• il y a 6 mois
L'actualité c’est évidemment l’inespérée libération de Julian Assange. Lundi, le lanceur d’alerte et fondateur de Wikileaks a enfin pu quitter sa prison britannique après 5 années. Nous reviendrons sur cette incroyable affaire dans cette édition avec Rémi Tell.


Nous ouvrirons avant un volet politique à 5 jours des élections législatives. Ce mardi, Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard s’affronteront dans un débat où chacun aura des objectifs différents. Nous détaillerons les enjeux.


Et puis nous reviendrons sur la campagne de Reconquête, le parti d’Eric Zemmour, qui tente de se frayer un chemin en marge des trois blocs.

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00:00Le système tremble.
00:01Jamais depuis l'existence de TVL,
00:04le pouvoir n'a été autant placé face à ses propres échecs.
00:07Économique, celui qu'on qualifiait de prodige de Mozart de la finance,
00:12a creusé la dette de plus de 1 000 milliards d'euros en 7 ans.
00:16Sécuritaire, Enzo, Thomas, Lola et combien d'autres
00:21ont péri sur l'autel de l'injustice et du laxisme d'État ?
00:24Géopolitique, ils veulent à présent envoyer nos soldats à la guerre,
00:29face à une autre puissance nucléaire qui ne nous menace pas.
00:33Ils ont conduit la France au désastre.
00:36Et pourtant les médias du système,
00:38dont vous assurez la survie financière malgré vous,
00:41pointent du doigt non pas cette élite toxique au pouvoir,
00:44mais le danger des extrêmes, comme ils disent.
00:48Ils obéissent aux ordres, ils vous intoxiquent, ils vous désarment.
00:52Sur TV Liberté, nous ne recevons de consignes de personne
00:56et nous n'en donnons à personne.
00:58Sur TV Liberté, nous vous livrons les clés et vous décidez.
01:03Mais pour vivre, TV Liberté doit compter sur votre soutien financier.
01:07Pas d'oligarque, pas de subvention.
01:09Nous ne piquons pas dans votre porte-monnaie,
01:11comme le service public le fait.
01:13C'est vous qui jugez de notre utilité avec votre nom.
01:17Vous êtes la seule garantie de notre survie.
01:19Alors, je compte sur vous.
01:26Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:56Madame, Monsieur, bonsoir.
01:58Je suis ravie de vous retrouver ce soir.
02:00L'actualité, c'est évidemment l'inespérée libération de Julian Assange.
02:05Lundi, le lanceur d'alerte et fondateur de Wikileaks
02:08a enfin pu quitter sa prison britannique après cinq années.
02:11Nous reviendrons sur cette incroyable affaire
02:14dans cette édition en compagnie de Rémi Tell.
02:17Nous ouvrirons avant un volet politique à cinq jours des élections législatives.
02:21Ce mardi, Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard
02:26s'affronteront dans un débat où chacun aura des objectifs différents.
02:30Nous détaillerons les enjeux et puis nous reviendrons sur la campagne de Reconquête,
02:34le parti d'Éric Zemmour qui tente de se frayer un chemin en marge des trois blocs.
02:43Un débat à trois pour consacrer l'éclatement du paysage politique.
02:47Ce mardi soir, Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard
02:52s'affrontent lors d'un unique débat national avant les élections législatives
02:56dont le premier tour se déroulera dimanche.
02:58Explication.
02:59La consécration du choc des blocs.
03:02Voilà comment comprendre le débat organisé ce mardi soir
03:05par la première chaîne nationale avant même de le regarder.
03:10Pour s'affronter, trois figures masculines,
03:13le plus jeune d'entre eux, Jordan Bardella,
03:14président du Rassemblement national et grand vainqueur des élections européennes du 9 juin dernier,
03:20au terme desquels Emmanuel Macron, vexé, a décidé de dissoudre l'Assemblée.
03:25Suite ensuite, le locataire de Matignon, Gabriel Attal, 35 ans,
03:29puis de trois ans son aîné, Manuel Bompard, coordinateur de la France insoumise.
