Le Cantal connaît une dynamique démographique positive grâce à l'attractivité de ses services de santé, son économie en plein essor autour des probiotiques et l'enseignement supérieur. Les nouveaux arrivants, souvent des seniors, apprécient la qualité de vie et les infrastructures locales.
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00:00menée avec l'ensemble des collectivités pour cette attractivité que l'on souhaite et qu'on juge indispensable.
00:07C'est une inversion de tendance démographique profonde, mais le solde naturel, lui, reste négatif. C'est le solde migratoire qui progresse.
00:14— C'est-à-dire qu'effectivement, il y a de nouveaux arrivants dans le quantal, souvent des personnes, visiblement, qui veulent aussi se rapprocher de services de soins.
00:22Ça, c'est aussi une des choses que vous vouliez nous dire, Pierre Matonier, et qui a fait que j'ai voulu vous entendre ce matin.
00:28On sait qu'à l'inverse, on parle beaucoup de la question des déserts médicaux. On croit que le quantal est plus un endroit désertique de ce point de vue-là.
00:36En réalité, non, parce qu'effectivement, la question de la proportion du nombre de médecins, de soignants par habitant, c'est la question de la démographie,
00:45c'est la question du lieu où on habite. Il y a moins de médecins par habitant à Paris qu'à Aurillac.
00:51— Oui, j'ai eu une coupure. Mais simplement, oui, il n'y a pas de facteur qui explique la démographie positive.
01:00Il y a à la fois le dynamisme économique avec quelques entreprises qui tournent autour du probiotique.
01:06Et comme vous parlez de l'alimentation tout à l'heure, eh bien elles ont, en levant en poupe depuis le Covid, ces entreprises.
01:11Et l'écosystème qu'on a pu instaurer entre les organismes de formation, les entreprises elles-mêmes, les collectivités et l'État
01:19font qu'aujourd'hui, ce secteur-là se développe et nous font arriver de nouvelles personnes qui s'installent sur notre territoire pour travailler dans ces entreprises.
01:28C'est le premier sujet. Après, le sujet de la santé, c'est vrai aussi que les personnes de plus de 60 ans dont je fais partie ont tendance
01:37à vouloir se recentrer sur une ville moyenne avec une qualité de vie indéniable, proximité des services de santé.
01:45Là aussi, on a une clinique, on a un hôpital public qui fonctionne très très bien malgré le manque de personnel soignant qu'on subit encore.
01:55Mais là aussi, on essaie de lutter contre. Et puis, il y a l'enseignement supérieur qui a permis d'avoir trois antennes universitaires
02:06qui permettent d'alimenter les entreprises avec des contrats de qualification et de pouvoir répondre aux besoins d'attractivité supplémentaire.
02:14C'est ça.