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Vendredi 24 novembre 2023, PLACE AUX FLAMMES reçoit Camille Kriebitzsch (Associée, cofondatrice, Eutopia)

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00:00 [Musique]
00:06 Bonjour Camille.
00:07 Bonjour Charlotte.
00:08 Merci beaucoup d'avoir accepté de faire partie de cette série de femmes inspirantes,
00:11 qui est Flamme.
00:12 C'est des femmes finalement qui ont envie de changer le monde
00:15 ou en tout cas nous apportent une vision un petit peu différente
00:17 de celle qu'on peut voir au quotidien.
00:19 Et quand je dis changer le monde, je crois que c'est un petit peu ton métier,
00:21 si je puis me permettre.
00:23 Est-ce que tu peux nous raconter où nous sommes et ce que vous faites ?
00:26 Oui, nous sommes dans les bureaux d'Autopia.
00:30 Autopia, on est une société de gestion, c'est-à-dire qu'on gère des fonds d'investissement.
00:34 Et notre spécificité, c'est qu'on investit uniquement dans des marques
00:37 qui vont avoir un impact positif dans le quotidien des gens.
00:40 Autour d'un triptyque, le bon pour soi, bon pour la société, bon pour la planète.
00:44 Et on cherche des nouvelles marques, des sociétés qui font entre 1 et 8 millions d'euros
00:49 quand on investit, qui vont viser à avoir cet impact positif.
00:53 Alors justement cet impact positif, si je cite que deux marques,
00:56 il y a le NU Antigaspi, mais aussi Omicron.
00:59 Ces marques, pour le coup, elles ont changé mon quotidien aussi,
01:01 en tout cas ma perception de la consommation.
01:03 C'est vraiment au cœur de votre business model.
01:05 Et je crois que vous-même, vous vous appliquez aussi ce type de démarche
01:09 dans votre entreprise aujourd'hui.
01:11 Exactement. Donc c'est vrai que c'est deux des sociétés de notre portefeuille.
01:14 On a une trentaine de marques aujourd'hui qu'on accompagne.
01:17 Donc dans tous les secteurs, cosmétiques, mode, food, décoration, loisirs.
01:21 Tout ce qui touche au quotidien des gens.
01:23 Tout ce qui touche au quotidien des gens, exactement.
01:25 Donc c'est des enseignes qu'on peut retrouver.
01:27 On est sur un canapé Teddy Bear, par exemple.
01:29 C'est une société qui fait partie de notre portefeuille.
01:32 Et c'est vrai que nous aussi, en tant que société de gestion,
01:35 on essaye d'avoir une approche qui est un peu nouvelle dans le secteur de la finance.
01:41 Nous-mêmes, on est société à mission, on est certifié Bicorp.
01:44 Et on essaye effectivement de donner cet exemple-là aussi,
01:48 à la fois pour les sociétés qu'on accompagne et dans notre écosystème du monde financier.
01:55 Ça veut dire qu'il y a cette idée de réprocité positive,
01:58 cet engagement positif aussi chez vous et donc dans les marques que vous accompagnez.
02:02 Je crois que tu n'as que 31 ans et tu as quand même un parcours un petit peu impressionnant,
02:06 en tout cas pour moi.
02:07 Est-ce que tu peux nous raconter d'où vient cette flamme de l'entrepreneuriat,
02:11 mais aussi cette flamme que tu as pour un engagement vertueux ?
02:14 Je crois que notamment les femmes de ta famille t'ont beaucoup inspiré.
02:17 Oui, c'est vrai que j'aime bien dire que je viens d'une famille où les femmes ont une place assez forte
02:25 et ont toujours eu cette indépendance dans le travail notamment.
02:29 Ma grand-mère et ma mère ont toutes les deux des professions libérales.
02:32 À un moment donné, elles se sont lancées aussi pour ouvrir leur cabinet.
02:38 Et c'est vrai que pour moi, ça a toujours été un modèle d'indépendance d'une part,
02:43 mais aussi de travail qui est vraiment une valeur assez cardinale chez moi.
02:48 Et je pense que ça, ça a été effectivement un des premiers drivers.
02:51 Je ne me suis jamais posé la question de « est-ce que je vais travailler ? »
02:55 « Comment ? Est-ce que c'est un sujet de concilier vie professionnelle et vie de famille, vie personnelle ? »
03:02 Ça n'a jamais été une question.
