Avec Laure Lavalette, députée RN du Var et porte-parole du RN et Adrien Quatennens, député LFI du Nord
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##L_INVITE_POLITIQUE-2024-06-10##
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NewsTranscription
00:00 (Générique)
00:07 - Bien, bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous sur Sud Radio.
00:11 Vous voulez savoir, évidemment, alors matinée exceptionnelle sur Sud Radio.
00:17 Parlons vrai avec plusieurs invités et avec vous bien sûr au 0826 300 300.
00:22 Résultat des européennes, dissolution de l'Assemblée Nationale,
00:25 le 30 juin et 7 juillet il y aura élection législative, 20 jours de campagne électorale express.
00:32 Le président de la République a décidé de dissoudre, est-ce que vous l'approuvez ?
00:36 Vous réfléchissez et vous répondez au 0826 300 300.
00:41 Bien, deux premiers invités d'ici 9 heures, d'abord Laure Lavalette qui est députée du Var et porte-parole...
00:46 - Ex-députée, ex-députée. - Mais oui c'est vrai !
00:49 C'est vrai que vous êtes ex-députée depuis cette nuit.
00:51 Ex-députée du Var et porte-parole du Rassemblement National, ensuite Antoinette Katniss,
00:56 ex-députée du Nord, LFI.
00:59 Après 9 heures nous aurons en direct Jérôme Cahuzac qui sera candidat à ses législatives
01:03 dès 30 juin et 7 juillet.
01:06 Laure Lavalette, je commence avec vous, ensuite nous organisons un petit débat.
01:09 Bonjour, merci d'être avec nous.
01:11 - Merci Angèle. - 31,36, large victoire du Rassemblement National,
01:15 de Jordan Bardella aux européennes.
01:17 "Je ne saurais faire comme si de rien n'était", disait hier soir Emmanuel Macron
01:23 qui a signé le décret de dissolution.
01:26 A-t-il respecté les Français en prenant cette décision ?
01:29 Oui, je crois qu'il n'avait pas le choix, c'est certain.
01:31 Je ne vois pas comment il pouvait continuer en faisant comme si ce plébiscite
01:37 de la liste de Jordan Bardella n'ait pas existé.
01:40 Vous savez, Jordan Bardella est arrivé en tête dans 94% des communes.
01:45 C'est un score inédit depuis 40 ans.
01:49 Je crois que la dernière fois qu'un parti a fait un score aussi haut, c'était en 84.
01:52 La mobilisation a été très forte, la participation a été très forte.
01:55 Donc en plus, Jordan Bardella a une forte légitimité dans ce score.
02:00 Je pense que les Français ont plébiscité la souveraineté, l'identité, la sécurité,
02:07 l'arrêt de la politique migratoire folle.
02:10 Ils veulent de la concurrence loyale pour nos agriculteurs.
02:12 Ils ont à la fois dit un grand non à l'Europe de Bruxelles
02:15 et aussi un grand non à la politique d'Emmanuel Macron.
02:17 Et vous voyez, pendant cette campagne, quand nous disions qu'elle avait
02:19 évidemment un retentissement national, on le voit bien,
02:22 puisqu'elle a quand même provoqué la dissolution de l'Assemblée nationale.
02:26 - Dissolution que vous demandiez, Marine Le Pen avait dit,
02:30 je me souviens très bien, "je débattrai avec Emmanuel Macron
02:34 s'il annonce une dissolution".
02:36 Est-ce que ce matin, vous proposez, Marine Le Pen propose un débat à Emmanuel Macron ?
02:41 - C'est surtout dans l'autre sens qu'il faut prendre ça.
02:42 Ça veut dire qu'Emmanuel Macron finalement aurait pu débattre,
02:45 parce qu'il voulait ce débat lui qui a mis...
02:49 - Est-ce qu'un débat est indispensable avant le premier tour des législatives ?
02:51 - Je ne suis pas sûre, non, je ne pense pas.
02:53 Parce que, je veux dire, Adhérien Quatennens et moi, par exemple,
02:56 allons tous repartir sur nos circonscriptions en campagne.
03:00 Après, c'est lui qui s'est passé d'un débat dont il avait envie.
03:03 Vous savez, il a mis tout son poids présidentiel quand même dans cette élection.
03:07 Il est allé soutenir sa très mauvaise candidate Valérie Ayé
03:10 après avoir envoyé son premier ministre une première fois à la rescousse.
03:13 Il a voulu après peser.
03:14 Il était donc normal que nous demandions qu'il y ait des conséquences.
03:17 - Donc, pas de débat ?
03:18 - Pas de débat, ça n'a rien à voir.
03:19 Peut-être que le téléphone de Marine Le Pen sonnera.
