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Nos reporters ont pu se rendre dans une tribu kanak, à 150 kilomètres de Nouméa. Un lieu qui reste difficile d'accès car il faut emprunter la route de l'aéroport.

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Transcription
00:00 Sur la route qui mène à l'aéroport, les indépendantistes tiennent toujours de nombreux barrages.
00:06 Des carcasses de voitures brûlées sur des centaines de mètres, avec des messages sans ambiguïté.
00:13 C'est la seule route qui mène au nord-ouest de l'île, là où se trouve au milieu de cette nature luxuriante, la tribu Watom, composée d'une centaine de personnes dont Chouki.
00:26 On se dirige vers la grande case koutoumière. C'est là qu'on fait les grandes coutumes, des accords, des liens, des mariages.
00:33 Le conflit n'est pas arrivé jusqu'ici, car tous sont encore traumatisés par le passé.
00:38 C'est le truc de ne pas réitérer ce qui s'était passé en 88, 84 et tout ça. On a eu une leçon que l'histoire nous a donné, donc on ne veut pas retomber dans ça.
00:51 Pour autant, la tribu s'oppose farouchement au dégel électoral.
00:56 Ceux qui sont de l'autre côté de la mer là-bas, c'est eux là. Ils n'auront pas à nous imposer notre façon de vivre ici. Nous, on n'est pas des moutons.
01:04 A quelques kilomètres de là, la commune de Lafoa, bastion loyaliste, là non plus aucun incident a déploré, mais un avenir a complètement repensé.
01:15 On se doit d'être résilients, mais on est très réalistes. Il y a aujourd'hui une économie qui est très certainement à genoux. Derrière s'ensuivra une très grosse crise sociale.
01:30 Pour préserver ce calme précaire, les gendarmes contrôlent désormais les allées et venues à la sortie de la ville.

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