Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des propos de Sandrine Rousseau envers Michel Sardou et Emmanuel Macron.
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00:00 Je voulais, quand même, avant de faire la pause, vous parler de la guerre.
00:05 Michel Sardou, Sandrine Rousseau.
00:07 Ah oui, parce qu'elle est repartie.
00:08 Qu'est-ce qui lui arrive ?
00:09 Oui, oui, oui.
00:10 Michel Sardou, vous savez, évidemment, qu'il est gratinier lors de son dernier concert à Paris.
00:15 Sandrine Rousseau, à chaque fois qu'il chante la chanson "Je vais t'aimer",
00:19 il dit "Aujourd'hui, on ne pourrait plus l'écrire, on ne pourrait plus la chanter".
00:22 Alors aujourd'hui, on a appris qu'Emmanuel Macron allait lui remettre une décoration en mois de juin.
00:26 Parce qu'il fait partie du patrimoine musical français.
00:30 Et alors Sandrine Rousseau a dégainé un petit tweet, depuis peut-être son canapé.
00:34 "Le patriarcat va tomber, il vacille déjà, mais ils se décoreront tous mutuellement avant".
00:41 Alors voilà, bon, Geoffroy Lejeune...
00:44 Mais tu commences, parce que...
00:46 Pourquoi ? Pourquoi tant de...
00:48 De haine.
00:49 Oui, de haine, mais de médiocrité aussi.
00:51 Oui, puis c'est de la facilité aussi, puisqu'elle ne s'attaque pas à la patriarcat.
00:53 On peut décorer Michel Sardou, qui est un immense artiste.
00:57 Où est le problème ? Enfin, sérieusement.
00:59 Vous vous êtes dit "Je vais demander ça au seul homme sur le plateau".
01:01 Évidemment ! Comme vous êtes en minorité aujourd'hui sur le plateau.
01:04 Et puis je me suis dit "Que pense un homme qui..."
01:06 En fait, moi je vais vous dire.
01:07 J'ai pas eu la chance, comme vous, d'être au concert de Michel Sardou,
01:10 le dernier concert qu'il a donné à Paris.
01:12 Je sais que vous y étiez, parce que c'est Pascal Proulx qui m'a raconté ça.
01:15 Mais j'ai vu les images de ce concert, qui avait l'air très émouvant, très joyeux.
01:21 J'ai vu en effet Michel Sardou rire sur scène, etc.
01:24 Je trouve que chez Sandrine Rousseau, tout n'est qu'aigreur et finalement tristesse.
01:32 Donc à la fin, elle peut dire ce qu'elle veut sur le patriarcat,
01:35 sur le fait qu'il vacille, etc.
01:37 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça, déjà, pour commencer.
01:39 Et surtout, je pense que les gens choisiront à un moment donné ce qui leur donne le plus envie.
01:43 Vous préférez passer une soirée, aujourd'hui,
01:45 à dîner avec Michel Sardou ou avec Sandrine Rousseau ?
01:47 Je pense que l'un et l'autre sont intéressants.
01:49 - Voilà. - Je l'ai pas dit, Laurence, c'est pas intéressant.
01:52 - Oui, mais... - Faites-le plus.
01:52 - Faites-le plus. - Faites-le une bonne soirée.
01:53 Alors, Rachel, vous êtes en demande artistique.
01:57 Oui, mais sur la carrière et l'ensemble des œuvres de Michel Sardou,
02:02 il y a tout à dire, parce que tellement c'est merveilleux.
02:05 On a été bercé par ses mots...
02:08 - C'est un album de famille qui se déroule... - Exactement.
02:10 Et par ses mélodies.
02:11 Et moi, il y a une chanson qui me touche éperdument.
02:14 C'est votre mot, éperdument.
02:16 Non, mais c'est la vieille.
02:17 Voilà, et réécoutez cette chanson, parce que moi, elle me bouleverse.
02:20 Évidemment, France, le BACG, enfin tout.
02:23 Est-ce que c'est pas, dans ce contexte politique,
02:27 juste une volonté de Sandrine Rousseau d'apparaître ?