03:04 Donc, ça, je pense que c'est vrai.
03:06 C'est des exemples.
03:07 C'est des exemples.
03:08 Et c'est la première chose qui m'a donné l'envie aussi de me lancer.
03:13 Ensuite, il y a la rencontre aussi avec mes associés,
03:16 notamment avec Antoine avec qui je travaille depuis 8 ans.
03:19 Parce qu'en fait, l'histoire d'Autopsy, elle a démarré au sein d'un family office
03:22 qui s'appelle Autisme Capital, qu'on a rejoint tous les deux en 2015.
03:26 Et quand on est arrivé dans le family office, en fait, on avait une page blanche devant nous.
03:31 On nous a demandé d'investir, mais le cadre n'était pas précis en tout cas à ce moment-là.
03:36 Et c'est là qu'on a proposé à Pierre-Edouard Sterain, qui est à la tête de ce family office,
03:41 d'investir dans ces consumer startups qui étaient pour nous ces nouvelles marques
03:44 qui allaient repenser le secteur de la consommation notamment de façon plus digitale, mais plus durable.
03:51 Et plus vertueuse.
03:52 Et plus vertueuse, exactement.
03:54 Donc, c'est comme ça que l'histoire a démarré.
03:56 Et donc, finalement, c'est dans ce cadre-là que tu as rencontré beaucoup d'entrepreneurs
04:00 qui sont aussi tes inspirations, je crois, au quotidien.
04:03 Exactement.
04:04 On travaille avec presque une soixantaine d'entrepreneurs.
04:07 On a 30 sociétés en portefeuille.
04:09 En moyenne, on va dire qu'il y a souvent un duo de fondateurs.
04:12 Ce n'est pas toujours le cas.
04:13 Et c'est vrai qu'en fait, les entrepreneurs, c'est eux qui nous donnent aussi cette énergie,
04:19 qui nous partagent leur passion tous les jours.
04:22 Et justement, on a bien posé la question un peu de la flamme que tu as envie de transmettre.
04:26 Je crois que cette flamme que tu as envie de transmettre, ça vient de l'inspiration que tu as des entrepreneurs,
04:32 que tu vois tous les jours, ces notions de résilience, du courage.
04:35 Est-ce que tu veux nous raconter un petit peu ce que tu as appris avec eux ?
04:39 Oui.
04:40 C'est vrai que les entrepreneurs, aujourd'hui, on galvanise beaucoup l'entreprenariat.
04:44 Ça fait la une de tous les magazines.
04:46 On a l'impression que tout le monde doit devenir entrepreneur.
04:48 C'est vecteur de liberté, d'autonomie, et ce qui est vrai.
04:53 Mais je trouve qu'on oublie aussi à quel point ça demande du courage de se lancer,
04:58 à quel point c'est des responsabilités.
05:00 C'est quand même des gens qui gèrent des équipes, assez conséquentes parfois.
05:06 C'est une prise de risque qui est très forte.
05:09 On accompagne des entrepreneurs qui sont jeunes.
05:11 En plus, pour certains, c'était leur première expérience en sortant d'école.
05:15 Incroyable.
05:16 Et c'est vrai que ce courage, cette passion, cette résilience, elle est impressionnante dans le quotidien.
05:25 Et ces dernières années en particulier, je pense que la crise sanitaire qu'on a connue a encore renforcé ce sentiment-là.
05:33 J'ai des entrepreneurs, je pense à Gaëlle par exemple, qui est la fondatrice de Liby,
05:36 qui a un concept de cours de yoga en physique.
05:40 Quand on a une crise comme le Covid qui arrive, son activité est à l'arrêt du jour au lendemain.
05:46 Mais Gaëlle a réussi à remonter un business digital, à pivoter.
05:51 Aujourd'hui, son business repose sur ces deux briques-là.
05:54 Mais il faut avoir cette résilience-là et cette agilité pour se dire mon business est à l'arrêt
06:00 et pour ne pas rester juste sous sa couette.
06:03 Tant pis.
06:05 C'est intéressant ce que tu dis parce qu'il y a cette notion de résilience,
06:08 mais il y a aussi avant tout cette notion de réactivité ou d'agilité que vous vivez vous aussi au quotidien chez Autopia.
06:15 Et cette notion de capacité à rebondir qui est quand même extrêmement inspirante.
