• il y a 3 mois
Avec Nicolas Corato, président fondateur du Think Tank Place de la République & William Thay, président du Think Tank Le Millénaire

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : / https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel .
▪️ Instagram : / https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ .
▪️ Twitter : / https://twitter.com/SudRadio .
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##C_EST_DANS_L_ACTU_8-2024-09-08##

Category

🗞
News
Transcription
00:00Avec d'une part nos deux invités, William Té, bonjour, Président du Think Tank, le millénaire,
00:10plutôt classé à droite, on va dire. Nous sommes avec Nicolas Corato, bonjour, Président du Think
00:17Tank, Place de la République, plutôt classé à gauche, on peut le dire. 0826-300-300, on file
00:23à Béziers, une ville de plus en plus difficilement classable, faut bien le dire aussi, on est avec
00:28Christian qui nous appelle, bonjour Christian. Oui bonjour à tous, bonjour à Nicolas et à William
00:33aussi. Bonjour à vous, soyez bienvenus, merci pour votre bonne humeur mon cher Christian. On pose
00:38cette question ce matin sur Twitter, la différence pour vous entre un Premier Ministre Michel Barnier
00:45et un Premier Ministre Gabriel Attal, est-ce la même chose, un progrès ou un recul pour vous ?
00:49Pour moi je crois qu'il y a trois sujets fondamentaux qui les différencient, le premier
00:55naturellement c'est l'âge, qui implique derrière le deuxième point qui est l'expérience et la
01:01connaissance, je crois que Gabriel Attal n'est pas resté très très longtemps Premier Ministre,
01:05quant à Michel Barnier, lui il a quand même eu pas mal de postes de Ministre, donc il a une
01:11expérience qui est quand même un peu plus importante que celle de Gabriel Attal. Et le
01:16troisième point c'est les appartenances au parti, il y en a un qui appartient au parti du Président
01:22actuel, l'autre qui appartient au LR. Ces trois points là sont quand même des points qui sont
01:29assez importants et qui les différencient pas mal. Et le dernier point qui est important c'est
01:33quand même la performance de Michel Barnier dans le temps avec ses engagements, ils sont
01:41respectables, on les apprécie ou on les apprécie pas, ça c'est un débat. Ce qui est aussi important
01:48c'est que Michel Barnier à mon avis sera plus indépendant vis-à-vis du Président de la
01:55République que Gabriel Attal ne l'a été. On va pas oublier qu'il a nommé Gabriel Attal, et après,
02:02d'une manière assez simple de le dire, il a créé une dissolution. C'est pas très très sympathique
02:08pour Gabriel Attal. Alors ça lui a pas plu manifestement, je sais pas si c'était l'objectif
02:11numéro un de la dissolution, mais en tout cas c'est vrai que ça ne lui avait pas plu. Mais du
02:15coup c'est une meilleure chose ou pas ? Est-ce que vous êtes plutôt optimiste ? Écoutez, j'ai
02:21tendance à dire qu'aujourd'hui il faut attendre d'abord la nomination du gouvernement parce
02:26qu'aujourd'hui vous êtes dans un bateau et vous changez, vous changez pas le capitaine du bateau
02:32parce que c'est toujours le même, c'est Macron, et vous changez son second alors que votre bateau
02:36est en train de couler. Il va falloir qu'il se dépêche rapidement à faire un équipage qui soit
02:40valable pour essayer de renflouer le bateau. Donc aujourd'hui ce qu'on peut remarquer c'est que ce
02:46monsieur il a quand même un énorme mérite d'avoir accepté la tasse parce qu'elle est quand même
02:49vraiment pas facile du tout. Il l'a dit lui-même d'ailleurs, mon cher Christian, ne vous attendez
02:54pas à des miracles. Même il a dit, méfiez-vous des premiers ministres qui vous promettent des
03:00miracles, mieux vaut du progrès. Il est plus terre-à-terre manifestement. Écoutez, merci en
03:04tout cas Christian, depuis Bézier, dans l'héros 0826-300-300. On va débattre de votre avis mon cher
