Les discours pour Matignon et Attal stature d’un futur président de la République ?

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Corinne Tapiero, Tom Conan, Pierre-Yves Martin   Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.    ---  Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————   ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————    Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook :     / sudradioofficiel    ▪️ Instagram :     / sudradioofficiel    ▪️ Twitter :     / sudradio    ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————   ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix :      •  Les Vraies Voix     ##LES_VRAIES_VOIX-2024-07-12##

Transcript

00:00:00Vraie Voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Belaire

00:00:05Et bien le bonsoir Frédéric Brindel, bonsoir à tous

00:00:08C'est vendredi, il y en a qui partent en vacances, vous avez entendu ça ?

00:00:12Vous avez envie de partir en vacances ?

00:00:13Mais pas du tout, pas du tout

00:00:15Très content avec les auditeurs de Sud Radio

00:00:18Bienvenue à tous, à toutes sur Sud Radio, envie d'être notre auditeur phare

00:00:22et de partager vos avis lors de nos Vraies Voix de l'été

00:00:24vous appelez au 0800 26 300 300

00:00:27Vous ne ratez pas évidemment cette occasion, parlons vrai ensemble

00:00:30sur votre radio préférée

00:00:32Alors nos débats de 17h30

00:00:34François Ruffin, député du groupe non inscrit, a rapidement écarté la question

00:00:37Marine Tondelier, chef des écologistes s'interroge sur le but

00:00:40plutôt que sur les alliances

00:00:42Clémentine Autain, Raquel Garido, Alexis Corbiel, Enric Davy

00:00:45Daniel Simonnet, je l'ai bien descendu, exclu de LFI, lance le mouvement l'après

00:00:49LFI veut que le Premier ministre soit issu de son groupe majoritaire

00:00:52alors que ce que le parti socialiste refuse

00:00:54Jean-Luc Mélenchon affirme lui vouloir être une solution

00:00:57tandis que Gérald Darmanin est prêt à gouverner avec les socialistes

00:01:00et ne pas avec LFI, qualifiant leur programme de délirant

00:01:03Au bout du compte, il ne devra en rester plus qu'un

00:01:06pour Matignon, un homme ou une femme ?

00:01:08Et surtout un parti

00:01:10Nous vous posons la question pour le grand débat de 17h30

00:01:13hashtag législative, à gauche

00:01:15Quel discours vous semble le plus compatible avec Matignon ?

00:01:181. Le PS

00:01:192. L'écologiste

00:01:213. Le PC

00:01:224. LFI

00:01:23LFI, vous donnez dès maintenant votre avis sur la question

00:01:26sur le compte X de Sud Radio

00:01:28vous nous appelez au 0826 300 300 pour participer au débat

00:01:31Et vous votez, vous êtes déjà à 62% pour le PS

00:01:33et 30% seulement pour LFI

00:01:36Pour notre coup de projecteur de 18h40

00:01:38nous allons nous pencher sur l'émergence de Gabriel Attal

00:01:40comme une figure centrale de la politique française

00:01:42notamment avec sa probable nomination

00:01:44en tant que président du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale

00:01:47alors que des figures majeures comme Elisabeth Borne et Gérald Darmanin se sont retirées

00:01:51nous souhaitons explorer comment ces changements

00:01:53influencent la dynamique politique actuelle

00:01:55et ce que l'avenir pourrait réserver pour Gabriel Attal dans son nouveau rôle

00:01:58Il est tout gentiment en train de tuer le père

00:02:00il a mené la campagne Vendebou

00:02:02nous lançons le coup de projecteur de Sud Radio

00:02:05donc avec cette question hashtag législative

00:02:08Gabriel Attal a-t-il la stature d'un futur président de la République ?

00:02:12Vous nous donnez là aussi votre avis dès maintenant sur le compte X

00:02:15Tout à fait, et vous nous dites non à 91%

00:02:17c'est assez clair

00:02:19C'est la vraie voix du jour, nous sommes avec

00:02:22l'excellent Pierre-Yves Martin

00:02:24toujours une voix posée, pondérable

00:02:27ça vous ira comme présentation ?

00:02:29Non, mais j'étais toujours habitué avec vous

00:02:32à beaucoup de propos positifs

00:02:34voire flatteurs

00:02:36mais je...

00:02:38mais vous êtes touché

00:02:40et si vous êtes touché, moi aussi, les auditeurs aussi

00:02:42nous sommes tous touchés

00:02:44Allez, un petit mot pour Tom Conan

00:02:46Tom Conan, c'est un écrivain superbe

00:02:48qui sort d'ailleurs un nouveau livre

00:02:50On peut dire le titre ?

00:02:52Oui, bien sûr

00:02:54Il faut le dire, c'est vrai

00:02:56Ca s'appelle Capital Rose

00:02:58ça sort fin août, la rentrée littéraire

00:03:00et Judith nous fait l'honneur de montrer

00:03:02la couverture où l'on voit un torse

00:03:04plutôt agréable à voir

00:03:06C'est le mien, vous avez pris...

00:03:08Ce n'est pas le mien

00:03:10Ah, c'est dommage, je croyais que je vous voyais tout nu

00:03:12C'est chez Albin Michel

00:03:14ça sort fin août

00:03:16Et puis Corine Tapiero

00:03:18Bonsoir

00:03:20Si vous voulez écouter quelqu'un qui n'a pas la langue de bois

00:03:22qui dit clairement ce qu'elle pense

00:03:24c'est Corine Tapiero, justement

00:03:26Et puis si vous, vous avez envie

00:03:28de parler vrai sur Sud Radio

00:03:30parce que c'est votre radio et que vous savez que vous pouvez le faire

00:03:32vous nous appelez au 0800 26 300 300

00:03:34et il est temps

00:03:36de filer au répondeur

00:03:38Les vraies voix Sud Radio

00:03:40Oui, Richard Toulouse

00:03:42Bonjour

00:03:44Je voulais savoir

00:03:46si vous pouvez poser

00:03:48une question à vos chroniqueurs

00:03:50comment ils voient la suite

00:03:52après les dérapages de Biden

00:03:54qui sont de plus en plus nombreux

00:03:56sur ce qu'il est

00:03:58appelé Zelensky-Poutine

00:04:00En fait

00:04:02moi je pense

00:04:04que

00:04:06les démocrates vont jouer

00:04:08un coup en dernier

00:04:10lieu, ils vont sortir un candidat

00:04:12le plus à droite

00:04:14ou le plus républicain possible

00:04:16pour essayer de ratisser au centre

00:04:18et ceux qui sont dans l'aile

00:04:20gauche du parti démocrate

00:04:22seront, comme en France, obligés de voter

00:04:24pour ce candidat

00:04:26même s'ils ne l'apprécient pas

00:04:28et si Biden ne se retire pas, je le verrais bien mourir

00:04:30Voilà, c'est la

00:04:32deuxième partie

00:04:34C'est clair

00:04:36Alors Richard de Toulouse

00:04:38Les vraies voix, on va vous faire réagir

00:04:40On va vous faire réagir

00:04:42les vraies voix, mais là il y a un truc qui est en train de se passer

00:04:44c'est que le Tour de France est en train d'arriver

00:04:46Direction Jingle

00:04:48le site partenaire des agriculteurs

00:04:50présente

00:04:52Sud Radio fait son Tour de France

00:04:54Et on est avec Vincent Bartho

00:04:56Bonsoir Vincent, treizième étape

00:04:58Aginpon, 165 km

00:05:00500, ça va se jouer au sprint Vincent

00:05:02Oui exactement, après une arrivée

00:05:04vraiment incroyable

00:05:06une étape où ça s'est vraiment passé

00:05:08rapidement, il y a eu pratiquement

00:05:10plus de 48 km dans la première heure

00:05:1250 dans la deuxième

00:05:14beaucoup de vent sur cette étape d'Aginpon

00:05:16mais un petit groupe

00:05:18d'une cinquantaine, parce qu'il n'y a pas tout le peloton

00:05:20il y a eu beaucoup de coureurs de lâcher aujourd'hui

00:05:22on est exactement maintenant à 800 m de l'arrivée

00:05:24c'est toujours les équipiers

00:05:26de Minyam Gearmind

00:05:28qui sont en train de mener

00:05:30Abrahamsen a tenté de s'échapper

00:05:32tout à l'heure, il y a eu une chute, incroyable

00:05:34une chute où Arnaud Delis

00:05:36a été bloqué dans cette chute

00:05:38il a été bloqué avec

00:05:40quelques coureurs, il y a aussi Woodland

00:05:42qui est maintenant en deuxième position

00:05:44ce sont toujours les coureurs des sprinters qui emmènent

00:05:46il y a Asper Philippsen

00:05:48alors qu'Arnaud Delis était bien placé, on voit

00:05:50un petit peu, Arnaud démarre

00:05:52il y a vraiment eu une cassure

00:05:54Arnaud démarre qui est toujours bien placé

00:05:56dans ce côté

00:05:58où un coureur de la française des Jeux

00:06:00tente d'attaquer Philippsen

00:06:02il y a Asper Philippsen

00:06:04le coureur de l'équipe Alpecin

00:06:06qui est en train de lancer ce sprint

00:06:08il est toujours en avant à quelques mètres de l'arrivée

00:06:10et il va légèrement

00:06:12s'imposer devant

00:06:14Woodbomap, Asper Philippsen

00:06:16qui signe aujourd'hui

00:06:18sa deuxième victoire d'étape sur le tour

00:06:20un final où

00:06:22franchement c'était

00:06:24assez dangereux mais

00:06:26ceux qui n'ont pas gagné ont toujours

00:06:28à prendre des risques, c'est incroyable

00:06:30C'est la victoire de Asper Philippsen

00:06:32Pas de changement au classement général

00:06:34Ils sont à peu près 4 à 5 à être tombés

00:06:36dans le final

00:06:38et à noter que

00:06:40Taday Pogacar le maillot jaune est arrivé

00:06:42pratiquement dans les 10 premiers

00:06:44Merci Vincent

00:06:46Victoire de Asper Philippsen

00:06:48pour cette 13ème étape

00:06:50Tout à fait, alors nos vrais voix

00:06:52vont réagir au petit message de notre répondeur

00:06:54Richard qui nous appelait de Toulouse

00:06:56et qui disait

00:06:58qu'il parlait du fait que Biden a appelé

00:07:00Zelensky par le nom de Poutine

00:07:02qui est son ennemi juré

00:07:04et qu'il disait que les démocrates vont sortir

00:07:06quelqu'un du chapeau finalement

00:07:08à un moment ou à un autre, qu'est-ce que vous en pensez Pierre et Martin ?

00:07:10C'est ce qui se dit

00:07:12depuis quelques semaines

00:07:14Je crois qu'il y a un congrès

00:07:16qui est prévu, démocrate

00:07:18qui est prévu fin août

00:07:20et dans ce cadre de ce congrès

00:07:22notamment Obama

00:07:24et Clinton auraient

00:07:26échangé sur l'opportunité

00:07:28de trouver un remplaçant

00:07:30après la question c'est de savoir

00:07:32qui est le bon remplaçant dans un contexte

00:07:34face à Trump

00:07:36qui est un candidat

00:07:38complexe à gérer et affronter

00:07:40Notre auditeur a dit

00:07:42je le vois bien mourir, de toute façon tout le monde est amené à mourir un jour

00:07:44On va tous mourir

00:07:46Certains plus tard que d'autres

00:07:48Mais est-ce

00:07:50qu'il semble que ça se rapproche

00:07:52quand même pour Joe Biden

00:07:54C'est quand même un peu triste

00:07:56Ce qui se passe est un peu pathétique

00:07:58et ça fait plusieurs mois

00:08:00qu'il y a des traces, des marques

00:08:02de sénilité

00:08:04chez Biden et aujourd'hui c'est quand même

00:08:06un peu tard pour former quelqu'un

00:08:08pour faire émerger quelqu'un, pour qu'il soit vraiment

00:08:10populaire suffisamment pour affronter

00:08:12l'ogre, on pourrait dire Trump

00:08:14C'est ça qui est un peu regrettable

00:08:16Je pense qu'il faut se décider

00:08:18assez rapidement pour que la personne

00:08:20le candidat ait vraiment

00:08:22des chances face à Trump

00:08:24Corinne Tapiero, vous pensez qu'il a des chances quand même encore ?

00:08:26S'il y a un nouveau candidat justement ?

00:08:28L'histoire est très simple

00:08:30c'est qu'il est dans les tuyaux

00:08:32depuis quasiment plusieurs mois

00:08:34qu'il pourrait être remplacé au pied levé par

00:08:36Michel Obama

00:08:38Et tous les spécialistes

00:08:40disent que c'est pas possible

00:08:42Alors ils disent que c'est pas possible, néanmoins

00:08:44quand on regarde un petit peu la politique américaine

00:08:46on se rend bien compte que tout ce jour

00:08:48entre quelques grandes familles, les Kennedy, les Bush

00:08:50les Obama, les Clinton

00:08:52etc. et on tourne en boucle

00:08:54c'est pour ça qu'ils ont finalement un personnel politique

00:08:56qui vieillit de plus en plus

00:08:58les gouverneurs qui sont pressentis, ils veulent pas y aller

00:09:00parce qu'ils sentent qu'ils ont pas encore fait leur preuve

00:09:02pour devenir à présent des Etats-Unis

00:09:04parce que c'est quand même pas rien

00:09:06la situation est très inquiétante

00:09:08moi je suis persuadée qu'il ira jusqu'au bout

00:09:10et qu'il voudra pas partir

00:09:12Il y a l'option Kamala Harris éventuellement

00:09:14Oui mais je crois qu'elle est pas très aimée

00:09:16On est pris par le temps, je suis désolée

00:09:18On va essayer de passer à notre auditeur du jour

00:09:20notre auditeur filon rouge

00:09:22Bonjour Paul, vous nous appelez de Dulotte-et-Garonne

00:09:24Oui bonjour à tous

00:09:26du village Dulotte-et-Garonne

00:09:28Qui s'appelle comment ?

00:09:30Il s'appelle comment votre village ?

