• il y a 6 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 - En un mot, quand vous avez vu vos résultats, vous avez appelé votre famille ?
00:03 - Je leur avais dit je vais être ministre.
00:06 - J'étais en plateau donc je ne pouvais pas les appeler.
00:09 - C'est vrai, heureux.
00:10 - Déjà féliciter nos électeurs.
00:12 - Bien sûr.
00:13 - On est à ce niveau-là.
00:14 - Et là, sans langue de bois, vraiment, le premier truc, vous vous êtes dit quoi ?
00:16 C'est bon ?
00:17 - On s'est dit qu'on revenait de loin et qu'on avait quand même réussi notre campagne.
00:21 Et oui, qu'on est utile dans le débat public.
00:23 Juste Cyril, je veux revenir sur l'échange de l'électeur.
00:25 On a parlé d'augmentation des salaires.
00:27 Pourquoi vous n'avez pas voté la hausse des salaires ?
00:29 - Personne n'a rappelé simplement que ce n'est pas l'État qui décide des salaires dans notre pays,
00:32 c'est qu'il y a des entreprises.
00:33 - Bien sûr.
00:34 - Et c'est pour ça que la droite est aussi utile.
00:36 C'est qu'il y a des idées qui ne sont portées que par la droite.
00:38 Quand on va demain en parler de la question des impôts dans notre pays,
00:41 il n'y a que la droite qui dit qu'il faut les baisser,
00:43 qu'il faut baisser la dépense publique, qu'on dépense trop et n'importe comment.
00:45 Et donc voilà, on est utile.
00:47 Et le pays a besoin d'une droite qui se tienne et qui fasse son travail.
00:52 Et ça, je pense que c'est important de le dire.
00:53 Et je voulais dire, vous aussi, vous êtes utile autour de la table.
00:55 Je vous l'ai dit.
00:56 20h10, première réaction.
00:58 Celle de Jordan Bard est là, arrivée en tête avec plus de 30%.
01:01 Il demande dans son discours la dissolution de l'Assemblée nationale.
01:04 Il y a Raphaël Glucksmann.
01:05 Alors donc là, il demande la dissolution.
01:06 Raphaël Glucksmann, il est arrivé quand même troisième avec 14%.
01:10 - Bon score.
01:11 - On va pas en venir à la vérité.
01:12 - Le PS revient quand même de très, très loin.
01:15 1,7% à la dernière présidentielle avec la maire de Paris.
01:18 - Non mais Raphaël Glucksmann, 14%.
01:21 C'est vous qui avez fait monter Raphaël Glucksmann ?
01:23 - La dernière fois, c'est vous qui en parliez.
01:25 Vous avez beaucoup parlé de Raphaël Glucksmann.
01:27 - Et Valérie Raillet.
01:28 Valérie Raillet a bien fait monter Raphaël Glucksmann en commençant sa campagne en disant
01:30 qu'elle avait 9 votes sur 10 au Parlement européen.
01:33 Voilà, 90% de ses votes comme Raphaël Glucksmann.
01:35 - Raphaël Glucksmann, est-ce qu'il va s'allier à la LFI ?
01:37 Non, il a dit non.
01:38 - Jamais de la vie.
01:39 - Il a dit, il vient de déclarer qu'il était d'accord pour un accord sans Jean-Luc Mélenchon
01:44 et avec Laurent Berger, l'ancien de la CFDT, comme Premier ministre.
01:46 - C'est le début des compromissions.
01:48 - Le début du rêve.
01:49 - Il n'est pas complètement fermé.
01:50 - Il dit le contraire de ce qu'il a dit hier soir.
01:54 - C'est vrai qu'il dit le contraire.
01:56 Ensuite, il y a eu la réaction d'un peu tout le monde.
02:00 Et peu avant 21h, on apprend qu'Emmanuel Macron a consulté le président du Sénat, Gérard Larcher.
02:04 Quelques minutes plus tard, le président de la République prend la parole.
02:07 Et il annonce, bien sûr, que c'était une déflagration.
02:10 - Qu'est-ce que vous en avez pensé, vous ?
02:12 - Juste, pardon, il n'a rien compris, en fait, à ce qui s'est passé.
02:15 - On dirait qu'il n'a pas compris pourquoi il a été sanctionné.
02:17 - Oui.
02:18 - Ça fait 7 ans qu'il nous fait dur en même temps, qu'il a mis le pays dans le mur.
02:21 Il continue en expliquant qu'il veut élargir la majorité.
02:23 Donc, on va faire de la droite et de la gauche.
02:25 C'est lui qui a installé le Rassemblement national comme principale alternative.
02:28 Il a tout fait pour tuer tous les autres partis de gouvernement, de gauche comme de droite.
02:31 Et là, l'air de rien, il dissout, il se met au-dessus de la mêlée.
02:34 Mais ce n'est pas possible.
02:35 Il faut qu'à un moment, dans ce pays, on arrête de voter contre.
02:37 On arrête d'avoir toujours cette idée qu'on doit choisir entre lui ou le chaos.
02:41 Finalement, on a lui et le chaos.
02:43 C'est insupportable.
02:44 Il faut qu'à un moment, on choisisse de voter pour quelque chose, pour des projets.
02:47 C'est pour ça que, dans cette élection législative, chaque famille politique présente ses projets.
02:51 Et je vous l'ai dit, à droite, on aura des choses à dire.
02:53 Mais c'est insupportable.
02:54 Il nous a conduits dans cette situation-là.
02:56 Il n'a pas l'air d'avoir compris ce qui se passe.