03:21 En tout cas, moi, je ne l'appelle pas de mes vœux.
03:23 - Elle accepterait ?
03:24 - Elle a toujours accepté le débat.
03:25 - Bon, nous verrons.
03:27 88 députés RN aujourd'hui, quel est votre objectif dans 20 jours ?
03:30 La majorité absolue ?
03:31 - La majorité absolue, oui, bien sûr.
03:32 - Qui va conduire votre campagne ?
03:34 - Jordan Bardella, qui sera premier ministre si nous gagnons.
03:38 Nous allons tous, évidemment, dans nos circonscriptions...
03:41 - Donc, Jordan Bardella sera candidat ?
03:43 - Non, il ne sera pas candidat. C'est lui qui sera...
03:45 - Il ne sera pas candidat ?
03:47 - Ah non, il ne sera pas candidat.
03:48 Il est fraîchement élu député européen depuis hier.
03:51 - Bien.
03:52 Donc, premier ministre, si vous êtes majoritaire, on est bien d'accord.
03:56 Cohabitation, si vous êtes majoritaire.
03:59 Vous pourriez gouverner avec Emmanuel Macron ?
04:01 - Écoutez, c'est plutôt à lui qu'il faudra poser la question.
04:03 Est-ce qu'il pourra gouverner avec le peuple ?
04:04 Vous savez, hier, ça a été la victoire du peuple.
04:06 Le peuple a voté, le peuple a gagné.
04:09 Et le message que je veux faire passer aux Français,
04:11 c'est que si le peuple revote, le peuple va regagner encore une fois.
04:14 Vous savez, depuis notre élection, il y a deux ans,
04:17 les Français ont bien compris que ceux qui s'opposaient à Emmanuel Macron,
04:20 c'était le Rassemblement National.
04:21 Qu'avec nos 88 députés, nous étions une force, évidemment,
04:25 incontournable au sein de cet hémicycle.
04:27 - Alors, au niveau européen, dans quel groupe le RN va-t-il siéger ?
04:31 - Ah ça, on ne sait pas encore.
04:32 Vous savez, Jean-Jacques Bourdin, il faut attendre que tous les équilibres soient là.
04:34 Et après, c'est une histoire de Tétris, et de voir qui va s'allier avec qui.
04:38 C'est une tambouille européenne bien compliquée.
04:41 - Bien compliquée.
04:43 Deux gagnants au niveau européen.
04:44 Le PPE, qui gagne 8 sièges.
04:48 Et ID.
04:51 - Identité et démocratie.
04:52 - Vous connaissez bien.
04:54 ID, qui gagne 9 sièges.
04:55 Ce sont les deux gagnants, avec les sociodémocrates qui stagnent à 139.
05:00 - Il y a quand même un réveil des peuples.
05:02 Vous voyez bien que c'est la fin de la mondialisation heureuse qu'on nous a vendue.
05:06 Et que les peuples auront envie de retrouver leur souveraineté, leur liberté.
05:10 - L'Europe du Sud, plus à droite. L'Europe du Nord, plus à gauche.
05:12 - A peu près.
05:13 - C'est à peu près ça.
05:15 Je me tourne vers vous.
05:17 Laure va être restée avec nous.
05:19 Vous allez débattre avec Adrien Quatennens.
05:21 Adrien Quatennens, bonjour.
05:23 - Bonjour, Jean-Jacques Bourdin.
05:24 - Vous êtes d'accord ? Emmanuel Macron a eu raison d'annoncer une des solutions ?
05:29 - En tout cas, il avait difficilement le choix, c'est clair.
05:31 Parce que, depuis hier soir, on commande beaucoup la dissolution
05:36 et assez peu, finalement, le résultat des élections européennes.
05:38 Mais c'est clair que pour Emmanuel Macron, c'est un effondrement absolu.
05:41 C'est bien la preuve que ce pays n'en veut plus.
05:44 Les Français ont dû subir depuis maintenant deux ans la réforme des retraites
05:49 avec un 49-3 à l'Assemblée nationale, alors que 90% des travailleurs n'en voulaient pas.
05:53 Le bilan de la politique d'Emmanuel Macron, c'est une politique qui a redistribué un maximum
05:58 à celles et ceux qui ont déjà beaucoup, alors que tous les Français subissent la crise de l'inflation
06:01 et doivent se serrer la ceinture.
06:02 Je pense que les Français, en effet, souffrent.
06:05 Et ils ont exprimé clairement le fait qu'ils ne voulaient pas de cette politique.
06:09 Moi, je veux d'abord remercier toutes celles et ceux qui ont,
06:11 avant de me tourner vers les élections à venir,
06:13 toutes celles et ceux qui sont allés voter hier,
06:15 parce qu'on en a assez peu parlé, mais hier, il y a eu aussi un regain de participation.