00:09:32Ravimé, à côté de Marmande

00:09:34Ah à côté de Marmande, le grand prix de la tomate

00:09:36on parlait de cyclisme, ça c'est une course

00:09:38Alors vous Paul

00:09:40Eh bah oui bien sûr

00:09:42Votre coup de gueule c'est de

00:09:44vous trouver qu'il faut laisser l'écologie aux agriculteurs

00:09:46Voilà, laisser l'écologie du réel

00:09:48aux agriculteurs

00:09:50parce qu'on sent que dans les tractations en cours

00:09:52pour former un gouvernement

00:09:54par des gens qui sont minoritaires

00:09:56parce que si on prend les parties, c'est pas eux qui sont à côté

00:09:58bon mais ça c'est autre chose

00:10:00et nous on est confrontés

00:10:02à des difficultés récurrentes

00:10:04dans l'agriculture, les mouvements agricoles

00:10:06qu'il y a eu

00:10:08c'est pas par plaisir, que les gens ont quitté leurs

00:10:10fermes pendant plusieurs jours, pris leurs tracteurs

00:10:12sur des centaines de kilomètres

00:10:14et aujourd'hui on se rend compte

00:10:16que mes tons de lier

00:10:18revient un petit peu dans le jeu, donc si on a ces gens là

00:10:20ou à l'écologie ou à l'agriculture

00:10:22ça va être très compliqué pour nous

00:10:24nous on est en concurrence

00:10:26avec la terre entière, en France il faut savoir c'est un marché ouvert

00:10:28on a des normes et des contraintes

00:10:30que personne n'en a

00:10:32et aujourd'hui on va se retrouver face à ces gens là

00:10:34alors moi je pose des questions simples

00:10:36il y a eu des incendies

00:10:38en Gironde et en Dordogne

00:10:40ils étaient où les écolos, il n'y en avait pas

00:10:42les agriculteurs ils y étaient

00:10:44hier il y a eu un orage de grêle

00:10:46assez dévastateur sur le nord du

00:10:48Lot-et-Garonne, sur la Dordogne

00:10:50et autres, les agriculteurs ont quitté

00:10:52leurs travaux pour aller aider

00:10:54les agriculteurs sinistrés, on va pas

00:10:56prendre des leçons par les écolos aujourd'hui

00:10:58c'est vrai qu'il y a cette dichotomie

00:11:00vous restez avec nous

00:11:02pendant cette heure

00:11:04vous allez faire plein de choses avec nous

00:11:060800 26 300 300 si vous voulez participer

00:11:08chers auditeurs, vous le faites

00:11:10Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20

00:11:12Frédéric Brindel, Judith Beller

00:11:14Vous êtes bien sur Sud Radio

00:11:16et vous avez bien raison, on est bien

00:11:18avec vous, qu'est-ce qu'on est content de recevoir

00:11:20Félix Mathieu et ses 3 mots dans l'actu, c'est parti

00:11:22Les Vraies Voix Sud Radio

00:11:24Félix

00:11:26vos 3 mots dans l'actu du jour

00:11:28confusion, spectacle et violence

00:11:30L'objectif était de rassurer ces loupés

00:11:32Joe Biden a confondu Volodymyr Zelensky et

00:11:34Vladimir Poutine mais aussi sa vice-présidente

00:11:36Kamala Harris avec Donald Trump

00:11:38lors de sa grande conférence de presse

00:11:40Emmanuel Macron fustige les divisions

00:11:42le spectacle désastreux donné par son camp

00:11:44Gérald Darmanin boude effectivement l'élection

00:11:46de Gabriel Attal à la tête du groupe Renaissance

00:11:48Pendant ce temps la gauche n'en finit pas de négocier

00:11:50son hypothétique gouvernement

00:11:52et puis les fêtes de Bayonne, de nouveau

00:11:54endeuillé un homme hospitalisé entre la vie

00:11:56et la mort après avoir été frappé hier soir

00:11:58Les Vraies Voix

00:12:00Sud Radio

00:12:02Il aurait fallu une performance incontestable

00:12:04pour rassurer son camp et son pays

00:12:06Quant à son état de santé mentale

00:12:08Joe Biden tenait hier sa grande conférence de presse

00:12:10alors oui, oui, il s'est montré combatif

00:12:12sauf que les deux phrases qui resteront

00:12:14seront celle-ci, la première d'abord

00:12:16lors du sommet de l'OTAN

00:12:18Et maintenant je veux donner la parole au Président d'Ukraine

00:12:20qui a autant de courage

00:12:22que de détermination

00:12:24Mesdames et Messieurs, le Président Poutine

00:12:26C'est pas possible

00:12:28C'est pas possible

00:12:30C'est pas possible

00:12:32qui a autant de courage

00:12:34qu'il a de détermination

00:12:36Mesdames et Messieurs, le Président Poutine

00:12:38lance Joe Biden

00:12:40Heureusement que son souffle se baisse un peu

00:12:42sur Poutine

00:12:44Du coup Zelensky comprend pas trop

00:12:46Il fait une drôle de tête pendant la vidéo

00:12:48Il corrige après

00:12:50Le Président Zelensky dit-il

00:12:52Je suis tellement concentré sur le fait

00:12:54de battre Poutine

00:12:56que j'ai dit son nom, c'est sa justification

00:12:58Sauf que c'est pas tout, un peu plus tard

00:13:00lors de la fameuse conférence de presse

00:13:02Zelensky a dû évoquer les qualités de sa vice-présidente

00:13:04Kamala Harris

00:13:06Sauf que là encore, c'est pas le bon nom qui est sorti

00:13:14Ecoutez, je n'aurais pas nommé la vice-présidente Trump

00:13:16comme vice-présidente si je ne la pensais pas qualifiée

00:13:18pour être présidente

00:13:20Lance Joe Biden

00:13:22Le Président des Etats-Unis voulait donc évoquer

00:13:24vous l'aurez compris, sa vice-présidente Kamala Harris

00:13:26En tout cas, Donald Trump

00:13:28s'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd

00:13:30visiblement la télé n'a pas perdu une miette

00:13:32de cette conférence de presse

00:13:34Bien joué Joe, a-t-il lancé

00:13:36c'était assez ironique sur sa plateforme

00:13:38Trust Social

00:13:40En tout cas, notre président français

00:13:42Emmanuel Chirac, euh Macron

00:13:44Oui, je me sens un peu pour Biden

00:13:46Donc lui, il a défendu Joe Biden

00:13:48Après, c'est lapsus, c'est normal

00:13:50Le Président de la République qui plaide l'indulgence

00:13:52Il nous arrive à tous de faire des lapsus

00:13:54Ça m'est arrivé

00:13:56Ça m'arrivera sans doute demain

00:13:58C'est la même indulgence

00:14:00qu'il faut avoir entre personnes bienveillantes

00:14:02Maintenant, j'ai pu discuter

00:14:04avec le Président Biden

00:14:06longuement hier lors du dîner

00:14:08J'ai pu aussi l'écouter échanger en marge

00:14:10des rendez-vous, j'ai vu comme à chaque fois

00:14:12un Président qui est aux affaires, en charge

00:14:14précis sur les dossiers, qu'il connaît bien

00:14:16un homme expérimenté

00:14:18parce qu'il est sans doute autour de la table

00:14:20l'un de ceux qui a le plus de profondeur de chance

00:14:22sur ces sujets internationaux

00:14:24et dont la solidité en tant qu'allié

00:14:26sa connaissance et son attachement à l'Europe sont exemplaires

00:14:28Moi ça me rassure, je ne sais pas vous

00:14:30c'est donc Emmanuel Macron qui se met de temps en temps

00:14:32à Washington

00:14:34Je vous demanderai de respecter une minute de silence

00:14:36pour Joe Biden

00:14:38Le même Emmanuel Macron qui n'a pas fait que

00:14:40commenter l'état de santé de Joe Biden

00:14:42il a aussi enguirlandé carrément ses troupes

00:14:44Ah oui, il est sur tous les fronts presque, Emmanuel Macron

00:14:46Il recevait tout à l'heure les responsables de son camp présidentiel

00:14:48à l'Elysée, il a fustigé

00:14:50le spectacle désastreux

00:14:52donné par l'ancienne majorité

00:14:54du mal à se ranger derrière Gabriel Attal

00:14:56ces derniers jours, le premier ministre

00:14:58finalement seul en lice pour briguer la présidence

00:15:00du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale

00:15:02Et effectivement, ambiance en Macronie

00:15:04cette élection ne va pas régler

00:15:06le problème majeur de la ligne politique

00:15:08du parti Renaissance lance

00:15:10Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur

00:15:12dans un message adressé justement

00:15:14au député macroniste

00:15:16Pierre-Yves Martin, ça sent la fracture totale, non ?

00:15:18Pourquoi la fracture ?

00:15:20Je vous pose la question

00:15:22Si vous n'êtes pas d'accord, vous le dites

00:15:24Pourquoi ce terme de fracture en fait ?

00:15:26Bah parce que

00:15:28ça souspille

00:15:30il n'y a plus cette espèce de

00:15:32d'union sacrée

00:15:34Parce que fracture me paraît

00:15:36à la limite trop léger

00:15:38trop consensuel comme terme

00:15:40Moi je me dis non, j'ai dit un mot trop

00:15:42On peut dire que c'est un sacré bazar

00:15:44Un bazar peut-être encore plus

00:15:46Voilà, on va parler en vrai

00:15:48sur son radio

00:15:50Oui, je

00:15:52je suis un peu inquiet

00:15:54et un petit peu désespéré

00:15:56mais après je vais redevenir

00:15:58positif, mais je suis un peu inquiet

00:16:00et désespéré devant la situation de la politique

00:16:02intérieure et devant la manière

00:16:04dont le président de la République

00:16:06appréhende

00:16:08l'organisation et le dimensionnement

00:16:10politique et institutionnel

00:16:12Voilà

00:16:14donc je

00:16:16les couteaux semblent être

00:16:18sortis des poches

00:16:20et on verra

00:16:22quelle direction ça va prendre

00:16:24mais je ne suis pas

00:16:26très confiant

00:16:28Il y a une situation qui est un peu anormale

00:16:30parce qu'effectivement on l'a tous vu

00:16:32largement commenter, il n'y a pas de majorité absolue

00:16:34qui s'est dégagée, néanmoins il y a quand même une

00:16:36Attal qui a présenté sa démission

00:16:38qui n'a pas été acceptée par le président

00:16:40comme ça a échappé à personne

00:16:42et ça c'est un peu une situation anormale

00:16:44La tradition quand même constitutionnelle

00:16:46veut, enfin voudrait

00:16:48que Macron accepte la démission d'Attal

00:16:50pour former un autre gouvernement

00:16:52Mais il y a un constitutionnaliste

00:16:54notamment dans le monde aujourd'hui qui précise

00:16:56que si on avait vraiment voulu suivre

00:16:58la lettre de l'esprit de la Constitution

00:17:00pas ce que dit

00:17:02effectivement les dispositions

00:17:04constitutionnelles, mais l'esprit de la Constitution

00:17:06on aurait dû quand même se diriger plus rapidement vers une nouvelle

00:17:08nomination d'un nouveau Premier Ministre

00:17:10Corine Tapia, vous n'avez pas l'air d'accord

00:17:12Non je ne suis pas d'accord, d'abord parce que c'était une tradition

00:17:14Là on est face à une situation totalement inédite

00:17:16et je mets au défi n'importe quel constitutionnaliste

00:17:18de dire le contraire

00:17:20elle est tellement inédite que si on regarde que les partis

00:17:22parce que les alliances de partis

00:17:24ne représentent pas ce qu'on peut appeler

00:17:26un vrai groupe politique en réalité

00:17:28et en réalité si on regarde, il n'est pas illogique

00:17:30compte tenu du nombre de députés

00:17:32qui obtient renaissance

00:17:34enfin pas ensemble mais renaissance seul

00:17:36que Gabriel Attal reste Premier Ministre

00:17:40De surcroît on est quand même à trois semaines

00:17:42c'est une échéance importante

00:17:44et il serait complètement illusoire de vouloir tout renverser

00:17:46avant les Jeux Olympiques

00:17:48il nécessite quand même un suivi des dossiers

00:17:50et pas seulement aller serrer les mains

00:17:52il a quand même fait une dissolution juste avant les Jeux Olympiques

00:17:54il a fait une dissolution complètement insensée

00:17:56ce qui se passe aujourd'hui au sein du groupe Renaissance

00:17:58c'est absolument pas étonnant

00:18:00au départ quand il a été élu

00:18:02il a fait élire une armée de députés

00:18:04qu'on appelait d'ailleurs des Playmobil

00:18:06parce qu'ils avaient signé un engagement qui est contraire lui

00:18:08en revanche à la Constitution

00:18:10ils ont mis le doigt sur la couture du pantalon

00:18:12ce qu'ils ont fait et là maintenant avec un peu de bouteilles politiques

00:18:14un grand nombre d'entre eux se rendent compte

00:18:16que lorsqu'ils vont en circonscription

00:18:18ils en prennent plein la figure

00:18:20et qu'ils sont vilipendés par leurs électeurs

00:18:22Retrouvons, retrouvons Félix Mathieu

00:18:24parce que ça ne vous a pas échappé

00:18:26ce sont les trois mots de l'actu

00:18:28et voici le troisième, de son côté la gauche n'ose plus

00:18:30promettre un non pour Matignon

00:18:32d'ici la fin de la semaine

00:18:34ça négocie dur visiblement à gauche

00:18:36pas de deadline, admet l'insoumis Manuel Bompard

00:18:38par exemple, pas de deadline c'est la version 2024

00:18:40du laissé du temps au temps de François Mitterrand

00:18:42En tout cas

00:18:44la gauche parle moins

00:18:46du côté du gouvernement sortant

00:18:48le ministre en charge de l'Europe

00:18:50Jean-Noël Barraud n'envisage pas lui

00:18:52et ça rejoint un peu ce que vous désirez, il n'envisage pas

00:18:54l'hypothèse d'un gouvernement issu du Nouveau Front Populaire

00:18:56Il n'y a pas de

00:18:58soutien possible

00:19:00et durable pour un gouvernement

00:19:02NFP qui appliquerait le programme du Nouveau Front Populaire

00:19:04tout simplement parce que

00:19:06le Nouveau Front Populaire n'est pas majoritaire

00:19:08en France, il a certes viré en tête

00:19:10des élections mais il n'a pas véritablement gagné

00:19:12ces élections.

