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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 J'ai trouvé, enfin, il se passe quelque chose sur Paris Match.
00:02 - C'est vrai. - Bravo.
00:03 - Et voilà, ça fait plus de temps.
00:04 - Un scoop monumental quand même.
00:05 - C'est énorme.
00:06 - La première d'un petit conflit super privé.
00:07 - Alors justement, comment ils se sont rencontrés, Emmanuel et Brigitte ?
00:10 - Bon, alors oui, un scoop monumental.
00:12 Donc comment ils se sont rencontrés ?
00:13 Ben en fait, elle était...
00:15 Elle était...
00:16 Elle pilotait, il était donc au lycée La Providence.
00:19 - Comment ça, pilotait ?
00:20 - Attends, je vais finir.
00:22 Elle pilotait un stage de théâtre au lycée La Providence.
00:26 - Elle a bien soudu dans un aveu, on voit.
00:27 - Elle dirigeait.
00:28 - Je croyais être en commandant de boré.
00:30 - Non.
00:31 - Non.
00:32 - Donc voilà, elle proposait un stage de théâtre.
00:37 Et puis Emmanuel Macron, qui était dans la même classe que sa fille,
00:40 sa fille Laurence, puisqu'à l'époque, il avait 15 ans
00:43 et sa fille aussi avait 15 ans.
00:44 Brigitte Macron, elle, elle en avait 39.
00:47 Ben là, ils se rencontrent et puis c'est le coup de foudre,
00:50 ce qu'elle explique dans Paris Match et qu'elle a déjà dit avant.
00:54 - Donc le coup de foudre, exactement.
00:55 On peut avoir des...
00:56 - Non, mais juste, on sait qu'il était...
00:58 Il adorait le théâtre, bien sûr.
01:00 Il sait certainement qu'il adore encore,
01:01 mais en tous les cas, il était très éloquent et très facile.
01:04 - Et donc là, qu'est-ce qu'il y a eu ?
01:05 Il y a eu quoi ? Gilles, raconte-nous bien.
01:07 - Alors, il a envie de savoir comment ça s'est pécho, bordel.
01:10 - Non, mais elle ne dit pas vraiment comment ça s'est pécho.
01:12 - Elle dit des trucs.
01:14 - Elle va nous le dire.
01:15 - Non, elle dit qu'il a 15 ans.
01:16 - 15 ans.
01:17 - Elle dit non, elle n'était pas Michel Marie, laisse le parler.
01:19 Vas-y, Gilles.
01:20 - Elle est mariée, elle a trois enfants.
01:23 Peu de temps après, son père va décéder.
01:25 Elle parle de l'ouragan intérieur,
01:26 c'est-à-dire comment faire pour concilier cet amour
01:29 pour un jeune homme beaucoup plus jeune qu'elle
01:31 par rapport à ses enfants.
01:33 - Pour lequel elle renonce d'ailleurs.
01:34 - Voilà, elle renonce dans un premier temps.
01:36 - C'était rédhibitoire.
01:37 - Et puis après, elle dit qu'il me faut le temps d'élever mes enfants,
01:39 de les responsabiliser, de leur parler 10 ans.
01:42 C'est-à-dire qu'elle prend 10 ans pour que ses enfants
01:44 puissent entendre tout ce qu'ils se disent.
01:45 - Elle est tout de suite tombée amoureuse, il y a eu un coup de foudre.
01:47 - Ah oui, tout de suite.
01:48 - Tôt comme on dit en Inde.
01:49 - Quand elle dit qu'elle prend 10 ans,
01:50 elle n'a pas attendu 10 ans pour sortir avec Emmanuel Macron.
01:53 - Non mais...
01:54 - Il est parti à Paris.
01:55 - Pour changer concrètement sa vie, il part à Paris, voilà, exactement.
01:58 - Il est parti à Paris, elle a espéré qu'il tombe amoureux
02:01 de quelqu'un de son âge quand il était à Paris.
02:03 Elle a tout fait quand même pour résister.
02:05 - Non, elle n'a pas tout fait.
02:06 - Elle dit, un garçon de cet âge-là, c'était rédhibitoire,
02:08 mais c'était le bazar dans ma tête.
02:09 Elle dit des choses fortes dans cette idée.
02:10 - Elle va m'oublier, elle dit, il va m'oublier.
02:12 - Elle va m'oublier, c'est sûr, il va tomber amoureux.
02:13 - J'espère qu'il va l'oublier.
02:14 - Et non, pas du tout.
02:15 - C'est beau.
02:16 - Oui, mais oui, franchement, c'est beau.
