• il y a 4 mois
Les Vraies Voix avec Marc Truffaut, président des Fédérations française et internationale du sport adapté.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-08-30##

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Judith Belaire, Frédéric Brindel.
00:06Vous avez choisi Sud Radio et vous avez bien raison, on est bien avec vous en cette dernière des vraies voix de l'été avec mon acolyte Frédéric Brindel qui va vous les rappeler d'ailleurs.
00:16Oui, merci Judith Belaire, effectivement.
00:19Alors René Chiche est avec nous, sacré pédigré, directeur de la rédaction du groupe Entreprendre la Font-Prêtre, c'est du pouvoir d'achat, c'est solide.
00:27C'est du compte en banque, c'est des lingots d'or.
00:31Vous me direz dans quelle banque s'il vous plaît ?
00:34Jean-Marc Gobernatory, élu écologiste Niçois et co-président d'Ecologie au centre.
00:40Les caisses du parti vont bien ou il y a peut-être besoin d'un peu d'aide ?
00:43Tout va bien, tout va bien.
00:45C'est pas sur les européennes que vous avez gagné de l'argent, c'est ce que je veux dire.
00:50C'est vrai, c'est vrai, on a gagné les électeurs.
00:53On gagne toujours.
00:55Et puis Mehdi, pourquoi Mehdi ? Je le prononce à l'anglais.
00:59Mehdi Seydi, qui est conseillère en communication d'influence, donc là aussi ça touche un petit peu l'autosphère, c'est de la référence.
01:09Auteur de françaises venues d'ailleurs publier chez Stock.
01:12Voilà, c'est une présentation qui aura duré le double des présentations au terme de temps.
01:15Excusez-moi, j'ai pas souffert plus.
01:18Les grands débats du jour.
01:21Les vraies voix sud-radio, le grand débat du jour.
01:24Les comparaisons entre les athlètes paralympiques et des super-héros sont souvent bien intentionnées, visant à souligner leur courage et leur résilience.
01:31Cependant, de plus en plus d'athlètes en situation de handicap expriment leur désaccord avec cette analogie.
01:36Derrière l'éclat de ces métaphores se cache une réalité plus complexe, où ces comparaisons, loin de les honorer, peuvent les déshumaniser, minimiser leurs efforts, renforcer des stéréotypes nuisibles.
01:46Pourquoi ces athlètes, comme ceux des Jeux paralympiques, rejettent-ils cette image de super-héros qu'on leur attribue trop facilement ?
01:53Alexis Anquincan, Nantainin Keïta, Marie-Amélie Le Fur, Mickaël Jérémias, Alexandre Léauté.
02:00Ces noms résonnent depuis quelques années dans votre environnement médiatique.
02:04Ils réapparaissent plus concrètement à l'occasion de ces Jeux paralympiques en tant qu'athlètes ou responsables du paralympisme français.
02:11Leurs paroles et leurs performances les exposent au même titre que les valides.
02:15La vulgarisation du parasport se poursuit et impacte peut-être, vous les auditeurs de Sud Radio, votre perception des compétitions.
02:23Aussi nous vous posons la question, les athlètes paralympiques vous apparaissent-ils, répondez honnêtement,
02:29ils vous apparaissent comme des 1. Super-héros, 2. Performers, 3. Valides, 4. Victimes ?
02:35Et bien c'est Performers qui arrivent en première position avec 47%, ensuite Victimes à 23%, des Super-héros à 18 et des Valides à 12.
02:45Et bien on va vous poser la question à vous, les vrais voix, à commencer par vous Jean-Marc Gouvernatori.
02:50Qu'est-ce que vous en pensez ? Quel est le mot qui selon vous raconte le mieux les athlètes paralympiques ?
02:56Et Judith, peut-être juste avant on va tout de suite accueillir notre invité,
02:59qu'on va solliciter Marc Truffaut, le Président des Fédérations françaises et internationales de sport adapté.
03:05Bonsoir Marc Truffaut.
03:07Bonsoir.
03:08Bonsoir, bienvenue.