00:19:14Non, je fais simplement

00:19:16l'addition de ce que

00:19:18représente chaque bloc politique

00:19:20à l'Assemblée Nationale et je constate

00:19:22chaque fois que je le fais que la seule

00:19:24majorité possible va de la droite modérée à la gauche modérée

00:19:26Jean-Noël Barraud, ministre

00:19:28de l'Europe élu, Renaissance élu

00:19:30député Renaissance d'Aizibine au micro Sud Radio

00:19:32de Benjamin Gley ce matin

00:19:34Le troisième mot violence, celle qui

00:19:36endeuille une nouvelle fois les fêtes de Bayonne

00:19:38Les fêtes qu'on associe pourtant à l'origine plutôt à ça

00:19:44La joie, la convivialité

00:19:46sauf que

00:19:48des fêtes de Bayonne déjà endeuillées l'année

00:19:50dernière par une agression mortelle

00:19:52elles le sont à nouveau, confrontées à la violence

00:19:54cette année un quinquagénaire se trouve

00:19:56entre la vie et la mort aujourd'hui après avoir été

00:19:58frappée hier soir par un homme placé en garde

00:20:00à vue depuis. De source policière

00:20:02l'altercation s'est déroulée vers 21h15

00:20:04dans un bus au niveau d'une gare routière

00:20:06mise en place pour ces fêtes. La victime

00:20:08âgée de 58 ans donc qui a reçu

00:20:10un coup à la tête, il a été

00:20:12transporté à l'hôpital. Son état s'est

00:20:14dégradé, le pronostic vital est même

00:20:16désormais engagé, indique le parquet

00:20:18de Bayonne

00:20:20Merci beaucoup Félix

00:20:22C'est énervant, c'est fait

00:20:24On essaye de boire un peu moins déjà, c'est mieux

00:20:26même si je sais que c'est la tradition

00:20:28Avec modération

00:20:30Chers auditeurs, dans un instant ça va être votre grand débat

00:20:32François Ruffin a rapidement

00:20:34écarté la question, Marine Tondelier s'interroge

00:20:36sur le but des alliances, tandis qu'Ottain, Garrido,

00:20:38Corbière, David et Simonnet exclus de LFI

00:20:40lancent le mouvement L'Après pour soutenir le

00:20:42NFP. Mélenchon veut être la solution

00:20:44Gérald Darmanin pourrait gouverner avec la Société

00:20:46C'est le romp avec LFI, un sacré bazar

00:20:48Le nouveau front populaire souffre

00:20:50et ne tranche pas encore

00:20:52Qui pour Matignon ? Aidez-les !

00:20:54Vous, auditeurs de Sud Radio

00:20:56En répondant à cette question sur le compte

00:20:58X ou au 0826 300 300

00:21:00Hashtag législative

00:21:02La question à gauche, quel discours

00:21:04vous semble le plus compatible avec Matignon ?

00:21:06PS, écologiste

00:21:08PC ou LFI ?

00:21:10Alors quand j'aurai retrouvé le

00:21:12résultat du sondage, je vous le dirai

00:21:14sur X évidemment

00:21:16C'était plutôt pour le PS, on avait LFI

00:21:18en deuxième tout à l'heure, on était à 62%

00:21:20pour le PS, allez vous restez avec nous

00:21:22C'est un suspense énorme du coup

00:21:24Et vous êtes bien sur Sud Radio

00:21:26On est avec nous, on est avec vous

00:21:28et on est aussi avec nos vrais voix

00:21:30Pierre-Yves Martin, bonsoir

00:21:32Vous dites bonjour combien de fois vous ?

00:21:34On a le leader qui arrive

00:21:36On a le leader qui arrive

00:21:38qui nous écoute

00:21:40Tom Connard, bonsoir

00:21:42Corinne Papierot, eh bien voilà

00:21:44On dit tous bonsoir

00:21:46On est partis, on est polis

00:21:48Je vais y arriver, c'est parti pour le grand débat du jour

00:21:50Les vrais voix Sud Radio

00:21:52Le grand débat du jour

00:21:54Écoutez, on a un taré à la tête de l'État

00:21:56C'est un pyromane de la République

00:21:58Jean-Luc Mélenchon serait-il en train

00:22:00de fragiliser l'Alliance de Gauche ?

00:22:02Ça sera évidemment pas lui

00:22:04mais ce n'est pas le sujet

00:22:06Le sujet c'est d'abord de gagner des élections

00:22:08Là quand il y a autant de rejets

00:22:10quand il y a même plus de rejets devant Jean-Luc Mélenchon

00:22:12que sur

00:22:14Le Pen ou Bardella

00:22:16il y a un moment où il faut avoir conscience

00:22:18quel est l'intérêt général

00:22:20Aujourd'hui, si on veut vendre services

00:22:22Il faut qu'il se mette

00:22:24de côté

00:22:26Il est devenu une personnalité extrêmement clivante

00:22:28Cette gauche humaniste et pro-européenne

00:22:30qui croit dans les vertus

00:22:32de la vérité

00:22:34Aujourd'hui, c'est François Hollande qui me demande de me taire

00:22:36C'est un débat public apaisé

00:22:38mais dans des transformations profondes

00:22:40Je vois votre réaction

00:22:42que la popularité n'est pas du côté qu'il croit

00:22:44Allez encore

00:22:46quelques petites phrases

00:22:48François Ruffin, député du groupe

00:22:50non-inscrit, a vite écarté la question

00:22:52Non, ce n'est pas moi, pas le sujet

00:22:54Marine Tendelier, la chef de file des écologistes

00:22:56ne se pose pas la question de avec qui

00:22:58mais plutôt pourquoi faire

00:23:00Clémentine Autain, Raquel Guéridou, Alexis Corbienne

00:23:02Rendrick Davy, Daniel Simonet sont écartés

00:23:04de LFI, ils lancent le mouvement là-près

00:23:06qu'ils définissent comme un outil politique au service du Front Populaire

00:23:08La France Insoumise insiste

00:23:10pour un premier ministre

00:23:12de son groupe majoritaire

00:23:14au sein de la coalition

00:23:16ce que réfute le PS

00:23:18quand pourtant Jean-Luc Mélenchon

00:23:20dit vouloir faire partie de la solution, pas du problème

00:23:22et quant à notre ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin

00:23:24il pourrait gouverner avec les socialistes

00:23:26s'il rompt avec LFI, dont il qualifie le programme de délirant

00:23:28Parlons vrai, les socialistes

00:23:30et les écologistes

00:23:32manient plus régulièrement la coalition

00:23:34que les communistes et les LFI, n'est-ce pas ?

00:23:36Seulement, LFI affiche un plus grand

00:23:38nombre de députés

00:23:40A votre avis, un de ces quatre partis

00:23:42serait-il capable de gouverner

00:23:44sans majorité absolue ?

00:23:46Hashtag législative

00:23:48A gauche, quel discours vous semble le plus compatible

00:23:50avec Matignon ? 1 PS

00:23:522 écologistes, 3 PC

00:23:544 LFI, 5 le résultat de Judith

00:23:56Eh bien, le PS arrive

00:23:58en tête à 62%, celui de

00:24:00vous avez LFI à 30% et alors pour le PC

00:24:02c'est 6% et les écologistes 2

00:24:04Bon ben voilà, c'est assez clair chers auditeurs

00:24:06On va se faire éclairer par Nicolas Corato

00:24:08le président fondateur du

00:24:10Syntank, classe de la République

00:24:12qui est notre grand témoin ce soir, bonsoir

00:24:14Bonsoir Nicolas

00:24:16Bonsoir à toutes et tous

00:24:18On fait déjà un petit point autour

00:24:20de la table, Pierre-Yves Martin

00:24:22Vous auriez

00:24:24coché quelle case sur ce petit

00:24:26référendum que nous organisons

00:24:28pas un référendum, une consultation

00:24:30que nous organisons auprès des auditeurs de Sud Radio

00:24:32En fait, je

00:24:34me suis interrogé

00:24:36sur la direction de ce

00:24:38référendum, entre guillemets

00:24:40pour reprendre votre point

00:24:42En fait, est-ce que c'est pas un faux débat

00:24:44ce sujet, parce que finalement

00:24:46c'est le président de la République

00:24:48qui a pour fonction

00:24:50de nommer un premier ministre

00:24:52donc en fait, je suis

00:24:54très content de voir que

00:24:56le nouveau Front Populaire s'implique

00:24:58dans la mise en place

00:25:00d'une collégialité

00:25:02afin d'identifier

00:25:04un potentiel candidat

00:25:06Pour rien, c'est ça ?

00:25:08En fait, c'est comme si on théâtralisait

00:25:10un sujet qui n'a pas besoin de l'aide

00:25:12et vous vous doutez bien que le président de la République

00:25:14va se faire un malin plaisir

00:25:16de retrouver quelques couleurs

00:25:18après des semaines d'échec

00:25:20en étant

00:25:22le maître du temps, le gardien

00:25:24des horloges

00:25:26Vous ne vous dites pas de gauche

00:25:28à Matignon ?

00:25:30Vous le laissez en pensée

00:25:32Non, je dis que

00:25:34c'est bien de voir tout le monde s'exciter

00:25:36mais en fait, c'est le choix

00:25:38du président de la République

00:25:40donc quelque part, on s'en fiche un peu

00:25:42Merci, à bientôt

00:25:44Cette gauche

00:25:46qui veut peser sur le débat

00:25:48c'est compliqué

00:25:50avec la fragmentation qu'elle connait

00:25:52sur cet impact

00:25:54de sa crédibilité auprès du public

00:25:56on en est quand même assez loin

00:25:58Pour moi, le résultat des urnes appelle

00:26:00un premier ministre de gauche, ça me semble absolument évident

00:26:02et probablement un premier ministre

00:26:04issu du nouveau Front Populaire

00:26:06ça c'est certain

00:26:08et probablement aussi de LFI puisque c'est quand même la tendance

00:26:10qui a été dominante au sein du nouveau Front Populaire

00:26:12quoi qu'on en dise

00:26:14mais après, ça ne veut pas dire forcément que c'est

00:26:16l'option la plus stratégique pour gouverner

00:26:18mais si on regarde la lettre du résultat des élections

00:26:20théoriquement, on devrait avoir un premier ministre

00:26:22de cette couleur politique-là, ce qui ne veut pas dire

00:26:24que l'orientation générale du gouvernement

00:26:26et du programme devraient forcément

00:26:28coïncider avec le programme du nouveau Front Populaire

00:26:30ça peut être juste la tête

00:26:32de cette coalition, effectivement

00:26:34On parle de compatibilité

00:26:36En revanche, pour être plus précis

00:26:38je dirais que moi, je trouve que la ligne

00:26:40que défend, qu'explique quelqu'un

00:26:42comme Glucksmann est très juste, c'est-à-dire en réalité

00:26:44le résultat des urnes appelle à un

00:26:46programme, au-delà des partis

00:26:48des mouvements, un programme social-démocrate

00:26:50c'est-à-dire un programme de gauche

00:26:52mais effectivement qui n'est pas suffisamment

00:26:54fort à cause de l'absence de majorité

00:26:56absolue, pour être

00:26:58uniquement de gauche, si j'ose dire, donc qui doit également

00:27:00aller vers le centre-gauche

00:27:02C'est pour ça que l'idée d'une politique

00:27:04réformiste social-démocrate

00:27:06au sens large du terme, à mon avis

00:27:08c'est la seule issue possible politiquement

00:27:10Corine Tapiro, un PM

00:27:12LF-iste, ce serait...

00:27:14Premier ministre, hein, donc ? Oui, pardon, excusez-moi

00:27:16c'est vrai, c'est un langage de journaliste

00:27:18Est-ce que ça serait une idée à abattre

00:27:20tout simplement, pour vous ?

00:27:22Je pense que toute spéculation

00:27:24qui consiste à dire, on va chercher

00:27:26un Premier ministre

00:27:28issu des rangs des députés élus

00:27:30que ce soit l'EFI à 76 voix

00:27:3276 députés

00:27:34ou le PS à 72, 74,

00:27:36j'ai plus exactement les chiffres en tête

00:27:38ça fait moins de 12% quand même de l'Assemblée nationale

00:27:40ça me paraît parfaitement illusoire

00:27:42Ce qui serait en plus de ça,

00:27:44une vraie tromperie pour l'électorat

00:27:46qui a voté, non pas

00:27:48forcément pour des gens, en fonction

00:27:50de leur étiquette, mais soi-disant

00:27:52nous dit-on, pour leur programme

00:27:54Or ce programme, il est économiquement

00:27:56irréalisable

00:27:58c'est même mortifère

00:28:00pour les finances publiques

00:28:02il est socialement injuste

00:28:04et il n'est pas finalisé

00:28:06et tout le monde n'est pas d'accord

00:28:08c'est-à-dire qu'aujourd'hui, lorsqu'on entend parler

00:28:10les têtes des 4 partis qui forment cette alliance électorale

00:28:12il n'y en a pas un qui est d'accord

00:28:14sur un sujet, et ça je trouve que c'est extrêmement inquiétant

00:28:16Moi je pense qu'Emmanuel Macron va aller

00:28:18chercher quelqu'un à l'extérieur de l'Assemblée nationale

00:28:20quelqu'un de neutre

00:28:22qui a une expérience

00:28:24et des institutions

00:28:26et de l'Etat, et moi je pense à Thierry Breton

00:28:28voilà, j'ai dit le nom, c'est fait !

