• il y a 8 mois
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Josée Dayan, réalisatrice et scénariste, pour l’épisode inédit de "Capitaine Marleau" diffusé vendredi 5 avril sur France 2.

Retrouvez "L'invité média" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-du-grand-direct
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 9h30 11h avec Tom Hale et votre invité ce matin Thomas.
00:05 Oui je reçois ce matin José Daillon parce que le Capitaine Marleau est de retour ce soir sur France 2
00:11 avec ce générique, ce générique composé par Catherine Larra, c'est ça ?
00:15 Oui.
00:15 C'est elle qui est compositrice de toutes les musiques de la série ou juste du générique ?
00:20 Du Capitaine Marleau, des musiques du Capitaine Marleau, c'est-à-dire du générique et des musiques des épisodes.
00:27 Oui c'est ça. De retour avec deux épisodes inédits, l'un ce soir et l'autre vendredi prochain.
00:32 Ce seront les deux seuls épisodes de l'année ?
00:34 Je ne sais pas, moi je ne suis pas programmatrice à France Télévisions.
00:38 Ça ne dépend pas du tout de nous ça.
00:40 Ça ne dépend pas de vous ?
00:41 Non pas du tout.
00:42 Parce que ce que j'ai vu c'est qu'avant vous en réalisiez en moyenne 4 par an et l'année dernière il n'y en a eu que 2.
00:46 Ah non, je pense qu'il y en a eu 3 l'année dernière.
00:48 Ah bon ?
00:49 Oui oui.
00:49 Et donc ça a un petit peu diminué quand même ?
00:53 Non ça a diminué parce que moi j'avais à faire les deux Vargas.
00:56 Corinne avait un long métrage à faire je crois.
00:59 Donc voilà, là on en commence un autre le 10 mai.
01:03 D'accord.
01:04 On en fait un autre en septembre, on aura sûrement un autre en décembre.
01:07 Parce que ça reste quand même l'une des fictions les plus puissantes de France Télévisions.
01:11 Eh ben on verra ça demain matin.
01:13 J'ai vu alors en septembre ça avait un petit peu baissé, on était à 4 millions et demi de téléspectateurs.
01:17 Non non non, pendant tout le mois de juillet et tout le mois d'août, ils ont programmé des rediffusions, 3 fois, 4 fois, 5ème rediff.
01:32 On a été chaque fois en tête des audiences pendant le mois de juillet et le mois d'août.
01:37 Et le 1er septembre, ils passent un inédit.
01:40 Alors écoutez, excusez-moi, c'est se tirer une balle dans le pied quoi.
01:43 D'accord, donc c'est à la place de France Télévisions.
01:45 Je vais dire ça comme ça.
01:46 Très bien.
01:47 Mais c'est rare en tout cas qu'on commande moins d'épisodes d'une série qui fonctionne bien.
01:51 On n'en a pas commandé bien. On a toujours nos 4 épisodes commandés.
01:53 Et on les fait selon nos libertés et les libertés de Corinne Mazziero.
01:57 Corinne Mazziero et moi, on a décidé de ne pas du tout s'enfermer simplement dans une aventure marlou.
02:06 Qui nous plaît beaucoup, mais qui doit être nourrie d'autres événements et d'autres films qui peuvent nous amener ailleurs si vous voulez.
02:14 Moi par exemple, je viens de terminer le dernier roman de Fred Vargas sur la dalle,
02:19 2 épisodes avec Yvan Attal.
02:21 Et bien voilà, parce que j'ai fait la collection Vargas depuis quelques années.
02:25 Dès qu'un roman de Vargas apparaît, je le fais.
02:28 J'ai voulu faire Diane de Poitiers avec Isabelle Adjani.
02:30 J'ai voulu faire Adieu Vinyl avec Isabelle Adjani.
02:33 Ça veut dire que j'ai envie de faire autre chose et de ne pas faire que Marlowe.
02:37 Et c'est pour ça que je retrouve Marlowe avec plaisir.
02:40 Et il y aura comme d'habitude ce soir un invité de renom dans l'épisode.
02:44 Cette fois-ci c'est Eric Elmosnino.
02:45 Ce sera qui vendredi prochain d'ailleurs ?
02:47 C'est Patrick Timsit.
02:49 Très bien.
02:50 Parmi vos guests, j'ai vu que vous avez eu deux enfants à l'idée déjà.
02:54 Il y a David et Laura.