02:58 Et il n'a pas l'air de se soucier de l'avenir qu'il va laisser, de l'histoire qu'il va laisser derrière lui.
03:03 Et moi, je trouve vraiment que c'est terrible.
03:05 Moi, je ne me réveillais pas le matin en me disant « je vais faire barrage à untel ou untel ».
03:07 Je me dis « qu'est-ce qui est bon pour le pays ? »
03:09 Et aujourd'hui, Emmanuel Macron, ce n'est pas bon pour le pays.
03:12 – Léon ?
03:13 – Moi, je pense qu'en effet, on a besoin aujourd'hui de défendre notre projet
03:17 auprès des Françaises et des Français.
03:19 Moi, ce que je veux, parce qu'on a 20 jours de campagne,
03:21 c'est faire 30 propositions très concrètes qui vont changer le quotidien des Français.
03:25 On se rassemble sur ces propositions-là.
03:27 Les Français votent en leur même conscience.
03:29 Soit ils prennent le bulletin qu'on présentera du Front populaire de la gauche.
03:33 – Donc vous vous êtes pour cette alliance avec la LFI, tout ça ?
03:36 – Moi, ce que je souhaite, c'est…
03:38 – Non mais dites, moi, ce que vous souhaitez, c'est avoir un siège de député.
03:41 – Non, mais au compris, on verra comment ça se passe.
03:44 Il faut identifier quels sont les meilleurs candidats dans chacune des circonscriptions.
03:47 Ce que je souhaite surtout, c'est que face à la hausse des factures d'électricité,
03:50 face au bas salaire, etc., on puisse enfin avoir des députés
03:53 qui vont défendre les intérêts des Français.
03:55 Voilà, et maintenant, on présentera le projet.
03:57 On aura des débats dans les circonscriptions.
03:59 Moi, j'affronterai le Rassemblement national,
04:01 comme je l'ai fait dans cette campagne européenne avec Jordane Bardella.
04:04 J'ai décidé d'inscrire le débat, j'ai 28 ans.
04:06 Moi, je commence tout juste mon engagement politique sur la scène nationale.
04:10 – En plus, vous commencez, vous avez le temps de vous allier à la France insoumise.
04:14 – Non, mais on a besoin de se mettre d'accord sur du concret.
04:18 Honnêtement, j'ai beaucoup de désaccords avec ce qu'ont pu porter
04:22 certains parlementaires issus de la gauche, que ce soit la France insoumise…
04:26 – Le concret, c'est l'antisémitisme.
04:28 – Le concret de la France insoumise, c'est l'antisémitisme.
04:30 – Mais écoutez, moi, je le dis, on n'aura aucun candidat condamné pour incitation à l'électorat.
04:33 – Mais ils ont fait la campagne que là-dessus, sur l'antisémitisme.
04:36 – Vous allez vous allier avec ces gens-là ?
04:37 – Vous allez vous allier avec des antisémites ?
04:39 C'est la honte pour le parti communiste ?
04:41 – Monsieur, c'est ce que je suis en train de vous dire.
04:43 – Vous devriez, quand on regarde de l'encore, vous devriez avoir honte.
04:45 – Aucun candidat du Front populaire, laissez-moi finir, aucun candidat du Front populaire,
04:49 – Mais ça ne vous suit pas tout ce qu'ils ont dit à l'Assemblée nationale ?
04:51 – … que nous incarnons, n'aura été condamné pour incitation à l'électorat.
04:54 – Vous pouvez le mettre, disons, mais vous n'êtes pas crédible.
04:56 Contrairement à l'Assemblée nationale qui propose actuellement une alliance avec Reconquête,
05:00 les seuls responsables politiques qui ont été condamnés pour incitation à l'électorat,
05:04 – Ça fait six mois qu'on assiste à un spectacle antisémite de la part de la FI.
05:06 – … ils sont à l'extrême droite.
05:07 – Merci en tout cas Léon, je crois qu'il a une soirée avec Mathilde Panot.
05:11 [Rires]
05:13 – Je vous rassure, non, heureusement.
05:14 – Merci Léon Huffonten d'avoir été avec nous.
05:15 – Merci à vous.
05:16 – Marine Le Pen a réagi à la décision du Président.
05:18 Marine Le Pen, bien sûr, qui était très contente de la décision du Président.
05:21 Vous avez fait exprès de lui mettre la pression comme ça au Président pour qu'il le fasse ou pas ?
05:24 J'ai vu que c'était…
05:25 – On demande la dissolution depuis plusieurs mois
05:28 parce qu'on sent qu'il y a une rupture entre le peuple et les politiques qui sont menées.
05:33 Depuis 2022, on a un immense mensonge que Emmanuel Macron a entretenu,
05:37 c'est-à-dire que le peuple français ne lui a pas donné de majorité absolue à l'Assemblée nationale,
05:41 donc a sanctionné sa politique et pourtant on a eu exactement la même politique
05:45 qui allait dans le mur matin, midi et soir.
05:47 On a eu du mépris, on a eu de la brutalité, on a eu des impôts supplémentaires,
05:50 on a eu l'augmentation de l'électricité, là on va avoir le gaz,
05:53 on a eu plus d'immigration, plus d'insécurité, donc rien n'a changé.
05:56 Donc on lui a demandé à chaque fois de demander au peuple de sanctionner cette politique
06:02 et de retrouver un chemin, voilà.
06:04 On lui a demandé par référendum lors de la réforme des retraites, ça n'a jamais été écouté.