00:28:30Bon, alors

00:28:32chaque vraie voix

00:28:34a un

00:28:36démonté le sujet, deux

00:28:38donné son avis, et trois

00:28:40appelle Nicolas Corato

00:28:42qui est donc notre expert

00:28:44et Nicolas, je ne trahis aucun secret

00:28:46en rappelant aux auditeurs de Sud Radio

00:28:48que vous êtes plutôt de sensibilité de gauche

00:28:50si vous auriez l'amabilité

00:28:52depuis votre poste

00:28:54de nous dire ce que vous pensez

00:28:56de la possibilité que ce soit un PS

00:28:58soit un LFI, soit un écologiste

00:29:00soit un communiste, parce que c'est l'objet

00:29:02de la question, si vous pouvez déjà

00:29:04nous donner une petite tendance

00:29:06avertie et de l'intérieur

00:29:08Alors

00:29:10ni tendance, ni de l'intérieur

00:29:12je crois que

00:29:14à gauche comme à droite

00:29:16comme au centre, les femmes et les hommes

00:29:18de bonne volonté qui tentent de trouver une solution

00:29:20aux problèmes posés par le Président de la République

00:29:22font leurs meilleurs efforts

00:29:24mais sont tous un peu perdus

00:29:26et on ne peut pas leur reprocher

00:29:28je reviens sur votre premier intervenant

00:29:30qui a raison de dire que c'est pas la gauche

00:29:32c'est pas la droite, pas l'extrême droite

00:29:34qui a décidé

00:29:36de la situation institutionnelle dans laquelle nous sommes

00:29:38c'est deux personnes

00:29:40le Président de la République qui a dit sou

00:29:42et le peuple français souverain

00:29:44qui a voté

00:29:46avec un résultat qui est illisible

00:29:48non pas ingouvernable, mais illisible

00:29:50personne ne sait et n'est capable de dire

00:29:52en tout cas moi je n'aurai pas

00:29:54l'outrecuidance de le faire, ne sait ce qu'ont

00:29:56voulu dire les français

00:29:58c'est très compliqué de comprendre

00:30:00ce qu'ont voulu dire les français, donc à partir de là

00:30:02la question du Premier Ministre

00:30:04d'abord elle est institutionnelle

00:30:06avant même de savoir qui

00:30:08il faudrait savoir si Monsieur Macron

00:30:10a envie de nommer

00:30:12un nouveau Premier Ministre en lieu et place de Monsieur Attal

00:30:14et quand

00:30:16et ça part d'où

00:30:18j'ai lu une lettre du Président de la République

00:30:20qui ne m'a pas beaucoup éclairé

00:30:22sur ses intentions, ni sur sa capacité

00:30:24à aller vite, ensuite deux

00:30:26la gauche, vous avez dit crédible, pas crédible

00:30:28enfin ce groupe

00:30:30le nouveau Front Populaire

00:30:32est arrivé en tête des élections, il est très loin

00:30:34de la majorité absolue, mais il faut reconnaître qu'il est arrivé

00:30:36en tête des élections, donc

00:30:38je ne sais pas si leur programme est bon ou pas

00:30:40moi j'y suis plutôt sensible

00:30:42mais comme d'autres millions de français

00:30:44qui ont voté pour eux et qui ne sont pas tous

00:30:46d'affreux révolutionnaires

00:30:48le couteau entre les dents

00:30:50donc il faut aussi prendre en compte cette aspiration

00:30:52enfin vous dites

00:30:54désorganisé, écoutez

00:30:56comparez un peu

00:30:58avec le reste de l'échiquier politique

00:31:00voilà une famille

00:31:02la gauche qu'on disait à feu et à sang

00:31:04en 48 heures

00:31:06elle s'est unie, en 72 heures

00:31:08elle a trouvé à se répartir

00:31:10les circonscriptions

00:31:12en une semaine elle a pondu un projet

00:31:14et là elle est en train de se mettre d'accord

00:31:16sur un non

00:31:18c'est pas non plus complètement

00:31:20négatif comme bilan, ça plaît, ça plaît pas

00:31:22il y a des épouvantailles

00:31:24qui ne plaisent pas à ceux qui ne sont pas à gauche

00:31:26ou qui plaisent à ceux qui sont à gauche, c'est autre chose

00:31:28mais manifestement ce camp s'organise

00:31:30il sait s'organiser

00:31:32Personne n'a encore répondu à la question

00:31:34donc on continue, on s'accroche

00:31:36Moi j'ai mis comme ça une hypothèse

00:31:38il y en a un autre qui est assez

00:31:40crédible puisqu'il n'a plus de parti

00:31:42il s'est clairement

00:31:44il est sorti d'NFP, c'est Jérôme Gage

00:31:46Qu'est-ce que vous en pensez Pierre et Martin ?

00:31:48J'en pense

00:31:50je reviens toujours sur mon premier sujet

00:31:52en fait

00:31:54On fantasme un peu, on peut fantasmer aussi

00:31:56allez-y, donnez votre opinion

00:31:58faites ce que vous voulez, il n'y a pas de soucis

00:32:00en fait je

00:32:02je trouve que

00:32:04on vit quand même dans une période

00:32:06d'immaturité extrêmement

00:32:08forte, immaturité parce que

00:32:10le choix, la décision

00:32:12du Président de la République

00:32:14révèle à mon sens une grande immaturité

00:32:16de réagir le soir même

00:32:18des résultats

00:32:20et de vouloir comme ça tel

00:32:22un enfant capricieux

00:32:24rejouer avec un jeu

00:32:26un jouet cassé

00:32:28et il y a aussi de l'immaturité je trouve

00:32:30dans le comportement

00:32:32cette cacophonie

00:32:34au sein de la gauche

00:32:36de je veux y aller mais je ne le dis pas

00:32:38et de

00:32:40cette relation qu'il y a entre les

00:32:42parties ou les mouvements

00:32:44du Nouveau Front Populaire

00:32:46et LFI

00:32:48et je trouve qu'il y a une espèce d'ambivalence

00:32:50de jeu malsain entre LFI

00:32:52d'une part et les autres acteurs du Nouveau Front Populaire

00:32:54qui rendent

00:32:56du coup la situation

00:32:58peu crédible.

00:33:00On file au 0826 300 300

00:33:02avec notre auditeur Phil Rouge qui est là

00:33:04le marmandais

00:33:06J'ai pas le prénom d'ailleurs, j'ai oublié le prénom

00:33:08Paul, oui c'est Paul

00:33:10je cherchais partout, ça m'énervait

00:33:12je cherchais dans mes pages et je ne retrouvais

00:33:14plus le prénom de Paul, c'est quand même terrible

00:33:16je me fais une Joe Biden moi aussi

00:33:18c'est comme ça

00:33:20Paul, alors vous sur les 4 options

00:33:22qu'est-ce qui vous semble, parce que encore une fois

00:33:24je reprécise, la compatibilité

00:33:26avec cette

00:33:28position à Matignon qui nécessitera

00:33:30quoi qu'il arrive d'être

00:33:32un peu dans le compromis, quel est votre avis ?

00:33:34Ben moi j'ai vu que

00:33:36Macron n'a jamais nommé des premiers ministres

00:33:38avec des caractères très forts

00:33:40dès que Edouard Philippe lui a fait

00:33:42de l'ombre il l'a dégagé

00:33:44donc moi je pense qu'il va choisir une carpet

00:33:46le problème aujourd'hui c'est que la situation

00:33:48économique de la France

00:33:50est dramatique

00:33:52avec un endettement

00:33:54colossal, moi je suis employeur

00:33:56de main d'oeuvre, j'ai des gens

00:33:58au smic pour ramasser mes fraises

00:34:00si on me dit il faut passer à 1600 euros net

00:34:02pour 35 heures de travail

00:34:04j'arrête, on n'aura pas

00:34:06d'autre choix. A priori c'est pas si simple que ça

00:34:08effectivement. Donc aujourd'hui

00:34:10je pense qu'il faudrait des gens

00:34:12matures, le problème c'est que

00:34:14le premier personnage de l'Etat, le Président

00:34:16ne l'est pas, il a fait un caprice

00:34:18il avait qu'à jouer le statu quo

00:34:20jusqu'à fin septembre

00:34:22parce que c'était l'ERN qui arrivait en tête

00:34:24l'ERN n'allait pas marcher sur l'Elysée

00:34:26n'allait pas marcher sur Matignon, il allait rien se passer

00:34:28tout allait se passer tranquillement

00:34:30les JO, les vacances des Français

00:34:32et à la rentrée on aurait vu

00:34:34et là aujourd'hui on n'est pas sur notre part

00:34:36Pour répondre sur ce que vous dites Paul

00:34:38et puis on va donner la parole à Tom Conan

00:34:40Marine Le Pen elle dit que

00:34:42le groupe RN il censura tout gouvernement

00:34:44où des LFI et des écologistes auront des responsabilités

00:34:46ministérielles

00:34:48et puis on a Jean-Luc Mélenchon

00:34:50qui veut faire partie de la solution plutôt que du problème

00:34:52alors qu'est-ce qu'on fait ?

00:34:54Moi sur les questions économiques

00:34:56je voudrais quand même ajouter un point

00:34:58évidemment la situation budgétaire est très compliquée

00:35:00il y a plus de 3000 milliards d'euros de dettes

00:35:02mais je rappelle aussi à ceux que ça aurait échappé

00:35:04que le déficit

00:35:06aujourd'hui dépasse 5%

00:35:08d'ailleurs Bruno Le Maire hier a annoncé de nouvelles

00:35:10coupes budgétaires, je ne sais pas si vous avez vu

00:35:12parce qu'il va y avoir une procédure de déficit excessif

00:35:14entamée le 16 juillet prochain

00:35:16dans quelques jours par l'Europe

00:35:18donc en réalité on ne peut pas non plus considérer

00:35:20que le gouvernement sortant a été

00:35:22responsable, mature, pertinent

00:35:24tout ce que vous voulez sur les questions économiques

00:35:26donc c'est un peu difficile tout de même

00:35:28de faire ce reproche au Nouveau Front Populaire

00:35:30ou d'ailleurs à n'importe quelle autre tendance

00:35:32en voyant ce qu'a fait quand même Bruno Le Maire

00:35:34ces 7 dernières années, il n'est quand même pas arrivé la semaine dernière

00:35:36donc ça c'est le premier point

00:35:38et le deuxième point, effectivement il y a des points dans le programme de l'UNFP

00:35:40qui peuvent paraître un peu problématiques

00:35:42ou très compliqués à mettre en oeuvre

00:35:44c'est vrai qu'à deux primes à bord c'est aussi ce que j'ai pensé

00:35:46néanmoins il y a certains aspects

00:35:48qui ne sont pas complètement aberrants, le rétablissement de l'ISF

00:35:50ce n'est pas quelque chose de complètement fou

00:35:52c'est possible sur un plan technique

00:35:54ça peut trouver un compromis on va dire

00:35:56ça peut en tout cas tout à fait se penser

00:35:58ça ne serait absolument pas injuste

00:36:00d'un point de vue de la philosophie politique

00:36:02surtout que voilà, c'est quand même quelque chose

00:36:04qui a été porté assez clairement par l'UNFP

00:36:06sur le SMIC à 1600 euros

00:36:08c'est effectivement beaucoup plus compliqué

00:36:10moi je pense que ce serait quelque chose qu'il faudrait mettre en place

00:36:12de manière un petit peu nuancée selon les tailles des entreprises

00:36:14pour peut-être que certaines boîtes seraient parfaitement

00:36:16mesures de le faire et ça pourrait tirer les salaires

00:36:18vers l'eau, ce qui est une bonne chose

00:36:20et ce qui soutiendrait derrière la consommation et la demande

00:36:22néanmoins pour des petites entreprises

00:36:24ce serait sans doute très compliqué

00:36:26il faudrait prendre des mesures d'ajustement

00:36:28Corinne Tapirot vous avez été claire

00:36:30Pierre-Yves Martin vous avez été clair

00:36:32et vous aussi Tom Connade, cher Nicolas Coratto

00:36:34pour conclure avec vous, est-ce qu'on peut

00:36:36imaginer, imaginer

00:36:38un Premier Ministre aujourd'hui PS

00:36:40est-ce que c'est envisageable, oui ou non ?

00:36:42Alors oui c'est envisageable

00:36:44c'est peut-être d'ailleurs l'hypothèse

00:36:46la plus envisageable

00:36:48comme nos éditeurs

00:36:50il y aura

00:36:52le PS retrouve un rôle un peu central

00:36:54et on voit bien qu'il y a des œillades

00:36:56à la droite du PS

00:36:58vers les anciens camarades

00:37:00par qui s'est garé dans la Macronie

00:37:02donc on voit bien qu'un petit monde est en train de se reconstituer

00:37:04je suis d'accord, vous allez citer Jérôme Gabes

00:37:06c'est effectivement une personnalité intéressante

00:37:08qui a pris un pied dedans mais aussi un pied dehors

00:37:10qui porte des sujets sur le vieillissement

00:37:12qui sont des sujets transversaux

00:37:14et consensuels, on parle de la loi bien vieillir

00:37:16qui pourrait être votée par cette

00:37:18assemblée nationale sans trop de difficultés

00:37:20apparemment, donc oui ça fait partie

00:37:22peut-être des hypothèses

00:37:24mais j'ajoute une chose

00:37:26et je rejoins sur ce que vous disiez

00:37:28c'est compliqué

00:37:30d'avoir un Premier ministre député

00:37:32de cette assemblée nationale, pourquoi ?

00:37:34parce que cette assemblée nationale

00:37:36elle attrape tout, elle est centripète

00:37:38mais surtout parce que

00:37:40lorsque vous avez un Premier ministre ou un ministre député

00:37:42qui quitte son poste

00:37:44pour aller au gouvernement, vous ne pouvez pas

00:37:46le remplacer pendant un mois

00:37:48et vous voyez que quand on va compter

00:37:50les voix

00:37:54c'est très intéressant

00:37:56de créer un gouvernement de gauche avec que des députés

00:37:58qui vont au gouvernement, mais si les députés

00:38:00vont au gouvernement pendant un mois

00:38:02vous avez autant de moins de députés pour voter vos lois

00:38:04voire même pour résister à une motion

00:38:06de censure, donc il y a aussi

00:38:08un jeu institutionnel un peu vicieux

00:38:10qui va se mettre en place et qui

00:38:12emmène de toute façon, entraîne chacune

00:38:14et chacun à penser à des solutions externes

00:38:16à ceux qui sont

00:38:18à l'assemblée nationale. Et là vous rejoignez

00:38:20parce qu'il faut conclure

00:38:22Jean-Luc Mélenchon n'est pas député

00:38:24et donc il ne faut pas l'enterrer tout de suite

00:38:26d'accord, d'accord, bon alors pour le compromis

00:38:28bon effectivement ça sera

00:38:30un peu difficile, bon c'était très intéressant

00:38:32vous avez tous été très tranchants

00:38:34mais finalement

00:38:36on voit bien que c'est très difficile

00:38:38et vivant de l'opération

00:38:40on est toujours au même endroit

00:38:42un peu comme le gouvernement

00:38:44d'ailleurs, et on y est

00:38:46on n'y bouge pas, surtout pas

00:38:48ne changeons pas une équipe qui gagne

00:38:50allez, vous restez avec nous

00:38:52et puis on va être encore avec notre titeur

00:38:54Paul de Toulouse pour jouer

00:38:56oui c'est Paul, j'avoue

00:38:58voilà on va faire le quiz de l'été

00:39:00de Marmande, de Toulouse

00:39:02excusez-moi, vous voyez elle aussi

00:39:04je suis une Alzheimer

00:39:06bon allez à tout de suite

00:39:08et à 17h52

00:39:10qu'est-ce qu'on fait, on joue dans

00:39:12Les Vraies Voix de l'été, c'est le quiz de l'été

00:39:14Les Vraies Voix Sud Radio

00:39:16le quiz de l'actu

00:39:18Paul, vous êtes avec nous ?

00:39:20je suis là !

00:39:22et vous êtes bien de Marmande

00:39:24il a appris sa leçon

00:39:26ça y est on sait d'où vous êtes

00:39:28et comment vous vous appelez au bout d'une heure

00:39:30et là maintenant la France entière

00:39:32s'en souviendra

00:39:34vous allez choisir

00:39:36votre partenaire, donc soit Pierre-Yves

00:39:38Martin, soit Tom Conan

00:39:40soit Corinne Tapiro

00:39:42vous faites équipe avec

00:39:44je donne un coup à ma pauvre vie

00:39:46je fais des grands gestes

00:39:48il faut trouver l'interprète

00:39:50et le thème que nous vous proposons

00:39:52avec Mrs Judith

00:39:54c'est les Etats-Unis, Joe Biden

00:39:56les Etats-Unis

00:39:58et le titre est l'interprète ?