02:17 Myriam, non mais c'est vrai, c'est une belle histoire d'amour.
02:19 - Si tu n'aimes pas l'amour, on ne dégoûte pas les autres.
02:21 - C'est vrai, on ne dégoûte pas les autres.
02:22 - Non, mais c'est vrai qu'il n'aime pas l'amour,
02:23 mais on est dans un joli V, une histoire.
02:25 - Non, mais toi, t'es là pour nous donner les faits.
02:27 - Bon, alors les faits, donc, je te le dis.
02:29 Elle le rencontre, donc c'est en 1992-1993, voilà, elle donne un cours de théâtre.
02:35 Là, il y a un flash parce qu'elle trouve qu'effectivement,
02:38 c'est l'étudiant le plus brillant de la session.
02:42 Du coup, lui, il part ensuite à Paris.
02:45 Elle espère effectivement, comme l'a dit Gilles, qu'il tombe amoureux à Paris.
02:52 Bon, et puis, il s'avère qu'il ne tombe pas amoureux.
02:55 Elle aussi va donner des cours à Paris.
02:56 Et là, ils reprennent leur histoire là où ils l'avaient laissée.
02:59 - Fort, fort, fort.
03:01 Et ils se mariaient en 2007.
03:02 - Et ils se mariaient en 2007, oui, le 20 octobre.
03:04 - Donc, elle faisait quoi, Brigitte, avant ?
03:06 - Avant, elle était attachée de presse pour la Chambre des commerces du Nord-Pas-de-Calais.
03:11 Et puis, quand son premier mari a été muté,
03:14 elle a décidé de passer son capès.
03:17 Et du coup, elle est devenue prof sur le tard.
03:20 - Et les enfants de Brigitte Macron, ils étaient comment par rapport au mariage, Patrick ?
03:25 - Par rapport aux trois enfants, elle explique qu'elle a dû gérer.
03:29 Alors, elle ne décrit pas l'état d'esprit de ses enfants,
03:32 mais elle explique qu'elle, elle n'a pas voulu les mettre dans cette situation.
03:34 - Elle ne voulait pas saccager leur vie.
03:35 - Mais oui, ce n'était pas facile pour eux, parce que de voir cet homme beaucoup plus jeune, 24 ans d'écart.
03:40 Donc, comment ils allaient se situer, etc.
03:42 C'est pour ça qu'elle a pris 10 ans pour que ses enfants…
03:44 - Non, mais ça a été très difficile au sein de la famille.
03:47 Jean Louis XIV a très mal pris la chose.
03:51 Les parents d'Emmanuel Macron ont également très mal pris l'histoire.
03:55 Et c'était, dans Amiens, c'était extrêmement mal vu.
03:58 Cette relation était extrêmement mal vue.
04:00 - Alors, donc, elle donne des cours encore aujourd'hui, Brigitte ?
04:04 - Alors, elle donne des cours, là.
04:06 Justement, c'est ce qu'explique Paris Match.
04:08 Elle donne des cours dans le cadre d'une association qu'elle a montée avec Bernard Arnault.
04:15 Et du coup, elle continue à donner des cours.
04:17 Donc, là, évidemment, Paris Match, elle dit tire en bique en disant qu'elle a la passion, qu'elle a le feu,
04:22 que ça se voit que c'était une super prof, etc.
04:24 - Elle a dit "mais, Myriam".
04:26 - Ah, non, et alors, justement, on va vous dire ce qu'on apprend dans Paris Match.
04:30 Mamie, calme-toi.
04:32 Elle se dépasse toujours avec Emmanuel Macron ?
04:34 - Non, pas toujours.
04:35 - Pas toujours, hein.
04:36 - Non, non, non, pas toujours.
04:37 Ce qu'elle explique dans l'interview, c'est qu'ils font leur emploi du temps quand ils vont le week-end à la lanterne.
04:42 Donc, voilà, ils font son emploi du temps.
04:44 Mais elle aussi, c'est quelqu'un de très occupé.
04:46 Donc, ils se mettent d'accord sur les allées et venues qu'elle va faire avec lui ou pas.
04:50 - Est-ce qu'ils prennent toujours le petit déjeuner en France ?
04:52 - Alors, ça, c'est la partie que je préfère dans l'interview.
04:54 C'est que donc, on nous explique...
04:56 Enfin, cette interview est magistrale.
04:58 On nous explique donc qu'elle lui prépare le petit déjeuner.
05:01 - Avec Benko, démarre avec plein de pot, plein de pot.
