qui m'interrogent.
31:21Aujourd'hui on a des systèmes informatiques
31:23qui sont performants dans la gestion.
31:25Alors si vous voulez, quand en 2023
31:27Emmanuel Macron a un déficit
31:29de 8 300 000 euros, je me demande
31:31comment se fait-il que personne ne peut voir.
31:33Là vous parlez d'Emmanuel Macron,
31:35vous parlez du budget de fonctionnement de l'Elysée.
31:37Exactement. L'Elysée c'est une entreprise
31:39avec, quand je dis une entreprise, vous avez compris
31:41que c'est une image, avec à peu près
31:43un millier de salariés, peut-être un peu plus
31:45d'un millier qui travaillent.
31:47Non mais il y a une hiérarchie, il y a des responsables.
31:49Mais le problème c'est que c'est Emmanuel Macron
31:51durant son premier quinquennat, comme
31:53pour le deuxième,
31:55à main mise sur tout, il contrôle tout.
31:57Je pense qu'il a quand même une grosse responsabilité là-dedans.
31:59Concernant Bruno Le Maire,
32:01c'est vrai qu'il a été en poste depuis 7 ans,
32:03depuis le départ.
32:05Quand on est ministre, je pense que
32:07à ce niveau-là, on a quand même un gros travail.
32:09Je ne sais pas comment il fait pour écrire 6 bouquins entre-temps.
32:11Et puis aujourd'hui,
32:13il est en train de se défoncer et nous dire
32:15il y a des problèmes, des erreurs de statistiques, des choses comme ça.
32:17Ce n'est plus lui. Là aussi, je reviens,
32:19il y a des programmes, il y a des logiciels, je n'y crois pas.
32:21Alors là, il y a deux choses. C'est ou effectivement
32:23il a erroné les chiffres
32:25ou alors effectivement c'est Emmanuel Macron
32:27qui a mis la cloche sur le tout.
32:29Ça c'est un problème.
32:31Vous parliez, Benoît, du fait qu'il y a eu des erreurs.
32:33Effectivement, Thomas Cazeneuve, qui était dans notre studio
32:35il y a quelques jours, qui est l'ancien ministre
32:37délégué au budget et au compte public,
32:39disait qu'il y avait bien eu des alertes du Trésor
32:41sur des rentrées
32:43fiscales, donc moindres
32:45que les estimations de départ.
32:47Mais que tout ça était très incertain
32:49et c'est pour ça que dans un premier temps
32:51on fait 10 milliards de coupes budgétaires
32:53et on dit peut-être que ça ne suffira pas
32:55et puis arrive la dissolution et puis
32:57rien ne se fait. C'est en tout cas comme ça que se justifiait
32:59Thomas Cazeneuve l'autre jour.
33:01Ce dérapage, Céline, vraiment
33:03ce dérapage sur le plan budgétaire
33:05il est énorme. Énorme !
33:07C'est comme un couple, un ménage
33:09qui aurait, je ne sais pas, 1000 euros
33:11habituellement de
33:13déficit sur son compte.
33:15Et qui souscrit crédit à la consommation sur crédit à la consommation.
33:17Qui se retrouve avec 40 000 euros.
33:19C'est délirant. C'est deux points de PIB.
33:21C'est asymptotique. C'est gigantesque.
33:25Et puis il y a quand même
33:27une responsabilité de Bruno Lemaire de ce côté-là.
33:29Mais moi maintenant ce qui m'intrigue c'est que ce personnage-là
33:31ça ne le gêne pas.
33:33Il fait un départ
33:35depuis Bercy où il y a
33:37une gardienne partie de 1300 personnes.
33:39J'aimerais savoir qui a payé ce genre de
33:41manifestation, vous voyez ? Parce que là
33:43c'est Lemaire ta total.
33:45C'est infernal.
33:47Il n'y a aucun contrôle.
33:49Les hommes ne sont jamais responsables. De toute façon, Laurent Fabius
33:51l'avait bien dit, responsable n'est pas coupable.
