Karl Zéro : "Le trafic d'enfant concerne deux millions d'enfants dans le monde !"

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Transcript

00:00 Berkhoff dans tous ses états, le fait du jour.

00:02 Hier, la sortie de ce film, un film dont j'ai vu beaucoup d'extraits sur les réseaux sociaux,

00:09 "Sound of Freedom", le son de la liberté.

00:13 En deux mots, "Sound of Freedom" c'est quoi ? Mais déjà, il est passé en un jour aux Etats-Unis numéro 1.

00:19 Il domine avec 14,3 millions de dollars de vente de billets dans

00:24 834 salles devant Indiana Jones qui arrive deuxième avec 11,7 millions de dollars dans 4 600 salles,

00:31 c'est-à-dire effectivement le double. Mais ce n'est pas seulement pour vous donner les chiffres que je parle de ça. C'est un film effectivement

00:38 sur, vous vous rappelez, on parlait de la mondialisation heureuse. Oui, vive la liberté de circulation

00:43 des hommes, des femmes et des idées et qui peut être contre ? Mais quand c'est la circulation des armes, la circulation libre des drogues et surtout et surtout

00:52 la circulation libre de l'exploitation des enfants. Oui, de la traite des enfants, de l'esclavage sexuel des enfants,

01:00 du trafic d'organes. Vous allez me dire "mais non, ça n'existe pas, mais c'est pas vrai, complotisme encore".

01:05 Ben on aurait bien aimé que ce soit du complotisme, on aurait bien aimé, on est même aînés,

01:09 bien aimé, mais quand on arrive à des chiffres d'affaires de

01:13 152 milliards de dollars par an dans le monde, un trafic d'organes qui vaut 42 milliards,

01:20 comment sauver les enfants ? Eh bien ce film qui est sorti, c'est un film de fiction, qui est un film de fiction qui a été

01:26 effectivement basé sur l'avis de quelqu'un, un lanceur d'alerte, un lanceur d'alerte qui est sur le terrain, Tim Ballard.

01:32 Bonjour Carzéro.

01:35 - Bonjour André, comment ça va ? - Eh bien écoutez, ça va, ça va, je dois dire que j'étais assez bouleversé hier parce que

01:41 des copies de films circulent sur les réseaux sociaux, je n'ai pas tout vu, j'ai vu une partie évidemment, l'image n'est pas bonne etc.

01:48 Mais c'est terrifiant, c'est terrifiant ce film parce que c'est

01:51 terrifiant et bouleversant, alors il parle de ce qui se passe en Colombie, à Port-au-Prince etc.

01:58 C'est Jim Caseviel, vous savez, Jim Caseviel qui avait fait "La Passion du Christ" etc. qui joue dans ce film, donc c'est un film

02:05 de fiction mais basé sur des faits hélas, hélas,

02:08 entièrement réels. Et je rappelle juste ceci, Karl, avant, le tournage a commencé en 2018,

02:16 il s'est terminé en 2019 et c'était Walt,

02:19 c'était 20th Century Fox qui devait distribuer. Eh bien ce film a été mis au placard pendant quatre ans, pendant quatre ans à rien.

02:27 Walt Disney avait racheté 20th Century Fox et Walt Disney a dit "non, non, non, on veut pas du tout

02:33 en parler", ça a été tourné en Californie, en Cartagène, en Colombie.

02:36 Alors ça a été racheté par Angel Studios qui a les droits de distribution et Angel Studios vient de le sortir aux Etats-Unis

02:44 pour le 4 juillet.

02:46 Ça concerne alors, disent-ils, deux millions d'enfants, ça concerne vraiment

02:52 une industrie, si on peut parler d'industrie

02:55 terrifiante qui est dans le monde, on a parlé d'Epstein, vous savez, le coin a été levé avec Epstein.

03:01 Et Karl Zero, alors dites-moi, vous qui connaissez bien, qui avez écrit des livres dessus et qui aujourd'hui faites ce magazine

03:07 d'investigation "L'Enfer des Affaires", qui est ce Tim Ballard ?

03:13 Tim Ballard, c'est ce qu'on peut qualifier de héros moderne.

03:16 C'est quelqu'un qui, en fait, il vient de la CIA au départ. La CIA l'avait chargé, justement, de s'occuper de la traite des enfants.

03:25 Et ce qui est intéressant, c'est qu'il ne savait pas que ça existait. Il a commencé à s'y intéresser au travers de ses activités

03:32 gouvernementales, on va dire, au sein de la CIA et là

03:34 il s'est rendu compte qu'il n'y avait pas de moyens suffisants qui étaient alloués pour lutter contre cette traite des enfants.