03:09On rappelle ce qu'est la Fédération du sport adapté, qui est une des catégories finalement au sens large du sport réservé aux personnes souffrant d'un handicap ou ayant un handicap.
03:22Tout à fait. En France, il existe deux fédérations sportives au service du sport et du handicap.
03:27La Fédération française en disport pour ce qui est handicap physique et la Fédération française du sport adapté pour ce qui est handicap mental, handicap psychique et autisme.
03:35Et après, dans la famille paralympique, dans ces Jeux paralympiques, il y a quelques sportifs du sport adapté qui sont présents dans une seule classe, la classe des déficients intellectuels.
03:44Voilà, et qu'on va notamment découvrir aussi en parathlétisme parce qu'il y a beaucoup de représentants et c'est très intéressant à comprendre aussi stratégiquement. Judith.
03:54Du coup, je vous repose la question Jean-Marc Governatori, qu'est-ce que vous en pensez-vous des super-héros, des performeurs ? Comment vous les voyez ces super-athlètes ?
04:01C'est souvent comment on interprète les mots. Si performeur, c'est athlète de haut niveau, effectivement, je suis tout à fait sur cette option-là.
04:08Compétiteur, on aurait pu dire aussi.
04:10Oui, ce sont des athlètes de haut niveau de façon incontestable, mais ça me permet de préciser qu'il y a souvent des facteurs déprimants dans l'actualité.
04:16Les forêts qui disparaissent, le phytoplancton qui se meurt, etc.
04:20Les droits de la femme qui évoluent dans le bon sens ou les sports paralympiques qui prennent une telle ampleur en France et dans le monde, c'est encourageant.
04:29Heureusement qu'il y a des éléments d'optimisme comme ça, qui prouvent que les consciences avancent et ça fait vraiment plaisir.
04:36Madi, c'est Edi.
04:37Alors moi, je dirais que c'est des performeurs, mais je dois avouer que ça n'a pas toujours été le regard que j'ai.
04:42Et ça, je crois que c'est une question de société.
04:43Ça a changé cette année ?
04:44Pas que cette année, depuis quelques années. Je devrais dire depuis que je suis adolescente.
04:47Je trouve qu'en France, pendant longtemps, on ne montrait pas fortement le handicap, on ne montrait pas des sportifs.
04:53Donc il y avait aussi une question de rôle modèle.
04:56Et je dois avouer que ça a changé depuis que je suis adolescente.
04:59Le fait d'avoir été en Afrique, les handicapés vivent dans la société avec nous.
05:03On ne les cache pas, ils travaillent, ils sont sportifs.
05:07Et donc ça a changé mon regard parce que finalement, je vis avec eux et on vit comme des personnes valides.
05:12Donc effectivement, pour moi, c'est de vrais performeurs. Vraiment.
05:17René Chiche, vous êtes un passionné de sport, vous regardez le sport à la télévision.
05:21Est-ce que quelque part, j'imagine comme beaucoup de gens, le fait d'avoir des athlètes qui étaient victimes d'un handicap,
05:28dans un premier temps, ne faisait pas finalement chez vous le même effet passionnel que lorsque vous regardiez des compétitions de sport valides ?
05:37Et puis ça a changé.
05:38Je suis tout à fait d'accord avec vous.
05:39C'est vrai qu'au début, en plus, il y a deux ans, j'assistais à un tournoi à l'étranger.
05:44Un tournoi de tennis sur fauteuil.
05:46Oui, tennis sur fauteuil.
05:47Mais d'abord, j'ai été absolument halluciné par la puissance de frappe de ces gens, de ces athlètes, la rapidité.
05:55En plus, ils ont droit à deux rebonds dans le tennis pour handicapés.
06:00Pour moi, et pour répondre à votre question, c'est vrai que maintenant, je regarde d'un autre oeil, pour moi, c'est bien sûr des performeurs, comme on disait.
06:06Mais pour moi, ce n'est pas des super-héros.
06:09Effectivement, l'expression employée par Teddy Riner et Marie-Jo Pérec est un peu réductrice, un peu gadget.