33:53Donc ce n'est pas d'aujourd'hui que
33:55ces hommes politiques, ces ministres
33:57gèrent et naviguent dans ces eaux troubles.
33:59On vous sent assez désabusé par la vie politique
34:01déjà, Benoît. Ça ne fait que
34:03renforcer votre sentiment.
34:05Complètement. Et c'est vrai que
34:07j'ai entendu parfois Emmanuel Macron
34:09se dire qu'il était gaulliste.
34:11Et quand on voit effectivement le train de vie
34:13qu'il mène à l'Élysée. Mais moi je trouve que ce n'est plus
34:15le président Macron. C'est le roi Macron.
34:17Je suis prêt à lui offrir le château de Versailles
34:19s'il veut bien laisser l'Élysée à quelqu'un d'autre.
34:21Et puis il se lance et il fait du théâtre
34:23avec sa charmante épouse.
34:25Et puis voilà.
34:27Mais il faut qu'il dégage le terrain. Ce n'est pas possible.
34:29C'est vraiment... C'est insensé tout ça.
34:31Avec cette question...
34:33On n'a aucun lien de pression.
34:35Il y a des commissions d'enquête dans tous les sens
34:37qui n'aboutissent jamais. Prenons la commission
34:39Marlène Schiappa.
34:41Détournement de
34:432,5 millions d'euros
34:45sur des associations, sur différentes choses.
34:47Elle a été condamnée à quoi ? Rien.
34:49Et puis les 2,5 millions sont partis.
34:51Alors ce n'est pas grand chose, 2,5 millions d'euros
34:53dans un budget tel
34:55que celui de l'État. Mais c'est ça
34:57à tous les étages. Et aujourd'hui on en est là.
34:59Mais moi si je fonctionnais, ou si mes entreprises
35:01avaient fonctionné comme fonctionnent
35:03Bercy ou l'Élysée
35:05j'aurais eu l'occasion
35:07de mourir dix fois.
35:09Faut-il aller demander
35:11des comptes sur les dérapages
35:13budgétaires aux équipes gouvernementales
35:15d'Emmanuel Macron, à Bruno
35:17Le Maire et au gouvernement d'avant
35:19Benoît ? Moi je dis oui.
35:21Absolument. Et de toute façon
35:23normalement il y a une traçabilité puisqu'aujourd'hui
35:25on a des systèmes informatiques qui nous permettent
35:27de pouvoir remonter. On a des sauvegardes, on a plein de choses.
35:29Des chiffres il y en a. Il faut simplement avoir
35:31le courage de les mettre sur la table.
35:33Et là effectivement avec Emmanuel Macron ça va certainement
35:35être très difficile. Parce que
35:37c'est un monsieur qui voulait des leçons depuis le départ.
35:39Il nous a dit qu'effectivement il allait nous faire
35:41une politique...
35:43Il y aura toujours des gens, Benoît,
35:45pour dire oui mais ce dérapage
35:47budgétaire, vous savez il y a eu le quoi qu'il en coûte,
35:49ça a coûté cher aux contribuables, c'est normal
35:51que ça dérape.
35:53Mais aujourd'hui, Eric Bounet,
35:55le problème du Covid aujourd'hui on sait ce
35:57qu'il a coûté par rapport
35:59aux 1,3 milliards de dettes qu'on a.
36:01Moi ce que j'ai déjà demandé, et je l'ai d'ailleurs
36:03dit une fois à mon frère, mon frère ne m'a jamais répondu.
36:05La dette c'est plus d'1,3 milliards.
36:07La dette c'est plus que ça, Benoît.
36:09Oui mais je parle du déficit là.
36:11Mais le Covid,
36:13si vous voulez, moi en tant que
36:15petite PME, je crois que j'ai dû toucher
36:172300 euros, simplement parce que
36:19les décrets qui avaient été publiés,
36:21on ne les avait pas professionnellement. Donc on était dans
36:23l'attente, donc on bloquait tout, pour ne pas
36:25prendre de risques pour le personnel, pour tout ça.
