• il y a 7 mois
Avec Dora Moutot et Marguerite Stern, co-autrices de "Transmania. Enquête sur les dérives de l'idéologie transgenre" publié aux éditions Magnus.

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Transcription
00:00 Ici Sud Radio, les français parlent au français, les carottes sont cuites, les carottes sont cuites.
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 Il y a exactement deux semaines, lundi, nous recevions Doramouto et Marguerite Stern pour leur essai Transmania.
00:28 Nous avions consacré une heure à cet essai qui est paru aux éditions Magnus et qui contenait beaucoup de choses intéressantes.
00:37 En tout cas, on était heureux et on est toujours de les recevoir.
00:42 Et mamma mia, le tsunami, ça sort et puis ça y est, c'est le volcan, c'est l'explosion.
00:51 Et j'ai dit, d'ailleurs j'ai renvoyé l'une d'entre vous en disant "de toute façon vous avez gagné" parce qu'on en parle.
00:58 Et vous le savez très bien, l'adage "qu'on en parle mal quand on en parle bien", on en parle, sauf, sauf, sauf quand il y a des menaces,
01:04 quand il y a de la violence, quand il y a des choses comme ça, ça, ça ne va plus, la liberté d'expression.
01:09 Ce n'est pas un match où on donne des lions à manger aux chrétiens ou des chrétiens à manger aux lions.
01:14 C'est pas ça, c'est la discussion. La moindre des choses, vous n'êtes pas d'accord, vous discutez.
01:19 On en parle tout de suite.
01:21 Sud Radio, André Bercoff.
01:23 Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur...
01:28 Mais on est en 2024 et en 2024, ce n'est plus le problème. En tout cas, c'est le problème.
01:35 Qu'est-ce que c'est qu'une femme ? Qu'est-ce que c'est qu'un homme ? Qu'est-ce que c'est qu'un trans ?
01:38 Et bien voilà, il y a eu donc ce livre, il y a des projets de loi qui sont déposés, il y a énormément de choses.
01:44 On va en parler avec Doramouto et Marguerite Stern parce que ce livre a mis, entre autres, le feu aux poudres.
01:52 Vous dites le feu aux poudres, mais comment ?
01:54 Et bien écoutez ce qui s'est passé hier, il y a eu des dizaines de manifestations contre la transphobie.
02:01 Pas Transmania, Transmania ce n'est pas un livre transphobe, elles en parleront, mais il y a eu ceci, écoutez.
02:09 Leur but, c'est de génocider les personnes trans.
02:12 De plus en plus, on a une offensive anti-trans qui est en train de se faire partout dans le pays.
02:17 A l'Assemblée Nationale, au Sénat, on a des textes de loi qui sont amenés, des textes de loi qui vont probablement et peut-être être votés.
02:23 On a une culture anti-trans qui est en train de se mettre en place en France avec des livres, avec des personnes qui font pression,
02:29 avec des groupes de pression qui sont en place absolument partout.
02:32 Ce rapport prépare même de punir les médecins qui aideraient les personnes trans mineures à faire des transitions.
02:39 Ce rapport demande aussi le rétablissement des thérapies de conversion pour les personnes trans en France.
02:44 C'est un contexte fascisant qui fait que, malgré qu'ils s'attaquent à des minorités, pour le moment, ça va devenir de plus en plus grand
02:51 et on va avoir un contexte de plus en plus radical qui ne va plus laisser la place à personne.
02:56 Alors, avec des livres, contexte fascisant, Doramuto, Marguerite Stern, vous contribuez à quoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Racontez-nous.
03:08 Alors, ce qui s'est passé, c'est que depuis la sortie du livre, il y a beaucoup beaucoup de réactions du monde trans et du monde institutionnel aussi.
03:19 Déjà, quand on a eu des publicités dans Paris, les publicités ont été décrochées par J.C.Deco qui a reçu un ordre de la mairie de Paris.
03:29 Ensuite, nous donnons une conférence demain à Assaas et il y a Yann Brossard...
03:34 Demain mardi, c'est ça ? Demain mardi ?
03:36 Oui, enfin, demain non, ce soir en fait.
03:39 Ce soir, oui d'accord.
03:41 La diapathéon Assas, absolument.
03:44 Par la cocarne, oui.
03:46 Exactement, et il y a Yann Brossard et certains autres de son clan communiste qui ont demandé au préfet de Paris de faire annuler la conférence.