06:21 Moi, Jérémie, tu nous parles un peu de la notion de l'échec.
06:23 Parce que finalement, malheureusement, parfois tu dois être face aussi à des situations de cette nature avec certains entrepreneurs.
06:28 Comment est-ce que tu le vis et comment est-ce que tu l'accompagnes ?
06:33 C'est une bonne question.
06:35 C'est vrai qu'on avait été assez préservé, si je suis honnête, pendant très longtemps.
06:39 Et jusqu'à l'année dernière, on avait eu beaucoup de chance, on n'avait pas eu de situation d'échec.
06:44 Toutes nos entreprises avaient réussi finalement à traverser les années,
06:48 ce qui est assez rare pour des sociétés qui sont assez jeunes.
06:52 Et moi, j'ai une entreprenatrice que j'ai entendue et ça m'avait assez marquée,
06:55 mais qui m'a dit que l'entrepreneuriat, c'est un peu les montagnes russes avec des hauts très hauts et des bas qui peuvent être très bas.
07:01 C'est passionnel.
07:02 C'est vrai que ces derniers mois, on voit aussi les bas.
07:06 On voit des entrepreneurs qui ont des vrais sujets de trésorerie.
07:09 Je pense que c'est le gros sujet en ce moment pour beaucoup de startups.
07:13 C'est comment réussir à continuer de lever des fonds pour développer ma boîte.
07:17 Et là, on a des cas qui sont effectivement assez durs où il faut se séparer parfois de certaines personnes dans l'équipe,
07:25 resserrer la vis alors même qu'on est en forte croissance.
07:28 Mais en fait, c'est penser la suite et se protéger et se préserver pour la suite.
07:34 Et donc, c'est là aussi où notre job, il est intéressant.
07:37 C'est que nous, on n'est pas là juste pour apporter des financements,
07:39 mais on essaie vraiment d'être aussi ce soutien dans le quotidien auprès des entrepreneurs.
07:45 Donc, vous êtes plutôt dans une notion de partenariat et d'accompagnement sur le long terme
07:50 versus un investissement court-termiste comme on peut voir peut-être dans le marché globalement de tes concurrents, de tes cousins.
07:56 Il y a un peu de tout. Mais en tout cas, c'est vrai que nous, notre approche,
07:58 elle est vraiment d'être sur une construction de projets plutôt moyen-long terme.
08:03 Alors, dans une contrainte qui est la nôtre, c'est qu'un fonds d'investissement, il a une durée de vie de 10 ans.
08:07 Donc, il faut quand même agir dans ce cadre-là.
08:10 Dans ce cadre-là, bien sûr.
08:11 Mais en tout cas, on essaie effectivement de ne pas se laisser trop avattre par la perspective très court-terme
08:18 et par la difficulté court-terme, mais de penser à la suite et d'amener aussi cette agilité.
08:24 Donc, l'échec, c'est sûr qu'on a des sociétés qui malheureusement sont...
08:30 Doivent fermer.
08:31 Doivent fermer, exactement.
08:33 Pour beaucoup, on a plutôt réussi à trouver des nouvelles solutions par des acquisitions externes,
08:41 par des changements de business model pour réussir à perdurer.
08:46 Et pour celles qui ont malheureusement échoué, au sens en tout cas de fermeture,
08:50 ce qu'on essaie de dire aux entrepreneurs, en tout cas, c'est que c'est un échec de société.
08:55 C'est un échec auquel nous aussi, on a participé.
08:57 Finalement, on n'a pas réussi à trouver les solutions avec eux pour changer la donne.
09:02 Mais qu'ils essayent, alors c'est difficile, mais de ne pas voir ça non plus comme un échec personnel.
09:08 Parce qu'à un moment donné, ils ont cette chose particulière qui leur a permis de se lancer à un moment donné.
09:15 Et tout le truc, c'est de retrouver cette énergie, cette flamme, justement, pour se relancer.
09:22 Alors, il y a un moment qui est nécessaire, je pense, pour recharger ses batteries.
09:25 Mais qui peut être aussi l'occasion de repartir plus loin et plus fort sur une prochaine aventure.
09:54 Est-ce que c'est justement ces notions-là que tu as envie de partager avec nos auditeurs
09:58 ou même avec les jeunes qui potentiellement voudraient se lancer dans l'entreprenariat ?
10:02 C'est cette notion d'espérance, mais aussi d'une capacité à rebondir, qui est quand même extrêmement importante.