06:08 À chaque fois qu'on avait une crise, on lui a demandé de reconvoquer le peuple pour les élections
06:13 et là effectivement il n'a pas eu le choix parce qu'il a oublié un détail à Emmanuel Macron,
06:17 c'est que le seul maître des horloges en démocratie, c'est le peuple français.
06:20 - J'ai le père Fauras.
06:21 - Oui, merci oui.
06:22 - Et Marine Le Pen vient d'annoncer à l'instant que le Rassemblement National
06:25 ne présenterait pas de manière systématique des candidats face aux Républicains
06:28 s'il y a des accords entre les deux groupes.
06:31 - Exactement, donc ça c'est vraiment l'info qui vient de sortir, puisqu'on a les extraits.
06:34 Et elle a dit que si le RN remporte ses législatives, Jordan Bardella serait bien et bien Premier ministre.
06:39 Est-ce que vous pourriez faire une annonce ?
06:41 Est-ce que vous avez déjà commencé à discuter avec le Rassemblement National ou pas ?
06:44 - Bien sûr que non. D'ailleurs, pardon, Marine Le Pen déclare ça, mais Renaissance…
06:48 - Il y a déjà une discussion en cours.
06:49 - Hauteman, Nassrouf, vous savez très bien qu'il y a déjà une discussion en cours.
06:51 - Je peux finir ?
06:52 - Oui.
06:53 - Et le RN dit exactement…
06:54 - Il n'y a pas d'autre façon d'exister, vous n'existez plus.
06:55 - Oui, on va dire les choses.
06:56 Le RN dit exactement la même chose.
06:57 Je vous rappelle qu'hier soir, ils ont déclaré qu'ils ne présenteraient pas de candidats
07:01 face à des sortants de l'arc républicain.
07:03 - Vous allez avoir beaucoup d'élus.
07:04 - Ils ont dit très bien ce que c'est.
07:05 Non, mais moi, je vois que tout le monde veut nous courtiser, veut essayer de nous débaucher.
07:09 Je viens de vous le dire, on a besoin d'une droite qui soit indépendante.
07:11 - Et vous comptez les 7 %, mais vous, vous allez vous allier à quelqu'un ou pas du tout ?
07:14 - Mais non, mais moi, j'ai des désaccords avec le Rassemblement National, j'ai des désaccords
07:17 avec Emmanuel Macron et je pense qu'on n'est pas obligés d'être condamnés à choisir
07:20 entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
07:22 - On n'est pas obligés de d'accord sur tout, mais sur l'essentiel.
07:24 Je pense qu'on est d'accord sur l'essentiel.
07:26 - Visiblement, le RN bout en la main.
07:29 - Une union de la gauche, on le voit, il tourne autour.
07:32 - La question, c'est ce qu'il peut y avoir d'une union des droites en se mettant d'accord
07:35 sur un programme commun.
07:36 Est-ce que vous pourriez le faire ensemble ?
07:38 - Comme le fait la gauche.
07:39 - Moi, je ne sais pas ce que pense le RN.
07:40 - Durant cette campagne des élections européennes, vous avez fait campagne sans rien dire.
07:45 - Vous avez des bouchons à les oreilles.
07:46 - Vous n'avez pas vraiment présenté de projet.
07:47 - Vous voulez rester tout seul, comme Laurie ?
07:48 - Vous étiez contre la sortie de l'euro, vous étiez pour la sortie de l'euro, pour la sortie de l'euro.
07:51 - Vous êtes beaucoup plus intelligent.
07:53 - Vous changez beaucoup d'avis.
07:55 - Autre menace, juste, les républicains, vous voulez rester tout seul, comme Laurie ?
07:59 - Moi, je vais vous dire, je vais répondre quand même.
08:04 Moi, je préfère perdre une élection que perdre mon âme.
08:07 C'est-à-dire qu'on se présente honnêtement face aux électeurs, on dit voilà nous ce qu'on veut pour le pays.
08:11 Voilà, on n'est pas obligé de renoncer à ces convictions comme beaucoup l'ont fait chez nous.
08:15 C'est vrai, pour simplement avoir une place.
08:17 - La digue existe toujours alors entre les RN ?
08:20 - Ce n'est pas une question de digue.
08:21 Moi, je ne suis pas sur l'argument moral de la diabolisation, ça c'est bidon.
08:25 Le vrai sujet, c'est qu'est-ce qu'on veut faire pour le pays.
08:27 Et moi, quand j'entends RN, j'entends un programme économique de gauche.
08:31 On l'a vu tout à l'heure.
08:32 J'entends exactement la même chose que parfois la France insoumise sur les sujets économiques.
08:36 Mais pas sur le même plan.
08:37 - Sur les sujets économiques, c'est parce que vous foutiez de ça.
08:39 - Je remarque que la droite a plus de scrupules à l'Union que la gauche.
08:42 - Je sais, exactement.
08:43 - Je vais vous reprocher à la gauche.
08:45 - Julien Daud, il y a beaucoup de gens qui vous, qui disent aussi,
08:47 sont très inquiets du Rassemblement national au gouvernement,
08:50 parce qu'ils disent que c'est un programme économique,
08:52 c'est celui de la France insoumise.
08:54 - La bourse a dévissé à mort.
08:55 - La socialiste.
08:56 Elle a dévissé à mort justement parce que de l'impréparation de l'annonce d'Emmanuel Macron.
09:02 Et à chaque fois qu'il y a de l'incertitude, la bourse dévisse.
09:04 - La bourse aussi de Guillaume Janton.