06:19 Moi, je sais que j'ai pu observer ça, y compris dans ma circonscription.
06:22 Beaucoup de jeunes sont allés voter, beaucoup de primo-votants,
06:25 qui n'avaient jamais voté pour une élection européenne et qui ont vu là l'enjeu.
06:28 Et je pense qu'ils ont voté à la fois pour des raisons sociales,
06:30 le pouvoir d'achat, à l'occurrence dans ma circonscription, non pas vraiment.
06:34 Moi, d'ailleurs, je vais vous dire une chose, franchement, on va y venir.
06:37 Je pense que le ressort du vote Rassemblement National dans ce pays, c'est clair,
06:42 comme l'abstention d'ailleurs, c'est pour beaucoup la colère.
06:45 Alors, il y a des gens qui sont convaincus que le problème,
06:47 c'est davantage l'immigré que le financier.
06:49 Mais je pense aussi qu'il y a des gens, Jacques Bourdin, qui, je le dis,
06:53 si on regarde le programme économique du Rassemblement National,
06:56 moi, je persiste à dire qu'il y a des gens qui votent Rassemblement National
06:59 pour exprimer une colère, que je comprends,
07:01 mais qui se gourent complètement le bulletin de vote.
07:03 - Pierre, mais on va revenir là-dessus. - Attendez, Jacques Bourdin,
07:05 juste un instant, permettez-moi juste de finir.
07:07 Il y a un instant, Laure Lavallette a dit quelque chose d'intéressant.
07:09 - Permettez-moi de poser des questions aussi.
07:10 - Elle a dit "nous sommes ceux qui nous opposons à Emmanuel Macron".
07:13 Moi, je suis à l'Assemblée Nationale face à un groupe de 89 députés Rennes.
07:16 Ce que je vois, pour ne citer qu'un exemple,
07:18 c'est que quand, par exemple, nous proposons la hausse du SMIC,
07:21 les Français y sont très largement favorables,
07:23 le Rassemblement National vole au secours de la Macronie pour voter contre.
07:26 - Pierre, Laure Lavallette va vous répondre. - Moi, je dis qu'il y a des gens qui se trompent du bulletin de vote.
07:29 - Adrien Quatennens, nous allons engager le débat. - Permettez-moi de lui répondre moi aussi.
07:32 - Nous allons engager le débat. Moi, j'ai trois questions à vous poser.
07:34 La NUPES, vous demandez un accord électoral, toute la gauche réunie ?
07:40 - Jean-Jacques Bourdin, en 2022, quand nous avons réussi à faire la NUPES,
07:44 après les 22% de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle,
07:46 pour nous, la France Insoumise, ce n'était pas un accord électoral de coin de table sur un moment.
07:50 Nous avons d'ailleurs travaillé un programme de gouvernement partagé,
07:53 qui, rappelez-vous quand même, a permis à la NUPES de gagner le premier tour des législatives.
07:57 Et nous avons été les premiers à dire, jusqu'au bout d'ailleurs,
08:00 que pour les élections européennes, il aurait fallu que cette configuration perdure.
08:03 Jean-Jacques Bourdin, je ne sais pas si vous avez fait le total des différentes composantes de la NUPES dans les européennes hier,
08:08 c'est quasiment le score de Jordan Bardella.
08:10 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que si nous avions maintenu la configuration NUPES,
08:13 le fameux duel dont on a tous soupé entre Macron et Le Pen disparaissait instantanément.
08:18 Donc oui, ça s'est fait autour d'un contenu, d'un programme.
08:20 - Donc oui, vous demandez une union à gauche, sans ou avec Jean-Luc Mélenchon ?
08:26 - Non mais la question, ce n'est pas sans ou avec Jean-Luc Mélenchon.
08:29 - Vous savez bien que c'est la question.
08:30 Vous savez bien que l'union ne se fera jamais avec Jean-Luc Mélenchon ou derrière Jean-Luc Mélenchon ?
08:35 - Mais il me semble qu'en 2022, ça n'a pas posé problème aux socialistes, aux écologistes et aux communistes.
08:40 - Donc l'union doit se faire derrière Jean-Luc Mélenchon ?
08:42 - Ecoutez-moi, c'est votre question.
08:44 - Est-ce que l'union doit se faire ? Répondez-moi.
08:47 - L'union, elle doit se faire, mais moi je vous réponds très simplement.
08:49 - Derrière Jean-Luc Mélenchon ou pas ?
08:50 - L'union, elle doit se faire dans la clarté sur le programme.
