Avec Xavier Kemlin, arrière-petit-fils de Geoffroy Guichard. Il a passé 10 ans au groupe Casino.
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-01-25##
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00:00 [Musique]
00:15 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:18 Qui d'entre vous, qui d'entre vous auditeurs de Sud Radio, qui d'entre vous, vous ou vos parents,
00:24 vos enfants, peut-être, n'est pas allé faire à un moment donné ses emplettes dans un des magasins, supermarchés, hypermarchés, ses discounts, etc.
00:33 Pour un prix monoprix de casino.
00:35 Qui ? Personne. Pratiquement personne.
00:39 Mais aujourd'hui, où en est Casino ?
00:41 On va en parler avec l'un des arrière-petits-fils du fondateur Geoffroy Guichard,
00:47 qui connaît très très très bien Casino pour y avoir travaillé lui, son père et son grand-père,
00:52 Xavier Kemlin. A tout de suite.
00:54 [Musique]
00:55 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:57 Le fait du jour.
00:58 Mambo mambo, casino comme tout est beau, chez Casino, Casino mania.
01:03 Xavier Kemlin, bonjour.
01:05 Bonjour, monsieur.
01:07 Bonjour, bonjour, monsieur Kemlin.
01:09 Je vous entends très bien.
01:11 Parfait, moi aussi, on vous entend très bien ici sur Sud Radio.
01:14 Quand vous entendez ce slogan publicitaire qui date d'il y a une vingtaine d'années, ça vous fait quoi ?
01:21 Tout est beau chez Casino, tout est merveilleux chez Casino, la Casino mania.
01:27 À la fois, c'est un très bon souvenir de mon passage de mes dix ans au Casino,
01:31 mais j'ai l'œil pour les 200 000 salariés.
01:37 Et la fin qu'on nous prédit n'est pas du tout celle que l'on voulait.
01:45 Et je crois que contrairement à ce qu'on pense, c'est pas encore pillé, c'est pas encore inéluctable.
01:52 Alors on va en parler justement avec vous et on va prendre le temps d'en parler.
01:57 Donc rappelons et corrigez-moi si les chiffres ne sont pas les bons.
02:01 Casino fondé il y a 125 ans par votre arrière-grand-père Geoffroy Guichard,
02:06 d'ailleurs le stade très connu qui porte son nom à Saint-Etienne.
02:10 67 hypermarchés, 441 supermarchés sous pavillon Casino en France.
02:16 Et puis ne parlons pas des activités un peu partout, notamment en Amérique latine,
02:20 en Amérique du Sud où les trois quarts des salariés, je rappelle, de Casino,
02:25 de l'entreprise, sont en Amérique du Sud, il faut le rappeler.
02:28 Et il y a 50 000 salariés en France.
02:31 Est-ce que ces chiffres sont les bons ? En tout cas à l'heure où on parle.
02:36 Oui, vous pouvez rajouter 3000 succursales à travers la France également.
02:41 Les chiffres sont les bons.
02:45 Bien sûr.
02:46 Juste un mot, monsieur.
02:50 C'est le bilan, ce ne sont pas les bons.
02:53 C'est ça, c'est le bilan.
02:54 Alors on va en parler de ce bilan.
02:56 Alors justement, on a annoncé depuis déjà quelques mois et sur 3 janvier,
03:03 le fameux plan de sauvegarde qui va consister à dire que Casino,
03:08 en tout cas l'entreprise, va être racheté par 3 investisseurs,
03:14 Marc Lardrey de Lacharrière, FIMALAC, Daniel Kretinsky et le Fonds d'Anglais Attestor.
03:21 Alors on va détailler cela, mais auparavant, je voudrais que vous parliez
03:26 de Jean-Charles Nahoury, quand je parle en 1999,
03:33 je dirais Jean-Charles Nahoury devient le premier actionnaire de Casino
03:39 et devient en 2005 PDG de Casino.
03:43 D'abord, le dernier patron de la famille, c'était Antoine Guichard, n'est-ce pas ?
03:51 Oui, c'est Antoine Guichard qui a apporté l'affaire à Jean-Charles Nahoury.
03:58 Je voudrais juste corriger une ou deux choses.
04:01 D'abord, ça s'est passé fin 1997, le contrôle a été pris par Jean-Charles Nahoury en 1998.
04:11 Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a 30 ans, j'étais le seul de la famille
04:18 des salariés de Casino, des cadres et ainsi de suite,
04:23 à m'opposer à Jean-Charles Nahoury et Antoine Guichard,
04:26 parce que j'estimais que le montage fait par Jean-Charles Nahoury n'était pas viable
04:34 et qu'il valait beaucoup mieux se rapprocher d'un groupe comme Promodès
04:38 qui était complémentaire, aussi bien en termes d'activité que en termes de territoire.