09:06 [Rires]
09:08 - Mais sur le programme économique, il faut être très clair et il faut arrêter les fantasmes.
09:11 Surtout, il faut arrêter de recevoir des leçons de gens qui ont un bilan économique mais lamentable.
09:18 - Vous l'entendiez, la main de Emmanuel.
09:20 - Lamentable, lamentable.
09:21 - Il pourrait choisir.
09:22 - Je ne parle pas de vous.
09:23 Pourquoi vous vous sentez visé au demain d'un saut ?
09:24 - Elle parlait des LR.
09:25 - Souvent de renaissance.
09:26 Les Républicains aux affaires, ça n'a pas été beaucoup mieux.
09:29 Il faut quand même le reconnaître.
09:31 Nous, on a un programme qui est très clair.
09:33 On a un programme qui se base d'une part sur le patriotisme économique,
09:36 notamment pour notre agriculture qui est menacée par la concurrence déloyale.
09:40 Faire en sorte que nos...
09:42 - Il faut baisser la dépense publique en France, oui ou non ?
09:44 - Attendez.
09:45 - Je vous pose cette question pour que les gens sachent pourquoi ils pensent.
09:46 - La question c'est...
09:47 - Il faut baisser la dépense publique, oui ou non ?
09:48 On a le record de la dépense publique au monde.
09:50 Est-ce qu'il faut la baisser ?
09:51 Moi, je vous dis oui.
09:52 - Il faut baisser les impôts.
09:53 - Il faut baisser la dépense publique.
09:54 - Il faut baisser les impôts.
09:55 On est champions du monde de la fiscalité.
09:56 - Vous pouvez où l'argent ?
09:57 - Il faut baisser les impôts.
09:58 - Vous répondez pas à Lyaoudou.
09:59 - Mais si vous me laissez répondre.
10:00 - Il faut baisser les impôts, il y a moins d'argent qui rentre.
10:01 Vous dépensez moins.
10:02 - Ne faites pas le vieux LR aigri.
10:03 Non mais, entre un affreux.
10:04 Très clairement, il faut baisser les impôts.
10:05 - Il faut baisser.
10:06 - Il faut baisser les impôts.
10:07 - Mais surtout, il faut faire des économies.
10:08 - Vous ne devriez pas en revanche comme un macroniste, Lyaoudou.
10:09 - Les économies, elles sont énormes parce qu'on est un pays riche.
10:10 On est un pays riche.
10:11 - Un pays riche.
10:12 - Mais avec des Français qui ne voient pas la richesse de ce pays.
10:13 - Baisser la dépense publique, oui ou non ?
10:14 Il va falloir choisir si vous êtes aux responsabilités demain.
10:15 - Ça va, vous appelez, vous appelez, vous appelerez tout le monde.
10:31 - Je vais lui faire un cours avec des petits graphiques.
10:32 - On vous appellerait là tous les deux parce que c'est bon.
10:33 Juste, on va voir le dernier sondage qui est sorti sur les sièges et après on va voir
10:34 toutes les indiscrétions de la soirée.
10:35 Gaëtan Gauthier-Lobré, toutes les indiscrétions et c'est vrai qu'il y en a beaucoup.
10:36 Voilà, donc là, l'URN, vous auriez 235 à 265 sièges.
10:37 Vous allez pouvoir vous asseoir.
10:38 - Vous n'avez pas de majorité absolue.
10:39 - Pas de majorité relative.
10:40 - LR, 40 à 55.
10:41 Donc, vous voyez ou pas ?
10:42 Donc, le bloc là, c'est le bloc.
10:44 - Donc, il y a alliance, il y a majorité absolue.
10:45 - Exactement.
10:46 - Donc, l'URN aura besoin de LR.
10:47 - Et NUPES, alors, ils ont mis, vous voyez ou pas ?
10:48 C'est ça.
10:49 - L'URN aura besoin du LR.
10:50 - Exactement.
10:51 - 289 pour avoir la majorité absolue.
10:52 - Donc, vous voyez que vous avez besoin de lui.
10:53 Donc, ne le traitez pas de...
10:54 - Mais c'est vous d'accord.
10:55 - On s'apprécie, on le sait.
10:56 - Ah, on s'apprécie maintenant.
10:57 Ah, maintenant, on s'apprécie.
10:58 - On peut avoir du respect, on peut être dans des accords et avoir du respect.
10:59 C'est pas la guerre civile, la vie politique.
11:00 - L'intérêt du pays, on a une chance historique.
11:15 Et encore une fois, moi, je n'ai pas envie dans les querelles de boutiquiers.
11:17 On a une chance historique de changer de majorité.
11:20 Et d'essayer de redresser le pays.
11:21 - Vous allez signer ce soir, là, ou quoi ?
11:22 - Franchement, vous pouvez préparer le contrat, parce que ça sent bien engagé.
11:26 - Non, mais vous allez faire quoi ? Vous allez rester tout seul ?
11:29 - L'intérêt du pays, c'est de baisser la dépense publique.
11:32 J'ai pas ma réponse, moi.
11:33 - Je viens de vous dire qu'on baisserait les impôts, qu'on se ferait des économies.
11:38 - Vous seriez plus prêt à faire une alliance avec Renaissance ou avec le Rennes ?
11:42 - Non, mais attendez.
11:43 Justement, si je réponds à cette question, ça veut dire qu'on n'a pas de raison d'exister
11:47 par nous-mêmes.
11:48 Ça veut dire qu'on est obligé de choisir.
11:49 Ça veut dire que...
11:50 D'ailleurs, c'est ce qu'on nous a fait aux élections européennes.