08:53 Pendant cette campagne européenne, on a vu quelques renoncements à des serments que nous avions prêtés clairement.
08:58 J'ai parlé de la réforme des retraites, Jean-Jacques Bourdin.
09:00 Sur les marches de l'Assemblée Nationale, tous les députés de la NUPES ont prêté serment au moment du passage de la réforme des retraites en disant
09:06 "Nous défendrons coûte que coûte", parce que les Français, ils sont majoritairement favorables à la retraite à 60 ans.
09:11 Donc il y a un certain nombre de points, la retraite à 60 ans, le blocage des prix des produits de première nécessité, l'augmentation des salaires.
09:17 Il y a un certain nombre de mesures sur lesquelles nous n'avons pas l'intention de revenir.
09:21 - Vous ne me répondez pas. Derrière Jean-Luc Mélenchon ?
09:23 - Mais incontestablement avec Jean-Luc Mélenchon, parce que Jean-Luc Mélenchon, c'est le candidat qui a permis...
09:28 - C'est le leader ?
09:29 - C'est le candidat qui a permis de faire 22% la présidentielle.
09:31 - C'est parce que j'entendais hier soir à la télévision avec François Ruffin.
09:34 "J'appelle la gauche à se réunir", disait hier soir François Ruffin, à lui de conduire l'Union Populaire, à François Ruffin de conduire cette union.
09:43 - Si vous pensez qu'on peut, dans ce pays, à l'heure où la question qui est posée aux Français, c'est de savoir si dans 4 semaines, c'est le Rassemblement National, l'extrême droite qui gouverne ce pays.
09:53 Vous pensez qu'on peut raisonnablement se payer le luxe de se séparer de la force qui a constitué 22% l'élection présidentielle ?
09:59 Ça n'est pas raisonnable, ça n'est pas sérieux.
10:01 - Donc on ne peut pas se payer le luxe de se séparer de Jean-Luc Mélenchon.
10:03 - Non mais Jean-Jacques Bourdin, moi ce que je dis, c'est que la question de l'unité, elle se fait dans la clarté sur un programme.
10:10 Vous voulez le ramener à un casting.
10:12 Si derrière Jean-Luc Mélenchon, vous mettez le programme, vous mettez tout ce que je viens de vous dire, l'augmentation du SMIC, la retraite à 60 ans, le blocage des prix, la 6ème République.
10:19 Si c'est ce que vous appelez Jean-Luc Mélenchon, oui je suis d'accord, ça se fait avec Jean-Luc Mélenchon, c'est clair.
10:23 Et je pense qu'on ne peut pas se séparer du candidat à la présidentielle qui a permis à ce que nous représentons d'être aussi proche du second tour de l'élection.
10:31 - Bien, moi j'ai une question à vous poser à tous les deux.
10:34 Est-ce que les français ont voté parce qu'ils en ont assez d'Emmanuel Macron ?
10:41 Est-ce qu'ils ont voté parce qu'ils ont des difficultés à boucler leur fin de mois ?
10:45 Ou est-ce qu'ils ont voté parce qu'ils ont peur des immigrés ?
10:48 Laure Lavalette, quelle a été pour vous la première raison de votre succès ?
10:53 - Vous savez, les français, ça fait 7 ans qu'ils sont malmenés par un gouvernement qui les méprise.
10:56 Par un gouvernement qui a une brutalité absolument terrible à leur égard.
11:00 Et évidemment, les thèmes qui ont été mis sur la table par Marine Le Pen et Jordane Bardella,
11:05 que sont le pouvoir d'achat, la sécurité, l'immigration, sont évidemment des thèmes qui sont partagés par l'immense majorité des français.
11:12 Alors effectivement, monsieur Quintenance, il y a plus de 60% des français qui pensent qu'il y a un problème avec l'immigration en France.
11:18 Vous parliez du pouvoir d'achat. Je vais vous dire pourquoi nous on n'a pas voté votre loi sur l'augmentation du SMIC.
11:23 C'est qu'on a trouvé que c'était petit bras.
11:25 Vous voulez l'augmentation de tous les salaires dans l'entreprise jusqu'à 3 fois le SMIC avec une exonération de charges.
11:30 - Une exonération de charges, Laure Lavalette, ce n'est pas une augmentation de salaire.
11:35 - Vous êtes contre l'augmentation du SMIC ?
11:37 - Non, on était d'accord pour augmenter tous les salaires de 10%.
11:43 Il se trouve que, monsieur Quintenance, vous avez essayé de vous en débattre un peu,
11:47 mais vous êtes dans un groupe qui est en fait une escroquerie.
11:49 On voit bien comment ça se passe, la NUPES.
11:51 Vous n'êtes jamais d'accord, c'est très compliqué.
