Une manifestation propalestinienne était organisée dans les rues de la capitale pour la deuxième soirée consécutive
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00:00 L'actualité évidemment ce soir, ce sont ces images, ces manifestations toujours en cours à Paris, dans le centre de Paris, partie de la place de la République.
00:10 Ils sont désormais sur le périphérique parisien. Les manifestants pro-palestiniens, il serait 2000 environ selon nos équipes qui sont sur place.
00:22 Quelques tensions mais pas de dégradation des manifestations pro-palestiniennes qui ont eu lieu hier, qui ont eu lieu ce soir.
00:31 On a entendu Christophe Barbier-Manuel Bonpart appeler à continuer les manifestations demain et les prochains jours.
00:38 C'est un mouvement qui peut progressivement s'installer et prendre de l'ampleur.
00:42 Oui bien sûr, c'est un mouvement qui peut prendre de l'ampleur.
00:44 D'abord parce qu'il y a une partie de l'opinion qui est très sensible à la cause palestinienne, très impactée aussi par les images que l'on voit de Gaza.
00:50 Et puis qui ne reconnaît pas le problème spécifique du peuple palestinien, c'est d'être en son cœur noyauté, pervertie par le Hamas.
00:59 A chaque fois, le Hamas est considéré comme un élément secondaire alors que c'est un élément central du destin tragique des Palestiniens.
01:06 Tout cela évidemment dans un contexte électoral, à maintenant une poignée de jours des Européennes.
01:10 Alors qu'on voit toujours ces images de la Bravem sur le périphérique, gros dispositif policier.
01:20 On sait à quelle hauteur ils sont là sur le périphérique pour indiquer aux gens ?
01:23 On ne sait pas à quelle hauteur ils sont.
01:25 On voit des images près de la gare du Nord, donc on doit être vers le Nord.
01:27 Peut-être que l'équipe en régie en sait plus et me le dira prochainement.
01:31 Mais les équipes de police qui sont donc déployées sur place, sur le périphérique, alors que ces manifestations pro-palestiniennes se poursuivent,
01:38 ont donc investi le périphérique parisien, Périco-Légasse, un mot sur ces images de la soirée qui nous parviennent au fur et à mesure.
01:48 On a dit que c'était une importation du conflit.
01:51 Espérons que d'autres sensibilités hostiles à la cause palestinienne, il y en a, ne sortent pas dans la rue pour contre-attaquer là où on sera en situation de pré-guerre civile.
02:00 Et c'est évident que la tragédie de Gaza, tant qu'elle ne sera pas résolue, mobilisera, sensibilisera des consciences.
02:07 C'est une véritable tragédie parce que le 7 octobre est la pire abomination qui est arrivée depuis la Shoah,
02:13 et rien n'est plus précieux pour les démocrates que la survie de l'Israël.
02:16 Mais en même temps, la tragédie de Gaza mobilise des consciences.
02:19 La jeunesse y voit une cause.
02:21 L'Ukraine s'était peut-être plus compliquée parce que l'Ukraine avait été russe à un moment donné.
02:25 Là, on a ce conflit qui dure depuis 70 ans, qui n'est toujours pas résolu.
02:29 C'est impossible avec toutes les tentatives qu'il y a eu de résolution de la part de tous les États des Nations Unies.
02:35 Tout le monde s'en est mêlé. La Russie, les États-Unis, la France, l'Angleterre.
02:39 On est arrivé, je le disais tout à l'heure, presque à la solution.
02:41 C'est toujours pas résolu.
02:43 Et là, je pense que le problème peut être saisi par l'opinion publique et la jeunesse qui attend quelque part une cause à défendre.
02:51 Il faut vite prendre des dispositions.
02:53 Bien entendu, que le gouvernement français soit très clair dans cette nécessité, rappeler à l'ordre de tout le monde
02:58 et engager un processus international, peut-être conduit par l'Europe,
03:01 pour la création la plus rapide d'un État palestinien,
03:05 dans le but de garantir à la nation israélienne une pérennité, une survie à quelle elle a droit jusqu'à la fin des temps.
03:11 Pour l'instant, Emmanuel Macron, on le rappelle, dit "pas de calendrier émotionnel".
03:16 C'est pas pour tout de suite, même s'il faudra arriver à cette solution.