00:40:00l'interprète, l'interprète, ne vous trompez pas

00:40:02comme Joe Biden, donnez le bon

00:40:04moi je produis des fraises, je ne les sucre pas

00:40:06ah

00:40:08ça c'est pas mal

00:40:10en plus les fraises de Marmande, c'est terrible

00:40:12et comment ça se fait qu'il n'y en a pas sur la table ?

00:40:14demandez à Philippe David

00:40:16en plus Philippe David en a

00:40:18et il nous en a pas passé

00:40:20d'accord, bon Paul

00:40:22vous choisissez qui ? Pierre-Yves, Tom

00:40:24ou Corinne Tapiro

00:40:26c'est le bon choix ça

00:40:28c'est le très bon choix

00:40:30je note Paul et Corinne

00:40:32P et C

00:40:34c'est marrant, ça détend pas

00:40:38Pierre-Yves et Tom

00:40:40voilà c'est parti

00:40:42extrait numéro 1

00:40:44Jodessa

00:40:46Corinne et Paul

00:40:481 à 0

00:40:50alors on vous rappelle que c'est le premier

00:40:52arrivé à 4 points

00:40:54le premier qui parle

00:40:56c'est une évidence

00:40:58et le premier à 4 points

00:41:00on pourrait attribuer un point à Judith

00:41:02c'est vraiment un bel hommage à Joe Biden

00:41:04cette émission je trouve

00:41:08extrait numéro 2

00:41:10Beyoncé

00:41:12oui

00:41:14c'est ça, Beyoncé

00:41:16ça s'appelle Crazy in Love

00:41:18vous dansez un peu dessus

00:41:20non mais si vous voulez j'improvise un truc

00:41:22c'est chaud dans le studio

00:41:24et Pierre-Yves tout content

00:41:26mais vous l'aviez Pierre-Yves, Beyoncé aussi

00:41:28je suis très content de ce binôme qu'on constitue avec Tom

00:41:30bien sûr

00:41:32extrait numéro 3

00:41:38Andy Mitchell, Paul

00:41:40c'est bien parce que

00:41:42tout le monde donne sa réponse

00:41:44ça devrait être Pierre-Yves a priori qui arrive

00:41:46vous n'avez pas la pression

00:41:48je suis nul à ce truc-là

00:41:50ça fait 2 à 1 pour l'instant pour l'équipe de Paul

00:41:52j'en suis sûre

00:41:54extrait numéro 4

00:41:56je la connais celle-là

00:41:58ben vous connaissez forcément

00:42:00alors Paul vous l'avez ?

00:42:02oui j'ai le bout de la langue

00:42:04mais même en tirant la langue je ne vois pas

00:42:063, 2, 1

00:42:10avec une voix comme ça

00:42:12mais enfin

00:42:14il a les mêmes visuels que moi

00:42:16il a les mêmes visuels

00:42:20très bonne réponse de Pierre-Yves

00:42:222 tomes

00:42:242-2

00:42:26extrait numéro 5

00:42:36c'est Pierre-Yves Martin qui a répondu

00:42:38il a eu la sienne

00:42:403-2

00:42:42balle de match

00:42:44c'est la balle de match là Judith

00:42:46si Pierre-Yves et Tom répondent

00:42:48ils battent Paul et Corinne

00:42:50vous êtes bien concentrés

00:42:52extrait numéro 6

00:42:56c'est Paul

00:42:58c'est Paul

00:43:00Paul, Paul, Paul

00:43:02très bonne réponse

00:43:04Paul qui va chercher l'égalisation

00:43:06vraiment sur la ligne

00:43:08un jour

00:43:12c'est le scénario idéal

00:43:14c'est ce qui fait que l'émission devient

00:43:16magnifique

00:43:183 partout

00:43:20majorité relative

00:43:22extrait numéro 7

00:43:24Julien Clerc

00:43:26oui Paul

00:43:28bravo

00:43:30quelle victoire Paul

00:43:32bravo

00:43:344-3

00:43:36Julien Clerc

00:43:38si vous avez envie de jouer avec nous

00:43:40comme on vient de le faire

00:43:42vous nous appelez au 0800 26 300 300

00:43:44puis vous continuez aussi

00:43:46à voter sur notre compte

00:43:48X

00:43:50à nous appeler

00:43:52Radio Sud Radio

00:43:54la radio de Sud Radio

00:43:56c'est important de préciser

00:43:58c'est très important

00:44:00dans un instant ça va être le tour

00:44:02de table de la que tu devrais voir

00:44:04Sud Radio

00:44:06parlons vrai

00:44:08Sud Radio

00:44:10Leclerc bonjour

00:44:12il paraît que quand on veut se muscler

00:44:14c'est bien de manger des protéines

00:44:16Corinne Tapirou

00:44:18éditorialiste et vice-présidente de la PEP

00:44:20non

00:44:22qui a dit ça alors

00:44:24de l'observatoire des parents et de l'école

00:44:26ce qui n'a absolument rien à voir

00:44:28parce que j'ai quitté la PEP il y a peut-être

00:44:3015 ans

00:44:32en 1938 c'est ça

00:44:34non mais parce que c'était complètement réactualisé

00:44:36c'est en 1873

00:44:38est-ce que je peux vous faire un aveu

00:44:40nous avons préparé cette émission

00:44:42avec Joe Biden

00:44:46et on est aussi avec Tom Conan

00:44:48écrivain et éditorialiste

00:44:50c'est bon ça pour vous

00:44:52c'est à peu près à jour

00:44:54Pierre-Yves Martin

00:44:56qui lui est acteur

00:44:58consultant

00:45:00non il est astronaute

00:45:02allez vous avez la parole

00:45:04avec Félix Mathieu

00:45:06la grisaille

00:45:10la grisaille, les pluies, les orages

00:45:12on en a marre ce début de mois de juillet

00:45:14à des heures d'automne je suis bien d'accord

00:45:162500 foyers privés d'électricité

00:45:18ce matin dans la Drôme et l'Ardèche

00:45:20après ces orages qui ont balayé une partie de la France

00:45:22cette nuit

00:45:24des sauts d'eau, des énormes grêlons

00:45:26et puis pour les autres la grisaille

00:45:28forcément on l'entendait d'ailleurs dans le journal de 18h

00:45:30l'impact de la pluie sur le blé

00:45:32sur ces mauvaises récoltes

00:45:34bonsoir Camille Rizzi

00:45:36merci d'être avec nous

00:45:38dans les vraies voix sur Sud Radio

00:45:40Camille Rizzi chercheuse CNRS au laboratoire

00:45:42de météorologie dynamique à Paris

00:45:44est-ce que c'est vraiment un été particulièrement bizarre

00:45:46un été pourri comme on dit parfois

00:45:48ou est-ce que c'est nous qui nous sommes trop habitués

00:45:50aux canicules des étés précédents peut-être ?

00:45:52l'été ne fait que commencer

00:45:54donc on ne sait pas encore

00:45:56comment il va se terminer

00:45:58en tout cas il y a encore le temps

00:46:00pour que le temps s'améliore

00:46:02oui c'est un début juillet

00:46:04plus vieux ça ne veut pas dire que tout le reste du mois de juillet

00:46:06et que tout août va être

00:46:08sur la même couleur du ciel

00:46:10c'est une jolie façon de voir le verre à moitié plein

00:46:12c'est bien

00:46:16vous êtes là toujours Félix

00:46:18on n'est pas là

00:46:20j'ai cru que vous aviez enchaîné

00:46:22j'ai cru que vous aviez enchaîné

00:46:24sur votre verre à moitié plein

00:46:26vous avez annoncé que vous étiez de CNL

00:46:28le problème

00:46:30c'est vrai que Joe Biden

00:46:32hante cette émission

00:46:34oui je vous entends parler de Joe Biden

00:46:36hôpital

00:46:38pour en revenir au ciel

00:46:40c'est un début de juillet comme ça

00:46:42qu'il faut désespérer du mois d'août

00:46:44non

00:46:46je ne suis pas prévisionniste

00:46:48d'ailleurs c'est difficile de prévoir

00:46:50à l'échelle de plusieurs semaines

00:46:52ou de plusieurs mois le temps qu'il va faire

00:46:54mais de manière générale

00:46:58il y a la tendance

00:47:00une tendance lente liée au changement climatique

00:47:02et se superpose à ça de la variabilité

00:47:04naturelle à l'échelle

00:47:06de plusieurs semaines, de plusieurs mois

00:47:08de plusieurs années

00:47:10et là en ce moment

00:47:12l'hiver a été particulièrement pluvieux

00:47:14donc rajouter aux

00:47:16orages qu'il y a ça fait des sols particulièrement

00:47:18humides

00:47:20ce n'est pas forcément

00:47:22une tendance qui est

00:47:24durable et qui est générale

00:47:28j'ai une question Camille Rézy

00:47:30une question que la majorité des gens

00:47:32des auditeurs de Sud Radio se posent

00:47:34où est le réchauffement climatique ?

00:47:36il fait froid dans une grosse partie de la France

00:47:38alors oui il fait chaud mais normalement dans le Sud

00:47:40donc quand on se base un petit peu sur ce qu'on voit

00:47:42dans notre météo on est à même de se dire

00:47:44que ça commence par un refroidissement

00:47:46cela étant Judith, moi j'ai des nouvelles de ma belle famille

00:47:48qui est en Serbie, il fait 45 degrés en ce moment

00:47:50il y a un micro-climat

00:47:52sur la France, c'est quoi l'histoire ?

00:47:56superposé à la tendance lente du réchauffement

00:47:58climatique il y a une variabilité naturelle

00:48:00donc selon

00:48:02les jours, selon les semaines, selon les endroits

00:48:04il fait plus ou moins chaud, plus ou moins froid

00:48:06par contre la tendance lente

00:48:08du réchauffement climatique

00:48:10elle se fait bien sentir en France

00:48:12à l'échelle de plusieurs années

00:48:14et la tendance en France

00:48:16c'est plutôt un réchauffement

00:48:18plutôt un assèchement avec moins de pluie

00:48:20en été

00:48:22par contre la tendance

00:48:24liée au changement climatique c'est aussi

00:48:26une intensification des orages

00:48:28c'est à dire que quand il y a des orages

00:48:30ils donneront plus de pluie, ils seront plus

00:48:32intenses. C'est à dire que des orages

00:48:34des pluies en plein été ça peut être lié

00:48:36au dérèglement de façon indirecte ?

00:48:38Oui c'est ça. Alors il y a

00:48:40toujours eu des orages en été

00:48:42c'est juste qu'avec le changement

00:48:44climatique on s'attend à ce que les orages soient

00:48:46plus intenses parce qu'en fait avec le

00:48:48réchauffement climatique une atmosphère plus

00:48:50chaude peut contenir plus de vapeur d'eau

00:48:52et c'est cette vapeur d'eau qui ensuite

00:48:54quand elle rentre dans les orages donne la pluie

00:48:56C'est la fameuse et c'est

00:48:58très important je crois qu'il faut le rappeler

00:49:00il y a une différence entre le climat

00:49:02et la météo

00:49:04et ça c'est la base

00:49:06on est bien d'accord Camille Ruzzi ?

00:49:08Oui tout à fait, la météo c'est le temps

00:49:10qu'il fait au quotidien alors que

00:49:12le climat c'est l'ensemble

00:49:14des temps qu'il fait à l'échelle de

00:49:16plusieurs années. Pour vous donner une image

00:49:18en fait la météo

00:49:20c'est quels vêtements on porte

00:49:22aujourd'hui. Alors que le climat

00:49:24en fait c'est quel est l'ensemble

00:49:26des vêtements qu'on a dans son armoire

00:49:28Tant que Conan

00:49:30Ce que je trouve aussi intéressant pour

00:49:32remondir sur ce que vous dites c'est

00:49:34j'ai cru comprendre il y a quelques semaines

00:49:36dans un reportage que les turbulences avaient tendance

00:49:38à se multiplier dans les airs

00:49:40pour les gens qui prennent l'avion

00:49:42du fait du dérèglement climatique

00:49:44est-ce que vous confirmez ce point ?

00:49:46Les turbulences qui sont plus fréquentes ou plus

00:49:48intenses avec des accidents parfois même des blessés

00:49:50et des décès à l'intérieur des avions

00:49:52Je suis désolée

00:49:54je ne connais pas ce sujet

00:49:56Il y a eu des sujets

00:49:58sur cette problématique

00:50:00En tout cas vous nous avez donné envie de prendre l'avion, merci

00:50:02Je pense à tous ceux qui partent en colère

00:50:04C'est vrai qu'il y a eu effectivement beaucoup plus d'accidents

00:50:06ces derniers temps, pas des accidents

00:50:08Des dysfonctionnements techniques

00:50:10Il y a eu des passagers

00:50:12blessés suite à des grosses perturbations

00:50:14et l'avion qui bougeait beaucoup

00:50:16Continuez monsieur de

00:50:18CNN

00:50:20Parfaitement bilingue

00:50:22Oui écoutez

00:50:24Vous avez fait la même chose

00:50:30Je ne l'attendais pas celle-là

00:50:32C'est plus ce que c'était

00:50:34Si il ne pleut pas il fera beau

00:50:36C'est ça

00:50:38Si il ne pleut pas il fera beau

00:50:40Ça c'est la conclusion

00:50:42Merci Félix Mathieu

00:50:44On vous rappelle que vous êtes chercheuse au CNRS

00:50:46au laboratoire de météorologie dynamique à Paris

00:50:48Merci pour votre témoignage aujourd'hui

00:50:50Merci Félix Mathieu

00:50:52A lundi

00:50:54On va faire comme ça

00:50:56Et puis on va vous retrouver nous dans un instant

00:50:58Vous restez avec nous

00:51:00Le tour de table de l'actu des vraies voix

00:51:02Parce qu'ils sont remontés là nos 3 vraies voix

00:51:04Les vraies voix de l'été de Sud Radio continue

00:51:06Vous êtes encore avec nous pour trois quarts d'heure

00:51:08Et on va pouvoir faire plein de choses

00:51:10Il y en a peut-être qui partent en vacances

00:51:12qui nous écoutent en voiture

00:51:14Soyez calmes

00:51:16Faites pas comme nous

00:51:18C'est ça que je voulais dire

00:51:20Et puis vous pouvez nous appeler au 0826 300 300

00:51:22si vous voulez réagir évidemment

00:51:24Et puis c'est le tour de table

00:51:26de l'actu des vraies voix

00:51:28Oh dites, je vais envoyer les actualités

00:51:30Vous venez les voir dans la cabine

00:51:32Je vais vous raconter une histoire pas banale

00:51:34Et vous, vous me racontez pas votre petite journée

00:51:36On a assez perdu de temps comme ça

00:51:38Le tour de table de l'actualité

00:51:40Nous commençons par Corintha Pierrot

00:51:42Ah, je vous attendais

00:51:44Les auditeurs de Sud Radio vous connaissent

00:51:46Vous êtes parisienne

00:51:48Il y avait une chanson qui faisait

00:51:50Je ne suis pas parisienne

00:51:52Mais enfin là, je vous attendais là-dessus

00:51:54L'arnaque, je cite, c'est votre propos

00:51:56L'arnaque de la baignade des parisiens dans la Seine

00:51:58Allez-y

00:52:00Alors voilà, depuis plusieurs mois

00:52:02Et même depuis 2016

00:52:04On nous explique qu'on va pouvoir se baigner dans la Seine

00:52:06Grâce à un grand plan qui a été mis en place

00:52:08Alors bien sûr un grand renfort de millions

00:52:10Et même de milliards

00:52:12Puisque nous sommes arrivés à 1,4 milliard

00:52:141,4 milliard

00:52:16De dépensés pour assainir les eaux de la Seine

00:52:18Et on n'a pas fini, ça c'est la première facture

00:52:22Mais il se trouve qu'au précédent Conseil de Paris

00:52:24Qui s'est tenu en mai

00:52:26Une délibération a été présentée

00:52:28Qui parlait de la gratuité

00:52:30De la baignade dans la Seine

00:52:32On se peut se dire quand on a dépensé 1,4 milliard

00:52:34On pourrait peut-être utilement penser à récupérer quelques sous

00:52:36En faisant payer un petit ticket d'entrée

00:52:38Mais non, donc nous nous sommes à Paris

00:52:40Pour la gratuité pour tous

00:52:42Rien n'est gratuit à Paris

00:52:44Si je peux m'exprimer ainsi

00:52:46Et donc ce qui est surtout intéressant

00:52:48C'est que la baignade est réservée

00:52:50A des nageurs confirmés

00:52:52Donc qu'est-ce qu'un nageur confirmé ?