11:53 Je pense que la moitié de votre groupe doit être tellement triste de ne pas avoir une autre question au gouvernement
11:57 pour ne pas pouvoir rebrandir encore un drapeau de la Palestine.
12:00 Vous n'avez cessé pendant deux ans d'abîmer l'institution, d'abîmer ce qu'était l'Assemblée nationale.
12:06 Vous faites partie d'un groupe qui n'a pas été capable de dire que le Hamas était un groupe terroriste.
12:10 Il va falloir remettre tout ça en question.
12:14 Je pense que les Français l'ont bien compris.
12:17 - Moi, je pense, madame, je vais vous le dire très sincèrement.
12:19 Je pense très sincèrement que les Français se trompent s'ils pensent que leur colère va trouver réponse dans le programme.
12:25 - Dès qu'ils ne sont pas d'accord avec vous, ils se trompent. C'est un problème.
12:27 - Non, je ne dis pas qu'ils se trompent.
12:29 - Si, vous venez de le dire.
12:31 - Je respecte tout à fait le choix des Français.
12:33 Je leur dis simplement, à moins que vous soyez dans une situation économique favorable,
12:37 vous n'avez pas intérêt à voter pour le Rassemblement national.
12:39 Voilà ce que je leur dis.
12:40 Même sur les questions qui font votre succès électoral.
12:43 Par exemple, sur l'immigration.
12:44 On a eu un débat il y a quelques temps à l'Assemblée sur la loi immigration.
12:48 Et moi, depuis mon siège, j'étais absolument estomaqué.
12:51 Je voyais tous ces gens qui débattaient sur l'immigration.
12:53 Le Rassemblement national qui déborde d'imagination pour nous expliquer comment on empêche les gens d'arriver
12:58 ou comment on les repousse une fois qu'ils sont là.
13:00 Mais personne ne se pose la question de savoir au fait, pourquoi les gens partent de chez eux.
13:04 - Bien sûr que M. Cadenas, on s'impose.
13:06 - Non, Lorla Valette, ce n'est pas vrai.
13:07 - Bien sûr qu'on s'impose.
13:08 - Je veux vous dire une chose.
13:09 - C'est bien pour ça que ce n'est pas eux qu'on envoie aux dirigeants qui organisent l'avenir.
13:12 - Quand je vous entends parler de l'immigration aujourd'hui, en France,
13:14 je me dis que ces gens ne savent pas ce qui s'annonce.
13:16 Vous n'êtes pas prêts à ce qui se prépare.
13:18 Vous lisez le rapport du GIEC, vous voyez que d'ici à 2050,
13:21 ce ne sont non pas 8 millions de personnes qui vont être contraints de se déplacer, Lorla Valette.
13:25 Et quand je dis "contraints", attendez-moi bien, je ne parle pas de gens qui font du tourisme.
13:28 Je parle de gens qui, comme vous, demain, si vous étiez avec vos enfants et votre famille
13:31 dans un endroit où on ne peut plus vivre, qu'est-ce que vous feriez, Lorla Valette ?
13:34 - Bien sûr, mais M. Cadenas, la différence...
13:37 - Attendez, je termine juste et après je vous laisse me répondre.
13:39 Je pense que la grande escroquerie du Rassemblement national,
13:41 on l'a vu dernièrement avec cette femme colombe, vous vous souvenez,
13:44 qui avait expliqué sa colère. Et moi, sa colère, elle me touche.
13:47 Cette femme, elle dit "je suis au RSA, j'ai les huissiers aux fesses,
13:50 je n'arrive pas à trouver du boulot, je n'arrive pas à payer mes factures,
13:53 on est tous en colère ici et donc on vote Rassemblement national".
13:55 - Et trouver du temps encore pour s'occuper des autres.
13:57 - Et moi, je m'adresse en plus, et moi je m'adresse à cette femme
14:00 et à toutes celles qu'à travers ces mois, elle représente.
14:03 Et je leur dis "le Rassemblement national, son but depuis des années,
14:06 c'est de faire croire à toutes les colombes de la Terre
14:08 que leur problème s'appelle Mouloud".
14:10 - Mais non, vous êtes...
14:12 - Mais non, je caricature à peine pour rendre les choses compréhensibles.
14:16 Alors la valette, nous ce que nous voulons faire, voyez-vous,
14:18 quand je parle d'union populaire, quand nous parlons d'union populaire,
14:20 c'est de dire, par-delà leurs différences de couleur de peau,
14:23 de religion, d'histoire personnelle, les Françaises et les Français
14:27 ont des intérêts communs. Ils ont en commun l'intérêt que les salaires
14:30 augmentent, que les revenus augmentent, que l'emploi soit protégé.