11:51 On devait croire qu'il fallait choisir au second tour dans une élection qui n'en
11:53 avait qu'un seul tour.
11:54 C'est quand même incroyable.
11:55 Moi, je vous le dis, je suis de droite.
11:57 Je suis pour la droite.
11:58 Je défends des idées de droite.
11:59 Je pense que le pays a besoin de la droite.
12:01 - D'accord.
12:02 On a un début de réponse.
12:04 Voilà, on a un début de réponse.
12:05 Allez, on va revenir sur les indiscrétions.
12:07 Gauthier Lebray, si vous êtes avec nous.
12:09 Macron, il a dit "solution de l'Assemblée".
12:10 Il paraît que...
12:11 Alors, vous me dites, si je ne me trompe, il n'en a pas à la personne ?
12:15 - Très, très peu.
12:16 Très peu de proches étaient au courant.
12:18 Les députés n'étaient pas au courant.
12:21 C'est-à-dire qu'il y a une centaine de députés qui ne seront pas réélus.
12:24 On vient de voir le sondage à l'instant.
12:25 Donc, pour les députés Renaissance, évidemment, c'est un coup terrible.
12:29 La plupart de ces ministres n'étaient pas au courant.
12:31 Il y a un ministre qui prenait la dissolution.
12:33 C'était Gérald Darmanin.
12:34 Et je vous le disais tout à l'heure, c'est-à-dire que la rumeur s'échappe de l'Elysée aux
12:39 alentours de 19h.
12:40 Pourquoi cette information n'est pas sortie alors qu'elle est arrivée dans les rédactions
12:43 ? Personne n'y croyait.
12:45 Même au RN, j'ai échangé avec les plus proches de Jordan Bardella.
12:48 Juste avant qu'il fasse son discours, on a vu l'extrait.
12:50 Il n'y croit pas vraiment à ce moment-là à la dissolution de Jordan Bardella alors
12:53 qu'il la redemande une nouvelle fois.
12:55 Donc, effectivement, il y a des conseillers, un ancien sénateur LR aussi, Pierre Charon,
13:00 qui prenait la dissolution.
13:01 On ne va pas faire tous ceux qui prenaient.
13:03 Je veux savoir l'indiscrétion.
13:04 Je vais vous la faire moi-même.
13:05 Si c'est pour faire tout le monde, on n'est pas là jusqu'à 22h.
13:08 C'est un petit cabinet qui proposait, une dizaine d'hommes qui proposaient ça.
13:11 Je vais vous expliquer ce qui s'est passé avec Gabriel Attal.
13:13 Il a vu Gabriel Attal.
13:14 Il a vu Gabriel Attal et Gabriel Attal lui aurait dit qu'il était contre.
13:19 Il lui a dit, si tu veux, je mets ma démission sur la table.
13:22 Je démissionne et tu gardes l'Assemblée telle qu'elle est.
13:26 Emmanuel Macron lui a dit non, non, non, je vais dissoudre l'Assemblée.
13:29 Et Gabriel Attal, quoi ça ?
13:31 Bien sûr, absolument.
13:32 Il faut bien comprendre que Gabriel Attal, vraisemblablement, sera le deuxième premier
13:37 ministre le plus éphémère de l'histoire de la Ve République après Bernard Cazeneuve.
13:40 Si le 7 juillet, il quitte Matignon, il aura quasiment le record du passage le plus éphémère
13:46 à Matignon.
13:47 Et c'est vraiment, je l'ai croisé, Gabriel Attal, la semaine dernière, c'est vraiment
13:50 ce qu'il craignait, puisqu'il y a l'éducation nationale où il passe cinq mois.
13:54 Il y a le budget où il fait une toute petite année.
13:57 Donc, il voulait vraiment rester à Matignon et ce n'était vraiment pas ce qui était
14:01 sur la table.
14:02 Ce qui était sur la table, c'était une démission de Gabriel Attal.
14:03 C'est ce qu'il voulait pour être renommé aussitôt.
14:05 Et ce n'est pas ce qui s'est passé.
14:07 Mais bon, démission pour être renommé aussitôt, on s'en fout.
14:10 Excusez-moi.
14:11 Mais pardon, il aurait pu rester à l'éducation nationale.
14:13 Les gens avaient dit que c'était un bon début.
14:15 Matignon, c'est compliqué de le refuser.
14:17 Bien sûr, même l'Elysée, moi, Matignon, quand je veux rentrer, j'y vais.
14:21 Il est sorti du jeu de fête, Gabriel Attal.
14:24 Il est jeune, il a 35 ans, il pourra rebondir.
14:27 Il est municipal à Paris.
14:28 Il va rebondir.
14:29 Jordan Bardella et Marine Le Pen ont rencontré Marion Maréchal aujourd'hui, cet après-midi.
14:34 Quel était le but de cette rencontre, boire un thé ?
14:36 Il se trouve qu'hier, j'étais au QG de campagne d'Éric Zemmour pour suivre les résultats.
14:41 Et j'ai vu les divisions béantes entre Marion Maréchal et Éric Zemmour.
14:46 Elles étaient béantes ?
14:47 Marion Maréchal a mis beaucoup de temps à arriver.
14:49 Et une fois qu'elle a fait son discours, elle avait à peine terminé de prononcer
14:52 le dernier mot, qu'elle est aussitôt repartie sans parler à Éric Zemmour et sans échanger
14:57 avec lui.
14:58 Et quand elle sort tout à l'heure du QG du Rassemblement national, elle dit bien que
15:01 l'ORN veut des interlocuteurs constructifs.