05:03 - Voilà, qu'elle pioche...
05:04 - Elle lui dit "eh, Manu, viens voir le Manko".
05:05 "Avec Benko, on démarre avec plein de pot, le matin au petit déjeuner".
05:09 - Non, non, elle explique...
05:11 Du coup, elle regarde parce qu'elle est super...
05:13 - Elle a des chocolat piques ?
05:14 - Ouais, il y a des super recettes dans Marmiton
05:18 et que Manu adore les oeufs à la coque.
05:21 - Ouais, je sais.
05:22 - Et d'ailleurs, ça fait très rire parce que dans l'interview,
05:24 il y a une parenthèse où la journaliste dit
05:26 "on ne sait pas si Brigitte met du beurre sur les petites mouillettes d'Emmanuel Macron".
05:32 - On le saura, je ne sais pas, à la prochaine interview.
05:34 Donc, c'est le truc.
05:35 Le petit déjeuner ensemble, c'est quoi qu'il arrive.
05:37 - Quoi qu'il arrive, c'est le petit déjeuner ensemble.
05:38 Alors, ce qu'elle explique, c'est que c'est le moment où il est plus sympa.
05:42 - Il adore les "choco pops".
05:44 - Ah ouais ?
05:45 - "Quel choc, choc, hop hop, wow, wow, pfff".
05:47 Non, il adore ça.
05:48 C'est le moment où il est plus sympa ?
05:50 - C'est ce qu'elle dit, c'est le moment où il est plus sympa.
05:52 Il n'est jamais de mauvaise humeur le matin.
05:54 - Et le dîner, il dîne ensemble tous les soirs ?
05:56 - Alors, il dîne ensemble tous les soirs.
05:58 Alors là, il explique que c'est 22h, 23h pour le dîner
06:01 parce qu'évidemment, Emmanuel est très, très occupé.
06:06 Donc, voilà, il a pas à tenter.
06:08 - Il dîne vers 22h30, 23h, elles ont dit.
06:10 - Ouais, mais léger, c'est ce qui est dit dans l'interview.
06:12 - Ah ouais, léger ?
06:13 - Oui, léger, très léger, toujours.
06:14 - Alors, c'est Brigitte qui fait la cuisine ?
06:16 - Non, de temps en temps.
06:17 - C'est pareil, elle le dit, elle le dit.
06:18 - De temps en temps, de temps en temps.
06:19 - Elle dit, quoi, de temps en temps ?
06:20 - Ben, de temps en temps, c'est pas vrai.
06:22 - Et est-ce qu'Emmanuel Macron, il cuisine parfois ?
06:24 - Euh, je ne crois pas, non.
06:26 - D'accord.
06:27 - Non, non.
06:28 - Gilles, s'il te plaît.
06:29 - Je vais préciser ça.
06:30 - C'est pas dit, mais je crois pas.
06:31 Il y a un truc marrant, c'est qu'ils prennent le petit déjeuner ensemble, mais elle explique
06:34 qu'elle ne donne jamais son avis le matin.
06:37 Elle dit que ce n'est pas le bon moment le matin pour lui parler.
06:39 - Si j'ai quelque chose à dire à Emmanuel, ce n'est jamais le matin.
06:41 - Voilà.
06:42 - Quand j'ai un avis, je l'exprime, évidemment, celui-ci n'est pas toujours suivi.
06:44 - Voilà.
06:45 - Et là où ce n'est pas très clair dans l'interview, parce que justement, elle dit
06:48 qu'elle ne donne jamais son avis, elle ne lui demande jamais rien le matin, et en même
06:51 temps, elle explique que c'est le matin qu'il est le plus sympa.
06:54 - Justement, elle le laisse tranquille.
06:55 - C'est ça.
06:56 - Du coup, elle le laisse.
06:57 - Elle ne veut pas le faire.
06:58 - La tendresse.
06:59 - Quand on peut se dire je t'aime et être heureux.
07:00 Merci.
07:01 - Non, il y a aussi un truc très important.
07:02 - Est-ce qu'elle est proche de certains ministres ?
07:03 - Alors oui, c'est ce qu'elle explique.
07:04 - Dites-le, dites-le.
07:05 - J'y viens.
07:06 Elle explique donc que ce n'est pas une femme politique, mais elle déjeune régulièrement
07:07 avec les ministres.
07:08 - Fabien Larra.
07:09 - Avec Aurore Bergé, Gabriel Attane, superbe ministre de la Santé, M. Rousseau.
07:10 - Un petit déjeuner.
07:11 - Voilà.
07:12 - C'est ça.
