• il y a 11 mois
Avec Alain Carignon, ancien maire de Grenoble.

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Transcription
00:00 Ici Sud Radio, les Français parlent au français, les carottes sont cuites, les carottes sont cuites.
00:13 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:16 Ça devait être aujourd'hui à Grenoble. Aujourd'hui même, mardi, effectivement, à Grenoble,
00:22 il devait y avoir les copains d'en bas chronique d'un quotidien dans la cité Magnolia.
00:28 La présentation était prévue ce soir, il y avait une affiche.
00:32 Comment on fait pour, quand on a...
00:36 Alors je vais vous lire juste l'affiche.
00:38 Les copains d'en bas, comment vivre au quotidien à proximité d'un point de deal ?
00:43 Intéressant, c'est une vraie question.
00:45 Et bien ça n'aura pas lieu, mais quand même, ça reflète quelque chose qui va au-delà tout à fait d'un petit spectacle.
00:53 Qu'est-ce que c'est ? On en parle tout de suite.
00:56 Sud Radio André Bercov.
00:59 Bercov dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
01:04 À chez moi, j'habite chez une copine. Non, non, non, non, là, il ne s'agit surtout pas de ça.
01:10 Renaud, c'est les copains d'en bas, encore une fois.
01:14 Comment vivre au quotidien à proximité d'un point de deal ?
01:18 La ville de Grenoble vous invite à ce spectacle, entre théâtre et récits comptés,
01:23 sur la vie d'un jeune couple qui décide d'habiter dans une cité HLM pour vivre la mixité sociale.
01:30 Voilà, tout est dit, on coche toutes les cases, le jeune couple, la cité HLM, la mixité sociale.
01:37 Mais, mais, mais, mais, et là aussi, c'est très répandu, qu'est-ce qu'il y a ?
01:41 Et bien, il y a un point de deal. Et oui, pas seulement à Grenoble, mais un peu partout.
01:46 Alors, comment on fait pour exister ?
01:48 Coexister, pardon. Alors, il y a eu toute une série, effectivement, de polémiques,
01:53 et le spectacle n'aura pas lieu, en tout cas à Grenoble, mais, mais, voilà,
01:59 l'équipe de Hartiflette qui produisait le spectacle, ils le faisaient,
02:05 le regrettent, ils ont joué partout, mais, voilà, on s'est mal compris, etc.
02:10 Alors, contrairement à d'ailleurs Éric Piolle, l'actuel maire de Grenoble,
02:14 on devait assister à la représentation, qui, encore une fois, n'aura pas lieu.
02:18 Alain Carignan, bonjour.
02:20 Est-ce qu'Alain Carignan est présent ?
02:25 - Bonjour. - Ah oui, bonjour Alain Carignan.
02:28 Bonjour, vous avez été ministre, vous avez été maire de Grenoble très longtemps,
02:33 et je voudrais savoir ce que ça vous inspire, cette représentation qui n'a pas eu lieu,
02:39 mais le problème c'est, voilà, il y a des points de deal,
02:43 comment on fait pour vivre, et comment on fait pour coexister avec un point de deal ?
02:48 Et c'est étonnant parce qu'il n'y a pas qu'à Grenoble, hein,
02:51 ça existe en énormément de villes de France, et qu'est-ce que ça vous inspire ?
02:57 - D'abord, il n'y a pas qu'à Grenoble, mais on est à Grenoble à peu près à 60-65%
03:03 de plus de délinquance que la moyenne des villes comparables.
03:06 Donc on est quand même bien placé si j'ose dire.
03:09 - 60 à 65% de plus ? - Oui, de plus.
03:13 J'ajoute ce que vous dites, la pièce devait avoir lieu, mais pourquoi elle est annulée ?
03:19 Parce que la municipalité a détourné la pièce à son profit.
03:23 C'est elle qui a ajouté sur l'affiche de la pièce "Comment vivre au quotidien à proximité d'un point de deal".
03:29 - Ah, c'est la municipalité qui a ajouté ça ? D'accord.
03:32 - Oui, donc d'abord elle a attaqué la création culturelle,
03:37 elle a détourné l'affiche d'un théâtre, ce qui pose un problème d'ailleurs par rapport à la liberté culturelle.
03:42 Comment une municipalité, sous prétexte qu'elle subventionne, détourne l'esprit d'une pièce ?
03:48 La pièce, c'était le multiculturalisme classique, c'est-à-dire "toutes les civilisations cohabitent très bien",
03:55 "c'est les bisounours, tout le monde va bien ensemble", bon c'est bien, c'est une thèse,
03:59 c'est une thèse qu'on peut défendre dans le pluralisme politique.
04:02 Mais la municipalité, comme elle veut que les grenoblois s'accoutument à la délinquance,
04:07 elle a ajouté cela pour expliquer qu'en réalité il ne faut pas lutter contre elle, il faut s'adapter à elle.