04:45 En plus, il avait la même culture d'épicier familiale, entre guillemets,
04:50 et ça me paraissait beaucoup plus cohérent.
04:54 Alors justement...
04:55 On a raison trop tôt de s'avoir tort.
04:57 Oui, alors, oui, voilà.
04:59 Vous savez, on a tort d'avoir raison trop tôt, mais juste un mot.
05:03 Je voudrais rappeler ceci, et peut-être c'est une des raisons pour lesquelles vous êtes opposés,
05:07 mais on ne l'avait pas vu, et puis beaucoup de gens le font, ça n'a rien d'illégal.
05:11 La prise de participation quand il apporte rallye,
05:15 donc il avait le distributeur breton Rallye Jean-Charles Nahoury,
05:18 qu'il rachète en 91, très grave problème de trésorerie, forte dette de rallye,
05:24 il apporte rallye au groupe Casino, dont il devient le premier actionnaire en 1992,
05:29 et je voudrais parler des poulies bretonnes, tel que l'écrit Vincent Bolloré.
05:33 Cette prise de participation majoritaire, donc de Jean-Charles Nahoury,
05:37 se fait avec très peu de fonds, vous avez dit vous-même 65 000 euros, c'est bien ça Xavier Kemlin.
05:42 Oui, c'est tout à fait ça.
05:44 Alors, juste, non mais je vais vous laisser parler, c'est vous que j'attends,
05:47 mais juste je voudrais décrire, dites-moi si c'est ça.
05:50 Selon un schéma, parce que quand on n'est pas dans le monde des affaires,
05:54 c'est très intéressant, selon un schéma qu'il reproduit pour toutes ses acquisitions,
05:58 donc on parle de Jean-Charles Nahoury,
06:00 arrivant en chevalier blanc, il prend initialement des parts minoritaires,
06:04 et il a pris d'options pour en prendre le contrôle ultérieurement.
06:07 Il empile les structures financières,
06:09 les sociétés acquises devront rembourser leurs dêtements nécessaires à leurs acquisitions,
06:13 ce système que Vincent Bolloré qualifie de "poulies bretonnes"
06:17 permet à un actionnaire de prendre le contrôle d'un groupe important
06:20 avec un apport faible en capital personnel.
06:23 C'est ça ?
06:24 Oui, c'est tout à fait ça.
06:26 Si vous voulez, Jean-Charles Nahoury voulait être le Bernard Arnault de la distribution,
06:31 il n'aura été que le faux soyeur de Casino.
06:34 Mais je reviens un peu en arrière sur un point que vous avez cité,
06:37 d'ailleurs c'est grâce à vous que je reviens sur ce point,
06:40 il a pris le contrôle à une certaine époque,
06:43 et il a pris la direction que plus de dix ans plus tard.
06:48 Alors, pour revenir à l'origine,
06:50 il faut savoir que M. Nahoury, pourquoi je me suis opposé principalement à lui,
06:55 c'est que M. Nahoury était impliqué dans le délit d'initié de la Société Générale,
07:01 c'est le fameux "l'affaire triangle".
07:04 Les auditeurs de mon âge se rappellent, mais les plus jeunes ne connaissent pas.
07:10 Et M. Nahoury était sous le coup d'un délit d'initié,
07:15 et ses petits copains socialistes ont bien mis le dossier sous le tapis pendant dix ans,
07:21 et au bout de dix ans, ils ont ressorti en disant
07:23 "le pauvre Jean-Charles n'a pas été jugé, donc on le blanchit".
07:28 Donc "M. Nahoury a été gracié par Koutoumas", si on pourrait dire,
07:35 et là effectivement il s'est mis à prendre la présidence.
07:40 Et son système, vous savez que c'est lui qui a dérégularisé un peu la finance française,
07:47 à tel point qu'il a fait un recrutement extraordinaire auprès des banquiers,
07:52 qui lui ont prêté des sommes considérables,
07:56 et on l'appelait même le Mozart de la finance.
07:59 Moi le Mozart de la finance, j'aimerais qu'il finisse au violon.
08:01 Il y en a eu beaucoup, il y en a eu beaucoup de Mozart de la finance,
08:04 vous saviez qu'il y en avait.
08:06 Oui, il y en a eu beaucoup, mais si vous voulez,
08:08 quand même, ce type-là en vingt ans a détourné
08:13 dix milliards de flux de trésorerie de casinos
08:17 pour rembourser ses propres dettes avec le système d'Épulie Bretonne.
08:21 Donc on a des questions dans les magasins et les prix,
08:24 ça va mener à la catastrophe.
08:26 Non mais expliquez-nous, expliquez-nous, comment ça se passe ?
08:29 Nous on est des hurons, on ne connaît pas le mécanisme,
08:33 vous vous dites, parce que c'est grave quand même,
08:35 vous dites que ces dix milliards qu'il aurait employés
08:39 à rembourser les dettes de ses holdings,
08:41 il aurait dû les employer aux investissements,
08:43 et c'est ce qu'il n'a pas fait.