06:13Parce que super-héros, on pense à Batman, Superman.
06:16Ils ont dit Avengers.
06:18Mais c'était sympa, c'était sympa.
06:22Ça ne part pas d'un mauvais sentiment, c'est un petit titre de langage.
06:25Mais c'est quand même des athlètes, mais quoi qu'on dise, je les regarde quand même de façon un peu spéciale.
06:30Parce que ce sont pour moi justement des athlètes hors normes.
06:32Les athlètes normes qui sont valides, on applaudit à leurs exploits, etc.
06:37Mais eux, ce qu'ils font, vu l'invalidité qu'ils ont, et vu ce qu'ils font, et quand on les voit en vrai, c'est quand même incroyable.
06:45Donc ce sont pour moi des gens, non pas des super-héros, mais des athlètes quand même, pour moi, quand même extraordinaires.
06:50Quelqu'un qui sort de l'ordinaire, parce que franchement, aller jouer même en tant que joueur cuidable de tennis,
06:56face à un champion de tennis en fauteuil, je ne suis pas sûr qu'on contienne la route.
07:00Je vous confirme.
07:01Marc Truffaut, je rappelle que vous êtes président des Fédérations françaises et internationales de sport adapté.
07:05C'est une idée comme ça que je me fais, la perpétuation de ces stéréotypes, même s'ils sont bien intentionnés, sont nuisibles.
07:14Puisque mettre trop haut, c'est comme mettre trop bas, c'est-à-dire c'est mettre à part.
07:19Marc Truffaut.
07:20C'est un peu stigmatisé, et c'est ne pas respecter la personne et surtout le projet de vie qui est le sien.
07:27C'est-à-dire qu'il y a un investissement pour obtenir la performance qui est vraiment important.
07:32C'est comme n'importe quel athlète, deux entraînements par jour, c'est une vie qui est dédiée à ça.
07:39Du coup, de voir que son projet de vie est un petit peu caché par le fait de dire qu'on continue à avoir le handicap,
07:48c'est assez frustrant pour ces athlètes qui se donnent à fond au quotidien pour représenter leur pays.
07:53Justement, Marc Truffaut, la volonté c'est évidemment que les gens se passionnent,
07:59parce que, en plus René Chiche l'a très bien dit, il y a des épreuves magnifiques, passionnantes.
08:04Maintenant, ce n'est pas la même organisation.
08:09Rappelons-le, je le répète, ça fait un peu moi-je, mais au moins je vous fais part de mon expérience,
08:15j'ai commenté les championnats du monde de parathlétisme l'année dernière pour une chaîne de télévision.
08:21Il y a, qu'on le veuille ou non, une différence, parce que les valides, tout le monde est à, on va dire, chance égale.
08:29Dans les compétitions parathlétisme, par exemple, il y a un système de notation de code,
08:35parce qu'on n'est pas forcément en fonction du handicap égaux.
08:39Donc, il y a aussi cet apprentissage à faire, Marc Truffaut.
08:43Tout à fait, il faut pouvoir expliquer ce qui se met en place dans le mouvement paralympique,
08:47c'est-à-dire des classes, il y a plusieurs classes, qui correspondent à l'impact du handicap dans la pratique sportive.
08:55Et donc, c'est vrai qu'il faut pouvoir vulgariser auprès du grand public, c'est quoi ces différentes classes.
09:01En plus, c'est des chiffres. En athlétisme, j'avais les 11, les 12, les 13, les 20, pour ce qui est le sport adapté.
09:07Effectivement, il y a tout un travail de pédagogie pour vulgariser ça,
09:11parce qu'en fait, ces classes, elles sont justement mises en place pour garantir l'équité sur la ligne de départ.
09:18Et après, comme on dit dans le sport, c'est le meilleur qui gagne.
09:21Mais l'équité, elle est là grâce à la mise en place de ces classifications.
09:25Et les personnes sourdes et malentendantes n'ont toujours pas le droit de participer, c'est bien ça ?