02:55 Vous avez même tenté à une époque d'avoir Johnny paraît-il pour un Capitaine Marlowe. C'est vrai ça ?
02:59 Oui, même pour le premier Capitaine Marlowe.
03:01 J'étais allé le voir à Los Angeles et on était tombé d'accord sur le fait qu'il avait assez envie de faire le pilote.
03:08 Et puis pour des questions de disponibilité, de planning, où je pense à l'époque son manager finalement il ne l'a pas fait.
03:18 Et j'ai demandé à Gérard Depardieu de venir faire le pilote et il a eu la générosité de venir le faire avec moi.
03:26 Et alors ce soir c'est Eric Elmosnino qui joue le patron d'une série qu'il vient de reprendre et qui soudainement part en fumée.
03:33 Une personne meurt dans l'incendie et la Capitaine Marlowe va avoir beaucoup de boulot pour résoudre cette affaire
03:39 qui est assez complexe avec de nombreux rebondissements jusqu'à la fin.
03:43 Même pour les téléspectateurs, il faut un peu s'accrocher, il y a beaucoup de personnages et il y a beaucoup de twists dans cette histoire.
03:49 Ben oui c'est bien, il ne faut pas que je sois lunaire.
03:52 Et alors Corinne Mazirow, elle n'hésite pas à faire aussi sa particularité, elle fait transparaître un petit peu ses convictions dans les dialogues.
04:00 Exemple dans l'épisode de ce soir.
04:03 C'est la lutte finale.
04:07 Bon ça c'est un classique pour elle.
04:09 No pas sarane, no pas sarane.
04:11 Ah ben c'est quoi le début, continuons le combat.
04:15 C'est assez transparent et puis il y a des messages sur notre système de santé aussi.
04:19 Par exemple quand on lui demande pourquoi elle ne va pas soigner sa blessure chez le médecin, elle répond qu'elle n'a pas de carte bleue sur elle.
04:25 C'est elle qui vous propose ces dialogues engagés comme ça ?
04:29 On ne peut pas dire qu'elle les propose. C'est à dire que si vous voulez Corinne, le succès de Marlowe c'est sa personnalité.
04:37 Bon, sa personnalité qui est clivante, mais qui est... moi j'aime ce qui est clivant.
04:43 Bon, je déteste ce consensus.
04:45 Et c'est vrai qu'elle a un sens des dialogues, elle a une ironie, elle a quelque chose qui n'appartient qu'à elle.
04:53 À partir d'un certain moment, je lui ai dit "mais d'accord, vous amenez beaucoup de choses, écrivez vos dialogues".
04:59 Voilà, c'est ce qu'elle fait, elle participe à ces dialogues.
05:01 Donc elle participe à l'écriture ?
05:03 Oui, non, pas à l'écriture, à ces dialogues.
05:05 Juste à ces dialogues.
05:07 Non, non, mais imaginons qu'elle ait une séquence avec vous, elle ne regardera pas une ligne de ce que vous dites.
05:12 Ah, d'accord.
05:13 Elle s'occupe de ses propres dialogues, point barre.
05:15 Et est-ce qu'elle s'autorise à improviser aussi sur le point ?
05:18 Ah oui, alors moi au début, dans une espèce de naïveté extrême, je croyais qu'elle improvisait et j'étais dans une espèce d'admiration totale.
05:26 En vérité, quand j'ai vu son scénario, je me suis aperçu qu'elle travaillait beaucoup.
05:30 Elle écrit ses improvisations.
05:32 Ah, d'accord.
05:34 Elle est très douée pour ça.
05:35 Et alors c'est vous, José Daillon, qui avez eu l'idée de proposer cette série à France Télévision ?
05:39 Évidemment, c'est moi, puisque c'est moi qui l'ai produit, c'est moi qui la réalise.
05:42 Il voulait que ce soit.
05:43 Parce qu'au départ, le personnage du capitaine Marleau, il n'était pas fait pour une série récurrente.
05:47 Non, je ne se mens pas.
05:48 Mais ça, je le dois... Allez, on va être un peu modestes en ce qui me concerne, à mon instinct.
05:55 Et surtout, Anne Holmes, qui a compris, qui a eu le courage de me laisser démarrer cette série.
06:03 C'est vrai que l'ADN, il était simple en ce qui me concerne.
06:06 Il y aura le capitaine Marleau avec ses particularités, son côté clivant, et chaque fois face à elle, un guest incontournable.
06:13 Ça, c'est l'ADN de Marleau.