03:41 Et donc il a décidé en 2013 de quitter ses fonctions officielles et de créer sa propre ONG à but non lucratif

03:48 qui s'appelle "Opération Underground Railroad", O-U-R, A-O-R,

03:55 synthétisée en "Au Rescue", notre...

03:58 notre... comment dire ?

04:01 - Ah oui, notre secours, enfin notre...

04:03 - Notre secours, c'est ça.

04:05 Et donc il s'est entouré, et là c'est très intéressant, parce qu'il s'est entouré à la fois de gens de cinéma pour filmer ses opérations

04:13 et d'anciens Navy Seals, d'anciens Merrins,

04:16 de façon à faire des documentaires coup de poing, un petit peu à la Netflix ou à la Amazon,

04:24 en filmant ses opérations. Il en a sorti trois

04:28 qui ne sont pas sortis en France. Enfin moi j'en ai récupéré un qui est le premier qui s'appelle "Opération Toussaint"

04:35 qui est sur ma plateforme carlzéro.tv, mais sinon les autres ne sont pas encore sortis. Et puis de là

04:40 est née l'idée qui est venue d'un Mexicain qui s'appelle Veres Tegui, qui est à la fois acteur et producteur,

04:46 de faire un film de fiction qui toucherait encore beaucoup plus largement que les documentaires du Team Ballard,

04:53 le public, de façon à frapper un grand coup.

04:55 Ils ont filmé

04:58 donc ce film qui est un mélange entre différentes opérations, il y en a eu en Haïti, il y en a eu en Colombie, de Team Ballard,

05:04 et le résultat est un film extrêmement poignant, terrible, où on voit la réalité. Et en fait c'est comme un signal, comme une déclaration de guerre

05:13 au niveau mondial, puisque le film va finir par sortir partout.

05:16 Je dois dire que personnellement je me suis mis sur les rangs pour essayer de le distribuer en France.

05:20 En France bien sûr.

05:21 Mais je me suis dit que ça m'irait bien autant.

05:23 Oui.

05:24 Dites-moi...

05:25 Mais Carl Zéro, justement, alors ce film donne, enfin ce que j'ai pu en voir, encore une fois je n'ai pas tout vu,

05:30 mais il y a des réalités terribles, on découvre parce qu'on entendait parler, on dit "oui c'est une rumeur",

05:35 "ouais c'est encore du complotisme", etc.

05:37 Mais dites-moi, quand on donne ces chiffres,

05:40 150 milliards de dollars par an, trafic 42 milliards, c'est-à-dire esclavage sexuel plus trafic d'organes,

05:48 est-ce que tout ça, enfin vous avez vu, est-ce que tout ça est vrai, Carl Zéro vous suivez ça vous depuis des années,

05:54 tout ça est exact, tout ça, c'est cette ampleur-là de ce trafic d'enfants,

05:59 qui concerne des millions d'enfants ?

06:01 Oui.

06:02 Ça rapporte largement autant que la drogue, et ça touche 2 millions d'enfants de par le monde.

06:10 Le but en fait, c'est de les vendre, alors il y a mille façons de les vendre,

06:15 ça peut être pour l'adoption, ça peut être pour les mettre dans des bordels pour enfants,

06:20 et ensuite quand ils sont utilisés, ils sont fatigués vers 12, 13, 14 ans,

06:26 ils sont abattus et leurs organes sont revendus.

06:29 C'est hallucinant.

06:30 Et c'est un trafic que tout le monde connaît, mais dont on ne veut pas parler,

06:33 et ce qui est bien avec ce Sound of Freedom, c'est que tout d'un coup, ça renverse la table,

06:38 ça dit la réalité de la situation où on est, dans un monde qui est censé aimer ses enfants,

06:44 enfin les enfants c'est notre avenir, ça n'a aucun sens de supporter ça,

06:48 à la limite que des gens aient envie de se droguer, admettons, pourquoi pas, mais les enfants, André ?

06:55 C'est hallucinant.

06:56 Mais Carre Zero, ça va jusqu'à des enfants de 3 ans, 5 ans, etc., c'est terrifiant.

07:04 Ça va jusqu'à des bébés, jusqu'à des mamans qui vendent leur bébé alors qu'il est encore dans leur ventre,

07:11 ça c'est dans un autre film que j'ai mis aussi sur la plateforme qui s'appelle Eyes of the Devil,

07:16 qui est un film polonais, donc ça ne se passe pas en Colombie ou à Haïti,

07:19 ça se passe en Pologne et ça se passe en Allemagne.

07:22 Et c'est un réalisateur documentariste qui s'appelle Patrick Vega qui est allé avec la caméra,

07:28 il a flouté les têtes et il parle à la fois avec la mère vendeuse mais avec les trafiquants

07:33 qui expliquent combien ça vaut, un enfant vaut entre 50 et 80 000 euros au jour d'aujourd'hui en Europe.