00:52:54C'est une personne qui est capable de nager

00:52:5610 minutes sans prendre aucun appui

00:52:58Une personne qui est capable de faire

00:53:00Un plongeon à canard pour aller récupérer un objet

00:53:02A 3 mètres au fond de l'eau

00:53:04Et c'est une personne qui est capable de remorquer sur 20 mètres

00:53:06Un mannequin, vous savez ces fameux mannequins

00:53:08Qui se gonflent au fur et à mesure

00:53:10Je vous explique que votre enfant de 3 ans n'ira pas

00:53:12Dans la Seine se baigner un jour

00:53:14Quand t'es pas l'emmené de toute façon

00:53:16Aucune famille ne pourra prétendre

00:53:18Aller en famille, d'abord parce que je ne suis pas certaine

00:53:20Que sur les deux parents ils aient ces aptitudes

00:53:22De natation

00:53:24Et je suis en colère quand j'entends les journalistes

00:53:26Partout, alors je suis désolé

00:53:28Même ici, dire on va pouvoir se baigner

00:53:30Dans la Seine, et ben non, vous ne baignerez pas dans la Seine

00:53:32Mais du coup pour quelles raisons, ça m'intéresse

00:53:34Est-ce que c'est réservé

00:53:36Pour quelles raisons est-ce que c'est réservé des personnes confirmées

00:53:38Le danger particulier

00:53:40C'est le courant

00:53:42Et c'est avec le courant

00:53:44Les profondeurs variant

00:53:46Tu peux être balancé sur le bord

00:53:48La présence de bateaux

00:53:50J'imagine de péniches aussi

00:53:52La présence de péniches devra être un peu régulée

00:53:54De façon sur les zones, en tout cas pendant l'été

00:53:56Sur les zones où il y aura ces zones de baignade

00:53:58Mais c'est quand même inquiétant de faire croire aux parisiens

00:54:00C'est dans le cadre de Paris Plage, Corinne

00:54:02Oui dans le cadre

00:54:04Mais Corinne Tapiero

00:54:06Sur le canal de Lourdes qu'il y a déjà des bassins

00:54:08Qui sont mis en place

00:54:10Où les gens se baignent directement dans le canal

00:54:12J'ai compris

00:54:14Est-ce que je peux vous poser ma question

00:54:16Je vous avais dit, dès qu'on parle de Paris

00:54:18Corinne, c'est quelque chose

00:54:20Corinne est un peu à cran

00:54:22Donc le bassin en question

00:54:24Si on le met, le même type de bassin dans la Seine

00:54:26Est-ce que ça...

00:54:28C'est pas prévu

00:54:30Mais peut-être que ça serait ça la solution

00:54:32Pour que les gens puissent profiter

00:54:34Effectivement

00:54:36C'est une idée qui paraît un peu saugrenue

00:54:38Mais pour autant

00:54:40Elle est quand même intéressante

00:54:42C'est quelque chose même d'un point de vue touristique

00:54:44Si on parle d'un point de vue très pragmatique

00:54:46C'est quelque chose qui peut attirer potentiellement des touristes

00:54:48Vu comme on accueille les touristes à Paris

00:54:50Oui mais bon, l'idée en elle-même

00:54:52On va bien aller se baigner au bord de la mer

00:54:54En tout cas je note que vous voulez leur faire payer l'accès

00:54:56C'est pas bien ça

00:54:58Moi je me dis que si on baignait quand même

00:55:00C'est pas très grave

00:55:02Tout ces mensonges entretenus

00:55:04Parce que derrière il y a des réalités que l'on ne veut pas dire

00:55:06Alors moi je veux qu'on les dise

00:55:08Vous avez un truc à dire ou pas ?

00:55:10Non mais peut-être

00:55:12Pierre-Yves justement

00:55:14Sur les Jeux Olympiques

00:55:16Parce que il y a ce côté

00:55:18Vie au quotidien

00:55:20On va pas te laisser la parole

00:55:22Je vous relance Pierre-Yves

00:55:24Mais si c'est très important

00:55:26Écoutez bien

00:55:28Il y a cet aspect

00:55:30Touristique mais il y a l'aspect urgence

00:55:32Les Jeux Olympiques c'est dans quelques jours

00:55:34Il va y avoir deux épreuves olympiques

00:55:36Dans la Seine et pour l'instant

00:55:38A priori c'est bon

00:55:40Mais il y a encore une incertitude

00:55:42Exactement

00:55:44Mais en fait quand Corinne parle

00:55:46De la baignade dans la Seine

00:55:48Je peux pas m'empêcher de repenser

00:55:50A Jacques Chirac qui

00:55:52A partir de 1976 je crois

00:55:54A commencé à chaque élection

00:55:5670

00:55:58Et du coup

00:56:00A chaque élection ça passait

00:56:02Il s'engageait à ce que les parisiens

00:56:04Et les parisiennes puissent aller nager

00:56:06Dans la Seine

00:56:08En fait je vois pas du tout

00:56:10La faisabilité réelle

00:56:12De pouvoir se baigner parce que

00:56:14On l'a bien vu suivant le climat

00:56:16Suivant la météo etc

00:56:18Dès que ça flotte un peu trop

00:56:20Ca devient une immondité

00:56:22Et c'est pas des traitements X, Y ou Z

00:56:24Il faudrait peut-être effectivement insérer

00:56:26Une espèce de piscine en dur

00:56:28Qui donnerait un peu l'illusion

00:56:30C'est ça, c'est ce que disait Judith

00:56:32Merci

00:56:34Quand on voit la couleur de la Seine

00:56:36A longueur d'année

00:56:38Ca donne pas forcément envie d'y mettre un orteil

00:56:40Tom Conan vous aimez nager dans la Seine

00:56:42Vous êtes un nageur confirmé

00:56:44Pas du tout moi j'ai peur

00:56:46Au bout de deux minutes

00:56:48C'est une catastrophe

00:56:50Effectivement le principe que disait Pierre-Yves

00:56:52Je le connais en Bretagne

00:56:54C'est une piscine avec de l'eau salée

00:56:56Quand la mer se retire, la piscine se vide

00:56:58Elle se remplit, donc c'est intéressant

00:57:00Ca permet effectivement d'avoir des zones

00:57:02Qui sont un peu serrillées

00:57:04Dans la mer

00:57:06Pour parler d'un truc sympa

00:57:08Pierre-Yves Martin

00:57:10Si ça vous dérange pas que je lance ma vraie voix

00:57:12Donc pour parler d'un truc sympa

00:57:14Pierre-Yves Martin, vous nous parliez du bonheur

00:57:16Et alors du bonheur des hippodromes

00:57:18En fait

00:57:20Je me suis demandé quand on m'a interrogé ce matin

00:57:22Vous m'avez demandé

00:57:24De choisir un sujet

00:57:26Alors je me suis dit qu'est-ce que je fais

00:57:28Est-ce que je prends quelque chose dans l'actualité

00:57:30Ou est-ce que je raconte

00:57:32Un truc dont personne n'a rien à faire par exemple

00:57:34Une petite histoire de ma vie personnelle

00:57:36Et donc du coup comme j'adore les auditeurs

00:57:38De Sud Radio

00:57:40Et que j'avais envie de parler vrai

00:57:42Je vais vous raconter une histoire qui m'est arrivée

00:57:44Hier soir, une histoire toute simple

00:57:46Hier soir j'étais avec mon épouse

00:57:48Émilie, mon fils Victor

00:57:50Sur un hippodrome

00:57:52Au Lion d'Angers

00:57:54Dans le Maine-et-Loire

00:57:56Pour voir une course dans laquelle

00:57:58Une jument qui s'appelle Belasca

00:58:00A fait une course extraordinaire

00:58:02Bref, le sujet n'est pas là

00:58:04Elle a gagné

00:58:06Et qu'est-ce que j'ai vu, qu'est-ce qu'on a vu

00:58:08On a vu un climat serein

00:58:10Des gens simples

00:58:12Heureux

00:58:14Qui étaient passionnés

00:58:16Qui regardaient les courses avec de l'émotion

00:58:18Avec de la passion

00:58:20Avec des parieurs

00:58:22Avec toute une population

00:58:24Toute une partie de personnes

00:58:26Qui vivent simplement

00:58:28Avec beaucoup d'humanité

00:58:30Avec beaucoup de sensibilité

00:58:32Et j'ai été très touché

00:58:34Et du coup j'ai eu la chance d'échanger

00:58:36Avec quelqu'un que j'apprécie beaucoup

00:58:38Qui est Gabriel Linders

00:58:40Qui est un des meilleurs entraîneurs

00:58:42Sur le qu'est-ce qui fait

00:58:44Qu'il y a un bon climat

00:58:46Et que ça se passe bien

00:58:48Et du coup on a identifié

00:58:50On a échangé avec Gabriel

00:58:52Et on se disait, la première recette

00:58:54C'est quand même que derrière ces chevaux de course

00:58:56Il y a beaucoup de travail

00:58:58Il y a beaucoup de rigueur

00:59:00Et puis il y a une volonté

00:59:02De la part des uns et des autres

00:59:04Que les fêtes hippiques

00:59:06Se passent le mieux possible

00:59:08Donc il n'y a pas d'excité

00:59:10Les gens viennent en famille

00:59:12En couple, seul

00:59:14Il y a des petites buvettes, des petits stands pour parier

00:59:16Les gens, toutes les demi-heures

00:59:18Vont regarder les courses, commentent

00:59:20Réagissent, etc.

00:59:22C'était combien l'entrée ? Vous avez payé l'entrée ?

00:59:24Non, c'était gratuit

00:59:26Et du coup j'ai trouvé ça super

00:59:28Vous avez parié ou pas ?

00:59:30Oui j'ai parié

00:59:32Et j'ai gagné en plus

00:59:34C'est le jument dont vous parliez

00:59:36Exactement

00:59:38Mais vous aviez eu une info

00:59:40C'est Jean-Paul Delperrier qui fait les pronostics

00:59:42C'est une jument que je connais

00:59:44Et que j'adore

00:59:46Elle vous aime aussi cette jument ?

00:59:48J'en suis persuadé

00:59:50C'est pour ça qu'elle a gagné pour vous

00:59:52Et en fait je me suis posé la question

00:59:54Parce que c'est bien de témoigner et de raconter des histoires

00:59:56Sur les vraies voix

00:59:58Mais il faut quand même apporter un sujet pour débattre

01:00:00Après c'est quand même ce qu'on m'a dit

01:00:02Mais là du coup il faut conclure

01:00:04Et en fait je me suis posé la question

01:00:06Mais si ce type d'environnement

01:00:08C'était pas une solution pour être heureux

01:00:10Je pense qu'on a tous besoin

01:00:12De réfléchir et d'identifier

01:00:14La clé pour être heureux

01:00:16Et j'ai trouvé ça intéressant

01:00:18Et rassurant

01:00:20Dans une période complètement folle

01:00:22De voir une partie de vie simple

01:00:24Humaine et belle

01:00:26Dans la douceur enjeuvine

01:00:28Rafflons

01:00:30Vous restez avec nous

01:00:32Parce que c'est la suite

01:00:34Des vraies voix

01:00:36Dans un instant

01:00:38C'est la suite du tour de l'actu

01:00:40C'est notre moment

01:00:42C'est ce qu'on veut

01:00:44C'est l'été

01:00:46Enfin c'est l'été, ça commence à arriver

01:00:48On est au début de l'été

01:00:50Là maintenant

01:00:54Tom Conan, vous avez nous parlé de l'arrivée sur le marché

01:00:56Alors ça, ça m'a bien fait rire de la calcul

01:00:58Sarko

01:01:00C'est un tsunami

01:01:02C'est pas vraiment drôle en fait

01:01:04C'est un tsunami chez nos amis suisses

01:01:06Alors c'est Sarko mais avec un C

01:01:08Et non pas avec un K

01:01:10Donc ça n'a pas de rapport avec l'ancien président de la république

01:01:12Alors en fait c'est une espèce de machine

01:01:14Qui ressemble un peu à un petit vaisseau violet

01:01:16Qui a été promu par un médecin australien

01:01:18Mais qui a pour but

01:01:20De provoquer le suicide

01:01:22Chez les personnes qui s'insèrent à l'intérieur

01:01:24Donc une sorte de suicide assisté

01:01:26Mais sans assistance

01:01:28Puisque l'idée c'est que ce soit totalement

01:01:30Autonome, qu'on puisse entre guillemets

01:01:32S'auto-suicider

01:01:34Ça c'est un pléonasme si je peux me permettre

01:01:36D'une certaine façon

01:01:38Et donc baptiser Sarko pour Sarkophage

01:01:40Donc elle permet effectivement à une personne

01:01:42De se suicider sans aide extérieure

01:01:44Donc la personne en réalité à l'intérieur

01:01:46Voit en fait de l'azote arriver

01:01:48Dans l'espèce de capsule

01:01:50Dans laquelle on est inséré

01:01:52Qui provoque une perte de conscience

01:01:54Et ensuite une mort sans douleur, théoriquement en tout cas

01:01:56En quelques secondes

01:01:58Qui ne nécessite pas l'injection de poison etc

01:02:00Donc j'ai trouvé ça quand même assez, un peu sidérant

01:02:02Ce qui est fou c'est qu'en Suisse

01:02:04Qui est quand même un pays assez libéral

01:02:06Donc aujourd'hui cette machine semble être

01:02:08En voie d'expérimentation

01:02:10En tout cas l'autorisation semble

01:02:12Proche

01:02:14Et donc effectivement ça suscite beaucoup de controverses

01:02:16Donc en fait c'est une capsule

01:02:18On monte dedans quoi

01:02:20Et donc effectivement avec

01:02:22Tous les débats qu'on a eu récemment

01:02:24Effectivement sur la question de la fin de vie et du suicide assisté

01:02:26Parce que ce terme est effectivement

01:02:28Le terme un peu consacré désormais

01:02:30C'est un peu la solution ultime

01:02:32Mais effectivement une solution entre guillemets de marché

01:02:34Parce que là ça supposerait finalement

01:02:36Que n'importe quelle clinique a supposé que ce soit autorisé

01:02:38Puisse évidemment l'accaparer

01:02:40Et permettre à qui le veut

01:02:42Finalement de se suicider facilement

01:02:44Donc j'ai trouvé ça assez, alors moi-même je suis pas opposé

01:02:46Par principe

01:02:48Je suis même plutôt favorable

01:02:50A l'euthanasie mais

01:02:52Effectivement la manière de faire si j'ose dire

01:02:54Sans aide extérieure

01:02:56Et sans aide médicale en particulier

01:02:58J'ai trouvé ça effectivement assez choquant

01:03:00Et il y a une souffrance ?