08:45 De casinos.
08:46 Qu'on comprenne, voilà, de casinos.
08:48 C'est tout à fait ça.
08:49 Bon, pour être très précis, si vous voulez,
08:51 ces 9,8 milliards de flux de trésorerie,
08:54 ils ont été détournés pour rembourser la cascade de holdings.
08:57 Donc il y avait Euris, il y avait Foncière Euris,
08:59 il y avait Rally et ainsi de suite.
09:01 On empilait les holdings qui contrôlaient à 50% ou 51%
09:05 les sociétés en dessous et ainsi de suite,
09:07 et on endettait toutes ces holdings.
09:09 Moyennant quoi, toute la trésorerie de casinos
09:12 a servi à rembourser finalement les dettes de personnels de missionneries,
09:17 au lieu d'être investi dans l'entretien des magasins,
09:20 dans l'innovation, dans les salaires, dans la formation,
09:24 dans la politique prix.
09:25 On est arrivé à dire que par moment on était 40% plus cher.
09:29 C'est du n'importe quoi.
09:30 Et augmenter les prix le dimanche pour ces pauvres parisiens
09:33 qui n'avaient que le dimanche pour faire les courses.
09:35 Donc si vous voulez, c'est le problème.
09:38 Le métier d'épicier n'est pas un métier de financier.
09:42 Et ça, il y a beaucoup de gens qui ne l'ont pas compris.
09:44 Et on en arrive à des catastrophes de ce type.
09:47 Vous voulez dire que quand on applique les structures de la finance,
09:50 enfin les modèles de la finance à l'épicerie,
09:53 parce qu'effectivement, ça ne marche pas.
09:55 Et pourquoi ça ne marche pas ?
09:57 Ça ne marche pas parce que si vous voulez,
10:00 la distribution est un métier à faible marge.
10:02 Et c'est des curseurs, c'est une multitude de curseurs
10:07 qu'il faut régler métier par métier.
10:09 Parce qu'à la fois on est boucher, charcutier, pâtissier,
10:13 fruits et légumes, épicier, droguiste, mécano et ainsi de suite.
10:20 Donc si vous voulez, ce n'est pas des métiers de financier.
10:24 On a vu chaque fois que les financiers étaient aux commandes
10:27 de groupes de distribution, ça a donné une catastrophe.
10:30 Mais si vous voulez, ce qu'il y a de plus grave,
10:32 c'est que non seulement on n'a pas tiré les conséquences,
10:37 j'ai alerté il y a plus de cinq ans,
10:40 non seulement l'autorité des marchés financiers,
10:43 le parquet national financier et rien n'a bougé.
10:47 C'est pour ça que...
10:48 Pas de réaction.
10:50 Pas de réaction.
10:51 Donc on demande une commission d'enquête parlementaire,
10:54 non pas sur les agissements de M. Naoui,
10:56 parce que nous on a déjà porté plainte.
10:58 J'ai 30 membres de la famille qui ont rejoint mes plaintes initiales
11:01 contre Jean-Charles Naoui.
11:03 Mais on demande une commission d'enquête parlementaire
11:06 pour savoir pourquoi les institutions de la République
11:11 créées spécialement pour contrôler n'ont pas agi.
11:15 À savoir la défaillance du parquet national financier
11:19 qui préfère se mêler des affaires politiques ou des joueurs de foot
11:23 et l'autorité des marchés financiers qui n'a pas fait son boulot.
11:26 Aucune réaction depuis cinq ans, vous voulez dire.
11:30 Aucune réaction.
11:32 Et là, en plus, on est en train de laisser faire.
11:36 C'est-à-dire qu'on a une bande de grands délinquants en col blanc
11:39 qui sont en train de...
11:40 Ça c'est vous qui le dites.
11:41 Non seulement.
11:42 Oui, c'est moi qui le dis.
11:43 Mais vous entendez pas.
11:44 Comme je dis que depuis cinq ans, les bilans sont faux.
11:47 Tous les bilans du casino sont faux,
11:49 certifiés par des experts comptables
11:51 qu'on a obligés de signer en leur disant "Sinon on vous vire".
11:55 Alors les experts comptables ont été obligés de signer.
11:58 On leur a dit "Sinon on vous fout dehors".
12:00 Et ça représentait 98% de leur chiffre d'affaires.
12:03 Il y a heureusement des salariés qui ont eu le courage de démissionner
12:07 plutôt que signer.
12:08 Et tout ça, ça part chez le procureur de la République
12:11 et chez le doyen des juges d'instruction.
12:13 Et cette enquête, cette commission d'enquête parlementaire est lancée ou pas encore ?
12:18 Alors écoutez, j'ai appris hier qu'elle venait d'être transmise
12:21 par la présidente de l'autorité de l'Assemblée nationale.