04:14 - Oui, comme disait Manuel Valls, il faut apprendre à vivre avec le terrorisme, à un moment donné, c'était ça.
04:22 - Mais dites-moi... - Eric Piolle refuse les caméras de vidéoprotection,
04:28 il refuse d'armer sa police municipale, il refuse qu'elle entre dans deux tiers des quartiers de la ville
04:32 puisqu'elle n'est pas armée, et donc il laisse le pouvoir à la délinquance,
04:36 et il dit aux gens qui montent dans les immeubles qu'ils doivent enjamber les délinquants,
04:40 qu'ils doivent baisser les yeux et qu'ils doivent surtout ne pas appeler la police sous peine de représailles,
04:45 il leur dit "écoutez, on va vous expliquer comment faire pour vous adapter à tout ça".
04:49 Moi j'ai une personne, une dame, une mère de famille, André Bercoff, une mère de famille qui m'a dit
04:54 "je demande à mes enfants de venir me voir le moins souvent possible dans ma cité".
04:59 Vous vous rendez compte ? Une mère qui demande ça, pourquoi ? Parce qu'elle a peur pour eux.
05:03 Vous vous rendez compte ? Et la municipalité rouge-vert, parce que c'est des rouge-verts, leur demande d'accepter ça, de s'adapter à ça.
05:12 - Vraiment, à votre avis, elle leur demande ça ? Pourquoi ?
05:15 Parce qu'effectivement, moi, quand j'ai lu, et on voulait parler du spectacle, quand on m'a montré cela,
05:20 je me suis dit "mais attendez, peut-être qu'il faudrait peut-être se dire que les points de deal,
05:24 ils pourraient peut-être être démantelés, je ne sais pas, c'est peut-être naïf ou totalement utopique,
05:29 mais peut-être commencerait-on, on devrait commencer par s'attaquer justement à ces points de deal,
05:33 au lieu de demander de vivre ensemble.
05:36 - Il n'en est pas question pour Éric Piolle, puisque les attributions de logement dont les élus sont maîtres,
05:42 puisqu'ils maîtrisent les HLM, les attributions de logement créent les ghettos, créent cette situation.
05:48 Il n'y a aucune expulsion, par exemple, de quelqu'un qui est condamné pour trafic de drogue d'un HLM.
05:54 - Jamais, il n'y a pas d'expulsion.
05:56 - Non, à Grenoble, nous avons des mafias qui empêchent les travaux de la ville,
06:02 et donc il nous faut financer les mafias, leur société de sécurité.
06:06 Je demande au maire de déposer plainte, il refuse.
06:10 À Grenoble, nous avons une salle municipale qui a été prise en main pendant plusieurs mois par les dealers dans le quartier Mistral,
06:16 ils s'y sont installés, ils l'ont d'ailleurs saccagé, et j'ai demandé à Éric Piolle de déposer plainte, il a refusé.
06:22 Il y a donc une tolérance à l'égard de cette délinquance, une acceptation, une volonté de dire "il faut vivre avec, il faut la laisser se développer",
06:31 elle prend le pouvoir, elle fait que la population n'a plus le droit de vivre comme elle le souhaiterait,
06:38 mais la municipalité refuse, parce que c'est l'idéologie.
06:43 - Oui, parce que j'allais vous demander Alain Carignan, mais pourquoi cette acceptation ?
06:47 Je ne pense pas qu'Éric Piolle est pour les points de deal quand même, il est pour la délinquance, c'est pas possible.
06:53 - Il est pour d'abord la libéralisation des drogues, etc., et puis c'est une idéologie.
06:58 En réalité, c'est une idéologie révolutionnaire, il s'agit de faire que la pagaye s'installe,
07:05 que les gens vivent de plus en plus mal, plus les personnes vivent mal, plus ce sont des captifs pour l'extrême gauche.
07:12 Donc au fond, eux, c'est une chair à canon, les quartiers.
07:16 Les quartiers sont ghettoisés, parce que plus ils sont ghettoisés, plus ils sont paupérisés,
07:21 plus ils espèrent se créer une clientèle électorale, il faut dire que tout ça est d'un cynisme fou.
07:26 - Et alors, effectivement, et pour le moment, comment réagit la population,
07:31 enfin en tout cas une partie de la population, je parle surtout de ceux qui vivent dans ces quartiers,
07:36 parce que les autres, effectivement, quand on ne vit pas là-dedans, c'est très facile de jouer aux bonnes âmes et aux bisonourses,
07:42 mais quand on vit là-dedans, comment ça se passe ? Comment réagissent-ils ?
07:47 - D'abord, il y a très peu de secteurs épargnés maintenant.
07:51 Il faut dire que l'économie souterraine de la ville devient de plus en plus importante,
07:56 et d'ailleurs se développe dans l'économie légale, puisqu'il faut bien que cet argent trouve un débouché,
08:01 donc on est dans une situation de plus en plus difficile.