01:03:02Non théoriquement il n'y a pas de souffrance

01:03:04La mort est censée être lente

01:03:06Et arriver en quelques secondes

01:03:08On peut aussi parler du droit à disposer de sa propre vie

01:03:10Ou de sa propre mort, Corinne Tapiero

01:03:12Si on a envie de mourir est-ce qu'on a besoin d'être forcément accompagné par un médecin ?

01:03:14La question se pose aussi

01:03:16La question se pose

01:03:18Mais il y a des situations où les personnes sont plus en capacité

01:03:20De prendre quoi que ce soit

01:03:22Pour se suicider eux-mêmes

01:03:24Mais sur le suicide assisté

01:03:26Pour des cas qui en ont exprimé le souhait

01:03:28Si leur santé ne leur permettait plus de vivre dignement

01:03:30La question se pose

01:03:32De savoir qui fait cette injection

01:03:34Parce que les médecins

01:03:36Aujourd'hui prêtent le serment d'Hippocrate

01:03:38Qu'il leur demande de sauver des vies

01:03:40Donc donner la mort

01:03:42Ce n'est pas leur métier

01:03:44Et on ne peut pas confier ça à des soignants

01:03:46Que ce soit des infirmières ou des aides-soignants

01:03:48Et à la famille c'est encore plus difficile

01:03:50Parce que je pense qu'il doit falloir

01:03:52Des mois et des années de psychanalyse

01:03:54Quand on a fini par tuer son père ou sa mère

01:03:56Parce qu'elle était en souffrance

01:03:58Oui il y a ça aussi

01:04:00Dans la capsule Tom

01:04:02C'est-à-dire que l'arrivée de l'azote

01:04:04Là dont vous parlez

01:04:06C'est quelqu'un qui la déclenche

01:04:08Ou c'est la personne qui...

01:04:10Est-ce que c'est le principe du suicide ?

01:04:12On appuie sur un bouton

01:04:14De l'autosuicide

01:04:16Ça ressemble littéralement à un tout petit vaisseau spatial

01:04:18Une petite capsule de vaisseau spatial

01:04:20Je ne saurais pas trop décrire plus précisément

01:04:22Vous vous mettez à l'intérieur

01:04:24Vous appuyez sur le bouton et le processus s'enclenche

01:04:26Et ça va quand même assez loin

01:04:28Au début je trouvais que c'était un prototype

01:04:30Mais c'est vraiment quelque chose qui est opérationnel

01:04:32Et qui est commercialisable

01:04:34Comme c'est biodégradable

01:04:36Ça peut constituer un cercueil à proprement parler

01:04:38Tu l'achètes le cercueil ?

01:04:40C'est une opération tout en un

01:04:42Je pense que ça doit être

01:04:44Quelque chose qui doit être acheté

01:04:46Par l'individu qui souhaite mettre fin à ses jours

01:04:48C'est donc effectif en Suisse ?

01:04:50En tout cas d'un point de vue juridique

01:04:52Il ne semble qu'il n'y ait pas d'obstacle

01:04:54Puisque l'euthanasie est possible

01:04:56A partir du moment où le produit est considéré

01:04:58Comme conforme

01:05:00Pierre-Yves Matin, qu'en pensez-vous ?

01:05:02Est-ce que c'est bien qu'on puisse avoir accès à sa mort comme on en a envie ?

01:05:04Je trouve que c'est un sujet extrêmement complexe

01:05:06Moi je n'arrive pas du tout

01:05:08A avoir une position tranchée

01:05:10Suivant les situations

01:05:12Ça m'inquiète un peu

01:05:14D'entendre le côté

01:05:16Tout en un

01:05:18Vers la mort

01:05:20Je reconnais qu'il y a des situations

01:05:22Qui sont insupportables

01:05:24Pour la fin de vie

01:05:26Pour les personnes qui sont en fin de vie

01:05:28Ou dans des maladies

01:05:30Très complexes et très douloureuses

01:05:32Et pour la famille etc

01:05:34Mais j'ai plutôt l'impression

01:05:36Que c'est un sujet de cas par cas

01:05:38Et donc du coup je reviens un petit peu

01:05:40Sur ce projet de légiférer sur la fin de vie

01:05:42Ça me semble

01:05:44Très compliqué

01:05:46De fournir un cadre législatif

01:05:48Qui soit

01:05:50Adapté

01:05:52A toutes les situations

01:05:54Les fins de vie sont

01:05:56Par définition pas une mais plusieurs

01:05:58Parce qu'en vous écoutant parler

01:06:00Je visualisais

01:06:02On est bien d'accord que les gens

01:06:04Qui rentrent dans cette capsule

01:06:06Dans le sarco

01:06:08Ils veulent

01:06:10Comme sarcophage

01:06:12C'est ça

01:06:14Très bien, merci de détendre un peu

01:06:18Mais en général

01:06:20Les personnes qui veulent se tuer

01:06:22Elles n'ont plus la possibilité de se mouvoir

01:06:24Donc il y a forcément un geste

01:06:26Qui dit allez je te mets dans le sarco

01:06:28Non mais là justement

01:06:30Il y a des gens qui ont envie de se suicider

01:06:32Qui sont en pleine santé aussi

01:06:34C'est beaucoup plus adapté pour des personnes

01:06:36Qui ont pleine possession de leurs moyens

01:06:38Et qui souhaitent mettre fin à leur jour

01:06:40En réalité, donc il faut le voir

01:06:42Comme un suicide

01:06:44Qu'on provoque sans assistance médicale

01:06:46Et là en Suisse

01:06:48Ils ont reçu toutes les autorisations

01:06:50En tout cas actuellement ça sujette la controverse

01:06:52Je ne pense pas que ça a déjà été utilisé concrètement

01:06:54Mais en tout cas il semblerait qu'il n'y ait pas d'opposition juridique

01:06:56Sacré tour de table

01:06:58Monsieur Tom Conrad

01:07:00Merci, c'était une vraie question

01:07:02Alors notre coup de projecteur approche

01:07:04C'est dans pas longtemps

01:07:06Gabriel Attal aussi se prépare à devenir

01:07:08Président du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale

01:07:10Dans la gestion de la majorité

01:07:12Armé de son sarco

01:07:14Allez-y Judith

01:07:16Je ne pouvais pas m'en empêcher

01:07:18Mais vous pourrez me chanter après

01:07:20Allez-y

01:07:22Un rôle crucial dans la gestion de la majorité parlementaire

01:07:24Et dans la formulation des politiques futures

01:07:26Malgré son jeune âge, il bénéficiait d'une solide reconnaissance publique

01:07:28Et d'un soutien croissant

01:07:30Particulièrement parmi les électeurs les plus âgés

01:07:32La question est posée

01:07:34Sur le compte X de Sud Radio

01:07:36Hashtag législatif

01:07:38La stature d'un futur Président de la République

01:07:40Nous questionnerons

01:07:42Philippe Moreau-Chevrolet

01:07:44Consultant en communication politique

01:07:46Professeur de communication à Sciences Po

01:07:48Juste un petit mot

01:07:50Avant de faire le point sur l'état

01:07:52De notre consultation

01:07:54Gabriel Attal sera-t-il Président de la République un jour

01:07:56Cher Philippe Moreau-Chevrolet

01:07:58C'est possible

01:08:00Il a été assez présidentiel dans la séquence

01:08:02De l'entre-deux-tours

01:08:04Il a même remplacé le Président

01:08:06Avec des mots proches de ceux de Jacques Chirac

01:08:08Contre le RN

01:08:10Donc c'était particulièrement symbolique

01:08:12Et vous réagissez sur Twitter

01:08:14Vous votez sur X

01:08:16Pardonnez-moi, vous votez non

01:08:18A cette question à 92%

01:08:20Ah oui quand même, dans la demi-mesure

01:08:22Comme d'habitude, c'est pour ça qu'on vous aime

01:08:24Prends l'ombre avec vous

01:08:26Et restez avec nous

01:08:28Avec raison et justesse

01:08:30Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense

01:08:32Bonjour Liliane

01:08:34Je vous remercie pour vos invités

01:08:36C'est une pour le coup de projecteur

01:08:38Des Vraies Voix

01:08:40Nous sommes avec Corinne Tapiero

01:08:42Qui est éditorialiste

01:08:44Et puis Thomas

01:08:46Tom Conan

01:08:48Écrivain également

01:08:50Et puis Pierre-Yves Martin

01:08:52Consultant

01:08:54C'est parti pour le coup de projecteur des Vraies Voix

01:08:56Les Vraies Voix Sud Radio

01:08:58Le coup de projecteur des Vraies Voix

01:09:00Gabriel Attal s'est engagé à protéger

01:09:02Les français de tout gouvernement

01:09:04Qui compterait des ministres issus du RN

01:09:06Ou de LFI, pardon je vais redevenir un peu sérieuse

01:09:08Devenu seul candidat

01:09:10Depuis le retrait d'Emmanuel Born

01:09:12Et de Gérald Darmanin

01:09:14Il va presque de soi qu'il sera

01:09:16Président du groupe Renaissance à l'Assemblée

01:09:18Ce qui sera décidé demain lors de la réunion du parti

01:09:20Alors selon un sondage de nos

01:09:22Confrères

01:09:28Malgré son jeune âge

01:09:3055% des sondés estiment

01:09:32Que Gabriel Attal est un homme politique compétent

01:09:34Une qualité largement reconnue

01:09:36Dans l'opinion, notamment

01:09:38Chez les électeurs plus âgés

01:09:40J'ai un fou rire à côté de moi

01:09:42C'est le cas de 61% des 50-64 ans

01:09:44Et de 65% des 65-74 ans

01:09:46Alors projetons-nous un petit peu

01:09:48Frédéric

01:09:50Parlons vrai, quand votre électorat vous martèle

01:09:52Que vous êtes meilleur que le chef

01:09:54Ne vous sentez-vous pas pousser des ailes ?

01:09:56Attal pousse Macron vers la sortie

01:09:58Occupe l'espace médiatique

01:10:00S'apprête à prendre les commandes de Renaissance

01:10:02Jusqu'où ira-t-il ?

01:10:04Nous vous posons la question

01:10:06Dans ce coup de projecteur

01:10:12La question c'est

01:10:14Gabriel Attal

01:10:16L'a-t-il ?

01:10:18L'a-t-il ou ne l'a-t-il pas ?

01:10:20L'a-t-il ?

01:10:22Finalement

01:10:24Pardon

01:10:26Pour en parler, nous recevons

01:10:28Philippe Monroche-Vrelay

01:10:30Consultant en communication politique

01:10:32Et professeur de communication à Sciences Po

01:10:34Bonsoir Philippe

01:10:36Bonsoir

01:10:38Bonsoir Philippe

01:10:40Bonsoir

01:10:44On rappelle la question

01:10:46Gabriel Attal a-t-il la stature d'un futur

01:10:48Président de la République ?

01:10:50Pouvez-vous répondre à cette question Philippe Monroche-Vrelay ?

01:10:52Alors

01:10:54Là en état, oui il l'a acquis

01:10:56Entre les deux tours d'élections législatives

01:10:58Pourquoi ? Parce que c'est le moment où normalement

01:11:00C'est le Président qui aurait dû prendre la main

01:11:02Il est intervenu depuis le Perron de Matignon

01:11:04Avec une mine assez grave

01:11:06Pour expliquer qu'il fallait que le pays s'unisse

01:11:08Pour rajouter le RN

01:11:10Et faire barrage en quelque sorte

01:11:12Ça correspond à ce que normalement

01:11:14Le Président fait

01:11:16Et il a reçu beaucoup de soutien derrière

01:11:18Il en reçoit beaucoup depuis

01:11:20Parce qu'au fond il a occupé une place

01:11:22Qui avait été laissée vide par Emmanuel Macron

01:11:24Qui l'avait bien occupée alors qu'il est

01:11:26Extrêmement jeune, il a 34 ans

01:11:28Par ailleurs les débats qu'il a fait avec Bardella

01:11:30Montraient qu'il était plus compétent

01:11:32Qu'il maîtrisait mieux ces sujets

01:11:34Que le candidat RN

01:11:36Il y a aussi plus d'habitude

01:11:38Et de pratique probablement

01:11:40Mais dans l'ensemble ça commence à faire une stature

01:11:42Qui tranche beaucoup

01:11:44Notamment face aux intermoments

01:11:46Aux hésitations d'Edouard Philippe

01:11:48Dont on a appris qu'il avait dîné avec

01:11:50Marine Le Pen un peu avant

01:11:52Tout ça crée

01:11:54Le met un petit peu devant les autres

01:11:56Prétendants qui sont Gérald Darmanin

01:11:58Edouard Philippe

01:12:00Ce n'est pas un peu de la langue de bois à un moment donné ?

01:12:02Ils dînent tous ensemble, on le sait, ils se connaissent tous

01:12:04À l'Assemblée, etc...