12:26 Yael Brone-Privé ?
12:27 Un peu plus con, mon réti.
12:28 Ceci dit, je m'étonne de cette transmission
12:33 en demandant s'il y a une enquête pénale.
12:35 Parce que, si vous voulez, ça voudrait dire qu'on essaye de botter en touche
12:39 en disant "Non, il y a une enquête pénale parce qu'il y a déjà une plainte pénale".
12:43 Mais la plainte pénale, elle a été déposée par la famille et moi.
12:47 Alors que la commission d'enquête parlementaire,
12:50 c'est la séparation des pouvoirs justement
12:52 qui doit dire "L'Assemblée doit jouer son rôle
12:56 et contrôler les services publics".
13:00 Et la défaillance de l'autorité des marchés financiers et du parquet financier,
13:04 c'est du ressort d'une commission d'enquête parlementaire.
13:07 Alors que le pénal contre Nauri, ça c'est une autre chose.
13:11 Alors on va continuer à en parler juste après une petite pause.
13:14 Gavier Kemmelin, restez avec nous.
13:16 C'est très intéressant parce que c'est tout à fait,
13:19 en tout cas emblématique de ce qui peut se passer effectivement
13:23 dans certains domaines de l'industrie de la finance et qui nous concernent.
13:27 Ce n'est pas Alstom, ce n'est pas...
13:30 Mais c'est quand même autre chose.
13:32 Et ça impacte beaucoup évidemment notre paysage,
13:36 à la fois social et économique.
13:37 A tout de suite.
13:38 Et peut-être vous qui nous écoutez,
13:39 vous êtes peut-être employé du groupe Casino.
13:42 Appelez-nous pour témoigner 0 826 300 320.
13:45 A tout de suite sur Sud Radio.
13:46 Sud Radio Bercov dans tous ses états,
13:50 midi 14h, André Bercov.
13:53 Ici Sud Radio.
13:56 Les Français parlent au français.
14:01 Les carottes sont cuites.
14:03 Les carottes sont cuites.
14:06 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
14:09 Ce n'est pas Dallas, mais c'est Casino, ton univers impitoyable.
14:14 Et nous sommes avec Xavier Kemmelin,
14:17 qui effectivement décrypte ce qui s'est passé,
14:20 ce qui se passe en ce moment.
14:21 Juste à moment, Xavier Kemmelin,
14:22 ce qu'a fait Jean-Charles Nahoury,
14:24 et que font d'autres bien sûr,
14:25 ce système des poulies bretonnes,
14:27 est parfaitement légal.
14:29 Il n'y a pas de...
14:31 Il n'y a pas de, je veux dire, de chemin de traverse.
14:34 Quelqu'un peut arriver avec 65 000 euros,
14:37 faire des holdings,
14:39 prendre des actions, des minorités,
14:41 et puis devenir majoritaire.
14:43 C'est une opération que beaucoup font.
14:46 Enfin, j'imagine.
14:47 Oui, c'est une opération que beaucoup font,
14:50 dans une certaine limite.
14:51 C'est-à-dire que quand vous me dites "est-ce légal",
14:54 je vous dis sur le montage, oui.
14:56 Mais à partir du moment où, si vous voulez,
14:59 ça devient du détournement de fonds
15:04 et de l'escoquerie en bande organisée,
15:06 comme le plan, d'ailleurs, on en parlera, qu'on nous propose.
15:09 Non, ça n'a plus rien de légal.
15:12 Et puis, si vous voulez, la vocation,
15:16 l'affection sociétatiste de Casino,
15:19 ce n'est pas de rembourser les dettes de Nauri,
15:21 c'est de faire du commerce, si vous voulez.
15:23 Donc, je crois qu'à un moment,
15:25 et justement, il faudra tirer les conséquences de tout ça,
15:30 c'est qu'il y a des limites.
15:33 Il y a des limites parce que, vous savez,
15:35 mon arrière-grand-père disait "on achète les entrepôts",
15:37 mais pas la méthode américaine.
15:39 Nous, on veut le cash pour pouvoir le payer complètement,
15:43 de manière à ce que, s'il y a quoi que ce soit,
15:46 une guerre, un retournement de conjoncture, tout ça,
15:48 on n'ait aucun problème.
15:50 Là, on fait prendre le risque à tous les employés,
15:54 d'abord les 200 000 personnes,
15:56 et on fait prendre un risque considérable à tous les actionnaires.
15:59 Il faut savoir que, quand même, il y a beaucoup de salariés
16:01 qui sont actionnaires du groupe et qui ont tout perdu.
16:04 Il y a des gens qui ont payé, non seulement l'impôt sur la fortune,
16:07 mais des droits de succession sur des actions à 100 euros,
16:10 elles sont à 50 centimes,
16:12 et on nous dit qu'elles vont descendre à 18 centimes.