08:03 - De blanchiment, vous voulez dire ?
08:05 - Oui, mais les populations qui subissent ça baissent la tête.
08:10 Pourquoi elles baissent la tête ? Parce qu'elles n'ont aucun répondant,
08:13 à part la police nationale qui fait des efforts les plus importants qu'elle peut faire,
08:17 mais qui ne peut rien tant que la municipalité loge cette délinquance,
08:22 tant que la municipalité l'abrite et tant que la municipalité la tolère.
08:26 La base, elle est là, c'est au fond, il faut déloger comme le font certains maires,
08:30 il faut empêcher qu'elles s'installent et qu'elles occupent les quartiers et qu'elles prennent le pouvoir.
08:36 Or là, c'est ce qui se produit, et donc la population ne peut pas résister,
08:40 elle ne peut que s'adapter, baisser la tête, c'est terrible pour elle.
08:44 - Mais Alain Carignan, vous étiez maire, vous seriez maire aujourd'hui, l'empêcher comment ?
08:48 Concrètement, on peut l'empêcher comment ?
08:51 - Je préside le groupe d'opposition, donc depuis trois ans, je fais des propositions à Éric Piolle.
08:57 Je lui dis par exemple, développer les caméras de vidéoprotection avec un PC opérationnel 24h/24
09:04 et une police armée, déjà qui soit complémentaire de la police nationale,
09:08 qui soit cette police de proximité, il s'y refuse.
09:10 Je lui dis, assermenter le maximum d'agents de la ville pour qu'ils dressent le procès-verbal
09:16 à la première incartade, de façon à ce qu'on aide à maîtriser cette délinquance.
09:22 Il s'y refuse. Je lui demande de mettre un critère de tranquillité publique aux attributions de logement.
09:29 Il s'y refuse. Je lui demande, quand un dealer est condamné, de l'expulser des HLM. Il s'y refuse.
09:36 Donc, si vous voulez, je suis au conseil municipal, comme président du groupe, avec mon équipe,
09:40 nous faisons des propositions très concrètes sur tous ces sujets.
09:43 Et puis, bien entendu, nous intégrons toutes les questions de prévention en disant,
09:47 il faut développer le sport, le socio-culturel, l'éducation populaire dans tous les quartiers.
09:54 Parce qu'en parallèle, cette municipalité supprime tout ce qui est prévention des adolescents et pré-adolescents.
10:02 On est en face, vraiment, d'une municipalité qui est, si vous voulez, perché,
10:07 qui n'est pas en contact avec le réel, qui est totalement idéologue,
10:12 qui se retrouve d'ailleurs avec une représentation théâtrale.
10:14 Pour elle, le théâtre, c'est la vie, d'une certaine manière, au sens où elle peut...
10:19 Elle n'a pas à traiter les sujets puisqu'elle les traite sur la scène.
10:22 - Oui, c'est effectivement tout le problème de quel réel on veut.
10:26 Est-ce qu'on veut regarder le réel ou imposer sa perception de réel ?
10:30 C'est tout le problème. Merci Alain Carignan.
10:32 Écoutez, on va suivre en tout cas cette histoire.
10:34 Au-delà des copains d'en bas, effectivement, le problème, c'est de s'occuper aussi des Français,
10:39 d'où qu'ils soient, d'en bas, au moyen, oui, d'en haut. Merci.
10:43 - Merci Alain Carignan d'avoir été avec nous. Je rappelle que vous êtes ancien maire de Grenoble.
10:47 On va se retrouver dans un instant sur Sud Radio avec les perles, les huées, les bravos d'André Bercoff.
10:51 Tiens, et si les banlieusards ne pouvaient venir en ville que deux ou trois fois par an ?
10:55 Vous allez voir, c'est ce qu'a dit un adjoint à la mairie de Paris.
10:58 Et puis, on va en revenir sur ces gens qui veulent détruire le patrimoine français.
11:04 A tout de suite sur Sud Radio.
11:06 Sud Radio Bercoff dans tous ses états. Appelez maintenant pour réagir 0 826 300 300.
11:13 Cette semaine, grâce à Sud Radio, dévaler les pistes des Pyrénées avec Béarn Pyrénées Tourisme et Gîtes de France 64
11:20 qui vous offrent deux jours exceptionnels à la montagne dans les stations de Gourette, d'Artouste,
11:26 la Pierre-Saint-Martin ou encore à Sonport ou Irati.
11:30 Des hébergements pour deux personnes incluant vos forfaits et la location de votre matériel.
11:35 Cette semaine, écoutez le Grand Matin Sud Radio entre 7h et 8h30
11:40 et gagnez votre week-end de ski inoubliable en Béarn Pyrénées.
11:44 Sud Radio, parlons vrai.
11:47 Parlons vrai.

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