15:05 Ça veut dire qu'Éric Zemmour n'est pas un interlocuteur constructif parce qu'ils
15:08 n'ont pas du tout eu la même stratégie pendant la campagne.
15:10 Elle a ménagé l'ORN et lui a attaqué Billentet.
15:14 Et l'avenir lui a donné plutôt raison puisqu'aujourd'hui, on parle d'alliance.
15:18 Donc ce serait une alliance avec Reconquête mais sans Éric Zemmour ?
15:21 Moi, je pense que ce qu'est en train de préparer l'ORN, c'est de faire des débauchages,
15:27 d'essayer d'assécher les Républicains en débauchant des grands figures.
15:31 Et en faisant pareil chez Reconquête.
15:34 Tout le monde vous réclame.
15:35 Tout le monde en veut un bout.
15:36 Et en retrouvant un fixé, je trouve.
15:37 Pas forcément en leur mettant l'étiquette EREC, mais en mettant pas du temps d'idéfaction.
15:42 C'est la preuve que c'est la classe.
15:43 C'est pas récupérer Marion Maréchal.
15:44 Tout le monde en veut un bout.
15:45 C'est pas récupérer.
15:46 Je pense que la situation l'exige.
15:48 Marion Maréchal et Jordan Bardella, ça va mieux ?
15:51 Marion a eu une attitude effectivement dans cette campagne qui était tout à fait respectueuse,
15:55 constructive.
15:56 Et effectivement, je pense qu'elle a à cœur l'intérêt du pays comme d'autres.
16:00 Il y a des patriotes de gauche, de droite, qui n'ont pas envie de voir leur pays sombrer
16:04 et qui se disent qu'il y a une opportunité.
16:06 Et cette opportunité, je pense qu'il faut la saisir.
16:08 Donc vous allez la récupérer ?
16:09 C'est pas récupérer.
16:10 C'est pas récupérer.
16:11 On est pas là à faire du ménage.
16:15 Vous allez travailler ensemble.
16:16 Dites-le.
16:17 A sa table.
16:18 Il y a besoin d'une majorité.
16:20 A sa table.
16:21 Qu'est-ce qu'il a dit ?
16:22 A sa table.
16:23 A sa table.
16:24 A sa table.
16:25 A sa table.
16:26 A sa table, dit le référendum.
16:27 Il y a besoin d'une majorité pour le pays, avec des gens de bonne volonté.
16:31 Pas de langue de bois, Julien.
16:32 Pas de langue de bois.
16:33 Gilles Verdez en matière de langue de bois.
16:35 Non, il n'en a pas de langue de bois, Julien.
16:38 Beaucoup de reproches.
16:39 Je ne l'ai pas fait pour le premier, mais avoir une langue de bois...
16:41 Quelquefois, c'est une autre langue, c'est vrai.
16:43 En tout cas, ça veut dire que vous l'appelez de vos voeux.
16:45 Bien sûr, mais avec d'autres personnes.
16:47 Il n'a pas le deuxième voeu.
16:49 C'est-à-dire ?
16:50 Non, mais bon, donc ça va être...
16:52 Elle dit quoi, elle ?
16:54 Elle veut ou pas ?
16:55 Si elle a rencontré Jordan et Marine, effectivement...
16:58 Elle veut surtout se parler de Reconquête le plus possible.
17:00 Moi, je rencontre des gens, ce n'est pas pour ça que je vais travailler avec eux.
17:03 Avec R, là-bas.
17:04 On peut dire qu'il y avait quelqu'un de Reconquête qui était prévu ce soir ou pas, sur le plateau, Cyril ?
17:09 Oui, bien sûr.
17:10 Et vraisemblablement, parce qu'il y a des tractations internes,
17:12 elle est retournée à Reconquête ensuite pour dire à Éric Zemmour et Sarah Knafo,
17:15 notamment, ce qu'elle a essayé de dealer avec l'ERN.
17:20 Parce qu'il faut bien comprendre que l'entourage d'Éric Zemmour
17:22 n'était absolument pas au courant de son rendez-vous avec le Rassemblement national.
17:26 C'est elle qui en a pris l'initiative.
17:28 Donc, vraiment, il faut se rendre compte.
17:30 Hier, je vous ai dit sur l'électorale...
17:31 Ah ouais, ça, je ne savais pas, ça aussi.
17:33 Elle a raison de faire "ah ouais, celle-ci".
17:34 Les militants étaient...
17:35 Elle a pris son rendez-vous dans son petit coin.
17:37 Bien sûr.
17:38 Il l'a appris à la télé.
17:39 Furieuse méthode.
17:40 Non, ce n'est pas vrai.
17:41 Oh là là.
17:42 Bien sûr, bien sûr.
17:43 Rencontre secrète.
17:44 Non, mais c'est un...
17:45 Rencontre secrète, mais tout le monde est au courant.
17:47 Qu'est-ce que c'est que ce sous-marin de deux mères ?
17:50 Franchement, le sous-marin, il est...
17:51 Le chef du parti, en plus, Reconquête, c'est encore Éric Zemmour.
17:54 Donc, le plus fou, c'est que c'est Marion Maréchal, qui était tête de l'ISERP,
17:57 mais qui n'est pas chef du parti, qui va négocier au nom de Reconquête.
18:00 Donc, si vous voulez, ça montre bien que ce parti a du plomb.
18:03 Éric Ciotti, le patron des NRF, il a vu quelqu'un aujourd'hui ou pas ?
18:07 Il a vu plein de monde.