07:40 La vente d'un enfant c'est entre 50 000 et 80 000 euros, le prix.

07:43 Voilà, exactement. Et ensuite c'est la traite sexuelle et dans un deuxième temps les organes.

07:48 C'est fou.

07:49 Voilà exactement où on en est.

07:51 Et personne n'en parle.

07:53 Mais comment... alors justement vous dites personne n'en parle,

07:55 parce que quand vous dites tout le monde connaît, oui, on connaît dans des milieux

07:58 qui, comme vous, s'y intéressent et enquêtent dessus.

08:01 Mais ce que je ne comprends pas c'est ce silence, parce que ça existe depuis j'imagine des années,

08:07 voire des décennies, ou pas ?

08:09 Bien sûr, bien sûr, mais aujourd'hui dans la société de même qui a eu Me Too,

08:14 il faut qu'il y ait un électrochoc autour des enfants, de ces traites d'enfants,

08:18 mais aussi à un niveau, je dirais, plus près de chez nous.

08:22 Quand vous voyez le nombre d'enfants qui sont abusés dans le cadre d'incestes

08:27 et dont la mère se retrouve en prison parce qu'elle a dénoncé cet inceste,

08:31 c'est une hydre la pédocriminalité, elle est partout.

08:35 Et donc s'il n'y a pas une véritable prise de conscience de l'ensemble,

08:38 non seulement des Français mais des gens du monde entier,

08:41 et bien ça continuera.

08:43 Et donc ce qui serait beau c'est que notre génération soit celle qui fait que ça s'arrête.

08:47 Et que la génération suivante, les enfants ne soient plus trafiqués,

08:51 ne soient plus violés, ne soient plus abusés, qu'ils soient tranquilles.

08:54 Et dites-moi, les disparitions d'enfants,

08:57 on a une idée sur les chiffres de disparitions d'enfants, justement,

09:01 des enfants disparaître parce qu'on parle de fugues, on parle de tout cela,

09:04 mais ce qu'on a une idée d'enfants qui disparaissent, c'est qu'on ne retrouve pas,

09:07 on ne sait pas ce qu'ils sont devenus, ce sont des chiffres aussi impressionnants.

09:11 Ce sont des chiffres extrêmement impressionnants, parce qu'il y a ceux,

09:15 je vais dire, il y a le phénomène des migrants qui intervient.

09:19 On sait qu'environ 10 000 enfants migrants disparaissent par an.

09:23 C'est énorme !

09:25 - 10 000 enfants migrants par an ?

09:27 - Oui, migrants. Et dans le cadre des États-Unis,

09:29 alors c'est beaucoup, beaucoup des enfants mexicains

09:33 qui partent pour la traite sexuelle aux États-Unis.

09:36 Et il y a un trafic à la frontière d'enfants.

09:39 - Et un trafic massif !

09:42 - Massif ! Et malheureusement, bien souvent, ce sont aussi des parents qui vendent leurs enfants.

09:47 Donc évidemment, on n'a pas du bien le fait que d'un côté,

09:51 la grande pauvreté, de l'autre, l'opulence, la richesse, etc.

09:54 Donc c'est une monnaie d'échange.

09:56 Et évidemment, les gouvernements et les autorités et le FBI et la CIA le savent,

10:02 mais il est clair qu'ils ne font pas grand-chose.

10:04 C'est contre ça aussi que le film s'élève.

10:07 - Oui, parce qu'ils en parlent.

10:09 Mais alors dites-moi, quand on parle justement de ça, Carl Zerro,

10:12 et dans le film on voit Tim Ballard et les autres,

10:14 c'est quand même extrêmement dangereux.

10:16 Ce qu'ils font pour eux aussi, parce qu'ils touchent à des intérêts très puissants.

10:20 - Oui, et c'est pour ça que quand ils font leur mission,

10:24 ils sont entourés de sortes de mercenaires, de gens,

10:28 mais qui ne le font pas pour l'argent d'ailleurs,

10:30 qui là le font pour la cause des enfants,

10:32 qui sont des durs, des gens qui sont habitués à aller sur le terrain,

10:35 qui ont fait des guerres, des anciens d'Irak, d'Afghanistan, etc.

10:39 Ce n'est pas des rigolos du tout,

10:41 c'est du genre des mecs qui sont indépendants.

10:43 - Oui, pour s'en défendre, bien sûr.

10:45 - Bien sûr, ils sont très entourés, c'est très efficace.

10:48 On a des teams comme ça en France,

10:51 comme la Timour qui est formidable, que vous avez dû recevoir,

10:54 qui traquent les pédophiles,

10:56 mais on n'a pas ce niveau-là où ils ont des bateaux, des hélicoptères.