03:34Il représentera donc le nouveau Front populaire.
03:37A noter que Manuel Bompard est le seul des débatteurs à être candidat pour les élections législatives,
03:43en l'occurrence dans les Bouches-du-Rhône où il est le député sortant de la quatrième circonscription.
03:48Ce dernier aura donc une partition à jouer un peu différente
03:51de ses deux concurrents dans la joute oratoire du soir.
03:54Manuel Bompard devrait donc incarner l'alternative au pouvoir macroniste
03:59et le barrage au terrible fascisme en botte qui serait incarné par Jordan Bardella.
04:05Une retournelle anonnée par l'Insoumis depuis l'annonce de la dissolution.
04:09On est dans une situation politique totalement nouvelle et en même temps lourde de danger depuis hier soir,
04:15avec la décision du président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale,
04:19de nouvelles élections législatives qui vont avoir lieu maintenant dans quelques semaines.
04:22Je crois que notre responsabilité c'est de trouver le chemin de l'union, du rassemblement
04:27pour être en mesure de pouvoir disputer le pouvoir tout simplement.
04:31Mais si Manuel Bompard aura à cœur d'extrémiser le représentant du RN qui fait la course en tête,
04:37activité où les journalistes pourraient porter main forte,
04:39il lui faudra aussi dédiaboliser son propre camp.
04:43En effet, les dernières semaines des Insoumis sur les bancs de l'Assemblée nationale
04:47ont souvent ressemblé à une sortie de centre aéré en zone multiculturelle,
04:51déguisement, drapeau étranger, interruption de séance.
04:55Les sorties de groupes rediffusées en boucle sur les chaînes de télévision ont parfois effrayé
05:00et souvent affligé les Français.
05:03Le coordinateur Insoumis devra donc mettre de l'eau dans son vin,
05:06à plus forte raison que le nouveau front populaire est une engeance surprenante
05:10entre la gauche socialiste, progressiste et l'extrême gauche,
05:15dont le seul objet commun est finalement de gagner des sièges.
05:18A noter également que Manuel Bompard est de loin le moins connu des trois têtes du débat,
05:23ce dernier n'étant d'ailleurs jamais testé dans les enquêtes de popularité.
05:28Face à lui donc, deux figures de proue politique.
05:31Gabriel Attal aura la lourde tâche de faire oublier qu'il est l'ombre d'Emmanuel Macron,
05:35un président de plus en plus rejeté par les Français.
05:38On se souvient d'ailleurs de ce conseil prodigué au président pour la campagne des législatives,
05:43alors que Gabriel Attal battait le pavé déjà en campagne.
05:47Il faudra que je reproduise dans une édition.
05:52Problème pour Attal, Emmanuel Macron ne s'est pas resté silencieux.
05:57Ainsi, après une fête de la musique encore gratinée à l'Elysée,
06:00le président a pris la plume pour se répandre dans la presse quotidienne régionale lundi
06:04et de fait s'immiscer une nouvelle fois dans la campagne.
06:07Une missive suintant le mensonge à chaque promesse non tenue ces sept dernières années.
06:12Ainsi, même si Gabriel Attal réussit son débat,
06:15il ne pourra pas rompre avec l'ombre présidentielle qui lui colle à la peau.
06:20Le Premier ministre devrait d'ailleurs lui emprunter cette agitation des extrêmes
06:23pour s'ériger en recours au désordre.
06:25Une version édulcorée de celle menaçant d'une guerre civile ou d'une explosion du pays,
06:31formulée en toutes lettres par Emmanuel Macron dans une récente intervention
06:35dans Génération Do It Yourself,
06:38un podcast dont le nom a dû plaire au président qui invite les chômeurs à traverser la rue pour trouver un emploi.
06:43Problème pour Emmanuel Macron, cette diabolisation et cette menace des opposants
06:48a ses limites pour le Rassemblement National.
06:50A plus forte raison que les médias n'ont de cesse d'insister sur les hypothétiques
06:54reniements ou renoncements de Jordane Bardella.