16:15 - Après, il ne tente rien, oui.
16:17 - Et l'apport, il est en plus fait uniquement par la bande des quatre,
16:23 les actionnaires ne peuvent même pas y participer.
16:26 C'est-à-dire qu'il y a une distorsion des moyens,
16:29 il y a une distorsion de tout.
16:31 C'est-à-dire qu'on insiste à une espèce de hold-up sur Casino
16:34 par des gens, qui je m'excuse de le dire,
16:37 mais il faut revenir aussi sur qui ils sont.
16:40 - Alors on va en parler, pardon,
16:43 je ne sais pas si on peut en parler ou au contraire.
16:46 Donc ce plan de sauvegarde, justement,
16:48 on va parler du plan de sauvegarde, Xavier Kemlin.
16:50 Alors on se rappelle qu'effectivement,
16:52 aujourd'hui, la dette de Casino, elle est de combien ?
16:55 - Alors, écoutez, très sincèrement, personne n'en sait rien.
16:59 Parce qu'on nous a donné 5, 7, 12, 15,
17:03 alors on sait qu'en gros, Rallye a 5 milliards,
17:06 mais Rallye aurait dû être mis en liquidation judiciaire depuis longtemps.
17:09 Si M. Nauri n'était pas inspecteur des finances
17:12 et avait le bras long, comme ça,
17:14 Rallye, n'importe quel chef d'entreprise,
17:16 aurait été liquidé.
17:18 Donc ce n'est pas un plan de sauvegarde, pour moi,
17:21 c'est un plan de liquidation.
17:24 Parce qu'au départ, on nous a dit, oui, oui, ces gens-là,
17:26 ils vont sauver le groupe, ils vont ci, ils vont ça.
17:29 En réalité, rien du tout.
17:31 Ils vendent des hyper et super,
17:33 ils vendent de l'Amérique du Sud,
17:35 ils ferment les entrepôts et le siège social.
17:37 - Oui, 300 hyper et super.
17:39 - Et les 300 super et les hyper,
17:43 c'est ce qu'il y a de plus facile à vendre.
17:46 Parce qu'ils ne fermeront jamais.
17:49 Dire qu'une épicerie va fermer,
17:51 une petite épricie de quartier, peut-être,
17:53 mais des hyper et des super,
17:55 en plus avec la loi, les nouvelles lois
17:58 de zéro artificialisation du sol,
18:01 et ainsi de suite, protègent.
18:03 Et il y aura toujours des repreneurs.
18:05 Et moi, je plaide, si Casino doit être pris,
18:08 il doit être pris dans son intégralité,
18:11 en tirant vers le haut,
18:13 en créant un groupe mondial de distribution,
18:15 et non pas en espèce sociale,
18:19 par le bas,
18:21 au profit de la bande des quatre,
18:25 de Grands-Élincans en col blanc.
18:27 Pour en revenir aux gens qui...
18:29 On prend les mêmes, et on recommence.
18:31 M. Nahouri, il était avant,
18:33 c'est lui qui fait le plan et qui choisit les repreneurs.
18:35 M. Ladret-Lacharrière,
18:37 il était administrateur de Casino,
18:39 qu'a-t-il fait ? Rien.
18:41 Il a mené Casino à la faillite avec Nahouri.
18:44 Il faut savoir que quand même,
18:46 il était administrateur via Fimalac,
18:48 d'ailleurs M. Nahouri était administrateur aussi de Fimalac,
18:51 en passant,
18:53 que M. Ladret-Lacharrière a été condamné
18:56 par le site de Fitch, l'agence de notation,
18:58 pour ses notations favorables à Casino,
19:00 par les âmes,
19:02 qui est l'équivalent de l'AMF européen,
19:04 à 5,3 millions d'amendes.
19:07 Il a également été condamné
19:09 à 8 mois de prison avec sursis,
19:11 et 375 000 euros d'amende
19:13 dans l'affaire Penelope Fillon.
19:15 Et M. Kritsinski,
19:17 qui est le troisième larron,
19:19 l'origine de sa fortune,
19:21 c'est un délit d'initié sur la couronne slovake,
19:23 il figure dans les Panama Papers,
19:25 et c'est le plus gros pollueur
19:27 européen avec ses centrales à charbon.
19:29 Voilà ce qu'on nous propose.
19:31 C'est-à-dire on prend les mêmes,
19:33 et on rajoute à Test-Store, à Fondbric-Masique...
19:35 - Mais juste, Gavier Kemlin, ça ne veut pas dire,
19:37 alors il est peut-être le plus gros pollueur ou pas,
19:39 je ne sais pas,
19:41 mais vous dites, parce que ce que vous dites,
19:43 c'est que Ladret-Lacharrière,
19:45 et c'est pas du tout ni pour les défendre, ni Kritsinski, ni autre,
19:47 mais est-ce qu'ils sont pas capables
19:49 de relever, effectivement,
19:51 cette situation
19:53 que vous décrivez,
19:55 et qui est assez, effectivement, tragique,
19:57 dans laquelle a été nommé Casino ?
