L'économiste et diplomate du climat Laurence Tubiana, proposée par une partie de la gauche au poste de Premier ministre, a indiqué renoncer à briguer la fonction, prenant "acte" des "oppositions" au sein du Nouveau Front populaire
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00:00Est-ce que le Président de la République aurait appelé le nom proposé par le NFP ?
00:04On n'a pas l'impression.
00:06Déjà, encore une fois, il n'y a pas eu de nom proposé.
00:08Moi, j'ai surtout vu des insultes, des tweets les uns contre les autres,
00:14beaucoup de divisions qui montrent que le NFP, fondamentalement,
00:17était un attelage électoraliste cynique entre des gens qui, en fait,
00:20ne sont pas d'accord sur les fondamentaux, entre les insoumis qui se sont fait alliance
00:24avec des antisémites, des islamistes qui bafouent nos institutions depuis deux ans,
00:30qui brutalisent le débat public, et des socialistes qui n'ont pas réussi à choisir
00:34s'ils veulent être avec des insoumis ou s'ils sont des sociodémocrates pro-européens
00:37qui pensent quand même qu'il faut défendre la laïcité, lutter contre l'antisémitisme
00:40et continuer à réformer le pays.
00:41C'est quand même des fondamentaux.
00:43Et une fois de plus, le Président de la République l'a dit et il avait raison.
00:47Il faut quand même qu'on ait un gouvernement qui soit capable de constituer une majorité,
00:50comme dans n'importe quel régime parlementaire.
00:53D'une certaine façon, avec ces législatives, les Français ont décidé de nous donner
00:57un régime parlementaire.
00:58Donc maintenant, il va falloir faire ce que nous, on ne sait généralement pas faire
01:01parce qu'on a une culture assez conflictuelle dans notre vie politique.
01:04Il va falloir qu'on fasse comme nos voisins, c'est-à-dire négocier, trouver des compromis,
01:07se mettre autour de la table et essayer de mettre en place un programme de gouvernement.