06:57Des accusations contradictoires qui ne prennent plus auprès des Français.
07:01De même, l'incarnation du parti de l'ordre qu'avait pu jouer la Macronie
07:05auprès de certains Français du moins, au moment des gilets jaunes
07:08ou de la crise sanitaire, a des airs de gueule de bois.
07:11En effet, pour un grand nombre d'électeurs, les 7 ans de présidence d'Emmanuel Macron
07:16se sont illustrés par une dégradation des questions sécuritaires,
07:20doublé d'un déclin financier, illustré par la dette et le déficit.
07:24Un bilan si catastrophique que le centre est désormais perçu comme un extrême centre,
07:29loin de proposer la tempérance et la stabilité.
07:32C'est d'ailleurs dans ce cadre que Jordane Bardella maintient son cap sur les questions sécuritaires.
07:37Le rétablissement de l'ordre et de la sécurité sera évidemment l'une de mes pierres angulaires.
07:41Et c'est la raison aussi pour laquelle beaucoup de nos compatriotes
07:44se tournent aujourd'hui vers le rassemblement national.
07:46Donc je souhaite mettre fin au laxisme judiciaire.
07:48Nous lutterons évidemment contre la drogue par le retour de contrôle aux frontières.
07:53Il faut donner des moyens à la police aux frontières et aux douanes
07:56pour intercepter la drogue.
07:57Il faut reconquérir ces territoires.
08:00L'enjeu sera donc pour Jordane Bardella de s'imposer sur Gabriel Attal
08:04en dynamitant les discours de modération et de responsabilité de la Macronie.
08:09Une position facilitée en l'absence d'un autre candidat de droite.
08:13En effet, si Eric Ciotti, allié du RN pour ses législatives,
08:16voulait participer au programme de ce soir,
08:19le Conseil d'État a débouté sa demande.
08:21Une nouvelle démonstration que le système a pris acte
08:25de la recomposition politique de notre pays en trois blocs.
08:29Et en marge de ces trois blocs, Reconquête continue d'exister.
08:36Le mouvement d'Éric Zemmour fait campagne sur des thèmes proches du Rassemblement National
08:40et tente d'incarner une opposition de droite alternative à celle de Marine Le Pen,
08:45le point de Renaud de Bourleuf.
08:47Éric Zemmour, toujours en campagne.
08:49Alors que l'Union des droites menée par le président du RN, Jordane Bardella,
08:52et le président de LR, Eric Ciotti, cavale en tête de tous les sondages,
08:55le fondateur du parti Reconquête poursuit son action politique.
08:58Sur les cinq eurodéputés Reconquête élus le 9 juin,
09:01quatre ont quitté le mouvement pour rejoindre l'Union des droites,
09:03Éric Zemmour et le RN n'ayant pu conclure un accord.
09:06Sur les 577 circonscriptions, Reconquête présente 330 candidats.
09:10Éric Zemmour, quant à lui, ne se représente pas en personne.
09:13Le président du mouvement a également expliqué sa volonté
09:15de ne pas présenter de candidats dans certaines circonscriptions
09:17pour ne pas nuire aux autres candidats de droite,
09:19un point de vue gagnant-gagnant.
09:21Éric Zemmour a ainsi affirmé ne pas présenter de candidats
09:23face à Éric Ciotti et à Nicolas Dupont-Aignan, comme en 2022.
09:27Pourtant, cette fois-ci, Reconquête sera bien présent
09:29dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais,
09:31face à Marine Le Pen qui ne devrait pas trop en souffrir.
09:34Vendredi, Éric Zemmour a présenté son plan d'urgence
09:36en cinq mesures applicables dès cet été.
09:38Cinq mesures peuvent et doivent être mises en place immédiatement,
09:42dès cet été.
09:43Rétablissement de nos frontières,
09:45baisse massive d'impôts pour tous les Français sans exception,
09:48suppression des allocations sociales pour les étrangers,
09:51classe de niveau au collège et au lycée dès la rentrée de septembre,
09:55et interdiction du voile islamique dans l'espace public.
