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Christian Spitz connu sous le nom de « Doc » dans Lovin' Fun, émission de conseils aux ados diffusée sur Fun Radio dans les années 1990, s'installe comme pédiatre dans un désert médical en Sologne

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Transcription
00:00 Les retours que j'ai 30 ans après prouvent que j'ai dû apporter quelque chose aux gens qui m'écoutaient.
00:05 Ils viennent et me disent "ah au fait, ils reconnaissent ma voix 20 ans plus tard".
00:10 "Fond de radio en direct au W, tout va bien ?"
00:12 "Salut Doc, salut les foules."
00:13 "Salut les foules."
00:14 "Ce serait pour parler des scènes sexuelles dans les films."
00:17 "Les films de boules ou les films pas de boules ?"
00:21 Vous avez entendu parler de l'arrivée du Doc ?
00:32 Ah ben oui, je connais, moi j'ai grandi avec.
00:34 Les cheveux, tout le monde un peu... un peu hirsute.
00:38 Mais ouais, j'ai écouté la radio fun plus jeune.
00:42 Il n'y avait pas de tabou et puis c'était une manière très très abordable pour les adolescents
00:47 sur des sujets où on ne va pas forcément demander aux parents,
00:52 la famille, l'amour, la sexualité, les maladies transmissibles, tout quoi.
00:58 Et c'est le débat public autour de Doc, le médecin de fond de radio,
01:01 conseiller favori des jeunes qui a drainé le plus large public.
01:04 Chaque soir, il centralise un millier d'appels de 15-25 ans.
01:08 C'est une période de la vie où ils découvrent leur sexualité
01:11 et ils ne peuvent pas ignorer que cette découverte est attachée d'un risque énorme qu'est le sida.
01:16 Tout ce qui peut faire parler de sale bris, de toute manière c'est bien.
01:20 C'est très bien d'avoir un médecin en plus et c'est très bien d'avoir une personne médiatique.
01:24 Il y a un désert médical terrible et je l'ai vu auprès des gens qui effectivement,
01:28 c'est incroyable, mais sont à la recherche de médecins qui sont pour la part tous excellents,
01:34 il n'y a pas de problème, mais pas nombreux, pas assez nombreux.
01:37 Mais c'est très difficile d'obtenir des rendez-vous.
01:39 Il y en a qui font beaucoup de kilomètres pour aller voir un médecin.
01:42 On va leur donner une baguette parce que ça marche.
01:45 - Mais le pédiatre vous avez entendu parler ?
01:47 - Oui, le pédiatre il est déjà là lui.
01:50 - Oui il est déjà là.
01:50 - Il n'y a pas de général ?
01:52 - Si, dans le 3, jusqu'en fin d'année.
01:55 Il nous a dit, en fin d'année, on vient de le savoir aujourd'hui.
01:58 Enfin je ne sais pas si c'est vrai.
01:59 - Parce que ça marche ?
02:00 - Oui, ça marche, il n'a pas pu nous prendre en tout cas.
02:03 - Mais il sait faire.
02:04 - Il sait faire.
02:05 - Je vous fais visiter, mais voilà, ce sont des locaux prêtés,
02:10 mais de très bonne qualité, une petite salle d'attente,
02:12 voilà où les gens attendent.
02:14 Puis moi je les reçois là, après ici.
02:16 J'ai tout le matériel nécessaire.
02:18 Je travaille avec mon épouse qui reçoit les patients,
02:21 c'est la première mesure.
02:22 - Tu as pris ton dessin ?
02:24 Je te le prendrai après.
02:25 - C'est lui qui va voir l'artèque ?
02:27 - Alors tu vas voir le docteur, il va voir ton bras.
02:29 J'ai été très bien accueilli.
02:30 Il y a même des adultes qui me disent "c'est bien, c'est bien, vous allez venir".
02:32 Non, attendez, attendez, je ne suis que pédiatre.
02:35 Moi je m'arrête à 18 ans.
02:36 Normalement c'est 16, moi on dirait que je pousse jusqu'à 18.
02:39 Après, c'est plus moi.
02:40 "Ah vous pouvez faire un petit effort ?"
02:41 Non, non, non, je ne fais pas n'importe quoi.
02:44 Je ne vais pas soigner pour être soigné.
02:46 Donc il y a des adultes qui ont demandé, oui.
02:48 Mais je dis non, on ne peut pas.
02:49 - Ça fait tellement de bien parce que je me souviens une fois,
02:52 il y a une semaine, je l'ai amené aux urgences à Adiarzane,
02:55 vu qu'il avait déboulé des escaliers.
02:57 Donc raison pour laquelle c'est très très bien d'avoir un médecin
03:00 crétent dans l'agile à 5 minutes de la maison.
03:02 Adiarzane, nous sommes à une demi-heure d'ici,
03:07 mais ça fait quand même long pour une urgence.
03:09 Je prends le temps d'écouter et d'essayer de conseiller quand je peux.
03:15 On voit dans quelle situation ils sont,
03:18 s'ils sont en souffrance ou pas.
03:20 Il y a des repères, comme l'école, comment ça va, les copains,
03:23 est-ce que tu es harcelé, tu fais du sport, pas de sport,
03:27 alors tu te couches, est-ce qu'il y a beaucoup d'écrans ?
03:30 - Asseyez-vous.
03:32 J'ai accepté l'idée d'une émission de radio hebdomadaire,
03:35 une fois par semaine,
03:36 pour parler aux parents de leurs enfants adolescents ou plus petits.
03:40 Aider les parents à mieux comprendre leurs enfants.
03:43 Ce qui est marrant, c'est que les parents d'aujourd'hui
03:46 sont souvent les adolescents avec qui je parlais il y a 20 ans.
03:49 - Vous allez faire votre retour à la radio alors ?
03:52 - Peut-être.
03:54 Oui, je ne dirai pas où.
03:55 Avec le stéthoscope, ça ne fait plus vrai.

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