07:13 - C'est ça.
07:14 - Donc, elle raconte qu'elle est intéressée par tous les dossiers, notamment les dossiers
07:43 pour l'enfance, le handicap et que voilà, elle déjeunerait régulièrement avec...
07:49 - En la voyant en photo derrière vous tout à l'heure avec Gabriel Attale, c'est vrai
07:53 que son engagement principal, c'est la lutte contre le harcèlement.
07:57 Et ça, elle en parle beaucoup.
07:59 Elle dit qu'elle est mobilisée auprès de lui, etc.
08:01 Et c'est vrai que c'est une cause.
08:02 Elle ne se contente pas d'être potiche et pas du tout une première dame potiche.
08:05 Elle s'engage sur cette cause du harcèlement avec toute sa vigueur.
08:08 Et ça, on ne peut que louer ça parce que c'est une cause essentielle.
08:11 - J'adorais Blanquer et elle a été très surprise quand il y a eu la nomination de
08:14 Papendia qu'elle a prise comme ça et elle n'était pas forcément pour.
08:16 - Ah ouais, c'est vrai.
08:17 - Mais elle n'a rien dit, bien sûr.
08:18 - Ah oui, bien sûr.
08:19 C'est qui son ministre préféré a priori ? C'est Gabriel ?
08:21 - C'était Blanquer.
08:22 - C'était Blanquer son ministre préféré.
08:24 Mais elle s'entend très bien avec Gabriel Attale.
08:26 Ça fait partie de ses petits chouchous.
08:28 - Très, très bien.
08:29 - Alors, j'adorais moi ce qu'elle a dit parce qu'on va revenir là-dessus.
08:32 "Le seul obstacle étaient mes enfants.
08:34 J'ai pris du temps pour ne pas saccager leur vie.
08:36 Ça a duré 10 ans.
08:37 Le temps de les mettre sur les rails."
08:38 Vous imaginez ce qu'ils ont entendu.
08:42 "Mais moi, je ne voulais pas passer à côté de ma vie."
08:44 C'est beau.
08:45 - Oui, c'est beau.
08:46 - Moi, ce que j'ai bien aimé dans l'interview…
08:47 - Vous arrêtez, vous.
08:48 - Pardon.
08:49 - Non, ce que j'aime bien dans l'interview, dans ce qu'elle dit, c'est que plein de
08:51 gens peuvent s'identifier en différentes parties.
08:53 C'est vrai que les familles recomposées, c'est extrêmement compliqué.
08:56 Comment gérer les enfants ? Comment faire pour que leur vie ne soit pas brisée, ne soit
09:01 pas exactement trop impactée ? Donc, je trouve que c'est intéressant parce que c'est
09:05 une interview concrète, presque de vie quotidienne.
09:08 Évidemment, c'est le coup présidentiel, mais c'est pour ça que ça touche beaucoup
09:10 cette interview.
09:11 Enfin, moi, ça m'a touché.
09:12 - Elle dit "Nous sommes un couple normal.
09:13 Il nous arrive de ne pas être d'accord.
09:15 J'ai l'influence qu'une femme peut avoir sur son mari."
09:17 - Voilà.
09:18 On sent qu'ils s'engueulent, qu'ils ne sont pas d'accord, que là, elle dit clairement
09:21 que de temps en temps, elle n'est pas en face sur les décisions et qu'elle reste
09:26 à sa place.
09:27 Donc, je trouve que c'est bien parce que c'est effectivement la vie d'un couple
09:29 normal qui n'est pas normal, mais qui essaye de l'être dans sa vie de couple.
09:33 - Elle dit également qu'Emmanuel Macron adore les oeufs à la coque.
09:36 - Oui.
09:37 - Oui, c'est ça, je confirme.
09:38 Il adore les oeufs à la coque et c'est elle qui les prépare le matin.
09:43 - C'est le matin ?
09:44 - C'est le matin, visiblement.
09:45 - Et pas le soir ?
09:46 - Non, pas le soir.
09:47 Le soir, c'est très léger.
09:48 Donc, apparemment, c'est plutôt une soupe et de la salade.
09:53 - Une soupe et au lit.
09:54 - Une fougasse.
09:55 - Et oui, il fait attention aussi à sa ligne.
09:58 Il fait du sport.
09:59 - Oui, il fait du sport.
10:00 - Il montre 1 minute d'entraînement tous les jours, 2 fois par semaine, de la boxe,
10:05 des étirements, du gainage.
10:07 C'est un homme très sportif.
10:09 Il faut se maintenir en forme quand on est à l'Élysée.