09:58Dans cette lancée, il a présenté lundi une profession de foi
10:00en listant six raisons de voter pour les candidats Reconquête.
10:03Dire stop à l'immigration, à l'insécurité, au laxisme
10:06et au matraquage fiscal.
10:07Et voter pour un discours de vérité pour l'école et les enfants
10:10et pour battre Macron dans les urnes.
10:12Éric Zemmour souhaiterait se distinguer du bloc de droite
10:14par un discours plus axé sur l'identité,
10:17comme le montre une vidéo de campagne générée par l'intelligence artificielle.
10:20L'enjeu pour lui est, selon ces mots, d'exister pour faire vivre ses idées
10:24sans pour autant gêner l'Union Nationale.
10:26Un jeu d'équilibre, alors que dans certaines circonscriptions,
10:28le candidat Reconquête peut prendre des voix un candidat soutenu par RN et LR
10:32et le disqualifier pour le second tour.
10:34Mais Éric Zemmour l'assure, la sélection des circonscriptions a été faite
10:37pour empêcher les scénarios qui offriraient un boulevard à Jean-Luc Mélenchon.
10:40Si le président de Reconquête fustige le bilan de la Macronie,
10:42il a clairement identifié comme ennemi le bloc de gauche.
10:44Demain, mercredi, il se rendra à Tulle, en Corrèze,
10:46dans la circonscription où font soit Hollande et candidats.
10:49Malgré un nombre de militants importants et des finances dynamisées
10:51grâce à la présidentielle, l'avenir pour le parti reste tout de même incertain.
10:55Et aucun des candidats Reconquête ne s'était qualifié au second tour
10:57des élections législatives de 2022.
11:00Deux ans plus tard, alors qu'une partie de son mouvement a fait scission
11:02en suivant Marion Maréchal, le scénario n'est guère plus optimiste.
11:05Et le rassemblement des droites pourrait bien se faire encore sans lui.
11:12Et revenons à présent sur les bonnes nouvelles, puisqu'elles sont rares.
11:15Alors nous ne boudons pas notre plaisir.
11:17Bonjour Émitel.
11:18Bonjour Olivier.
11:19Alors vous allez nous parler du décryptage, j'allais dire de la libération de Julian Assange,
11:24ce fondateur de Wikileaks, devenu un véritable symbole du combat
11:28de tous les lanceurs d'alerte sur toute la planète.
11:31Oui Élise, parce que Julian Assange a retrouvé la liberté après 1901 jours de captivité
11:38dans une cellule de la prison de haute sécurité de Belmarche,
11:42dans la banlieue de Londres.
11:43Ce sont des images que beaucoup craignaient de ne jamais voir,
11:47tant l'acharnement de l'appareil judiciaire fut grand contre Assange au cours des dernières années.
11:53Partie de l'aéroport de Londres, Stansted, le fondateur de Wikileaks a fait route en jet
11:58vers Bangkok où il a atterri autour de 11h, heure de Paris.
12:02Un vol suivi par des dizaines de milliers d'internautes en ligne et en direct.
12:06Et au moment où nous nous parlons, Élise, l'avion de Julian Assange s'apprête à redécoller,
12:11cette fois pour les îles Marianne, dans le Pacifique.
12:14Il sera jugé cette nuit sur cet archipel américain avant de repartir chez lui en Australie.
12:20Rappelons que Julian Assange avait été inculpé le 23 mai 2019 pour espionnage
12:26après s'être réfugié durant 7 ans à l'ambassade d'Équateur au Royaume-Uni.
12:30Depuis, une bataille s'était engagée pour empêcher son extradition vers les États-Unis.
12:36Ses avocats faisant valoir qu'il n'y bénéficierait pas d'un procès équitable
12:40et qu'il risquait la peine de mort.
12:41Sauf que, sauf que, ils ont fini par trouver un accord avec l'oncle Sam.
12:45Alors Émy, avons-nous des détails sur cet accord conclu entre Julian Assange,
12:49ses avocats évidemment, et l'oncle Sam ?