03:55 Et puis, par-dessus le marché, hier, il y a eu des manifestations dans plusieurs villes de France contre ce qu'ils appellent l'offensive anti-trans,
04:04 et en réalité c'était contre notre livre et contre le projet de loi des Républicains pour faire bloquer les transitions des enfants.
04:11 Alors justement, d'ailleurs on a entendu Doramouto Fondurin à Strasbourg, on vous donnait un Marguerite Stern, j'imagine aussi qu'on veut vous noyer un peu.
04:21 Alors, Marguerite Stern, qu'est-ce qui se passe en fait ? Parce que, il y a une espèce de réaction qui consiste à dire que votre livre est transphobe.
04:31 Or, est-ce que votre livre est transphobe ?
04:34 Non, notre livre n'est pas du tout transphobe. En fait, il se trouve que ces militants, actuellement, disent que tout est transphobe.
04:43 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, dès que vous avez le malheur de dire que les femmes sont des femelles et que les hommes sont des mâles, on vous dit que vous êtes transphobe.
04:50 Donc c'est sûr qu'à partir de ce postulat, ils considèrent que notre livre est transphobe.
04:54 Notre livre n'est pas transphobe, il n'y a aucun appel à la haine, aucune menace, aucune insulte, aucune violence à l'encontre des personnes trans.
05:02 Bien au contraire, ce sont des personnes qu'on a essayé de comprendre vraiment. On a essayé d'analyser les raisons de leur transition.
05:10 On décortique tout ça, on décortique aussi, et c'est ce qui ne plaît pas du tout, tout le système.
05:15 C'est-à-dire la façon dont l'idéologie transgenre s'infiltre dans les universités, dans les écoles, dans les médias, dans les grandes entreprises.
05:23 Et donc c'est en ce sens-là qu'on parle d'idéologie d'ailleurs, et c'est souvent ce qui déplaît.
05:27 Mais on a encore le droit d'analyser un système.
05:30 Bien sûr, et je rappelle aussi que ce qui a aussi beaucoup déplu, je vous le dis parce qu'après l'émission nous avons vu le nombre de réactions,
05:36 c'est quand vous avez parlé aussi, il faut le dire, de ce qu'on peut appeler quand même le business, ou en tout cas le fait qu'une transformation
05:45 peut coûter de 100 à 125 000 euros, entièrement remboursée par la sécurité sociale.
05:50 Et je dois dire que ça a provoqué beaucoup de réactions, quand on sait ce que coûtent des changements, des opérations dentaires ou des opérations à l'œil, aux yeux, etc.
06:05 Doramouto, est-ce qu'il y a ça aussi, c'est-à-dire qu'il y a en fait dans ce que vous décrivez, il y a une idéologie et il y a aussi l'argent, enfin un business qui est en jeu ?
06:20 Oui, exactement. En fait dans le livre on parle de ce business, on explique que le business de la transition hormonale vaut à peu près 1,6 milliard de dollars.
06:32 Et ça ce sont des cabinets d'études qui le disent. Donc il y a un certain nombre de labos pharmaceutiques ou des entreprises du secteur médical
06:42 qui sont effectivement intéressées par le fait que des gens transitionnent et plus les gens transitionnent tôt, plus ils vont être addicts aux hormones pour le reste de leur vie.
06:52 Donc effectivement c'est un business assez juteux et puis il y a des entreprises qui investissent dans des jeunes startups.
06:57 Il y a cette startup qui s'appelle Plume où un fonds d'investissement a injecté 24 millions. Donc oui, c'est un business comme un autre après tout.
07:08 Alors effectivement ça pose problème, c'est-à-dire qu'au fond, qu'il y ait de la polémique, qu'il y ait de la discussion, c'est tout à fait normal.
07:16 Et chacun peut avoir son avis là-dessus. Ce qui est intéressant c'est que quelqu'un vous a envoyé effectivement un soutien qui n'est pas un soutien à main, c'est JK Rowling.
07:25 JK Rowling, je le rappelle, c'est l'auteur de Harry Potter. Harry Potter effectivement, une des best-seller les plus importantes de l'histoire du livre.
07:35 Je ne parle pas de littérature mais enfin Harry Potter, tout le monde sait ce que c'est.
07:39 Et on se rappelle que JK Rowling n'a pas été invitée aux 20 ans d'Harry Potter de sa propre création parce qu'elle dit "un homme est un homme et une femme est une femme"
07:47 et elle vous a dit ceci en tant que personne dont la mort a été réclamée sur des pancartes exactement pour la même raison.