09:30C'est une organisation à part, c'est un autre comité, c'est ça ?
09:33C'est surtout ça. En fait, aujourd'hui, il y a différentes classifications qui sont là.
09:38Ne bougez pas trop, parce que vous captez pas très bien là, qu'on vous entende bien.
09:46On va essayer, Marc Truffaut, vous allez essayer de retrouver une position où on vous capte un petit peu mieux.
09:52Effectivement, pour avancer là-dessus, les sourds et les malentendants, ils ont une...
09:57Comme d'ailleurs les non-voyants, non ? Si c'est ça ?
10:00Non. En fait, précisément, on va dire qu'il y a trois grandes catégories.
10:04Il y a la fédération de sport adapté, ce que nous expliquait Marc Truffaut, avec ce qu'on appelle les déficients mentaux.
10:10Mais certains sont obligés de participer différemment dans d'autres styles de catégories.
10:16Ils ont trois sports seulement, non ? C'est ça ?
10:18Oui, et notamment l'athlétisme. Mais du fait des organisations, c'est très difficile de pouvoir les incorporer au programme paralympique.
10:26Donc ça, et puis vous le disiez aussi, c'est un peu un mystère, mais l'histoire de la problématique des sourds et malentendants.
10:33Parce que, est-ce que finalement c'est si handicapant que cela pour la pratique sportive ?
10:38Est-ce que c'est équitable ?
10:40Voilà, c'est toujours ça le problème. L'équité.
10:43L'équité. Alors vous, Madi Tsaïdi, je ne sais pas, vous avez certainement dû regarder ces épreuves.
10:48Est-ce qu'elles vous semblent finalement assez facilement compréhensibles ?
10:53Eh bien non. Finalement, ce n'est pas toujours compréhensible.
10:57Et c'est un souci qu'on a aussi avec le sport et le handicap, c'est qu'en dehors de ces grandes compétitions, on n'en parle pas beaucoup.
11:03Et je pense qu'on gagnerait à faire connaître non seulement le sport et le handicap, mais aussi comment ça se passe,
11:08ces différentes fédérations, pourquoi il y a un souci d'équité et comment on le fait.
11:13Mais c'est vrai que si on est un profane, on ne comprend pas forcément.
11:17Il y a certains handicaps, on se demande, on se dit, de fait, il est peut-être plus fort parce qu'il a deux jambes ou autre chose.
11:24Et c'est vrai qu'il faut vulgariser.
11:26Ça marche effectivement beaucoup pour les catégories des amputations.
11:29Une ou deux jambes, donc une ou deux prothèses avec la même force de propulsion ou pas.
11:35Et là, effectivement, ça peut poser un souci.
11:38Il faut qu'il y ait de l'équité sur les prothèses aussi, effectivement.
11:40Ça peut nous faire aussi évoluer sur la lecture des résultats.
11:43Parce qu'on est dans un monde où le résultat, le résultat, le résultat.
11:46Par exemple, on ne parle que du médaillé d'or, du médaillé tout simplement.
11:49Mais ceux qui sont capables de faire finale dans le sport olympique ou paralympique, c'est déjà extraordinaire.
11:55Ça, c'est très philosophique et bravo, monsieur le gouvernateur, c'est bien vu.
12:00C'est le cœur de la démarche.
12:03Je faisais de l'humour, j'ai le droit ou pas ?
12:05Et vous le faites si bien !
12:070826 300 300, vous voulez réagir, vous le pouvez, vous le savez.
12:10Ce show de radio, c'est votre radio, parlons vrai avec vous.
12:13On est avec Sandrine, notre chère Sandrine qui nous a fait tant plaisir tout à l'heure.
12:16Vous êtes là, Sandrine ?
12:18Oui, oui, vous m'entendez bien ?
12:19Oui, on vous entend bien.
12:20Alors, je vais vous poser la question à vous, Sandrine.
12:22Dans quel mot correspond le mieux pour vous à nos athlètes paralympiques ?
12:27Super-héros, performeur, valide ou victime ? Et pourquoi d'ailleurs ?