12:51Oui Élise, Julian Assange a plaidé coupable des faits qui lui étaient reprochés,
12:56soit la publication depuis 2010 de pas moins de 700 000 documents confidentiels
13:02mettant en cause les agissements militaires et diplomatiques des USA et de leurs alliés de l'OTAN.
13:07Des documents qui dévoilaient notamment plusieurs crimes de guerre américains
13:10comme l'assassinat de civils en Irak à l'été 2007.
13:14Pour ces faits, Julian Assange encourait jusqu'à 175 années de prison.
13:19Mais grâce à cet accord, sa peine devrait être commuée à 62 mois,
13:23soit le temps qu'il a déjà effectué au Royaume-Uni.
13:26C'est la raison pour laquelle il devrait être libéré demain
13:28et retrouver sa femme avec laquelle il a déjà pu échanger par téléphone et ses enfants.
13:33Alors bien sûr, on se réjouit tous de cette libération
13:36mais on a aussi l'impression que c'est une forme d'abdication de la part de Julian Assange.
13:41On pourrait la comprendre d'ailleurs.
13:42Certains le penseront inévitablement Élise,
13:45mais il semble que la défense de Julian Assange ait fait le choix de la raison.
13:51Maître Antoine Veil, son avocat français, ancien associé d'Éric Dupond-Moretti,
13:56a insisté aujourd'hui, je le cite,
13:58il ne faut pas se fixer sur cet accord judiciaire qui a le mérite d'exister
14:03et qui a le mérite de lui rendre cette liberté.
14:06Une liberté d'autant plus indispensable à recouvrer
14:08que les conditions de détention de Julian Assange étaient désastreuses
14:12et son état s'était énormément dégradé au cours des derniers mois.
14:15En fait, il y a fort à parier que cette libération marquera surtout
14:19la reconnaissance du combat qu'il a mené pour la liberté d'information.
14:23Aujourd'hui, la presse française est unanime pour saluer cette libération
14:27des journaux qui, jusqu'à très récemment,
14:30relayaient pourtant des éléments visant à discréditer le lanceur d'alerte.
14:34C'est le cas, par exemple, du Monde ou de Libération.
14:37– Alors bien sûr, les Français sont très nombreux à se réjouir
14:39de la libération de Julian Assange.
14:41Pour autant, la France elle-même, en tant qu'État, a-t-elle réagi ?
14:44Emmanuel Macron a-t-il réagi ?
14:46– Non, il y a eu du silence assourdissant du côté français
14:49alors que le gouvernement mise tout sur les sons d'humanisme
14:52à l'approche des législatives.
14:54Il n'a rien fait ni dit pour Julian Assange au cours des cinq dernières années.
14:58Pourtant, nombre de nos compatriotes n'ont pas ménagé leurs forces
15:01pour que la France accorde d'asile à l'Australien,
15:04qu'il s'agisse de son comité de soutien français
15:06ou de son ancien avocat Juan Branco, par exemple.
15:08Cette indifférence fut également celle de la présidence Hollande,
15:11les électeurs de Corrèze.
15:13Donc, François Hollande sollicite la confiance.
15:15On se souviendra peut-être le 30 juin.
15:17Quant à Emmanuel Macron, il faut dire que la cause des lanceurs d'alerte
15:21ne lui tient pas vraiment à cœur.
15:23Vu son bilan en matière de protection des libertés
15:25et l'indépendance des médias, personne ne s'en étonnera.
15:28Ça, c'est moi qu'on puisse dire merci beaucoup Rémi Tell,
15:30et un Rémi peut en cacher un autre, puisqu'on part à présent
15:32faire le tour de l'actualité.
15:33En bref, au côté de Rémi Beau.
15:38Allons-nous assister à une bascule au Proche-Orient.
15:41Après huit mois de ripostes israéliennes sur la bande de Gaza,
15:44Tel Aviv pourrait choisir de cibler le Liban au nord de la zone.
15:48En effet, un regard de tension très net a été relevé à la frontière
15:52depuis plusieurs semaines avec une récente accélération.
