Marie Guévenoux, ministre déléguée chargée des Outre-Mer, s'exprime sur la situation en Nouvelle-Calédonie. À travers sa visite à Nouméa, le président de la République a tenté de renouer le dialogue et d'obtenir un retour au calme.
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00:00 Ce qu'a dit le président de la République, c'est qu'il fallait que les discussions reprennent
00:04 et que le calme soit à nouveau le quotidien des néo-calédoniens.
00:12 Il a installé pour permettre la facilitation du dialogue une mission,
00:16 une mission de haut fonctionnaire qui est une mission de médiation et de travail,
00:23 qui ces hauts fonctionnaires incarneront aussi la neutralité de l'État
00:27 et aideront les deux parties à pouvoir se parler, dialoguer et se comprendre.
00:34 Mais l'État ne prendra pas position, l'État restera en neutralité.
00:38 L'État ne soutient pas un camp par rapport à un autre.
00:42 Non mais pardonnez-moi, ma question était très claire.
00:44 Les accords de Nouméa, ce ne sont pas des accords entre loyalistes et indépendantistes,
00:50 ce sont des accords tripartites.
00:51 Il y a un comité des signataires où l'État est partie prenante.
00:55 Donc quand le président de la République parle d'accord global,
00:58 c'est bien un accord à trois et pas un accord à deux.
01:02 Monsieur, je vous ai répondu, il y a une mission de haut fonctionnaire
01:06 qui est chargée pendant les semaines qui vont venir
01:09 d'accompagner la constitution d'un accord entre les deux partis locaux,
01:13 indépendantistes et non-indépendantistes.
01:16 Cet accord donnera lieu, s'il existe, et ce que l'on espère évidemment tous,
01:22 remplacera le texte constitutionnel et sera présenté ensuite au vote
01:28 des néo-calédiniens pour permettre l'adoption de cet accord.
01:32 Donc l'État tiendra le rôle qui l'a toujours tenu,
01:38 c'est-à-dire un rôle de facilitateur et de neutralité.