Antoine Armand, député Renaissance de Haute-Savoie, était l'invité de BFMTV pour parler de l'éviction de Jean-Pierre Farandou de la SNCF.
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00:00 - Mais pas du tout, vous l'avez d'ailleurs très bien rappelé, c'est une procédure extrêmement classique et même Jean-Pierre Farandou est soumis à la loi.
00:06 Il avait de toute façon une limite d'âge qu'il contraignait à partir au plus tard en mai 2025.
00:11 - Il part plus tôt. - Est-ce qu'il va être prolongé pour pouvoir s'assurer de la bonne tenue des Jeux Olympiques ?
00:17 - C'est très bien qu'il ne le vive pas comme ça. - Il a le droit de le vivre de la manière dont il veut.
00:22 - Il a même tendu la colère dans ses propos. - Je comprends quand vous avez envie de rester plus longtemps et quand vous dites qu'il faut partir, c'est désagréable.
00:28 Mais ce n'est pas exactement le sujet de l'intérêt général. Il aurait de toute façon fallu, après mai 2025, nommer un nouveau président
00:36 qui aurait de toute façon dû passer devant le Parlement, selon l'article 13 de la Constitution, pour être nommé.
00:41 Donc c'est une procédure classique avec un hasard de calendrier entre la signature de cet accord et l'Assemblée générale du 13 mai.
00:47 Ça, c'est pour la procédure. Pour l'accord et pour la grève, vous dites quelque chose, monsieur, vous dites, il y a quand la SNCF fait grève et quand la SNCF ne fait pas grève.
00:55 Mais je vais vous donner un chiffre. Depuis 1947, il n'y a pas une année où il n'y a pas eu une perturbation par les syndicats de la SNCF.
01:03 Donc malheureusement, il n'y a pas les années où vous faites grève et les années où vous ne faites pas grève.
01:07 Vous vous trouvez toujours dans des situations de chantage et de blocage. Et là, vous avez, avec les Jeux olympiques, une occasion de faire preuve de patriotisme,
01:15 de montrer que toute la France est derrière l'accueil du monde entier. - Mais Farando, il vous avait garanti que les Jeux... - Et là, vous faites du chantage. Ce n'est pas honnête.