19:59 Vous dites que ce ne sont pas ces gens-là
20:01 qui peuvent le faire, mais simplement,
20:03 aujourd'hui, si vous voulez,
20:05 on voit déjà les 300
20:07 hypermarchés et supermarchés
20:09 ont cédé, ont été cédés
20:11 par Auchan
20:13 et les mousquetaires...
20:15 - C'est pas encore fait. - C'est pas encore fait.
20:17 D'accord, mais enfin, c'est en tout cas,
20:19 on voit, et puis alors, ils gardent Monoprix,
20:21 et ses discounts, entre autres,
20:23 ça, ça reste le...
20:25 les bijoux de famille
20:27 qui sont là.
20:29 - Mais ce qu'il faut savoir, c'est que...
20:31 Attendez. Pour finir avec monsieur
20:33 Ladret-Lacharrière et monsieur Kritsinski,
20:35 après on parle d'autre chose. C'est que
20:37 tous ces gens-là, ils pouvaient faire des choses.
20:39 - Et ils n'ont pas fait. - Ils n'ont rien fait.
20:41 Kritsinski, il avait 10% de capital,
20:43 il pouvait à tout moment demander
20:45 une expertise judiciaire de gestion sur Casino,
20:47 il n'a rien fait. Donc, la seule
20:49 chose qu'on nous propose maintenant, avec une expertise,
20:51 qui est quand même
20:53 le comble de la
20:55 mauvaise foi. On vous nomme
20:57 un expert. Alors, les chiffres
20:59 ont été fournis par la direction.
21:01 On sait déjà que la direction
21:03 a été condamnée par l'ANF
21:05 dans Rallye
21:07 à 25 millions d'euros
21:09 d'amende. - Mais personne, pardon,
21:11 personne peut contrôler ces chiffres que
21:13 donne la direction ? Il n'y a pas
21:15 d'autorité pour contrôler ces chiffres ?
21:17 - Ils n'ont rien fait depuis 5 ans,
21:19 et tous les bilans sont faux depuis 5 ans.
21:21 On nous dit,
21:23 dans le plan, par exemple,
21:25 la proximité, c'est-à-dire
21:27 les succursales, ça vaut
21:29 200 millions, l'expert dit.
21:31 Manque de pots, Carrefour dit
21:33 "moi j'en offre 700 millions".
21:35 Et la bande des 4 leur répond
21:37 "c'est pas assez, on vous le vend pas".
21:39 C'est un comble.
21:41 L'expertise de monoprix, on vous dit
21:43 ça vaut entre 800 000 et 1 milliard d'euros,
21:45 en totalité. Manque de pots,
21:47 les 50% ont été
21:49 achetés à M. Oufili-Pouzet,
21:51 qui trouvait que c'était pas assez,
21:53 1 milliard 250 millions.
21:55 Et,
21:57 et sans compter la progression,
21:59 c'est-à-dire que
22:01 l'expert dit "aujourd'hui,
22:03 Casino vaut 0, la seule chose
22:05 c'est que moi si je calcule tout ça,
22:07 et que je déduis par exemple
22:09 la vente des hypertoussades, j'arrive à 0,
22:11 et la valeur du reste c'est 5 milliards.
22:13 C'est-à-dire qu'ils disent
22:15 "nous on va mettre 1 milliard 2
22:17 de trésorerie,
22:19 et on prend les 5 milliards,
22:21 c'est-à-dire le solde de la valeur de Franprix,
22:23 c'est discount monoprix,
22:25 sur le dos des actionnaires,
22:27 sur le dos des salariés.
22:29 - M. Kemla, comment vous calculez ? Vous dites, on va très bien,
22:31 ils mettent 1 milliard et demi et ils ont 5 milliards
22:33 avec ce qu'ils vont
22:35 acquérir, avec ça.
22:37 Mais votre chiffre de 5 milliards,
22:39 il peut être aussi contesté, non ?
22:41 - Ah ben mon chiffre de 5 milliards,
22:43 il est difficilement contestable,
22:45 je vais vous dire, parce que c'est les valeurs d'entreprise,
22:47 et si vous faites par exemple
22:49 l'abandon
22:51 de créance
22:53 des financiers qu'on nous annonce,
22:55 nous allons trouver 5 milliards.
22:57 Il reste 2 milliards.
22:59 2 milliards, c'est la valeur
23:01 des hyper- et des super-convents,
23:05 plus de l'Amérique du Sud.
23:07 Donc déjà vous arrivez à 0.