36:27Mais moi je voudrais qu'on nous dise, parce que
36:29là aussi on doit savoir où est allé l'argent,
36:31où ont été faits les virements, que l'État nous
36:33dise effectivement combien, quelles ont été
36:35les dotations du Covid à EDF,
36:37à la SNCF, à la RSAP,
36:39à tout le service public. En fait moi je pense
36:41que là-dedans, il y a une grosse
36:43partie de cette somme allouée au Covid
36:45dont on nous rabâche les oreilles tous les jours,
36:47qui a servi à éponger
36:49déjà les dettes du service public.
36:51Peut-être, il faudrait un audit
36:53comme on dit. Merci beaucoup
36:55Benoît. Benoît, lui il dit
36:57on a tous les comptes, ils existent,
36:59regardons-les, scrutons-les,
37:01regardons si ce gouvernement nous a menti
37:03quand il a dit à une époque tout va bien
37:05sur le plan économique.
37:07Ça c'est Benoît. Claude est avec nous, bonjour Claude.
37:09Bonjour M. Brunet.
37:11Je vous prends dans une poignée de secondes, à tout de suite.
37:13Merci.
37:15Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
37:17ou au 3210.
37:21Céline Landreau et Éric Brunet,
37:23les auditeurs ont la parole sur RTL.
37:25Il est 13h51,
37:27Céline Landreau, et on parle
37:29du budget de la France
37:31et surtout on se pose une question, est-ce que
37:33dans l'équipe d'Emmanuel Macron,
37:35dans le gouvernement de
37:37Gabriel Attal, est-ce que
37:39chez Bruno Le Maire, le ministre de l'économie,
37:41on nous a caché les chiffres aussi
37:43catastrophiques de l'économie française ?
37:45Claude est en ligne avec nous,
37:47rebonjour Claude.
37:49Rebonjour, ça me fait tellement plaisir de vous parler,
37:51c'est même avec émotion.
37:53M. Brunet,
37:55vous êtes vraiment quelqu'un de formidable.
37:57J'ai regardé vos émissions sur LCI,
37:59la guerre, tout ça. Vous avez mené
38:01un débat, vous êtes vraiment
38:03quelqu'un d'excellent, sincèrement.
38:05Déjà ma journée va être plus belle
38:07de ne plus vous parler.
38:09Je croyais qu'après vous alliez dire mais, il y a un mais,
38:11et que vous alliez m'en mettre...
38:13Je suis très fluide là-dessus,
38:15vous êtes vraiment quelqu'un de bien.
38:17C'est gentil, merci beaucoup.
38:19Je prends.
38:21Vous savez mener les débats,
38:23je l'ai déjà dit. Par rapport à
38:25votre émission, hier,
38:27j'écoute toutes vos émissions, mais depuis
38:29bientôt 70 ans,
38:31RTL au moins, vous un peu moins,
38:33parce que vous n'étiez pas encore RTL.
38:35Mais ce qui est certain, c'est que
38:37vos émissions sont très écoutées,
38:39dans la rue, j'en entends souvent parler.
38:41Et je pense que celle d'hier,
38:43elle a eu le mérite de
38:45se rapprocher,
38:47d'être écoutée par nos dirigeants,
38:49nos instances dirigeantes, les sénateurs, les députés,
38:51parce que mine de rien, je pense qu'ils commencent
38:53quand même à voir leurs conneries, qu'ils ont faites depuis des années.
38:55Qu'ils soient de gauche ou de droite d'ailleurs.
38:57Et je pense que vos émissions, il faut les continuer,
38:59mais vraiment les continuer,
39:01et je pense que
39:03les réactions générationnelles,
39:05on s'en aperçoit.
39:07J'écoutais une dame de Touraine à l'instant,
39:09le dernier monsieur qui vient de passer,
39:11je dirais que c'est sa voisine, il y a des 50-70 ans,
39:13on pense tous pareil.