12:32Alors, au début, à Aude, je lui avais dit super-héros.
12:37Puis j'ai compris qu'il n'aimait pas qu'on le réserve à lui.
12:39C'est bien.
12:41Il a fait la goutille, ça marche.
12:43Je veux dire, je suis franche là-dessus, je ne vais pas mentir.
12:46Mais performeur, oui.
12:48Par contre, c'est vrai qu'effectivement, les systèmes de sélection,
12:51parce que j'avais vu un reportage justement sur un athlète,
12:54et je crois qu'il n'a pas été sélectionné, il a été amputé des deux jambes et des deux pieds.
12:59Et au niveau de la natation, il y a effectivement, au niveau des équipés,
13:04je veux dire, par rapport à la sélection, on va dire, pour arriver au jeu.
13:09C'est là où peut-être qu'il faudrait qu'ils expliquent.
13:12Après, pour moi, j'ai eu une amie justement,
13:14comme je racontais quand j'étais étudiante,
13:17qui s'est retrouvée, malheureusement, en randonnée à cheval,
13:21elle est mal tombée et s'est coulée la main d'étudière,
13:24s'est retrouvée paralysée.
13:26Du coup, l'établissement de l'université agricole avait vite adapté une classe,
13:30qui n'avait rien d'adapté.
13:31Je parle de ça, c'était en 94, 95 même.
13:36Oui.
13:371995, excusez-moi.
13:39Du coup, ils avaient adapté une classe,
13:42et alors, écoutez, un caractère exceptionnel.
13:46Déjà, il avait un caractère pas facile,
13:48mais heureusement, finalement, qu'il a passé outre son handicap.
13:53Et puis, elle a fait du sport,
13:55puis on a fait des sorties ensemble.
13:57Quand on allait sur...
13:59parce qu'on n'était pas dans la même commode,
14:01on va dire, pas la même classe.
14:02Quand ils faisaient des sorties sur, par exemple,
14:06des reconnaissances de végétaux,
14:07les copains Rubiman l'apportaient,
14:09enfin, tout était bien organisé,
14:11les autres étudiants boivent et ensemble...
14:13Effectivement, Sandrine.
14:14En plus, hier, nous avons fait aussi une émission spéciale
14:18de 19h à 20h,
14:20et là, on a abordé cette question de l'école, de l'inclusion.
14:24Effectivement, vous êtes au cœur de la réflexion.
14:27Tout à fait.
14:28On a retrouvé Marc, je crois.
14:29Oui, Marc, vous êtes là ?
14:31Oui, oui.
14:32Ah, bonne nouvelle.
14:33Désolé pour tout à l'heure.
14:34Ah, super.
14:35Alors, Marc, je ne sais plus très bien où vous en étiez,
14:37mais peut-être que vous savez.
14:39Alors, on était, en fait, sur, éventuellement,
14:41des handicaps qui n'étaient pas présents au jeu parallèle.
14:43Oui, on était en train de faire la différenciation
14:45avec, effectivement, les malentendants.
14:47Il y avait les malentendants qui ont fait le choix
14:49d'aller sur une organisation autre.
14:51Et puis, on a aussi une particularité
14:53qu'on retrouve au niveau du sport adapté
14:55et au niveau du handicap mental,
14:57c'est qu'il n'y a qu'une seule classe
14:59qui est ouverte, celle des déficients intellectuels.
15:01Et donc, ça a exclu, de fait, les personnes autistes,
15:03ça a exclu les personnes en situation de trisomie.
15:05Et donc, du coup, voilà.
15:07C'est encore une marge de progrès
15:09pour le mouvement paralympique.
15:11Est-ce que vous souhaitez, justement,
15:13que toutes ces fédérations participent au jeu paralympique ?
15:15Il y a aussi d'autres écom...
15:17Ou se rassemblent, si je peux me permettre.
15:19Oui, ou se rassemblent.
15:21Et il y a aussi l'école qui consiste
15:23à dire qu'on rapproche aussi
15:25les Jeux olympiques des Jeux paralympiques.