10:12 - Il passe son week-end à la Lanterne.
10:13 - À Versailles.
10:14 - À Versailles.
10:15 - À la bougie.
10:16 - À Versailles.
10:17 - Dans la résidence présidentielle et lui, elle dit qu'il a des toits.
10:24 - C'est où ça ?
10:25 - À Versailles.
10:26 - À Versailles.
10:27 - Nicolas Sarkozy y allait beaucoup aussi.
10:28 - Même pas.
10:29 - À Lanterne.
10:30 - Nicolas Sarkozy qui l'a remis à l'honneur parce qu'avant, c'était quelque chose qui
10:32 était occupé par diverses personnes et Nicolas Sarkozy qui a décidé que ça redeviendrait
10:37 une résidence de week-end du couple présidentiel.
10:39 - Et donc, elle explique que pendant ces week-ends-là, il reçoit énormément de courriers, il a d'énormes
10:44 paraffers qui arrivent et donc, il passe son temps à tout signer et à y organiser son
10:50 agenda.
10:51 - Il y a un passage aussi très intéressant sur leur relation avec le couple royal anglais.
10:56 - C'est ça.
10:57 - Avec Charles et Camilla.
10:58 - Ils s'entendent très bien.
10:59 - Oui, c'est vrai.
11:00 - Oui, elle dit que lui, entre elles deux, les deux femmes, le courant est passé tout
11:03 de suite, que lui est très drôle, très sympa et justement, elle dit que c'est important
11:07 aussi d'avoir des relations avec les autres premières dames.
11:10 - Bien sûr.
11:11 - Avec la première dame turque par exemple, Madame Erdogan, c'est très surprenant ça.
11:13 Elle dit qu'elle est très sympa, qu'elle s'entend très bien avec elle.
11:16 Mais oui.
11:17 - Elle parle aussi de Mélania Trump, elle dit qu'elle a un fort caractère et que d'ailleurs,
11:21 c'est très drôle parce que quand ils se sont retrouvés à dîner avec Donald Trump
11:26 et Mélania, c'est elle qui fait tourner la machine et quand elle tape ça comme ça
11:30 sur sa montre, ça veut dire "Allez, on y va, il faut rentrer mon chéri".
11:34 - Mène à la baguette.
11:35 - Donc contrairement aux apparences, Mélania a un sacré caractère et que du coup, elle
11:40 ne se laisse pas faire par Donald Trump.
11:41 - C'est fort.
11:42 - C'est fort.
11:43 - C'est mine.
11:44 - Non mais c'est bien, c'est intéressant et puis alors, ce n'est pas nôtre quand même
11:46 parce qu'on sait très bien que dans les relations entre les présidents, quand les premières
11:50 dames comme ça s'entendent bien, ça peut fluidifier au niveau de la diplomatie, ça
11:53 peut décoincer un truc.
11:55 Par exemple, regardez nous avec la Turquie, c'est quand même très compliqué.
11:58 - C'est vrai.
11:59 - Quand elle dit ça, là, elle fait de la politique.
12:01 - Parce que nous avec la Turquie, c'est très compliqué.
12:03 - Oui, exactement et quand elle dit ça, c'est une manière de dire "Voilà, on peut quand
12:06 même parler etc."
12:07 Donc c'est aussi une interview politique.
12:09 C'est une interview qui a du sens.
12:10 - Elle est très forte.
12:11 - Moi, j'ai bien aimé.
12:12 - Vous venez…
12:13 - Vous voulez que je vous donne mon avis ?
12:16 - Comment ils ont eu l'interview ?
12:17 - Ils ont eu…
12:18 - C'est un beau coup.
12:19 - Ça fait des trucs.
12:20 - C'est un beau coup.
12:21 - Ah oui.
12:22 - Oui.
12:23 - C'est un beau coup.
12:24 - Dis-le.
12:25 - Je dis…
12:26 Non, moi, je la trouve nulle cette interview.
12:27 Je ne vais pas dire que je l'aime.
12:28 - Franchement, qu'est-ce qui te fait…
12:29 - Non, mais elle est…
12:30 - Pourquoi ? On ne t'a pas rendu ton avis.
12:31 - Alors, je ne donne pas mon avis, mais elle n'a pas…
12:34 Je veux dire, on ne lui pose pas les questions qui fâchent.
12:37 - Qu'est-ce que vous lui aurez posé comme questions, Brice ?
12:39 - À un moment, elle parle des hôpitaux.
12:43 Moi, franchement, je n'aurais pas écrit ce qu'il y a écrit dans le papier.