02:29 - Parce que c'est facile... - Oui, je crois que c'est ça.
02:31 - Au fond, c'est un coup de cœur. - De s'attaquer à une grande personnalité
02:34 comme Michel Sardou pour pouvoir avoir un petit buzz...
02:38 Oui, alors là, elle n'attaque pas que Michel Sardou,
02:40 elle attaque aussi Emmanuel Macron.
02:41 Ils se décoreront tous mutuellement.
02:43 - Oui, oui. - Parce qu'Emmanuel Macron,
02:44 on s'en rappelle, a pris la défense de Gérard Depardieu.
02:46 En disant, c'est un pan du cinéma français.
02:49 Le mal que Sandrine Rousseau fait à notre bataille
02:52 pour se retrouver à quatre sur un plateau face à Geoffroy Lejeune.
02:55 Alors Naïma, un petit mot là-dessus ?
02:58 Moi, j'aurais voulu qu'elle me réponde notamment,
03:00 parce que je l'ai interpellée sur X,
03:03 concernant la mort de Shem Seddin,
03:07 et puis concernant aussi la petite Samara.
03:09 Alors, elle a réagi sur Samara ?
03:11 Elle a réagi en disant que c'était une allusion ?
03:12 Oui, Shem Seddin n'a absolument rien dit.
03:16 - Donc, moi je... - Elle réagit pour le 7 octobre aussi.
03:18 - Oui. - Mais Shem Seddin, elle a rien dit.
03:20 J'attends toujours de...
03:22 Peut-être qu'elle va le faire, on va voir ce soir.
03:25 Peut-être que vous regardez sur le punchline. Sabrina ?
03:26 Alors, Madame Rousseau est une féministe 2.0,
03:31 qui, en fait, dont les propos, finalement...
03:34 Enfin, j'accorde très, très peu de crédit à ses propos.
03:36 Une féministe qui exalte la virilité toxique derrière un barbecue,
03:41 qui choisit toujours des boucs émissaires un peu faciles,
03:45 parce qu'elle sait qu'elle ne risque rien.
03:47 Je ne trouve pas ça très, très courageux.
03:49 Maintenant, sans prendre à Michel Sardou,
03:51 évidemment, c'est une figure culturelle de plusieurs générations
03:54 qui n'a pas écouté les lacs du Connemara en fin de soirée,
03:58 qui n'a pas dansé sur "Femme, être une femme".
04:00 C'est un chanteur qui a transcendé toutes les générations.
04:04 - Et vraiment... - C'est un symbole du patriarcat pour vous ?
04:07 Mais pas du tout, mais pas du tout.
04:09 Encore une fois, elle fait le choix de défendre un certain type de patriarcat
04:13 et elle tait les patriarcats,
04:15 qui sont des patriarcats mortifères dans les quartiers.
04:17 On en a parlé en début d'émission.
04:19 Les grands frères, elle n'a jamais un mot contre eux.
04:21 Le patriarcat islamiste, elle n'en a jamais.
04:23 Elle défend le voilement qu'elle considère comme un embellissement,
04:26 alors qu'elle sait très bien qu'une fille qui décide de retirer son voile
04:29 dans un quartier, elle est en danger.
04:31 Donc, non, pardon, je n'accorde vraiment aucun crédit
04:34 au féminisme de Mme Rousseau
04:36 et à toutes les féministes qui l'accompagnent, d'ailleurs.
04:39 Bon, ça, c'est dit.
04:40 On fait une petite pause.
04:41 On se retrouve dans un instant dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
04:44 On va parler de tout autre chose, de l'engrenage
04:47 dans lequel tombent certaines femmes qui tombent amoureuses de tueurs en série.
04:51 On va accueillir Valérie Benaim.
04:53 Il n'est pas celui que vous croyez.
04:55 Ce livre raconte ces femmes amoureuses de tueurs en série.
04:57 À tout de suite dans Punchline.
04:59 18h-19h sur CNews et Europe 1.
05:03 Punchline. Laurence Ferrari.