14:33 Et vous, votre rôle, et c'est mon avis, vous votre rôle,
14:36 c'est d'empêcher cette union populaire en faisant en sorte que
14:38 des revendications communes, on l'a vu, 90% des Français
14:41 opposent à la réforme des retraites. Dès qu'il y a de quoi unir le peuple
14:44 autour de revendications sociales, vous êtes là pour diviser
14:47 avec des sujets qui, pardon, mais en plus sur lesquels je ne vous trouve
14:50 absolument pas à la hauteur. Vous n'avez rien à proposer
14:53 sur les causes des mouvements de population. Qu'est-ce que vous proposez
14:55 contre le changement climatique ? Qu'est-ce que vous proposez
14:57 contre les guerres, contre les accords commerciaux négo ?
14:59 - Vous avez, contre la guerre, excusez-moi, vous avez une baguette magique,
15:02 monsieur Cattin, vous entendez ? - Non, pas une baguette magique,
15:04 mais quelles sont vos solutions ? - Alors, alors,
15:06 - Lorla Valette répond. - Jusqu'à hier, j'ai été élue
15:08 du peuple français. Et effectivement, les Français m'ont élue pour que
15:11 je trouve des solutions à leurs problèmes à eux. Excusez-moi de vous dire que
15:14 - Vous votez contre la hausse du SMIC quand vous en avez l'occasion ?
15:16 - Je vous ai laissé parler, monsieur Cattin. - Mais répondez à ça.
15:18 - Mais je vous dis, pourquoi je n'ai pas voté votre proposition ?
15:20 Parce que la nôtre était mieux disante. - C'est fou.
15:22 - C'est la raison. Mais bien sûr que si. - Mais vous leur prenez dans les cotisations
15:24 - On ne va pas se mettre d'accord. - pour augmenter sa larmette.
15:26 En fait, ce que vous dites aux Français, c'est on vous en met un peu dans la poche droite
15:28 - En se servant dans votre poche d'or, Lorla Valette. - Monsieur Cattin, moi je vais vous dire,
15:32 vous parlez d'immigration. Les Français, ils ont tout à fait compris que l'immigration pesait
15:35 sur nos comptes publics, pesait sur notre identité, pesait sur notre sécurité.
15:39 - Elle rapporte plus que ce qu'elle coûte, madame Valette. Vous le savez.
15:42 - Regardez, monsieur Cattin. 75% des mineurs qui sont déferrés au parquet de Paris
15:46 sont des mineurs d'origine étrangère. On le sait. Enfin, je veux dire,
15:49 ce sont des chiffres... Voilà, mais que ça ne soit pas votre façon de faire
15:52 et que ça ne soit pas votre priorité, très bien. Il se trouve que les Français
15:56 ont trouvé que nous étions les mieux à même de les défendre face à cette immigration sauvage,
16:00 démesurée, il y a 500 000 immigrés qui rentrent par an. Voilà, ça ne nous convient pas.
16:04 On a envie d'y mettre un terme parce qu'on pense que déjà, on a 8 millions de pauvres
16:08 et 6 millions de chômeurs. - Mais le sujet majeur pour vous, c'est l'immigration ou c'est le pouvoir d'achat ?
16:10 - Mais non, c'est le pouvoir d'achat, la sécurité, l'immigration. Enfin, je veux dire,
16:13 on n'est absolument pas monothématique et vous le savez très bien. Et sur le pouvoir d'achat,
16:17 vous avez bien vu aussi... - Mais moi, je pense que sur le pouvoir d'achat, vous êtes aux fraises
16:20 complètement. Je vous le dis, voilà, c'est clair. - Bah, écoutez, en tout cas, les Français, ça n'est pas ce que les Français pensent.
16:23 - Moi, par exemple, je le dis, là, parce que comme on est quand même dans une campagne législative,
16:25 attend, je veux dire, moi, par exemple, je le dis, je m'adresse à toutes celles et ceux qui nous écoutent,
16:29 par exemple, avec la proposition fiscale proposée par la France insoumise des 14 tranches d'impôts,
16:33 toutes celles et ceux qui nous écoutent, qui gagnent jusque 4 000 euros par mois,
16:37 paieraient moins d'impôts. C'est ça, la réalité. Avec une vraie progressivité.
16:40 Vous savez, moi, en réalité, ce que je crois, c'est que la raison pour laquelle je pense
16:44 que le Rassemblement National, en effet, pourra accéder au pouvoir, c'est qu'il ne représente aucun danger
16:48 pour le système en place. C'est pas le Rassemblement National qui va s'occuper de partager les richesses,
16:52 c'est pas le Rassemblement National qui va s'occuper de redistribuer ce qui est produit.