12:47 Donc voilà.
12:48 - C'est quoi ?
12:49 - Bah, du fait qu'elle est très à l'écoute…
12:51 - Ah oui ?
12:52 - … des gens dans les hôpitaux et que pendant le Covid, elle a notamment créé des endroits
12:58 pour que les soignants se reposent.
13:00 Moi, ça me fait doucement rire.
13:01 Mais bon, voilà.
13:02 Mais c'est vrai que je suis désolée.
13:05 Je ne suis pas…
13:06 - Obligée.
13:07 - Je ne suis peut-être pas la meilleure personne.
13:08 Mais moi, en tant que journaliste, je trouve que voilà, il y a des choses qui me dérangent.
13:13 - Peut-être que tu attends trop.
13:14 - Et pour moi, c'est un article de communication, à un moment où il est important de communiquer
13:18 positivement.
13:19 - Non, pas spécialement.
13:20 - Il ne cherche pas à être élu.
13:21 - Pas spécialement.
13:22 - Oui, il ne cherche pas à être élu.
13:23 - Non, c'est toujours bon.
13:24 - Ils n'ont pas besoin de communiquer positivement.
13:25 - Si, parce que c'est toujours bon pour l'image, pour le présidentiel quand même.
13:28 Mais je pense que tu attends trop d'une première dame.
13:31 Elle n'a pas de rôle.
13:32 - Mais je lui aurais posé comme question, toi.
13:33 Vas-y, je vais faire mon avis.
13:34 - Oui.
13:35 - Moi, je lui aurais posé question sur les violences conjugales qui ont augmenté, sur
13:40 la pauvreté qui a augmenté.
13:41 - Elle n'est pas encommentée.
13:42 - Non, mais on est dans Paris Match.
13:43 - Elle n'est pas ministre.
13:44 - Elle ne peut avoir que d'un rôle d'influence avec les ministres.
13:49 - Paris Match, c'est people.
13:50 - Ah oui, c'est privé.
13:51 - Moi, j'aurais peut-être aussi plus interrogé sur sa relation avec Emmanuel.
13:55 Moi, savoir qu'elle mange des œufs à la coque.
13:59 - Mais les gens adorent ça.
14:00 - J'adore.
14:01 - Sauf que tu sais très bien, le protocole de l'Élysée va dire non, mais tout ce qui
14:05 relève de la politique, elle ne peut pas en parler.
14:08 C'est impossible.
14:09 - On sait très bien que Brigitte Macron a un pouvoir énorme à l'élection.
14:12 - Elle ne va pas te révéler des échanges.
14:14 - Elle a un pouvoir énorme à l'Élysée.
14:15 - Ah non, regarde, Blanquer, elle l'adorait, il est parti.
14:18 - Non, mais d'accord, mais à un moment, elle dit qu'elle connaît mieux le terrain que son
14:21 mari parce qu'elle, au moins, elle s'est écoutée.
14:23 Enfin, c'est dit dans le papier.
14:25 - Mais ça, c'est de l'influence.
14:27 Là-dessus, elle ne peut pas…
14:28 Voilà, c'est ces moments au petit-déjeuner ou durant les dîners ou les déjeuners qu'elle
14:33 peut avoir une certaine influence sur lui.
14:35 Mais je pense qu'il ne faut pas en attendre plus que ça.
14:37 - Non, c'est sûr qu'il ne faut pas en attendre, mais c'est vrai que moi, j'aurais aimé qu'on
14:40 développe davantage sur la relation quand même.
14:42 - Mais c'est un couple amoureux, c'est ça qui est bien.
14:44 - 39 ans de différence d'âge.
14:45 - Oui, mais écoutez une seconde.
14:46 Elle explique pourquoi elle est amoureuse.
14:48 Moi, ça, ça m'intéressait.
14:49 Elle est amoureuse de son intelligent, de cette mémoire extraordinaire.
14:52 - Tu vis au pays des Bisounours, quoi.
14:55 Enfin, 39 ans, 15 ans, moi, je ne sais pas.
14:57 Enfin, voilà.
14:58 Mais bon, bref.
14:59 - Mais qu'est-ce qui vous gêne là-dedans ?
15:00 - Mais non, mais…
15:01 - Je ne comprends pas, là.
15:02 - Qu'est-ce que t'as ?
15:03 - Elle a le droit d'être amoureuse quand même.
15:05 - Oui, oui.
15:06 - Elle est amoureuse.
15:07 - Tu es contre le vaccin, tu es contre la vie, tu es contre tout, toi.