15:27Qu'est-ce qu'il est possible de faire dans ce grand
15:29rapprochement universel ?
15:31Alors, en fait, je pense que, déjà,
15:33ce qui existe aujourd'hui,
15:35le fait pour les mêmes lieux,
15:37ça peut paraître bizarre d'être chacun
15:39de son côté, mais en même temps, on profite
15:41du même engouement, et on le voit là sur Paris.
15:43Là, pour l'instant, la position
15:45surtout des athlètes, c'est d'avoir
15:47quelque chose de spécifique et d'avoir ces Jeux paralympiques
15:49pour garantir une visibilité.
15:51C'est-à-dire qu'on le voit,
15:53il y a quand même cette crainte de se dire
15:55si les paralympiques et les olympiques étaient
15:57ensemble, au-delà des problématiques
15:59entre les deux organisations internationales
16:01qui existent, le CIO et l'IPC,
16:03c'est la problématique
16:05de la visibilité. Là, je pense
16:07que l'objectif des Jeux paralympiques, c'est de changer le regard,
16:09c'est de faire évoluer la société
16:11au sens large, et donc,
16:13pouvoir avoir cette fenêtre bien particulière
16:15sur les Jeux paralympiques et sur les performances
16:17des sportifs, ça convient
16:19aujourd'hui aux sportifs.
16:21Pour vous, c'est le meilleur format.
16:23Vous, René Chiche,
16:25ça existe déjà, notamment les
16:27championnats du monde de cyclisme sur piste,
16:29regroupent, pour ce
16:31qu'on appelle les valides,
16:33et il y a certaines disciplines, dites
16:35paracyclisme,
16:37est-ce que ce n'est pas finalement une belle solution ?
16:39Vous, qui êtes aussi un homme d'images
16:41C'est-à-dire d'avoir les deux
16:43couplets, en fait, sur un même événement.
16:45Ah bah non, je suis d'accord avec
16:47ce que vient de dire Marc Truffaut.
16:49Vous êtes avec nous, René, là.
16:51Tout va bien.
16:53Moi, je suis pour...
16:55Je trouve effectivement que
16:57séparer les deux
16:59compétitions, c'est-à-dire olympique
17:01et paralympique, je trouve que c'est quand même un plus
17:03que la compétition, bon, les Jeux paralympiques
17:05et leur propre
17:07calendrier. Ça leur donne
17:09plus de force, et je trouve que
17:11les gens sont même plus impliqués à regarder
17:13les Jeux paralympiques, parce qu'il a raison
17:15Marc Truffaut, si
17:17on mélange tout en même temps,
17:19c'est vrai que les gens vont avoir quand même plus
17:21envie de regarder les champions valides,
17:23je pense, et je pense que les athlètes non-valides
17:25vont être un peu... Raffinement, mixer les
17:27deux, ou pas, Jean-Marc Governatori ?
17:29J'expliquais dans le chapitre de l'un de mes livres que la personne
17:31en situation de handicap était à la fois
17:33une enseignante et à la fois une thérapeute.
17:35Donc je trouve que c'est très très bien de mettre le regard
17:37absolu et exclusif
17:39sur cette catégorie à un moment donné.
17:41Trois sur trois avec Madi, ou pas ?
17:43Complètement d'accord, je trouve qu'il y a un enjeu de communication
17:45et de sensibilisation.
17:47Merci Marc Truffaut d'avoir participé
17:49à ce débat. Avec grand plaisir,
17:51merci à vous. Merci, on rappelle que vous êtes président
17:53des Fédérations françaises et internationales
17:55de sport adapté.
17:57Et puis, vous restez avec nous
17:59chers auditeurs, chères auditrices,
18:01parce qu'il y a le truc qui fait très plaisir...
18:03C'est le dernier quiz de l'été !
18:05Le dernier quiz de l'été, parfait !
18:07Il y aura un thème à découvrir évidemment, mais vous saurez lequel
18:09si vous nous écoutez !
18:11A tout de suite !

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