01:12:06Sur la question des dînés, ce qui est choquant

01:12:08C'est qu'on a demandé à tout le pays

01:12:10De faire barrage au RN

01:12:12Et d'apprendre que certains, politiques pas tous

01:12:14Et heureusement, mais certains

01:12:16N'ont pas vu de problème à dîner avec

01:12:18Marine Le Pen, alors que Marine Le Pen a été reçue

01:12:20Ce qui est complètement normal d'ailleurs

01:12:22En tant que chef de parti

01:12:24A de nombreuses reprises à Matignon

01:12:26A l'Elysée, donc c'est pas comme s'il ne s'était pas

01:12:28Déjà parlé, mais là

01:12:30Il y avait vraiment ce qui est choquant

01:12:32Dans le cas d'Edouard Philippe, puisque c'est lui qui est au cœur

01:12:34De cette tempête, mini-tempête médiatique

01:12:36C'est qu'ils demandent un jour

01:12:38De faire barrage au RN et que le lendemain

01:12:40On apprend qu'il a dîné avec

01:12:42Je suis désolé, mais ce n'est pas très cohérent pour les électeurs

01:12:44Qui eux ne dînent pas avec Marine Le Pen tous les jours

01:12:46Ni avec Edouard Philippe

01:12:48Alors Philippe Moreau-Chevrolet, revenons sur notre

01:12:50Question centrale

01:12:52Est-il présidentiable ? Déjà, parlons de son agenda

01:12:54Emmanuel Macron souhaite

01:12:56Accepter la démission de Gabriel Attal

01:12:58Et du gouvernement mardi prochain

01:13:00Ce samedi

01:13:02A l'Assemblée nationale

01:13:04Il y aura donc l'élection

01:13:06Du président du groupe

01:13:08Renaissance

01:13:10Et il se trouve que Gabriel Attal

01:13:12Est le seul candidat

01:13:14Est-ce que ça fait de Gabriel Attal, Pierre-Yves Martin

01:13:16Un futur

01:13:18Candidat déjà ?

01:13:20Non pas du tout

01:13:22Gabriel Attal a une qualité

01:13:24Ou un atout par rapport aux autres

01:13:26Je pense qu'il a un capital

01:13:28Sympathie

01:13:30Qui est assez important

01:13:32Pour deux raisons

01:13:34Déjà parce que ses expériences

01:13:36Depuis l'éducation nationale

01:13:38Et puis comme premier ministre

01:13:40Ont été plutôt

01:13:42Accueillies et appréciées

01:13:44Par l'opinion

01:13:46La deuxième raison c'est que

01:13:48Pendant les législatives

01:13:50Il a mouillé sa chemise

01:13:52On aime ou on n'aime pas Attal

01:13:54Il était sur le front

01:13:56Il a essayé de défendre

01:13:58Ce qu'il pouvait défendre

01:14:00Par rapport à une posture du président de la République

01:14:02Qui était un peu difficile

01:14:04A tenir

01:14:06Donc je pense qu'il a un capital sympathie

01:14:08Fort mais

01:14:10C'est pas non plus en termes d'influence

01:14:12Je pense qu'il a pas encore certainement

01:14:14Bâti tous ses réseaux

01:14:16Je pense qu'un Darmanin a eu le temps

01:14:18Déjà lui de construire ses réseaux

01:14:20Et de les faire vivre

01:14:22Et lui d'ailleurs ne veut pas se présenter en tant que

01:14:24Président du groupe ce qui veut peut-être dire quelque chose

01:14:26Tout comme Elisabeth Borne

01:14:28Oui alors Tom Conan justement

01:14:30Pierre-Yves Martin nous parle des réalisations

01:14:32De Gabriel Attal en tant que ministre de l'éducation

01:14:34Et puis en tant que premier ministre

01:14:36Dans quelle mesure si c'est le cas d'ailleurs

01:14:38Ces réalisations démontrent

01:14:40Ses compétences en fait

01:14:42Pour un rôle de leadership tel que celui de président

01:14:44En tout cas effectivement il a une certaine détermination

01:14:46Même sur les questions comme l'Abaya

01:14:48Moi si je partageais pas sa position

01:14:50Particulièrement personnellement

01:14:52C'est un mec effectivement

01:14:54Il va au front

01:14:56Et il est parfois contre le courant

01:14:58Si j'ose dire

01:15:00Donc il défend des positions qui sont difficilement

01:15:02Défendables en tout cas qui suscitent la polémique

01:15:04Donc c'est pas quelqu'un qui recherche le confort

01:15:06Contrairement d'ailleurs à quelqu'un comme Edouard Philippe je trouve

01:15:08Qui pour le coup

01:15:10Pour l'avoir parfois écouté pendant plusieurs heures

01:15:12Dans des débats à fleuve sur France Télévisions

01:15:14Non mais justement

01:15:16Il tranche pas finalement

01:15:18Il est un peu d'un côté de l'autre

01:15:20Et c'est sans doute effectivement une stratégie

01:15:22Mais ça démontre aussi peut-être

01:15:24Une certaine sièdeur

01:15:26Donc oui de ce point de vue là Attal

01:15:28On peut pas lui reprocher ça

01:15:30Pour autant moi en fait ce qui m'a frappé

01:15:32J'ai l'impression qu'il bénéficie de la dissolution

01:15:34En l'occurrence puisque

01:15:36On s'attendait tous à ce que le groupe

01:15:38Renaissance soit réduit à portion congrue

01:15:40Et finalement en effet avec

01:15:42Le Front Républicain il en a été quand même le premier bénéficiaire

01:15:44En termes de nombre de sièges

01:15:46Ils ont donc perdu mais ils ont gardé quand même

01:15:48Un nombre assez important

01:15:50Donc il y a peut-être une renaissance de renaissance

01:15:52À anticiper et il en serait

01:15:54Effectivement potentiellement le premier bénéficiaire

01:15:56Puisque Macron par définition ne pourra pas se représenter

01:15:58Philippe Moreau Chevrolet d'accord avec ça ?

01:16:00Oui alors

01:16:02Il a limité les dégâts en fait

01:16:04Son camp, les députés lui doivent

01:16:06Plus à Gabriel Attal qu'évidemment

01:16:08Ils le doivent à Emmanuel Macron c'est aussi ça

01:16:10Qui a beaucoup changé dans la donne

01:16:12Qu'on a aujourd'hui c'est que beaucoup de députés

01:16:14Aujourd'hui qui ont été réélus

01:16:16L'ont été presque contre Emmanuel Macron

01:16:18D'une certaine façon ils sont extrêmement énervés

01:16:20Et Gabriel Attal a été le seul à dire

01:16:22Ecoutez on va redevenir raisonnable

01:16:24On va essayer de gérer

01:16:26On est tous mal mais on va essayer de gérer

01:16:28On va repartir au combat

01:16:30Il faut le faire tout de suite si on veut sauver nos sièges

01:16:32Et on va se battre

01:16:34Pour ce qu'il reste de notre majorité

01:16:36C'est lui qui a fait ça

01:16:38Donc quelque part ils sont redevables à Gabriel Attal

01:16:40C'est ça aussi qui fait que moi je pense qu'il a des chances

01:16:42De s'imposer comme candidat

01:16:44En tout cas autant que les autres

01:16:46Et pas moins que les autres et peut-être un petit peu plus

01:16:48De s'imposer comme candidat pour 2027

01:16:50Ces députés encore une fois

01:16:52Ce sont des survivants

01:16:54Ils ont appris du jour au lendemain comme Gabriel Attal

01:16:56D'ailleurs qu'ils étaient virés

01:16:58Qu'ils allaient devoir repartir en campagne

01:17:00Ils ont dû le faire en trois semaines

01:17:02Tous les observateurs ici, moi aussi

01:17:04Prédisaient une victoire du RN

01:17:06La majorité absolue, souvenez-vous

01:17:08On y a cru vraiment très longtemps

01:17:10Et du coup ils ont une mentalité de survivants

01:17:12Et ils savent à qui ils doivent leur survie

01:17:14Corine Tapiero, Gabriel Attal

01:17:16Il va aussi devoir renforcer sa position

01:17:18Et puis aussi l'influence de son groupe

01:17:20Du groupe Renaissance pour peut-être arriver un jour au Saint-Graal

01:17:22Alors moi je suis très stupéfait

01:17:24De ce genre de questions à trois ans d'une échéance

01:17:26Déjà pour commencer

01:17:28Et je constate que malheureusement

01:17:30La classe politique, échec après échec

01:17:32N'apprend aucune leçon

01:17:34Et chacun est toujours dans une trajectoire personnelle

01:17:36Avant d'être dans une trajectoire

01:17:38Qui voudrait porter la France vers quelque chose

01:17:40Ou s'occuper plus précisément

01:17:42Des problématiques des Français

01:17:44Alors très bien, Gabriel Attal

01:17:46A été un très bon porte-parole

01:17:48Il a très bien exécuté la tâche

01:17:50Il a été un éphémère ministre de l'éducation nationale

01:17:52Avec quelques mesures phares

01:17:54Dont l'essentiel n'est pas mis en place

01:17:56À part la baïa sur laquelle

01:17:58Le premier ministre de la France insoumise

01:18:00Reviendra immédiatement puisque c'est ce qu'ils disent tous

01:18:02C'est évidemment du deuxième degré

01:18:04Puisque chers auditeurs il n'y aura pas

01:18:06Enfin il n'y a pas pour l'instant

01:18:08Et enfin

01:18:10Il aura été un premier ministre

01:18:12Qui se solde par un chaos

01:18:14Même s'il a essayé de sauver les meubles

01:18:16Quand j'entends monsieur Moreau dire

01:18:18On va sauver nos sièges

01:18:20Ils sont vraiment, tous ces politiques

01:18:22Sont vraiment dans cette posture

01:18:24Moi même qui suis élue je les ai vu aller

01:18:26Au combat législatif avec des mots

01:18:28Qui à mon avis sont complètement déplacés

01:18:30Et ne collent plus du tout

01:18:32Avec ce qu'attendent les populations

01:18:34Les électeurs

01:18:36Je ne dis pas du tout ce pourri

01:18:38Je dis que

01:18:40Avant de penser à se rasseoir dans un fauteuil

01:18:42Qu'est-ce que tu veux en faire ?

01:18:44Et qu'est-ce que t'en as fait ?

01:18:46Quels ont été les trahisons qui ont été portés par la Macronie ?

01:18:48Parce qu'il faut quand même aussi en parler

01:18:50De ce qu'ils avaient promis, de la proportionnelle par exemple

01:18:52Qui était un vœu cher à Macron

01:18:54On n'a pas touché du tout ce dossier par exemple

01:18:56Je ne parle que des dossiers les moins

01:18:58En tout cas

01:19:00La stature présidentielle c'est quelqu'un qui est capable

01:19:02De rassembler, par exemple

01:19:04Il est l'homme fort du bloc central

01:19:06Aujourd'hui indéniablement

01:19:08Oui

01:19:10Moi ce que je trouve quand même un peu problématique

01:19:12De manière un peu générale

01:19:14Et la situation d'aujourd'hui le montre

01:19:16C'est que la France à mon avis

01:19:18Est portée par une tradition de bipartisme

01:19:20Avec un parti de gauche et un parti de droite

01:19:22Il peut y avoir des nuances à l'intérieur

01:19:24Mais c'est quand même fondamentalement le cas

01:19:26Y compris quand vous regardez aux Etats-Unis

01:19:28Au Royaume-Uni

01:19:30Dans des grandes démocraties

01:19:32Qui ne sont pas forcément comparables

01:19:34Mais qu'on peut également avoir en tête

01:19:36Et je pense qu'aujourd'hui ce bloc central

01:19:38Qui n'en est pas vraiment un

01:19:40Parce qu'il ne correspond pas à une politique

01:19:42A une idéologie claire

01:19:44Est quand même voué je pense à disparaître

01:19:46Là effectivement ils sont en sursis

01:19:48Parce que ce front républicain

01:19:50A fait qu'ils en ont bénéficié au premier titre

01:19:52Encore plus que le nouveau formulaire

01:19:54En réalité je pense que la tradition politique française

01:19:56C'est d'abord un bipartisme

01:19:58Il y aura une recomposition à droite

01:20:00Mais je pense que ce bloc central

01:20:02Ne correspond à rien idéologiquement

01:20:04Ils n'ont pas d'idéologie

01:20:06C'est-à-dire que le macronisme il n'y a pas de doctrine

01:20:08Il n'y a pas de doctrine

01:20:10Pour conclure

01:20:12Est-ce qu'ils ont une idéologie

01:20:14Renaissance ?

01:20:16En 2024 plus personne n'a d'idéologie

01:20:18Déjà ce qui serait bien

01:20:20C'est de savoir s'ils ont un projet

01:20:22Et en fait Emmanuel Macron

01:20:24A passé l'élection présidentielle de 2022

01:20:26Sans avoir de programme

01:20:28Donc c'est un peu compliqué

01:20:30Mais je pense que si on est tellement dérouté

01:20:32En ce moment

01:20:34C'est aussi parce qu'aucune force politique

01:20:36N'est en capacité

01:20:38De présenter un projet

01:20:40Politique et sociétal

01:20:42Lisible

01:20:44Donc l'idée c'est avant de se poser la question

01:20:46Sur Gabriel Attal c'est qui et comment

01:20:48On n'a pas parlé des projets

01:20:50Pendant les élections

01:20:52Pendant les législatives

01:20:54On doit laisser l'antenne

01:20:56Chers amis

01:20:58Philippe Moreau-Chevrolet vous aurez un petit mot de fin

01:21:00Oui alors on est tous bien d'accord

01:21:02Que ce n'est pas du tout l'urgence

01:21:04Mais ce qui pourrit en ce moment la composition du gouvernement

01:21:06C'est la présidentielle

01:21:08Et ce qui est à l'agenda de tous les candidats

01:21:10De tous les postulants premiers ministres

01:21:12De tout le monde c'est la présidentielle

01:21:14C'est ça qui fait aussi qu'on n'arrive pas à trouver

01:21:16Un gouvernement en ce moment

01:21:18Ils ont tous des agendas dans leur micro niche

01:21:20Avec leur micro groupe parlementaire

01:21:22Ils ont tous des agendas pour 2027

01:21:24Merci beaucoup Philippe Moreau-Chevrolet

01:21:26Je rappelle que vous êtes consultant en communication politique

01:21:28Professeur de communication à Sciences Po

01:21:30Les vraies voix du soir c'était Pierre-Yves Martin

01:21:32Merci bonne soirée

01:21:34Quelle soirée

01:21:36Merci à vous et Corinne Tapierre

01:21:38Et Joe Biden qui nous a accompagné

01:21:40Et Brigitte Macron aussi

01:21:42Pardonnez-nous

01:21:44Mais quand ça nous suit ça nous suit

01:21:46Allez on vous embrasse

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