16:55 Vous voyez, moi, pour moi, en fait, vous êtes, par votre méthode, vous êtes, en fait,
17:00 vous voyez, une sorte de garde du système, en réalité. Vous voulez pas l'empêcher.
17:04 Moi, je le dis à celles et ceux qui nous écoutent, si vous pensez que le vote Rassemblement National
17:08 est un vote anti-système, vous vous trompez. Aujourd'hui, ils ont pas seulement les mêmes
17:12 cravates qu'Emmanuel Macron, ils ont aussi les mêmes idées.
17:14 - C'est pas un vote anti-système ou pas ?
17:16 - Non, mais c'est pas un vote anti-système, c'est que nous, nous avons la volonté politique
17:19 de redresser le pays. Et nous l'avions dit, la force politique qui arrivera première
17:23 à cette élection européenne sera celle qui préparera l'alternance. Alors, il se trouve
17:26 que c'est pas vous et que c'est nous. On prend ça avec beaucoup d'humilité parce que,
17:29 vous le savez comme moi, les caisses sont quand même vides. Il y a 900 milliards de dettes.
17:33 Ces gens-là ont fait autant de dettes en 7 ans que la dette quand vous prenez la fin
17:37 de la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 2000. Donc, c'est simplement abyssal.
17:40 Ils ont abîmé notre industrie, ils ont vendu des fleurons qu'ils ont démantelés.
17:45 Je pense à Alstom, à Alcatel, à Technip, à Lafarge. Enfin, ils ont abîmé le nucléaire.
17:49 Pendant 5 ans, ils ont arrêté d'entretenir nos parcs nucléaires. Ça pose une vraie question.
17:54 Nous étions un Eldorado énergétique. Nous ne le sommes plus. Alors, effectivement,
17:58 on va le redevenir. Mais forcément, c'est un peu long. Et pendant ce temps, c'est les
18:02 Français qui en payent la facture. La Macronie n'a pas été capable d'aller négocier
18:06 le prix de l'électricité qu'il fallait évidemment désindexer, du prix du gaz.
18:10 Tout ça, nous aurons la volonté politique de le faire. Et nous aurons aussi la volonté
18:14 politique de mettre fin à ce laxisme, d'exécuter les obligations de quitter le territoire français
18:18 qui, M. Cattinz, ne vous en déplaise, cause trop de morts dans notre pays et menace nos enfants.
18:24 - Je termine après, je voulais vous interroger sur la question internationale qu'on puisse
18:28 en débattre. Mais sur la question du lien entre sécurité et migration.
18:32 - Ce qui est bien, c'est que Jean-Jacques Bourdin n'a pas besoin d'être là.
18:34 - On a dit très bien le débat, M. Cattinz.
18:36 - Je vais vous dire, Laure Lavalette, je pense qu'en réalité, y compris quand vous dites
18:40 "parmi les chiffres de la délinquance, il y a telle proportion qui est issue de l'immigration".
18:44 En fait, oui, vous pouvez lire les choses à travers des lunettes qui regardent la population.
18:48 - Les Français ont des yeux pour voir, M. Cattinz.
18:50 - Laure Lavalette, écoutez-moi un instant. J'essaie de vous expliquer la manière dont
18:52 moi je pense les choses. En fait, vous observez la société française à travers le prisme
18:57 du fait de savoir quelle est finalement l'origine des gens. Mais peut-être que vous pourriez
19:01 prendre d'autres lunettes et regarder la situation sociale. Attention, je préviens, parce que
19:05 vous allez tout de suite dire qu'en gros, quand on contribue à comprendre et à expliquer,
19:08 on excuse. Moi, je n'excuse pas du tout la délinquance, je n'excuse pas l'insécurité.
19:12 Et la France Insoumise regorge de propositions sur comment on fait pour faire en sorte d'avoir
19:15 une police de proximité, d'améliorer les conditions, y compris dans les quartiers.
19:19 - Vous avez pris le débat en parlant de police.
19:21 - Moi, ce que je veux vous dire, Laure Lavalette, c'est qu'en réalité, il y a plein d'immigrés
19:26 dans ce pays qui ne vous posent aucun problème. Quand ils réussissent à la tête d'entreprise...
19:30 Donc en fait, le problème, ce n'est pas l'immigration, c'est les conditions sociales.
19:33 La France, Laure Lavalette, a une particularité, c'est qu'elle a enfermé dans des quartiers
19:37 qu'elle a ghettoisé des populations qui sont en grande difficulté sociale.
19:41 Alors en effet, elle a fait le choix de mettre là-bas des gens issus de l'immigration.