07:55 J'envoie d'un mot de mot toé ma grédition, mon affection et mon soutien.
07:59 Voilà. Et d'ailleurs elle parle de Strasbourg, on vient de Strasbourg et la ville de mes ancêtres m'internaient.
08:05 Elle a une longue histoire d'invasion par des despotes.
08:08 Mais au fond, est-ce que vous avez été... alors je voudrais revenir, soyons factuels.
08:13 Vous avez été menacée directement, personnellement ?
08:17 Oui, il y a eu cette vidéo là.
08:20 Il y a eu cette vidéo dont on voit des centaines de personnes défiler en appelant à jeter Doramouto au fond du Rhin.
08:29 Moi il y a des gens qui ont défilé avec une pancarte qui représente ma décapitation.
08:34 Des gens qui ont hurlé aussi "les fachos au feu, Sterne au milieu".
08:40 Il y a eu aussi des tags "une terf, une balle".
08:43 Je rappelle ce que c'est qu'une terf.
08:45 Les terfs ce sont des "trans exclusionary radical feminists"
08:48 donc littéralement les féministes radicales qui excluent les trans.
08:52 Ça fait partie de tout le vocabulaire folklorique de ces gens là.
08:57 Donc on appelle clairement à nous mettre une balle dans la tête puisqu'on sait qui sont les terfs en France.
09:01 Et ces insultes pour nous et ces menaces de mort, elles ne sont pas nouvelles.
09:06 Nous ça fait 4 ans qu'on subit ça. Sur le site internet de notre région femelliste, femelliste.com
09:12 on a mis toutes les preuves du harcèlement et des menaces qu'on subit.
09:17 Et si vous vous rendez sur ce site, vous verrez qu'il y en a eu bien d'autres.
09:21 Menaces de mort, pourquoi ? Parce qu'on a le malheur de rappeler en tant que féministes
09:25 qu'être une femme est une réalité biologique, qu'on ne peut pas changer de sexe quand on est un être humain,
09:31 que le sexe est immuable et que les femmes trans sont des hommes.
09:35 Et voilà.
09:37 - Alors est-ce qu'il n'y a pas au-delà de votre livre, mais je voudrais avoir vos sentiments là-dessus,
09:41 est-ce qu'il n'y a pas aussi, est-ce que les trans ou les LGBTQI ne dénoncent pas
09:48 une civilisation de fait où quelque part elles sont aussi soit persécutées, soit elles-mêmes poursuivies, etc.
09:55 Je parle encore une fois au-delà de votre livre, est-ce qu'il n'y a pas une espèce de sentiment de persécution ?
10:02 Est-ce qu'à votre avis, il doit avoir lieu, est-ce qu'il est là ou pas ?
10:08 - Bien sûr, bien sûr. On n'a jamais nié que les personnes transgenres peuvent subir un certain nombre de discriminations.
10:15 Mais il faut revenir sur Terre et il faut savoir qui agresse les personnes trans
10:21 et les quelques fois où elles ont été tuées en France, ce sont par des hommes.
10:25 C'est absolument pas par des féministes.
10:27 Et ça, évidemment, ils ne le disent pas, ils n'expliquent pas en détail qui sont les gens qui tuent les personnes trans,
10:33 souvent en réalité dans des contextes de prostitution.
10:36 Donc il y a un peu une omerta sur la véritable violence que ces gens-là vivent.
10:42 - Oui, et effectivement on peut se poser des questions justement sur des idéologies
10:48 ou des intégrismes très divers qui peuvent se rencontrer là-dessus et qui sont pour le moins paradoxaux, effectivement.
10:55 - Vous avez juste demandé une protection policière ou pas ?
10:58 - Oui, aujourd'hui, oui, pour la conférence à Assas, on va avoir une protection policière.
11:03 - Ah oui, d'accord. Et en fait, vous allez quand même continuer, vous allez vous battre parce que le livre marche, je crois, très bien.
11:11 Il est en tête des ventes sur Amazon et d'un autre côté, effectivement, encore une fois, la polémique fait au contraire.
11:20 Ce que les gens qui vous en veulent ne voient pas, c'est que plus ils font de la polémique, plus il y a de l'accusation,
11:25 plus les gens vont s'intéresser en tout cas à la lecture du livre, soit pour le rejeter, soit pour au contraire y adhérer,
11:32 parce que vous dites un certain nombre de choses.