10:09 Est-ce que tu veux nous développer un petit peu ces notions-là que tu partages déjà dans ta propre entreprise
10:15 et globalement par rapport à la société au global ?
10:18 Oui, il y a une phrase que j'aime bien d'Oxadji Noël, le réalisateur, qui dit,
10:22 alors on l'a pas mal entendu, mais elle dit en gros "tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n'abandonne jamais".
10:29 Et je la trouve assez juste, en fait, cette phrase.
10:32 Et vraiment de se dire, en fait, si on lâche pas, alors parfois il faut savoir lâcher quelque chose,
10:39 mais pour mieux rebondir, pour mieux repartir.
10:42 Et j'y crois assez, en fait.
10:44 Et c'est vrai qu'il faut accepter que tout ne sera pas parfait tout le long,
10:50 qu'on ne sera pas dans les hauts tout le long,
10:53 accepter ces temps aussi de calme, mais pour mieux repartir.
10:58 Et ça, j'y crois foncièrement.
11:01 Et alors moi j'ai la main qu'on revienne deux petites secondes sur la notion de travail,
11:05 qui a été pas mal malmenée ces derniers mois.
11:08 Tu as commencé par ça, finalement, en disant que c'était quelque chose qui t'avait beaucoup porté.
11:13 Qu'est-ce que tu as trouvé dans le travail qui t'a permis de t'épanouir en tant que femme ?
11:17 C'est une bonne question.
11:21 Il y a plusieurs choses. Je pense qu'il y a quand même une forme de liberté et d'autonomie qui amènent le travail.
11:27 C'est ça qu'on m'a beaucoup appris et que je vois aujourd'hui.
11:31 Peut-être que j'ai eu de la chance parce que j'ai vu que le travail paye, en fait.
11:35 C'est-à-dire que j'ai toujours eu ce profil de la bonne élève qui suit la route un peu tracée,
11:41 ce qui est dur et ce qui amène aussi certains sacrifices à certains moments.
11:46 Mais si je regarde dans le rétroviseur, je me dis justement que j'ai 31 ans,
11:51 je suis associée d'un fonds d'investissement avec des superbes équipes,
11:56 où j'ai un travail qui m'épanouit au quotidien.
11:59 Et c'est grâce au travail que j'ai cette stimulation intellectuelle au quotidien,
12:03 cette richesse de mes échanges, de mes expériences.
12:07 Donc, c'est ça aussi. Pour moi, le travail, c'est une forme de liberté.
12:10 Et puis, c'est ce qui te constitue finalement dans ce que tu es.
12:14 - Exactement. - Et c'est ce qui t'enrichit.
12:16 Et donc, le travail, finalement, n'est pas qu'un moyen.
12:20 C'est plutôt aussi une façon de vivre d'une certaine manière, ou en tout cas,
12:23 une certaine philosophie de vie. Ça te permet aussi de t'épanouir en tant que personne et en tant que femme.
12:27 Justement, Camille, par rapport à tout ce que tu nous as raconté sur ces entrepreneurs qui t'inspirent,
12:31 est-ce que tu as des exemples, des gens ou des histoires que tu as envie de nous raconter aujourd'hui ?
12:36 - Oui, il y en a plein. - J'imagine.
12:40 - Si je choisis peut-être les plus marquantes, alors il y a évidemment l'histoire de Mème Cosmétiques,
12:46 parce que c'est le premier investissement que j'ai fait.
12:48 C'est la première sortie que j'ai faite aussi, parce que nous, notre métier, c'est investir.
12:53 Et puis, il faut savoir vendre aussi. - Défendre.
12:55 - À un certain moment, et vendre la société, pour en parler.
12:58 C'est vendre nos titres. Et c'est vrai que Mème, c'est la boucle qui a été bouclée.
13:04 Donc, Mème Cosmétiques, c'est une marque de beauté pour les femmes concernées par le cancer,
13:08 qui a été montée par deux filles, Juliette Couturier et Judith Lévy, en 2016,
13:14 fort d'une histoire personnelle, puisque toutes les deux avaient été concernées par le cancer de proches de leur famille.
13:19 Nous, quand on a investi, c'était pré-lancement.
13:22 Donc, c'était vraiment un projet qu'on appelle le projet Powerpoint.
13:25 Pas de produit, il n'y avait pas encore de chiffre d'affaires, mais il y avait une histoire.