15:09 - Je ne suis pas contre l'amour.
15:10 Je ne suis pas contre l'amour.
15:11 - Non, mais en fait, Catherine Ney, qui a fait l'interview, l'excellente interview dans Paris Masse,
15:15 explique qu'en fait, elle était tellement passionnée par son métier de prof,
15:19 qu'en fait, elle était presque amoureuse de tous ses élèves.
15:22 Et elle a été vraiment amoureuse de celui qui était le plus brillant.
15:25 Parce qu'elle dit qu'elle l'a toujours admiré.
15:27 Elle a dit même quand il était son élève, c'était le plus brillant, le plus intelligent.
15:30 Elle l'a toujours bluffé.
15:32 Donc voilà, ça, c'est intéressant.
15:33 Je suis désolée.
15:34 - Qu'est-ce que t'en as pensé, toi ?
15:35 - Moi, je trouve que c'est une interview sublime.
15:37 Franchement, c'était…
15:38 - On est tous comme ça.
15:39 - Non, non, mais franchement…
15:40 - On reprend juste là.
15:41 - C'est très rare qu'il y ait une interview aussi longue, aussi prolifique sur des Premières Dames comme ça.
15:46 - Prolixe.
15:47 - Et puis, elle se livre.
15:48 Moi, j'ai senti la sincérité dans l'interview.
15:49 J'ai senti qu'elle, voilà, elle ne masquait pas les choses.
15:51 Elle en parlait, voilà, elle ne peut pas non plus rentrer dans les détails sordides de leur relation, etc.
15:56 - Mais je ne l'aurais pas retenu.
15:57 - C'était intermogé.
15:58 - Pourquoi sordide ?
15:59 - Non, il n'y a rien.
16:00 - Non, mais intime, je veux dire.
16:01 - Sordide, non, pas détection.
16:02 - Non, mais la question que pose…
16:03 - Non, pas sordide, intime, je veux dire.
16:04 - Non, mais…
16:05 - La question que tu poses, c'est la question de la différence d'âge.
16:07 - Oui.
16:08 - Pour autant, ce n'est pas une question de tabou.
16:09 - Elle dit des choses.
16:10 - Non, on veut dire les choses telles qu'elles sont.
16:11 - C'est leur bite.
16:12 - Elle le dit autrement.
16:13 - Elle le dit autrement.
16:14 - Elle le dit autrement.
16:15 - Voilà.
16:16 - J'ai une question pour Myriam.
16:17 Si vous aviez pu avoir l'interview, vous l'auriez faite, l'interview ?
16:20 - Bien sûr.
16:21 - Alors voilà, donc c'est un beau coup.
16:22 On peut saluer le beau coup de la consœur qui a fait ça, franchement.
16:25 - Mais on sait très bien comment ça se passe dans ces cas-là.
16:28 - Là, on peut croire au jour…
16:29 - C'est-à-dire ? C'est quoi ?
16:30 - C'est des tractations entre l'Élysée, le cabinet de Brigitte et la rédaction.
16:37 - C'est relu, c'est relu.
16:38 - C'est relu, c'est relu.
16:39 - Et puis même, Myriam, il faut dire avant qu'il y a des briefs sur quels sont les thèmes sur lesquels on peut aller.
16:46 - Je pense que Brigitte Macron…
16:48 - Quand je fais une interview, vous voyez que je le fais comme ça ?
16:51 - Oui, c'est exactement ce que vous me posez comme question avant.
16:54 - Non mais Paris Match, c'est Paris Match.
16:56 - Non mais après, cette interview, elle est faite parce que Brigitte Macron, elle sait très bien que dans ce…
17:00 Voilà, moi, si elle veut, Brigitte Macron, je l'interview quand elle veut.
17:03 - Je crois qu'elle a pas envie de m'envoyer.
17:06 - Mais je pense que voilà, ça fait partie aussi d'une stratégie de communication.
17:10 Et les journalistes le savent très bien.
17:12 Tout le monde a envie de la voir en interview.
17:14 - Il trouve que c'est un beau coup.
17:15 - Malheureusement, tu te plies.
17:16 - Bien sûr.
17:17 - Il y a beaucoup, oui.
17:18 - Il y a beaucoup de journalistes ici.
17:19 - Personne ne reçoit.
17:20 - Il y a longtemps qu'on n'avait pas envie d'acheter un journal pour lire une interview.
17:21 - Exactement.
17:22 - Et les gens adorent, les petits potins.
17:24 - Vraiment, ça n'y a rien à pas là-bas.