39:15On a tous travaillé pour réussir
39:17notre vie. Tous travaillé pour réussir
39:19notre vie. Mais seulement,
39:21l'éducation, à mon avis, c'est un problème majeur.
39:23On a fabriqué des enfants,
39:25des élèves, des futurs,
39:27comment dirais-je,
39:29responsables, mais pas dans le bon sens.
39:31Vous savez, mes parents, il y a 60 ans,
39:33on couchait sur la paille.
39:35Ma maman
39:37nettoyait le sol, c'était de la terre battue.
39:39On n'avait pas de chauffage,
39:41on vivait, on ne se plaignait pas.
39:43On avait des dirigeants à l'époque
39:45qui s'appelaient Charles de Gaulle,
39:47qui a tout fait dans notre pays,
39:49il y a eu, je ne vais pas dire
39:51une saloperie, mais bref, il a remplacé,
39:53il a tout cassé.
39:55C'est pour ça que je vous dis, il faut écouter
39:57les gens comme vous le faites, continuez
39:59vos émissions, mais
40:01insistez bien, parce qu'on dit toujours
40:03nos ministres, tout ça, même ceux en leur
40:05rêve, 1000 euros par mois, ce n'est pas beaucoup.
40:07Mais ce sera beaucoup pour eux.
40:09Peut-être qu'ils vont faire attention à ce qu'ils dépensent.
40:11J'écoutais la semaine dernière
40:13quelqu'un qui disait qu'avec des responsables,
40:15au niveau des achats au milieu de l'intérieur
40:17et des armées.
40:19C'était chez nous, oui, bien sûr.
40:21Mais seulement cette personne-là
40:23qui était...
40:25Vous vous souvenez, Céline ? Oui, Claude,
40:27je rappelle à ceux qui n'écoutaient pas, c'était un ancien
40:29responsable des achats du ministère de l'Intérieur
40:31et des ministères des Armées,
40:33et il disait, les commandes, c'était terrible,
40:35on achetait pour les moteurs des véhicules,
40:37des nombreux véhicules qu'il y a, on achetait des masses
40:39de dégrippants, et donc
40:41on les payait autour de 100 euros
40:43quand la même bouteille, on la trouvait dans le
40:45commerce, à 10 euros,
40:47disait-il. On était dans un rapport de 1 à
40:49100. J'ai voulu
40:51parler, l'ouvrir, et ce mal
40:53m'en a pris, nous a-t-il dit, parce qu'au bout d'un
40:55moment, le lanceur d'alerte, on l'a dégagé. Voilà.
40:57Voilà ce qu'il nous a expliqué. C'est exactement ça.
40:59Vous vous rendez compte, tout ça, multiplié par des
41:01milliers tous les jours, ce que ça fait dans une année ?
41:03Vous vous rendez compte ? Et quand on sait que notre
41:05cher ministre de l'Économie, il est rendu
41:07prof en Suisse.
41:09Mais moi, j'ai des boutons qui me poussent
41:11de partout, mais c'est un écureument,
41:13quoi. Continuez, monsieur Brunet,
41:15s'il vous plaît. Continuez vos difficultés.
41:17Moi, je vous donne la parole, c'est tout
41:19ce que je fais. Ne me prêtez pas
41:21trop de pouvoir, parce que, bon, moi, je vous donne
41:23la parole. C'est tout ce que je fais, hein, Claude.
41:25Oui, mais c'est très bien, déjà, parce qu'on s'aperçoit
41:27qu'il y a quand même pas mal de gens de la
41:29couche, enfin, je dirais de la
41:31paysannerie ou de la campagne
41:33qui réagissent parce que, eux,
41:35comme moi, on a travaillé
41:37sans se plaindre, on a fait confiance,
41:39on a voté, on a payé nos impôts,
41:41on a été rigoureux, on a fait
41:43attention pour apprendre aujourd'hui
41:45et il y a un truc balancé, n'importe où, n'importe comment,
41:47mais le pire, le pire est à
41:49venir, parce qu'on a un président
41:51qui, alors, lui, c'est le
41:53bonbon de tout ce qu'on peut imaginer,
41:55mais il serait capable de nous mettre en guerre
41:57contre des pays étrangers, c'est un truc de fou.