11:35 Mais Margot Hilstern de Ramouto, vous allez continuer, vous n'allez pas vous arrêter là ?
11:40 - Évidemment qu'on va continuer, la question ne se pose même pas pour nous.
11:45 On estime que justement, à partir du moment où on reçoit des menaces de mort, à partir du moment où on est censuré
11:51 parce qu'on énonce juste des réalités biologiques, en fait, c'est qu'il y a un problème.
11:56 Il y a un problème de liberté d'expression, il y a un problème aussi dans le camp d'en face,
12:00 qui est le camp transgenre, où on remarque qu'il y a toute une masse de personnes
12:06 qui sont aujourd'hui dans l'incapacité d'accepter qu'on puisse avoir des opinions qui ne sont pas les leurs.
12:12 En fait, nous on se bat pour ça aussi aujourd'hui, pour la liberté d'expression,
12:17 pour la pluralité des idées, on pense que c'est vital pour une démocratie,
12:22 et en ce sens-là, on estime avoir un rôle à jouer.
12:25 - Alors, dernière question que je vous pose, c'est que pensez-vous du rapport sur la transdifférentification
12:30 des mineurs rédigé par le groupe des Républicains au Sénat,
12:33 qui est une proposition qui va être examinée, proposition de loi,
12:38 qui va être examinée le 28 mai en séance publique, le groupe Les Républicains.
12:42 Il y a autre chose aussi, il y a effectivement une proposition de loi de la députée RN, Joël Mélenc,
12:48 visant à protéger les mineurs contre certaines pratiques médicales et chirurgicales.
12:53 Je voulais savoir ce que vous pensez de ces deux projets de loi.
12:55 - Le projet de loi, en tous les cas, on a lu le rapport des Républicains,
13:02 qui a été mené par Jacqueline Austache-Brignaud, elle a fait un travail sur plus d'un an,
13:07 vraiment un rapport très conséquent, extrêmement documenté.
13:10 Elle a reçu beaucoup de personnes en audition, y compris des personnes
13:14 qui sont pour donner des bloqueurs de puberté aux enfants.
13:18 Elle a fait ce travail-là d'écouter tout le monde, et puis elle est arrivée finalement
13:22 à des conclusions similaires aux nôtres.
13:25 C'est-à-dire que les transitions médicales pour les enfants, ça pose un certain nombre
13:31 de problèmes médicaux pour les enfants, de problèmes de santé.
13:35 On le voit aujourd'hui dans des pays comme la Suède, la Finlande, le Royaume-Uni,
13:39 où on a arrêté de faire ça, et on voudrait que la France s'aligne sur ces pays-là
13:43 qui ont essayé, qui ont vu que ça donnait des catastrophes, et qui ont décidé d'arrêter.
13:48 Donc évidemment, on soutient ce projet de loi.
13:51 - Et Dora Mouto, le projet de loi visant à protéger les mineurs contre certaines pratiques médicales
13:56 et chirurgicales en matière de transition de genre, vous en parlez aussi dans votre livre ?
14:01 - Oui, évidemment. Après, le rapport du RN, pour être honnête, on ne l'a pas encore examiné.
14:09 Donc je ne pourrai pas en dire plus là-dessus.
14:13 - D'accord. Écoutez, en tout cas, tenez-nous au courant.
14:17 J'espère que ça va bien se passer à Panthéon-Assas pour vous.
14:20 - Merci.
14:21 - Je pense quand même que oui.
14:24 Et puis encore une fois, je rappelle quelque chose de très simple.
14:27 Et pour que vous soyez contre, il est impensable de vouloir arrêter un débat,
14:32 de le vouloir casser, de vouloir dire "non, on ne discute pas avec".
14:37 Oui, quand ce sont des appels à la haine, oui, quand ce sont des appels au racisme.
14:41 Et simplement, là, quand il s'agit d'un débat sur un sujet extrêmement important, effectivement,
14:47 eh bien débattez, débattez, confrontez les idées, ne confrontez pas les armes.
14:52 Il faut toujours préférer les armes de la parole à la parole des armes,
14:56 parce qu'on sait ce que celles-ci deviennent.
14:58 Merci à vous.
14:59 - Merci.
15:00 - Merci beaucoup Doramuto et Marguerite Stern.
15:03 Et restez bien avec nous, on se retrouve tout de suite pour les Perluets Bravo de André Bercoff.
15:07 A tout de suite sur Sud Radio.
15:08 Soudradio.
15:10 Parlons vrai.

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