03:11Christian. Vous tous qui nous écoutez, vous prenez la parole 0826-300-300. Méfiez-vous des premiers
03:16ministres qui vous promettent des miracles. Bon, vous Nicolas Corato, vous vous attendez pas à un
03:19miracle. Vous êtes plutôt du côté de ces Français qui par milliers ont manifesté contre l'arrivée de
03:24Michel Barnier hier à Matignon. Ce que je trouve miraculeux c'est la nomination de monsieur Barnier
03:29à Matignon qui relève pour le coup d'une sorte de magie institutionnelle, de magie noire institutionnelle
03:38on va dire. Est-ce que c'est la même chose les deux ? C'est certainement pas le même style,
03:46mais c'est le même camp. Désormais c'est très clair. Ils sont dans le même bateau avec des
03:50nuances bien entendu. Enfin, il y a très clairement un camp à droite auquel ils appartiennent tous les
03:55deux et puis un camp à gauche. Ça c'est assez clarifié. La différence institutionnelle c'est
04:01que monsieur Attal était un premier ministre qui avait une majorité relative et monsieur Barnier
04:06est un premier ministre si j'ai bien compris sous surveillance démocratique. C'est ce qu'a dit
04:12Jordan Barbellam, président de l'ARN. C'est le gros composant de cacahuètes du Rassemblement National. Donc
04:17institutionnellement c'est très très différent. Et monsieur Barnier est à la merci d'une autre
04:22surveillance démocratique, on va dire, qui est celle du président de la République. Je ne suis pas
04:26tout à fait d'accord avec votre auditeur. Certes il sera peut-être fonctionnellement plus indépendant
04:30que monsieur Attal, mais il est sous la menace de la dissolution. Puisque s'il y a dissolution
04:36demain, il n'y aura pas de Front Populaire. Non, mais s'il y a dissolution dans un an. Et Emmanuel
04:43Macron a cette arme en main, il sait qu'il l'a. Comme il n'y aura plus de Front Populaire, parce
04:48qu'il n'y aura plus de Front Populaire, parce que la gauche va tirer les conclusions de ce qui s'est
04:51passé là. C'est-à-dire ? C'est-à-dire qu'il est hors de question désormais de permettre à la droite
04:57d'organiser l'arrivée au pouvoir du Rassemblement National, en se soutenant les uns les autres.
05:02Vous parlez du Front Républicain, mais pas du Front Populaire.
05:06Il n'y aura plus de Front Républicain. Oui, c'est un joyeux lapsus du dimanche matin.
05:10Il n'y aura peut-être plus de Front Populaire non plus d'ailleurs.
05:14Mais en tout cas il n'y aura plus de Front Républicain et donc monsieur Barnier va vivre
05:19sous la menace d'une dissolution qui pourrait faire disparaître définitivement les Républicains
05:24de l'arc à l'Assemblée Nationale. Effectivement. Bon, William T, est-ce que vous voyez une
05:29cohabitation avec Michel Barnier ou alors une forme de coexistence, voire une coalition ? Ça
05:34ressemble de plus en plus à une coalition. Oui, mais je vais juste répondre au point
05:37précédent. Alors, faire des prophéties en disant que le Front Républicain est mort,
05:41je crois que ça fait 20 ans qu'on dit que le Front Républicain est mort. Finalement,
05:44il a très bien résisté, il a très bien tenu et les Français ont montré qu'ils étaient capables de
05:48voter, que ce soit dans un sens ou dans un autre. Parce qu'il ne faut pas oublier, parce qu'à chaque
05:51fois on dit à peu près la même chose, le Front Populaire a sauvé le camp macroniste. L'inverse
05:54est vrai, les macronistes ont sauvé le nouveau Front Populaire et sans le nouveau Front Populais,
05:58sans les électeurs. Pas dans la même proportion, quand même. 75% des électeurs macronistes ont
06:02voté pour le nouveau Front Populaire. Mais sur combien de circonscriptions ? Pour combien de
06:04députés ? Sur une centaine, c'est quand même beaucoup. Pardon, mais il faut le dire quand même,
06:09Nicolas Cornefaut. Il faut le dire, c'est l'inverse, c'est vrai. La gauche se targue énormément et