18:09 Non, mais...
18:10 C'est bien vrai, il a vu sa cousine et sa tante.
18:13 Franchement...
18:14 Non, mais c'est vrai, s'il a été à la boulangerie acheter de l'eau de fougasse,
18:17 oui, je m'en fous.
18:18 Non, mais il a vu personne dans le sens de la question qui est posée depuis tout à l'heure.
18:22 Il a le téléphone qui existe.
18:23 Voilà, mais nous, déjà, on arrête nos stratégies, nous.
18:25 Il y a un truc très intéressant qu'il vient de dire.
18:26 Il a vu qu'il a le téléphone qui existe.
18:28 Donc, il a pu avoir des gens au téléphone.
18:29 Ah, bien sûr.
18:30 Il paraît qu'Éric Ciotti a parlé à Marine Le Pen.
18:33 Ah bon ?
18:34 Oui.
18:35 Surtout à Jordane Bardella, à mon avis.
18:36 À Jordane, oui.
18:37 À mon avis.
18:38 Arrêtons.
18:39 J'espère qu'ils se parlent.
18:40 Non, franchement, franchement...
18:41 Relevez des numéros, j'en ai rien à foutre.
18:44 Non, mais donc, oui, ils sont parlés.
18:46 Non, franchement, je ne fais pas d'informations, je ne crois pas qu'ils se soient parlés.
18:50 Et honnêtement, tout à l'heure, je vous ai dit la vérité, on est en train de dérouler...
18:53 Vous avez trouvé l'air...
18:55 Mais vous savez, tout le monde n'est pas dans les petites combinaisons, comme ça, de rendez-vous, etc.
18:59 Si.
19:00 Aujourd'hui, Éric Ciotti, il a vu Gérard Larcher, président du Sénat.
19:02 Tout le monde cherche une majorité, au moins.
19:03 Il a vu Laurent Wauquiez, il a vu François-Xavier Benally.
19:05 Tout à l'heure, à 17h30, il a discuté de ce qu'on allait faire, des candidats qu'on allait proposer.
19:10 C'est Laurent Wauquiez, le... Il est fort, Laurent Wauquiez.
19:14 Compte chez nous, Laurent Wauquiez.
19:15 Ça va être lui, le taulier, non ?
19:17 Ah si ? Ah oui ?
19:19 Chaque chose en son temps.
19:21 Chaque chose en son temps, c'est.
19:22 Là, on a 577 proméga désignés.
19:25 C'est ça, le sujet.
19:26 Et encore une fois, à chaque député qu'on arrive à envoyer à l'Assemblée nationale,
19:29 ce sera utile pour défendre un certain nombre d'idées.
19:30 Ah si ?
19:31 C'est sur ça qu'on travaille.
19:32 Le taulier des LR, ça va être Laurent Wauquiez.
19:33 Oui, il veut revenir.
19:34 Le mec, on sait très bien, ça va pas être ma mère.
19:36 Il a des rentes LR, je sais pas.
19:38 On comprend.
19:39 Des rentes LR.
19:40 Et à votre avis, Nicolas Sarkozy, il dit quoi ?
19:43 Il est du côté de Macron ou du côté des LR ?
19:45 Nicolas Sarkozy, d'adhérent Gérald Darmanin.
19:48 Vous lui poserez la question.
19:49 Il me semble qu'il ne soutient plus notre famille politique.
19:51 Il pourrait dire LR, Macron, Mécénat.
19:53 C'est son droit.
19:54 Moi, je ne partage pas son analyse.
19:56 C'est pas pour un accord de gouvernement.
19:57 C'est pas votre intérêt de vous allier à Renaissance ou c'est votre intérêt ?
19:59 Pas du tout.
20:00 Mais surtout, c'est pas nos convictions.
20:02 Moi, je ne veux pas combattre une politique qui est mal liée à ceux qui mettent en place cette politique.
20:06 Je ne suis pas d'accord avec eux sur la sécurité, sur la maîtrise des flux migratoires, sur les finances publiques.
20:10 Et donc, je veux qu'on change de politique.
20:12 Autre indiscretion.
20:13 Qu'est-ce qui en est sorti de la réunion des gauches cet après-midi ?
20:15 Qui s'est vu, là ?
20:17 Alors, au départ, c'est donc une réunion, c'est déjà intéressant, au siège des écolos.
20:21 Le rapport de force, c'est un peu inversé.
20:23 C'est un peu un terrain autre, si vous voulez, avec les 5% de Marie Toussaint.
20:26 La Suisse.
20:27 La dernière fois, c'était au siège de la France insoumise.
20:31 Donc là, le rapport de force, c'est quelque peu inversé avec le score de Raphaël Glucksmann.
20:35 Au début, il y avait Fabien Roussel, Marine Tondelier et les représentants de la France insoumise, Manuel Bompard.
20:40 Il manquait le PS.
20:41 Tout le monde se disait, est-ce que le PS va arriver ?
20:44 Les gens se disaient, ils ont tellement insulté, si vous voulez, la France insoumise,
20:48 ils ont tellement insulté Raphaël Glucksmann, le PS va boycotter.
20:50 Et non, Olivier Faure débarque.
20:52 Olivier Faure débarque finalement au siège des écolos.
20:55 Raphaël Glucksmann, invité d'un journal de 20h pour proposer le Front populaire.
21:02 Maintenant, c'est la lune de libération qui prône l'union de la gauche demain.
21:05 Oubliez la NUPES, ils vont appeler ça le Front populaire.
21:08 Ça va être un nouveau slogan marketing pour reprendre le nom de Léon Blum.