06:15 Le premier guest, comme je vous le disais, c'était Gérard Depardieu.
06:18 Il y a eu, bien sûr, Isabelle Adjani.
06:21 Il y a eu Sandrine Bonner.
06:23 Enfin, David Hallyday.
06:25 À chaque fois, Lael Moslino, Patrick Timsit, Yvan Attal.
06:30 Elle avait déjà sa chapequin à l'époque ou pas ?
06:32 Elle l'a eu avant qu'on commence Marleau.
06:35 C'est-à-dire que moi, j'avais tourné avec elle les premiers Vargas.
06:38 Elle faisait Rottenkuhr.
06:39 Elle était magnifique.
06:41 Et alors là, elle ne changeait pas une ligne du texte.
06:44 On était chez Vargas, adapté par Emmanuel Carrère.
06:48 C'était top.
06:50 Mais on est obligé de faire les Vargas quand les romans apparaissent.
06:53 Quand il n'y a pas de romans, bon.
06:55 Et moi, j'avais envie de retourner avec elle.
06:57 Et donc, je fais une mini-série pour France Télévisions, pour Adolmès encore une fois,
07:03 qui s'appelle Entre Vent et Marée, avec Nicole Garcia et Noël Robbins.
07:07 Et vous vous êtes dit, ce personnage est formidable, il faut en faire quelque chose.
07:10 Non, je dis à Elsa Marpeau, qui écrivait le scénario,
07:14 écrivez-moi le rôle d'une gendarme pour Corinne Maziero.
07:17 Elle me dit, je ne sais pas qui c'est.
07:18 Alors, je lui explique qui est Corinne Maziero.
07:20 Je lui dis, voilà un peu sa personnalité.
07:22 Donc, elle écrit par rapport à la personnalité, au physique de Corinne,
07:25 mais pas du tout les dialogues, puisque les dialogues, c'est Corinne qui en est propriétaire, si vous voulez.
07:33 Il y a un truc qui est assez étonnant, José Dailleur, dans le personnage de Capitaine Marleau,
07:37 c'est une capitaine de gendarmerie qui est mutée en permanence.
07:40 Là, l'enquête se déroule dans les Vosges, mais elle est aussi allée en Ardèche, en Corse,
07:43 elle est même allée en Guadeloupe.
07:45 Vous faites en fonction des subventions locales, c'est ça ?
07:47 Pas du tout, justement, quelquefois on n'en a pas.
07:50 Parce que là, j'ai vu que vous étiez soutenu quand même par la région Grand Est,
07:53 par le département des Vosges, c'est pas toujours le cas.
07:55 Là, on en a eu, je pense, mais pas toujours.
07:57 Non, je vais vous dire, quand j'ai proposé cette série à Adolmès,
08:03 elle a accepté, mais je lui ai dit "écoutez, je voudrais vraiment qu'elle soit différente des autres séries,
08:07 qu'elle n'ait pas du tout autour d'elle son mari divorcé, trois enfants,
08:12 son père en train de mourir, enfin que sais-je, son frère à l'asile et tout ça.
08:17 Je la veux seule, indépendante, comme un électron libre.
08:20 Et donc, elle n'a pas de hiérarchie.
08:23 Si elle n'a pas de hiérarchie, elle bouge, c'est une espèce de nomade.
08:28 C'est un gendarme nomade, on va dire.
08:30 Elle est libre, ça correspond bien au personnage.
08:33 Et c'est sa particularité.
08:35 Alors, en ce qui concerne le fait d'être producteur de cette série, ce qui est mon cas,
08:39 c'est pas un avantage.
08:41 Parce que quand vous faites une série avec un personnage, comme on dit, récurrent,
08:45 si vous tournez toujours dans le même commissariat ou dans la même gendarmerie,
08:50 dans les mêmes lieux, vous pouvez croiser les épisodes et vous faites une économie particulière.
08:56 Là, à chaque fois, il faut tout recommencer.
08:58 Vous voyez ? J'ai pas le sens des affaires.
09:00 Capitaine Marleau, c'est à voir ce soir sur France 2.
09:04 Et puis, la semaine prochaine aussi, à 21h10, toujours sur France 2.
09:09 Restez avec nous, José Daillon, pour suivre l'actu des médias dans un instant.
09:11 Avec le journal des médias de Julien Pichenay qui arrive dans un instant ce matin.
09:15 On va revenir sur le départ de Jari, qui quitte tout le monde.

Recommandations