06:14elle a raison d'avoir le plus de députés, d'avoir gagné le second tour, c'est un fait. Mais elles
06:17n'ont jamais gagné sans les voix de centristes. Sans les voix macronistes. Jamais. Donc il faut
06:22arrêter cette mythologie. La deuxième mythologie qui est donnée, c'est qu'on a l'impression que le
06:25nouveau Front Populaire a gagné, etc. Qu'ils peuvent barader, qu'ils peuvent manifester,
06:29qu'ils tiennent le temps. Ils sont en tête. Non mais, qu'ils soient en tête, on est une démocratie
06:31parlementaire, pour pouvoir gouverner, il faut avoir une majorité. Et en l'occurrence, si personne
06:35n'a de majorité, il ne faut pas avoir de majorité contre soi. Or, quand on fait les calculs, on ne
06:39peut pas dire à la fois que les républicains sont alliés avec le camp présidentiel, et de l'autre
06:43côté, on a le plus de députés. Parce que si je compte, parce que peut-être que je ne sais pas
06:46compter, les républicains plus les centristes, ça fait plus de députés que le nouveau Front
06:49Populaire. Sauf que Nicolas Corrado s'est compté aussi. Il vous dira que 40 députés à peu près
06:52pour les républicains, c'est un peu court pour avoir Matignon. Et pourtant, c'est ce que les
06:56républicains ont gagné. Oui, mais quand vous faites une coalition avec les autres pays européens,
06:58c'est normal que le deuxième poste soit donné au parti de la coalition. C'est tout à fait normal.
07:03C'était déjà arrivé, par exemple, qu'à l'époque, l'UMP donnait aux centristes le poste de premier
07:07ministre, alors que pourtant, les centristes n'avaient pas beaucoup de postes. Ensuite, après,
07:10on revient sur le sujet le plus important. La différence entre Barnier et Attal est multiple.
07:14Le premier, c'est qu'ils ne font pas partie de la même psychologie et le même logiciel politique.
07:19Le premier, Gabriel Attal, fait partie de ce qu'on appelle le Nouveau Monde. C'est à peu près une
07:23arrogance sans résultat, alors que Michel Barnier a au moins l'humilité de dire qu'il a l'intention
07:27de faire sans promettre des résultats qui sont importants. Le deuxième, c'est l'autonomie
07:32politique que vous avez par rapport au président de la République. Parce que si Attal avait quelques
07:36bonnes volontés, il ne pouvait pas agir sans la concertation, un, du camp présidentiel et deux,
07:40du président de la République. Il n'avait pas de politique autonome. Le logiciel que vous posez
07:45comme question, c'est est-ce que Barnier est différent d'Emmanuel Macron ? L'autre point,
07:48ensuite, après, c'est les priorités que vous mettez en termes de politique publique. Et je
07:52pense, moi, que Barnier a un avantage qui est très fort par rapport à Macron et Attal. C'est que,
07:57pour reprendre la presse de Winston Churchill, Barnier pense à la prochaine génération alors
08:01que les autres pensaient à la prochaine élection. Tout simplement parce que Barnier est en fin de
08:04carrière et que dans son discours qu'il a tenu par rapport à vos confrères de TF1, il a quand même
08:09donné quelques points importants. Un, il faut combattre ce qu'on appelle la dette financière.
08:12Il faut quand même rappeler qu'Emmanuel Macron a fait exploser la dette de 1000 milliards d'euros
08:15en 7 ans, alors que 50 ans de président de la République, ça fait 2000 milliards d'euros. Le
08:19deuxième paramètre, c'est la dette qui parle de dette écologique. Donc, on voit bien qu'il a la
08:22volonté de transmettre un billet qui soit dans un meilleur état après son départ que lorsqu'il a
08:27récupéré Matignon. Le scepticisme de Nicolas Coratochi... Non, non, moi je bois vos paroles. Je
08:32trouve que l'inventaire que vous faites des quinquennats Macron me convient parfaitement. Je
08:37signe. Je suis heureux qu'une voix dans votre camp s'exprime de la sorte. Michel Barnier est-il
08:45l'homme qui pense aux générations futures ? Ça, il faudra voir dans les actes ce qu'il va produire.