21:12 Mais derrière, vous avez la NUPES.
21:13 Ça s'appelle le Front populaire, vous grattez un peu et vous retrouvez la NUPES.
21:16 Ils peuvent essayer d'évacuer Jean-Luc Mélenchon.
21:19 Je ne vois pas comment il acceptera la manœuvre en disant
21:21 "Bien sûr, je reste en retrait des élections législatives".
21:23 C'est ce que dit Léon Desfontaines.
21:25 Léon Desfontaines a dit "On fera l'union de la gauche sans Jean-Luc Mélenchon".
21:28 J'adore pas ranger Jean-Luc Mélenchon dans un coin et lui dire
21:32 "Tu vas à Ibiza sans David Guetta".
21:36 "Star Wars sans Darth Vader".
21:39 En tout cas, ça montre bien qu'on a pu dire,
21:43 enfin, ils ont pu dire les pires horreurs, la France insoumise a pu dire les pires horreurs
21:46 sur ses anciens alliés.
21:48 Quand il y a une élection législative et des intérêts personnels, politiques, de siège
21:52 et de retrouver sa circonscription et son rôle de député,
21:56 on peut tout oublier.
21:58 Si on fait le résumé, vous êtes un petit peu le...
22:01 Tout le monde vous veut.
22:03 Il est dragué.
22:04 Vous êtes dragué de partout.
22:05 Le juge de paix.
22:06 C'est peut-être qu'on a des idées qui vont être utiles pour lui.
22:08 Surtout que vous avez 7%.
22:10 C'est vif.
22:12 Il faut se calmer quand même.
22:14 Mais ça fait des idées s'ils ont 7%.
22:16 Oui, mais c'est bon.
22:17 Attendez, d'accord.
22:18 Une fois.
22:19 On est en train de préparer.
22:20 C'est 7%, ils valent cher.
22:22 Surtout Macron, c'est fini.
22:24 Voilà ce qu'il se passe.
22:25 Macron, c'est fini.
22:26 Donc on prépare la suite.
22:27 Si vous voulez préparer la suite, il faut rester indépendant.
22:29 Macron, c'est fini, vous pensez ?
22:30 Je pense que c'est fini, oui.
22:31 Ah oui ?
22:32 Donc vous pensez que Renaissance n'aura pas la majorité
22:35 et que quoi qu'il arrive, ça y est, maintenant, pendant 3 ans, il va...
22:38 Il va avoir le temps d'aller faire des UV avec Bernard Montiel.
22:42 Ah bon Bernard, tu vas être bien mon chéri.
22:44 Vous allez être bien tous les deux.
22:45 Vous pensez que ça y est ?
22:46 C'est une page qui se tourne et donc il faut qu'on prépare l'avenir.
22:49 Préparer l'avenir en ayant une ligne politique claire.
22:51 C'est ça dont on a manqué ces 7 dernières années.
22:53 On ne va pas faire la même chose que ce qui a coulé le pays.
22:56 Ça va être qui le taulier ?
22:57 On verra ça après.
22:58 Ouais, je sais, moi, qui sais, moi.
23:00 Laurent Wauquiez.
23:01 C'est Laurent Wauquiez.
23:02 C'est lui, c'est lui.
23:03 D'abord, on a des élections législatives.
23:05 C'est lui, c'est lui, il a la stature.
23:07 C'est le deal.
23:08 Ah c'est le deal.
23:09 Avec Ciotti.
23:10 On le sait que c'est Laurent Wauquiez.
23:11 Encore une fois, si on en fait une question de personne avant l'heure, on ne va jamais s'en sortir.
23:14 Le moment, il n'est pas venu le moment-là.
23:16 L'incarnation, l'incarnation est très importante.
23:18 C'est Laurent Wauquiez.
23:19 Ça bouleverse vos plans en fait.
23:21 Pour moi, votre candidat, c'est Laurent Wauquiez.
23:23 Ça bouleverse vos plans.
23:24 Ça fait tout intérêt à ce que ce soit Laurent Wauquiez.
23:26 Vous lui direz, vous lui direz.
23:28 Chez nous, il a un rôle important, il se prépare.
23:32 Il a beaucoup de challenges.
23:33 Il a un moment où il faut sortir du bois.
23:36 C'est des années qui marchent.
23:37 Il sort, il sort, il sort.
23:38 Il se pète avec ceux qui n'ont rien préparé.
23:40 Les amateurs qui sont au pouvoir.
23:42 Merci.
23:43 Vous pensez que vous pouvez gagner ?
23:46 Oui, je pense qu'on peut gagner et que Jordan Bardella peut être notre prochain Premier ministre.
23:50 Et vous seriez ministre vous ?
23:52 C'est lui et Marine Le Pen qui décideront.
23:54 Vous aimeriez avoir quel ministère ?
23:56 Je ne vais pas rentrer dans ces considérations.
23:57 Allez, passe à table.
24:00 Il y a plein de personnes talentueuses au Rassemblement National qui peuvent occuper le ministère.
24:04 A mon avis, ça va être très compliqué tout ça.
24:06 En tout cas, vous, vous invitez au resto, tout ça.
24:10 Vous n'avez pas donné vos 7 points comme ça.
24:12 Ça ne va pas durer longtemps, c'est 3 semaines avant la réunion.
24:14 Vous faites du plaisir.
24:15 C'est la fin de semaine.
24:17 Vous faites des photos, hôtel et tout.
24:20 C'est mineur.
24:21 Merci.
24:21 [Musique]

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