13:29 Et l'idée, c'était de se dire que les femmes, quand elles sont sous traitement,
13:32 elles sont souvent à la fois... il y a une perte de confiance en elles,
13:36 et la beauté toute futile qu'elle est l'air, c'est une façon de prendre confiance en soi,
13:40 et donc de continuer de se battre pendant la maladie. C'était la première chose.
13:44 Et la deuxième chose, c'était que les traitements, souvent, entraînent des effets indésirables
13:48 qui peuvent nécessiter des soins thermo-cosmétiques particuliers.
13:51 Donc, ça, c'était le pitch de la marque. Et là où l'histoire, elle est géniale,
13:54 c'est qu'en fait, on est passé par toutes les étapes possibles avec Mème.
13:59 Donc, pendant un an et demi, on était encore en phase d'études cliniques,
14:02 de développement des produits, toujours pas de chiffre d'affaires,
14:05 avec quelques écueils, déjà, pendant cette période-là, d'une étude clinique,
14:08 il devait se faire, pas se faire, on a eu au premier moment un peu de doute.
14:12 Les produits sortent, on visait une commercialisation digitale,
14:16 et en fait, la population n'était pas complètement adaptée à ça,
14:19 donc ils ont dû faire un pivot pharmacie. Et c'est là qu'on s'est dit,
14:23 comment le faire de la bonne façon, avec une force de frappe,
14:25 et on avait réussi déjà à nouer un partenariat avec Pierre Fabre,
14:28 le groupe d'herbes cosmétiques, qui est rentré au capital à ce moment-là.
14:32 Et là, à ce moment-là, les choses se sont vraiment accélérées,
14:35 on est passé de, je crois, 300 à 3 000 pharmacies grâce à Pierre Fabre.
14:39 Et c'est une histoire qui s'est bouclée en début d'année,
14:42 puisque finalement, Pierre Fabre a racheté la société,
14:45 ce qui va lui permettre de vraiment pérenniser, en fait, complètement son activité,
14:50 et d'en faire, j'espère, une marque qui, dans 50 ou 100 ans, sera encore là.
14:55 C'est génial.
14:56 Et présente partout. Donc ça, ça fait forcément partie des histoires qui marquent.
15:00 Et ce qui est intéressant, c'est que c'est une aventure où il y a eu,
15:02 comme tu disais tout à l'heure, des grands bas et des grands hauts.
15:06 Et en fait, c'est ça, finalement, l'entreprenariat,
15:09 c'est cette vie, finalement, très dynamique et parfois un peu incertaine.
15:13 Exactement. Et puis c'était aussi comment sublimer une aventure personnelle
15:17 qui était quand même assez tragique, pour en faire aujourd'hui
15:21 un vrai projet de société qui a un impact positif dans la vie de mille et des femmes.
15:27 Je vous invite à lire les commentaires que font certaines clientes
15:30 sur l'impact qu'ont eu ces produits dans leur vie.
15:32 C'est dingue, en fait. Et rien que pour ça, on trouve que notre métier a du sens
15:36 quand il permet à ce genre de projet de voir le jour.
15:39 C'est un peu comme un enfant que tu élèves bien et que tu vois un jour partir faire des grandes études.
15:43 C'est un peu là. C'est là où, finalement, la vie professionnelle et la vie personnelle,
15:47 c'est forcément un petit peu lié, mais il y a ce sentiment de fierté d'avoir accompagné des gens
15:50 qui réussissent de manière vertueuse.
15:54 C'est extrêmement passionnant. Merci beaucoup, Camille, honnêtement,
15:57 de nous avoir raconté ton parcours et de nous avoir raconté ces exemples
16:00 qui sont extrêmement inspirants. J'invite tout le monde à aller voir votre site Internet
16:04 pour se renseigner un peu. On serait très heureux, nous, en tant qu'agence,
16:07 de vous accompagner sur ce type de sujet aussi, je ne te le cache pas.
16:10 C'est extrêmement inspirant et surtout ça donne envie de s'engager et d'entreprendre.
16:14 J'espère vraiment que tous nos auditeurs et spectateurs sauront retenir
16:18 ces quelques enseignements qu'on a pu partager avec toi aujourd'hui.
16:21 Merci Charlotte.
16:22 Merci.
16:23 (sonnerie)
16:25 [Musique]

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