08:49On va voir. Que M. Barnier n'ait pas d'ambition, c'est un mot que vous posez aujourd'hui. Qu'est-ce
08:56qui vous permet de dire qu'il n'en aura pas ? On a un inconnu des premiers ministres qui étaient
09:00annoncés en n'ayant aucune ambition à Matignon et qui se sont inventés des destins présidentiels.
09:05M. Barnier n'est pas si âgé que ça pour pouvoir prétendre à la plus haute fonction de notre
09:11État républicain. Rien n'empêchera M. Barnier de devenir un candidat potentiel. D'ailleurs,
09:16vous remarquerez qu'une des premières personnes qu'il a invitées à Matignon, c'est Édouard
09:21Philippe. Effectivement, on voit bien quel est le lien qu'il peut se faire. C'est un premier
09:26ministre qui vient de déclarer sa candidature. C'est un candidat officiel à la présidence de la
09:29République. Ensuite, dernière chose. Moi, je suis moins enthousiaste que vous sur les mois à venir,
09:34non pas par rapport à la situation institutionnelle, mais par rapport à la situation sociale. On va
09:39connaître en France une expérimentation quasiment inédite dans l'histoire du monde occidental.
09:44Un gouvernement qui va vouloir mener une politique d'austérité, parce qu'il faut appeler les choses,
09:49vous dites qu'il faut s'attaquer à la dette, très bien, mais ça va se dire.
09:52Qui va vouloir ou qui va devoir ?
09:53Qui va vouloir ou devoir ? Mais peu importe. Qui va mener une politique d'austérité alors
09:59qu'il est perçu, et je dis bien perçu, comme illégitime par une très grande partie de la
10:03population. Je ne sais pas si cette partie est majoritaire ou minoritaire, mais il y a beaucoup
10:08de Français qui perçoivent ce gouvernement comme étant illégitime. Ça, c'est un fait également
10:12qu'on peut objectiver. Et ça, c'est inédit. Comment mener une politique d'austérité quand
10:18on a une très grande partie de la population qui ne reconnaît pas, qui ne vous reconnaît pas comme
10:23un gouvernement illégitime ? Et qu'effectivement, il faut bien le reconnaître, les Français au
10:26premier tour, en tout cas, n'ont pas voté pour des politiques d'austérité. Ce n'est pas ce qu'annonçait
10:30l'ORN, ce n'est pas ce qu'annonçait la gauche non plus. William Tay, léger problème démocratique
10:34là-dessus malgré tout. Il faut différencier la légitimité de position et la légitimité d'action.
10:38Est-ce que M. Barnier est légitime à ce poste ? C'est celui qui a le plus de députés, en tout cas,
10:42c'est celui qui a le moins de députés contre lui. Donc, il a quand même un avantage de position.
10:45Maintenant, il a un problème, et c'est le problème que rencontre tout le personnel politique depuis
10:49quelques dizaines d'années, c'est qu'ils n'ont pas de légitimité d'action, ils n'ont pas été élus pour
10:53le mandat qu'ils prévoyaient de faire. Et donc, M. Barnier n'a pas été élu, ou en tout cas M. Macron
10:57et la coalition qu'il dirige, n'ont pas été élus pour porter un programme dit de rigueur. Pourtant,
11:00on fait face à une difficulté, c'est qu'on est sous procédures de déficit excessif, on est sous
11:06un gouvernement quand même qui a cramé la caisse avec une explosion du déficit public. On avait
11:11l'impression que c'était Jean-Luc Mélenchon qui était au pouvoir. Et maintenant, il faut pouvoir
11:13s'attaquer au véritable problème, c'est-à-dire qu'on a 5,6% de déficit, il faut arriver à 3%.