17:25 - Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, c'est quand même la première dame de France qui est sur Paris Match.
17:28 Donc c'est un beau coup.
17:29 - Je n'ai pas lu l'interview.
17:30 - Moi, je ne savais pas pour les shows capiques, par exemple.
17:32 - La première dame n'a pas le droit d'évoquer la politique française.
17:41 Elle a un devoir de réserve.
17:43 Au-delà de ça, elle dit des choses, elle les dit entre les lignes.
17:48 Et c'est un vrai papier qui semble comme ça très anecdotique.
17:52 Et en fait, quand on creuse, elle dit des choses.
17:54 Elle dit des choses, notamment de la politique.
17:56 - Croit quoi ?
17:57 - C'est un peu à la coque, tu crois que c'est pour ça ?
17:59 - Non, mais dans les relations internationales.
18:01 - Les relations internationales.
18:03 - Parce que c'est toutes infolins.
18:05 - Mais pour l'élevage.
18:06 Voilà.
18:07 Et ce à la coque, ce n'est pas anodin.
18:09 - Et surtout, je pense que ça intéresse beaucoup plus les Français comme ça, à lambda, de savoir...
18:15 - Lambda, alors que tu veux dire la part lambda.
18:17 Moi, je suis en français lambda.
18:18 - C'est normal.
18:19 - Mais quelqu'un qui ne s'intéresse pas plus que ça à la politique,
18:22 qui va plus avoir envie de savoir ce que fait Emmanuel Macron au petit déjeuner
18:25 que de savoir ce qu'il a fait en politique.
18:27 - Je pense que personne n'est dupe sur le fait que, évidemment,
18:30 toute interview donnée par la Première dame...
18:31 - On va la laisser une minute.
18:33 Tu vas cracher ton venin, dis tout ce que tu as à dire.
18:35 Parce qu'elle m'a appris cette après-midi, elle m'a dit "je n'aime pas l'interview".
18:37 Vas-y, t'as une minute, vas-y.
18:39 - Non, non, le truc, je t'ai appelée parce que...
18:41 - Allez, crache ta lambda.
18:42 - Parce que le truc, c'est que moi, je suis assez gênée de parler de Brigitte Macron
18:48 comme je parle d'un people lambda,
18:50 parce que ça a une influence sur la vie des Français
18:53 et la façon dont on les décrit dans la presse
18:55 donne forcément une image d'eux qui n'est pas anodine.
18:59 Donc ça, ça me dérange.
19:00 Après, effectivement, Paris Match a un bon goût.
19:03 Moi, je suis la première à vous le dire,
19:04 Brigitte Macron en couverture, ça vend extrêmement bien.
19:07 On ne va pas se mentir.
19:09 Après, moi, les sujets que je fais sur Brigitte Macron, ce n'est pas cela.
19:11 Mais du coup, voilà.
19:13 - C'est d'ailleurs pour ça qu'ils ne t'ont pas choisie.
19:16 - De quoi ?
19:17 - Ils ne te choisissent pas parce que...
19:19 - C'est pas sympa.
19:20 - Non, mais c'est bon.
19:21 - Elle ne sait pas que ce n'est pas sympa.
19:23 Elle le sait très bien.
19:24 - Non, mais attends.
19:25 - Ils ne choisissent pas.
19:26 - Je te laisse une minute.
19:27 Je te laisse une minute.
19:28 - Non, mais c'est hyper dithérambique.
19:30 On sait que c'est une super prof.
19:32 Elle est géniale, que son mari, il est exceptionnel, que voilà.
19:38 Alors moi, ce que j'ai aussi adoré, c'est qu'elle dit qu'elle n'est pas femme politique.
19:42 Mais bon, on se rend bien compte que si c'est une femme politique
19:45 et que son avis compte, et c'est pour ça qu'elle déjeune d'ailleurs avec les ministres,
19:50 on est en train de nous peindre un tableau idyllique de sa relation avec Emmanuel Macron.
19:56 Mais bon, je pense qu'il y a quand même des choses à dire.
19:58 Je ne vais pas le faire sur ce plateau-là ce soir.
20:00 Et du coup, c'est vrai que ça manque, je trouve, l'interview.
20:04 Enfin, ce n'est même pas une interview parce que c'est mélangé.
20:06 Il y a tellement peu de choses dans l'interview que c'est mélangé avec de l'écriture.
20:09 Et que du coup, voilà, on en arrive à des banalités,
20:12 genre Emmanuel Macron, il aime les oeufs à la coque.
20:15 – Merci.
20:17 (rires)
20:18 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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