23:09 Donc là-dessus,
23:11 vous dites, la valeur de monoprix, de franc-prix,
23:13 de ces discours, de ce truc,
23:15 c'est pas loin de 5 milliards.
23:17 C'est-à-dire qu'on est en train de pluver les petits
23:19 au profit d'une bande de
23:21 grands délinquants en col blanc.
23:23 J'ai pas honte de le dire, j'ai pas peur de le dire,
23:25 j'ai aucune peur d'être poursuivi.
23:27 - Je comprends. En tout cas, nous
23:29 donnons évidemment un droit de réponse,
23:31 et évidemment, si, que ce soit
23:33 M. Nahouri,
23:35 que M. Nahouri, L'Indré Lacharrière,
23:37 ou M. Gainsky et autres veulent répondre, évidemment,
23:39 ils sont les bienvenus sur Sud Radio et dans l'émission.
23:41 Mais Xavier Kemlin,
23:43 au fond, vous avez dit, il fallait faire
23:45 autre chose. Mais
23:47 comment il se fait, ou alors,
23:49 on n'a pas tout suivi,
23:51 comment il se fait pendant ces années, puisque tout ça dure
23:53 depuis des années,
23:55 on n'a pas vu, ou alors peut-être,
23:57 à part justement vous, la famille
23:59 et quelques-uns,
24:01 est-ce que les salariés se sont, ont bougé ?
24:03 Alors, on a vu, Jean Pastore,
24:05 on a vu le délégué de la CGT et autres,
24:07 mais on n'a pas l'impression qu'il y a eu une grande mobilisation
24:09 depuis quelques années,
24:11 depuis que tout le monde connaît la situation.
24:13 - Très sincèrement, je ne vous cache
24:15 pas que je suis très déçu par l'inter-syndical,
24:17 dans la mesure où
24:19 ils ne défendent pas
24:21 l'emploi, ils défendent leurs intérêts personnels.
24:23 Je ne vous cache pas
24:25 que je ne comprends pas leur attitude.
24:27 La seule chose qu'ils veulent négocier,
24:29 c'est dire combien on va toucher
24:31 les plans sociaux, voilà.
24:33 Les plans sociaux les intéressent,
24:35 mais sauver 200 000 emplois ne les intéresse pas.
24:37 Et je suis le seul, si vous voulez,
24:39 qui dit qu'il y a d'autres solutions.
24:41 Mais le problème,
24:43 comme M. Nahoury
24:45 jongle avec les chiffres, avec les expertises,
24:47 avec les embrouilles,
24:49 un coup c'est la valeur nette comptable,
24:51 un coup c'est une valeur spatiale,
24:53 j'avais déjà attiré l'attention de l'autorité
24:55 des marchés financiers,
24:57 lors de la démission du directeur financier
24:59 Antoine Giscard d'Estaing et de M. Humbert,
25:01 en disant "attendez,
25:03 là on est en train de faire des trucs,
25:05 des embrouilles
25:07 au nez de tout le monde,
25:09 et d'ailleurs ça n'a pas trompé,
25:11 la veille d'une opération
25:13 notamment sur Géant
25:15 BVH,
25:17 le directeur financier et son adjoint
25:19 ont démissionné, ils ont dit "nous on refuse
25:21 de signer ces cabales".
25:23 Il y a quand même des gens,
25:25 il faut savoir, qui se sont opposés à Nahoury,
25:27 mais le problème de Jean-Charles Nahoury,
25:29 c'est qu'il a travaillé tous les avocats de Paris.
25:31 Donc dès que vous cherchez un avocat,
25:33 "ah non, je suis conflicté, je travaille pour Casino",
25:35 il a arrosé tout le monde.
25:37 - Je comprends.
25:39 Xavier Kemlin,
25:41 je vois ce que vous dites, et puis encore une fois,
25:43 on verra ce que
25:45 toutes ces personnes auront à répondre,
25:47 mais une chose, est-ce que
25:49 aujourd'hui, alors très objectivement,
25:51 si l'opération se passe,
25:53 vous dites que ce n'est pas encore joué, certes,
25:55 mais ce plan de sauvegarde se passe
25:57 comme il a été défini avec
25:59 les trois actionnaires
26:01 qui vont arriver et prendre le pouvoir,
26:03 et qu'est-ce qui reste,
26:05 qui reste sur le carreau ?
26:07 Qu'est-ce qui peut se passer pour
26:09 Casino tel qu'il serait ?
26:11 C'est-à-dire en termes de
26:13 salariés, en termes des salariés, en termes des
26:15 actionnaires, je parle des petits actionnaires, vous-même,
26:17 je crois que vous n'avez qu'une seule action, c'est ça ?