19:45 Mais moi, je les connais, ils sont dans ma circonscription. C'est des familles qui n'aspirent
19:49 qu'à une chose, c'est d'élever correctement leurs gosses, qu'on a peur au ventre quand
19:52 ils voient qu'en bas dans les quartiers, il y a les dealers qui proposent peut-être un
19:55 avenir meilleur à leurs enfants que du travail et de l'emploi. Et ça, vous n'y répondez pas.
19:59 Vous stigmatisez ces gens et vous dites voilà...
20:02 Par exemple, quand vous proposez de supprimer les allocations pour les parents, vous ne
20:05 rendez pas compte de ce que ça suppose.
20:07 Non mais M. Quatennens, ce n'est pas les immigrés qui nous posent problème, c'est les immigrés
20:10 délinquants. Enfin, vous avez bien compris, en fait, je veux dire, vous caricaturez de
20:13 façon...
20:14 Non, c'est les délinquants tout court, Mme Lavalette. Pas les immigrés délinquants.
20:17 C'est les délinquants tout court. Et effectivement, les gens qui déjà n'ont rien à faire sur
20:19 notre sol et qui en plus sont des délinquants, je pense à l'assassin de la petite Lola,
20:24 je pense au drame d'Annecy, ces gens-là n'ont pas à être sur notre sol. Et c'est en ça
20:27 aussi que cette élection européenne, elle avait du sens parce que nous, nous avons envie
20:31 de réserver l'espace Schengen aux ressortissants européens parce que nous pensons que la France
20:35 n'a pas à subir les choix politiques des autres pays européens.
20:38 Nous sommes 27 et effectivement, si l'Allemagne a envie de donner des titres de séjour, des
20:42 droits d'asile, il faut qu'elle garde les ressortissants à qui donner les droits d'asile.
20:45 Donc vous pensez que les tensions dans ce pays, la violence et l'insécurité, elle
20:48 est simplement le fait des mouvements de population. Vous ne pensez pas, alors, Lavalette, que...
20:51 - Pas simplement, Monsieur Catanasse, mais en grande partie.
20:54 - Vous ne pensez pas que l'insécurité, elle est aussi liée aux difficultés sociales
20:56 qui se concentrent ? Ça n'excuse rien, soyons clairs.
20:58 - La quasi-totalité de la délintance de rue, je suis confuse de vous le dire, est due à
21:03 des immigrés de façon irrégulière sur notre sol.
21:05 - Mais vous pourriez dire, vous pourriez très bien dire, dû à des gens qui vivent dans
21:08 des quartiers où toutes les difficultés se concentrent. Pourquoi lire la société ?
21:12 - Quand on s'invite dans un pays...
21:13 - Pourquoi lire le pays à travers le prisme de l'origine des gens ?
21:16 - Parce que la sécurité des Français passe aussi par là. Les gens s'invitent sur notre
21:19 pays. - Mais foutez la paix aux gens sur leurs origines.
21:21 - Non mais moi je voudrais que pour venir en France, on demande. En fait, on demande
21:25 l'autorisation, Monsieur Catanasse. Et c'est là la grande différence entre vous et nous.
21:28 Vous, vous avez envie de régulariser tous les clandestins. Nous, on ne veut pas se
21:31 régulariser sur notre sol. - Non, Madame, ce n'est pas vrai. Personne
21:32 ne dit ça. Nous, ce que nous voulons, par exemple, c'est régulariser tous les travailleurs
21:35 sans-papiers. - Ça vient !
21:36 - Les travailleurs sans-papiers, ça les fonds. - Non, non, tous les sans-papiers. Tout court,
21:39 je vous côtoie depuis deux ans, je vois bien ce que vous venez de dire.
21:41 - Non, mais ce n'est pas la question. Qu'est-ce que vous allez faire vu ce qui s'annonce
21:44 des mouvements de population ? Rien. Moi, je vous le dis, le 30 juin, le 30 juin, il
21:47 faut se mobiliser et empêcher le Rassemblement National d'y arriver dans ce pays. Ce sera
21:50 une catastrophe. - Les 30 juin, nous verrons le résultat
21:52 le 7 juillet. - Après le livrement le 9 juin, le livrement
21:54 le 7 juillet, oui. - Bien. Merci à tous les deux d'être venus
21:57 nous voir. Je sais que la nuit a été courte pour l'un et l'autre. L'une et l'autre.
22:02 Merci d'être là. Nous aurons Jérôme Causac avec nous en direct juste après 9h parce
22:06 qu'il est candidat au législatif dans son département, le Lotte-Garonne. Il sera avec
22:10 nous en direct pour expliquer pourquoi, sous quelle étiquette et quel est son objectif.
22:16 Il est 8h57.