15:55Dans le même temps, Benyamin Netanyahou laisse entendre
15:58que les opérations sur Gaza, largement critiquées
16:01aussi bien en Israël qu'à l'international,
16:03pourraient bientôt toucher à leur fin.
16:05Un affrontement avec le Liban n'aurait évidemment pas
16:08les mêmes conséquences que la riposte sur Gaza
16:10où les combattants du Hamas opèrent dans un contexte de guérilla.
16:13En effet, le Hezbollah est une armée puissante
16:16avec des ramifications claires au-delà du Liban,
16:18notamment avec l'Iran.
16:20Une offensive de Tel Aviv sur le pays
16:22pourrait alors littéralement mettre le feu à la région.
16:25Pas sûr que la rencontre d'Emmanuel Macron
16:27avec le roi Abdallah II de Jordanie
16:29ait pu avoir une influence sur la suite des événements.
16:34Au Royaume-Uni, la campagne des élections générales bat son plein.
16:37Après avoir fait dissoudre la Chambre des communes
16:40et provoqué un scrutin anticipé prévu le 4 juillet,
16:43le Premier ministre Richi Sounak est visé par une polémique
16:46perturbant sa campagne.
16:48Depuis plusieurs jours, trois membres du Parti conservateur
16:51font l'objet d'une enquête pour avoir parié
16:53sur la date des législatives,
16:55quelques jours avant qu'elle ne soit annoncée par le Premier ministre.
16:58De quoi penser qu'ils étaient dans la confidence
17:00alors que l'annonce d'élection anticipée par Richi Sounak
17:03a surpris l'ensemble de la classe politique britannique.
17:06Un coup dur pour le gouvernement sortant
17:08qui a fait face à la fois au Parti travailliste,
17:11donné largement gagnant par tous les sondages,
17:13et au Parti réforme Yucca, mené par Nigel Farage.
17:17Ce dernier, ancien chef de file de la campagne pour le Brexit,
17:20est revenu sur la scène politique,
17:22motivé par l'échec des conservateurs,
17:24crise du pouvoir d'achat,
17:26explosions migratoires,
17:28et mauvaises applications du Brexit.
17:34Dans un livre à paraître début juillet,
17:36le journaliste Andrew Fowler livre les secrets
17:38sur la rupture du contrat du siège
17:40entre l'Australie et la France
17:42pour la vente de 12 submersibles.
17:44Commencé le 15 septembre 2021,
17:46elle avait provoqué de vives tensions
17:48entre Paris et Canberra,
17:50le gouvernement australien ayant conclu
17:52un autre accord de fourniture avec les Etats-Unis
17:54et le Royaume-Uni.
17:56Cette trahison d'un coût de 35 milliards d'euros
17:58pour notre pays aurait été programmée
18:00de longue date, selon Andrew Fowler.
18:02Parmi les stratagèmes utilisés,
18:04la diffamation préalable à l'encontre
18:06de l'industriel français Naval Group,
18:08auquel les Australiens auraient même tenté
18:10de dérober des technologies brevetées
18:12comme celle de la propulsion.
18:14Des méthodes peu orthodoxes dont l'Australie
18:16ne sort pourtant pas gagnante.
18:18A son tour dupée par l'oncle Sam,
18:20elle pourrait finalement ne jamais recevoir
18:22le matériel promis par Washington.
18:24Jean-Christophe Cambadélis
18:26devant la justice.
18:28Lundi, s'est ouvert le procès
18:30de l'ancien député PS au tribunal judiciaire
18:32de Paris. Il est accusé
18:34de détournement de frais de mandat au terme
18:36d'une enquête ouverte en 2018
18:38par le parquet financier. Il aurait dépensé
18:40plus de 136 000 euros entre 2015
18:42et 2017 en se servant sur
18:44l'IRFM, l'indemnité
18:46représentative des frais de mandat,
18:48bien qu'il ait remboursé la somme de 22 000 euros.
18:50Lors du procès, Jean-Christophe
18:52Cambadélis a dénoncé le flou
18:54autour des règles d'usage de ses fonds.