41:59On est fâchés avec tout le monde, mais comment un mec
42:01comme ça peut avoir de telles décisions ?
42:03On parle des musiquements qui vous foutent le gant,
42:05son bras droit à colère, il fait des conneries,
42:07mais tout le monde le sait, personne ne dit rien.
42:09Mais à un moment donné, il faut ouvrir les yeux à tout ça,
42:11parce que notre jeunesse, elle,
42:13qui écoute ça, plus ou moins, participe
42:15peu, pourquoi ? Parce qu'il fait souvent de me passer
42:17la parole, mais ne comprend pas tout ça, parce que
42:19quand on n'a pas vécu ce qu'on a vécu, nous,
42:21évidemment, je me mets à la place des jeunes,
42:23je ne peux pas savoir, ils sont d'un système,
42:25ils font avec, on leur donne ce qu'on leur donne.
42:27Et demain, comment ça va se passer ?
42:29Claude, je suis un peu plus jeune
42:31que vous, moi, j'entends tout ce que vous dites
42:33sur votre vécu, qui n'est pas le nôtre,
42:35évidemment. Je voulais juste savoir, vous nous appelez
42:37d'où, vous avez fait quoi dans la vie ? Parlez-nous un peu
42:39de vous, vous nous avez parlé tout à l'heure de votre mère.
42:41Moi, je suis...
42:43Ma maman était paysanne, salarié agricole,
42:45travaillait pour la nourriture de ses enfants,
42:47vendait des lapins au marché de partenaires, à l'époque,
42:49pour gagner le bout
42:51de pain, pour manger. Mon papa était salarié
42:53agricole,
42:55malheureusement, comme il travaillait comme un fou,
42:57à l'époque, on faisait les chemins
42:59de fermes, on les faisait avec une pelle
43:01et une pioche, à la main.
43:03Jamais, mon père, on s'est plaint de tout que ce soit.
43:05Il a créé des chemins dans la
43:07campagne, tout ça. Ma maman se faisait
43:09lâcher et serrer les dents,
43:11elle faisait le casque et les mettait en mobilette,
43:13sans foulard,
43:15et le soir, elle trayait
43:1732 vaches à la main. On ne s'est jamais plaint.
43:19On a toujours cru en nous,
43:21toujours cru, et on travaillait. Et moi,
43:23j'ai dû partir de là. Aujourd'hui,
43:25c'est vrai que j'ai gagné ma vie,
43:27je ne me plains pas, mais c'est tout juste
43:29si quelque part, on ne s'est pas jalousé.
43:31Et le peu que j'ai gagné, que je vais donner à mes enfants,
43:33on va me le prendre. On va me dire,
43:35mais monsieur, maintenant, ce n'est plus à vous.
43:37Merci Claude.
43:39Merci Claude pour votre témoignage,
43:41plein d'émotions. Oui, beaucoup d'émotions.
43:43Il était dans la région, je l'ai entendu parler de Partenay.
43:45Boulonge sur l'autisme.
43:47Probablement. C'est quoi Partenay ?
43:49Ça doit être les Deux Sèvres.
43:51Merci beaucoup
43:53à Claude, et bonjour à Jean-Alphonse Richard.
43:55Et pardon à Martine, juste, qu'on a eu le temps d'aborder.
43:57Pardon à Martine, qui nous attendait au 3210.
43:59Jean-Alphonse est là, et on lui laisse la parole.
44:01Et Jean-Alphonse, on ne va pas rester dans la région de Partenay,
44:03on va aller dans le Haut-Var.
44:05Non, le Haut-Var, avec l'affaire Loro,
44:07double meurtre au domaine des mariages.
44:09C'est tout de suite. C'est une affaire récente,
44:112021. Exactement.

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