La députée EELV Sandrine Rousseau était en direct sur BFMTV ce mardi.
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00:00 -Sandrine Rousseau, quand vous voyez la tournure du texte tel qu'il pourrait sortir de cette commission mixte paritaire,
00:06 est-ce qu'au fond, en tant qu'élu de gauche, vous n'avez pas une forme de regret à avoir déposé une motion de rejet en vous disant
00:13 "finalement, on aurait peut-être dû discuter de ce texte à l'Assemblée plutôt que d'arriver à ce texte très droitier, très répressif
00:21 et qui remet en cause toute une série de principes auxquels les Républicains en général,
00:26 les Républicains non pas au sens politique mais au sens large, sont attachés ?
00:30 -Alors je vais vous répondre en deux temps. Le premier temps, c'est que quand on est contre un texte, on vote contre.
00:36 Quand on est pour le rejet d'un texte, on vote le rejet d'un texte. Et qu'en fait, c'est assez basique et qu'on ne fait pas de billard à quatre bandes
00:42 pour savoir ce qui va se passer, etc. On est contre, on vote contre, on veut le rejet, on vote le rejet.
00:46 La deuxième chose, c'est que si Renaissance est capable d'aller aussi loin dans la compromission, alors ils auraient été capables d'aller aussi loin
00:53 dans la compromission, dans l'hémicycle. En fait, il n'y a plus de barrière, il n'y a plus d'arc républicain, il n'y a plus de valeur même républicaine
01:01 dans ce qui est actuellement discuté dans la CMP. Donc de toute façon, si Renaissance était prêts à se compromettre de cette manière-là,
01:08 dans cette ampleur-là, ils auraient été capables de le faire en hémicycle de la même manière.
01:12 La question que vous me posez est issue d'un récit politique qu'essaye de poser Renaissance, mais là-dessus, je remets les bases.
01:19 Quand on est contre un texte, on vote contre un texte. C'est aussi simple que ça.