11:17Si vous prenez deux points de PIB, ça correspond à 60 milliards d'euros d'économie, ou alors de
11:23rentrées fiscales supplémentaires. Pour donner une illustration, la réforme des retraites appliquée
11:27à plein régime, c'est 12 milliards d'euros. Donc, il faut entre 4 et 5 réformes des retraites, c'est-à-dire
11:31qu'ils ont laissé un véritable boulet fiscal. Ce qu'on va se retrouver avec un paradoxe assez drôle,
11:35c'est qu'un premier ministre de droite va être obligé d'augmenter les impôts. Bien sûr, je pense
11:39qu'il n'y aura pas d'augmentation d'impôts parce que c'est contraire à la politique.
11:42La justice fiscale, c'est ce qu'il a promis.
11:44Oui, mais ce n'est pas parce que vous augmentez... Par exemple, il y a plusieurs justices fiscales
11:48que vous pouvez évoquer. La première, c'est que 50% des Français ne payent pas d'impôts sur
11:51leur revenu. La deuxième, c'est que 10% des Français les plus riches payent 77% du produit
11:57des impôts sur le revenu. Donc, on peut parler de justice fiscale de manière différente que
12:00celle qui est évoquée constamment et continuellement par les personnes qui ne s'attaquent pas véritablement
12:05au problème. Et puis surtout, la coupe de l'affaire Le Monde, très bien, c'est que trop
12:07d'impôts tuent l'impôt. Le point essentiel que je veux revenir sur le dessus, c'est que pour pouvoir
12:11mener un programme, il faut avoir un consentement démocratique et il faut trouver une légitimité.
12:15Or, je pense que les Français ont acheté un discours qui était intéressant, comme ils ont
12:19plébiscité Edouard Philippe à la sortie du Covid, c'est qu'il faut enfin dire la vérité aux Français
12:23pour pouvoir s'attaquer au véritable problème, le mal français qui nous ronge et qui fait en sorte
12:26que nous soyons dépendants davantage des marchés financiers et de Bruxelles que des électeurs
12:31français qui choisissent un choix souverain. C'est sous Edouard Philippe que les Gilets
12:34jaunes se sont révoltés aussi, il faut bien le dire. En un mot, votre conclusion, Nicolas Corratho ?
12:38En un mot, moi, je partage ce que vous dites. J'y ajoute qu'en 30 ans, la droite a creusé le
12:44déficit. Elle a été incapable, à chaque fois qu'elle l'a annoncé, de réduire la dépense publique.
12:48Les deux quinquennats qui viennent de se dérouler, je pense aussi à celui de M. Sarkozy,
12:53le seul moment en 20 ans où la dette a été réduite, c'est sous François Hollande et Michel Sapin.
12:59Donc, si vous voulez, il ne faut pas faire de procès de droite comme de gauche. Après, il faut
13:03regarder les choses objectivement. Dans ce pays, nous ne savons faire qu'une seule chose, augmenter
13:07la pression fiscale. Nous sommes et nous avons une fonction publique, à Bercy, qui ne sait faire que
13:14de créer de l'impôt, qui est incapable de gérer le budget de l'État et la dépense publique. Et ça
13:20n'est pas une affaire de volonté politique, c'est une affaire de technocratie et d'organisation de
13:24l'État. Nous sommes les champions de la création des impôts. Nous avons inventé la TVA, nous avons
13:29inventé l'impôt sur le revenu, nous en inventons d'autres demain, on peut leur faire confiance, mais
13:33ne leur faites pas confiance pour mieux gérer le budget de l'État.
13:35Et vous auriez fait confiance en revanche à un gouvernement du Nouveau Fonds Populaire pour ne pas le faire ?
13:39Avec les mêmes réserves et les mêmes alertes.
13:41Bon, merci en tout cas Nicolas Corato, président du Think Tank Place de la République. Merci à vous William Thé, président du Think Tank.

Recommandations