26:19 - Moi j'ai une action pour l'intérêt à agir,
26:21 je me bats depuis de nombreuses années,
26:23 uniquement pour la mémoire
26:25 de mon arrière-grand-père et de l'oeuvre
26:27 de mes parents, de mes oncles, et ainsi de suite,
26:29 et pour la sauvegarde
26:31 de l'emploi, surtout, parce que je dis,
26:33 si les actionnaires sont rassés,
26:35 ce qui est une chose
26:37 et ce qui est en train de se produire avec le plan de laurier,
26:39 OK,
26:41 si c'est pour sauvegarder l'emploi, mais là,
26:43 même pas, là, on va
26:45 détruire, déjà,
26:47 tous les gens du siège, ou les trois quarts des gens du siège,
26:49 les entrepôts, et ainsi de suite,
26:51 vont être sur le carreau. Bon,
26:53 le salaire des magasins
26:55 va être repris dans des conditions un peu moins bonnes,
26:57 bon, ça veut dire... - Ah oui, il sera repris,
26:59 oui. - Ça fait partie du jeu,
27:01 les indépendants, les avantages sociaux
27:03 font moindre, bon, on peut le
27:05 comprendre et tout ça, mais si vous voulez,
27:07 il y avait d'autres choses à faire,
27:09 il y avait d'autres choses à faire, et notamment,
27:11 tout simple, à partir du moment
27:13 où, si on
27:15 avait laissé mettre
27:17 Rally en liquidation
27:19 du siège, - En liquidation, oui.
27:21 - ça ouvrait la possibilité
27:23 de reprise de l'intégralité
27:25 de la société, notamment
27:27 par un groupe, pourquoi je dis Carrefour ?
27:29 Parce que Carrefour est, comme nous, le seul
27:31 groupe coté en bourse. Auchan ne l'est pas,
27:33 les indépendants ne le sont pas,
27:35 et Carrefour
27:37 a réalisé une grosse opération,
27:39 donc n'a pas forcément la trésorerie
27:41 nécessaire disponible,
27:43 mais avec l'écrasement
27:45 d'une part des dettes bancaires
27:47 et des créanciers,
27:49 à partir du moment où on aurait su précisément
27:51 de combien c'était,
27:53 Carrefour aurait pu dire, je fais
27:55 une offre publique d'échange
27:57 sur l'intégralité du groupe
27:59 Casino, en sachant que, bien sûr,
28:01 l'autorité de la concurrence les aurait
28:03 obligés à vendre un certain nombre de magasins
28:05 à des confrères. - Bien sûr, parce qu'il y a toutes les dettes.
28:07 - On sortait vers le haut, Carrefour n'avait pas d'argent
28:09 à débourser,
28:11 le reste des créanciers
28:13 qui n'étaient pas écrasés auraient pu être payés
28:15 en actions Carrefour, donc ça les
28:17 intéressait au développement international
28:19 du groupe, les salariés
28:21 qui étaient actionnaires auraient pu toucher
28:23 - D'accord, Xavier, oui.
28:25 C'est votre plan, Xavier Kamelin,
28:27 je crois qu'on a bien entendu
28:29 l'alternative, mais aujourd'hui
28:31 elle a peu de chances de se passer
28:33 ou vous pensez qu'il y a encore pour vous des chances ?
28:35 Dernière question.
28:37 - Je pense qu'il y a encore des chances
28:39 si les autorités
28:41 publiques
28:43 réagissent,
28:45 et si
28:47 il y a une conscience collective
28:49 qui dit "non, écoutez,
28:51 c'est pas possible de laisser détruire Casino,
28:53 c'est pas possible de laisser
28:55 rincer comme ça
28:57 les salariés,
28:59 les actionnaires, les minoritaires
29:01 et ainsi de suite, voilà,
29:03 c'est ce qu'on a eu, d'ailleurs,
29:05 pourquoi il n'y a qu'eux qui ont le droit de participer
29:07 à l'augmentation de capital
29:09 et non pas les actionnaires actuels ?
29:11 Et donc c'est parti d'ailleurs des salariés,
29:13 les salariés ont
29:15 une grosse part du capital
29:17 de Casino. - En tout cas, ils ne l'ont peut-être pas
29:19 demandé et en tout cas
29:21 on va suivre cette affaire. Merci Xavier
29:23 Kemlin de toutes vos explications,
29:25 il y a quand même quelque chose, Casino
29:27 c'est emblématique,
29:29 pas seulement à Saint-Etienne dans la région de Ronalp,
29:31 mais dans toute la France et
29:33 dans le monde, donc on va suivre
29:35 cela. - Merci beaucoup d'avoir été
29:37 avec nous, on marque une courte pause sur Sud Radio,
29:39 et après on va parler des agriculteurs en
29:41 colère, on sera en direct avec le président
29:43 des jeunes agriculteurs du Lot-et-Garonne.
29:45 A tout de suite sur Sud Radio.
29:47 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
29:49 Appelez maintenant pour réagir 0826 300 300.
29:51 Maintenant pour réagir, 0 826 300 300.