18:56Il a également avancé l'excuse de son
18:58divorce extrêmement pénalisant
19:00sur le plan financier. Le procureur
19:02a requis le remboursement des dépenses litigieuses,
19:048 mois de prison avec sursis,
19:065 ans d'inéligibilité
19:08et 60 000 euros d'amende.
19:10Le tribunal rendra sa décision
19:12le 4 septembre.
19:14Procès d'un ancien maire en lien
19:16avec la Pègre. Lundi,
19:18a commencé l'audience de Mélanie Boulanger,
19:20ex-maire socialiste de
19:22Canteleux, contre qui est requis
19:24un an de prison avec sursis,
19:265 ans d'inéligibilité et
19:2810 000 euros d'amende pour complicité de trafic
19:30de stupéfiants. 16 autres personnes
19:32ont été jugées pour leur rôle dans un vaste
19:34réseau tenu par la famille Mezziani.
19:36Les peines requises vont de 2 ans
19:38avec sursis à 10 ans fermes.
19:40Mélanie Boulanger aurait basculé
19:42dans le trafic à cause d'une relation
19:44extra-conjugale avec Asbi Colac,
19:46ancienne adjoint au commerce de la ville
19:48et membre de la Pègre, également
19:50présent sur le banc des accusés.
19:52L'ancien maire aurait couvert la famille
19:54Mezziani en reportant l'installation
19:56de caméras de surveillance et en
19:58prévenant les trafiquants lors des opérations
20:00de police. Commencé lundi soir,
20:02les plaidoiries de la défense
20:04se prolongeront jusqu'à mercredi.
20:06L'affaire Kenji Jirac
20:08classée sans suite.
20:10Lundi, le procureur de la République
20:12de Mont-de-Marsan, Olivier
20:14Janson, a annoncé dans un communiqué
20:16un non-lieu dans l'affaire concernant
20:18la blessure par balle de Kenji Jirac
20:20dans la nuit du 20 au 21 avril.
20:22Le chanteur se serait
20:24bel et bien tiré dessus volontairement,
20:26excluant toute intervention d'une tierce
20:28personne. Le parquet a fait
20:30cependant état de deux infractions commises
20:32par Kenji Jirac. Acquisition
20:34et détention d'armes de catégorie B
20:36et usage illicite de stupéfiants.
20:38Le chanteur ayant consommé de la cocaïne
20:40le soir des faits.
20:42Les deux délits vont cependant être
20:44classés sans suite.
20:49Et voilà, on arrive déjà à la fin de cette édition.
20:51Vous pouvez dès à présent retrouver
20:53notre Zoom du jour. Claude Guittard,
20:55ancien directeur de la Brasserie
20:57Lippe, présente son ouvrage sur ce
20:59haut lieu parisien.
21:01On raconte la légende, on y va, on s'y installe
21:03pour voir et être vu. C'est vrai, c'est là ?
21:05Tout à fait. Lippe, c'est le cœur
21:07de Saint-Germain-des-Prés. Saint-Germain-des-Prés,
21:09c'est le poumon de Paris.
21:11C'est un endroit où on a
21:13la chance de voir passer le monde
21:15entier. Moi, j'ai eu la chance de voir passer le monde entier.
21:17Donc, on vient pour voir et puis
21:19on vient aussi pour se montrer.
21:21C'est tout à fait Germain de Pratte.
21:23Découvrez également ce soir
21:25un nouveau numéro de Passé Présent.
21:27Guillaume Fiquet reçoit l'historien Dominique
21:29Lormier pour évoquer les histoires méconnues
21:31et les héros du débarquement.
21:33À présent, c'est le moment de retrouver
21:35le directeur de l'Observatoire des Journalistes,
21:37Claude Chollet, pour un portrait piquant du
21:39journaliste Bruce Toussaint.
21:41C'est à présent la fin de cette édition.
21:43Merci à tous pour votre fidélité. On se retrouve demain.
21:45En attendant, portez-vous bien.
21:47Bonsoir.
21:49Sous-titrage ST' 501

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