• il y a 5 mois
Proposée par une partie de la gauche, notamment par le Parti socialiste, l'économiste et diplomate de 73 ans Laurence Tubiana annonce ce lundi 22 juillet dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux renoncer à être nommée par le Nouveau Front populaire pour le poste de Première ministre.

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Transcription
00:00C'est dans un communiqué que Laurence Tubiana annonce renoncer à Matignon.
00:05L'économiste et diplomate climatique de 73 ans jette l'éponge, faute de consensus.
00:10« Je constate que mon nom a rencontré des oppositions au sein du NFP.
00:14Tout cela ne me semble plus mener à l'apaisement d'où nous avons tant besoin. »
00:17Il s'agit du deuxième abandon à gauche après celui du guet-belo.
00:21Socialistes, communistes et écologistes soutenaient pourtant cette nouvelle candidature
00:26au poste de Premier ministre, mais les Insoumis restaient opposés.
00:30La secrétaire nationale des Verts regrette la situation.
00:33« Ma chère Laurence, je suis désolée de cette nouvelle que je comprends bien cependant.
00:37Elle est la preuve de ton attachement au collectif.
00:39Nous partageons avec toi la nécessité de l'apaisement
00:42et de notre coalition du Nouveau Front Populaire et de notre pays. »
00:45Plus de deux semaines après avoir triomphé aux législatives,
00:48la gauche retourne donc à la case départ et les discussions patinent toujours.
00:52« Cette coalition était très efficace quand il s'agissait de nommer un candidat unique
00:57pour sécuriser un maximum de sièges, très efficace pour bâtir un programme à la va-vite,
01:02mais il y a quand même tout un tas de désaccords politiques qui apparaissent maintenant. »
01:05Pour sortir de l'impasse, le parti socialiste réclamait un vote
01:08de tous les députés du Nouveau Front Populaire,
01:11avant aujourd'hui option balayée par la France insoumise qui préfère trouver un consensus.
01:17« On ne peut pas demander, dans un moment aussi grave pour le pays,
01:21que la question du Premier ministre soit choisie comme ça, à la va-vite. Non. »
01:25La décision finale revient bien sûr au président,
01:28mais sans aucune majorité absolue à l'Assemblée,
01:31rien ne garantit qu'Emmanuel Macron nomme une personnalité issue de la gauche.

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