11:00 Et donc c'est ça aussi que raconte le film,

11:02 qui veut peu, là où il y a une volonté, il y a un chemin.

11:05 Et là, ils en prennent les moyens.

11:07 Et je pense que ce film va ouvrir les yeux de beaucoup,

11:10 parce que sur le terrain de la fiction, ça ouvre encore plus les yeux.

11:15 Quand on dit que c'est une histoire vraie,

11:17 tout d'un coup, je pense que tout le monde va le prendre dans l'estomac.

11:20 Tous les gens qui sortent des séances,

11:22 j'ai vu sur les réseaux sociaux, sont en pleurs,

11:24 disent "j'ignorais que ça existait, je découvre un univers".

11:27 Donc c'est très bien.

11:29 - Et le plus douteux, c'est de penser que Hollywood a empêché ce film

11:32 de sortir sciemment pendant 5 ans.

11:34 - Exactement. Ils l'ont mis au placard.

11:36 - Et j'ai eu, Carl, moi je veux dire,

11:38 hier, j'ai eu des amis américains qui ont vu le film,

11:43 qui sont allés voir le film, et vraiment, ils étaient en larmes.

11:46 Ils étaient complètement bouleversés,

11:48 ce que je peux absolument comprendre.

11:50 Parce que quand il s'agit de trafic, encore une fois,

11:53 152 milliards de chiffres d'affaires,

11:56 42 milliards, je parle des chiffres d'affaires,

11:58 des vies d'enfants que l'on viole 10 à 15 fois par jour,

12:01 après, comme vous avez dit, qu'on l'abandonne,

12:04 dont on prend les organes, enfin, c'est terrifiant,

12:06 parce qu'on a l'impression d'un récit d'horreur, absolument,

12:09 et en même temps, ça existe, et il faut arrêter de dire

12:12 que quand on parle de ça, c'est toujours la même chose,

12:15 quand on parle de quelque chose qu'on ne veut pas voir,

12:17 "ah oui, mais vous racontez n'importe quoi",

12:19 enfin, vous le savez, Carl, puisque vous aussi, vous avez été...

12:22 - Bien sûr. Mais c'est ce qu'on appelle "Amazon a refusé le film",

12:27 parce que le film était fait, il pouvait renoncer aux salles,

12:30 à ce moment-là, lui dire "on le met juste sur des plateformes",

12:32 Amazon a refusé, Netflix a refusé,

12:34 tout ça au nom de ce qu'ils appellent "l'effet turn-off",

12:37 l'effet turn-off, c'est "ça va être si dur que les gens ne vont pas regarder",

12:40 ça n'a aucun sens, ces plateformes doivent être aussi

12:45 des lieux où des idées avancent, il ne faut pas se couvrir et dire

12:49 "oh là là, non, ça n'existe pas", évidemment que ça existe,

12:52 et c'est à nous, à chacun d'entre nous, de se révolter,

12:54 de dire "ça suffit comme ça", bien au-delà des clivages politiques

12:57 ou que sais-je. - Bien sûr.

12:59 Absolument. Alors justement, vous le faites, vous, avec "L'envers des affaires",

13:02 il y a un livre aussi que vous avez écrit, dont on a parlé,

13:05 "Cars 0", et dans le numéro 9, qui vient de paraître,

13:08 "L'envers des affaires", alors vous parlez... - C'est ce dont je présente.

13:11 - Voilà, absolument, vous faites bien de le présenter,

13:13 vous avez raison de le présenter, alors justement...

13:15 - Non mais c'est un journal en kiosque.

13:17 - Voilà, c'est un journal en kiosque, vous pouvez acheter,

13:19 c'est trimestriel, effectivement, et vous justement,

13:22 vous parlez d'une enfant de 12 ans qui a été massacrée,

13:25 qui a été torturée, Lola, et on en a parlé de cette IFA,

13:29 et vous vous apportez, alors justement, racontez-nous,

13:31 vous apportez des éléments tout à fait nouveaux,

13:33 et tout à fait assez étonnants et terrifiants,

13:37 sur la meurtrière, enfin celle qui a torturé et tué Lola.

13:42 De quoi s'agit-il ? Racontez-nous.

13:44 - Eh bien, quand le fait divers a été commis,

13:49 je me suis dit que c'est quand même étrange,

13:51 parce que c'est très rare qu'il y ait une meurtrière de 24 ans

13:56 qui tue une enfant du même sexe de 12 ans en la violant,

14:00 et en l'écrivant 0 et 1 sur ses pieds,

14:03 ça ressemble à ce qu'on appelle un crime rituel.

14:07 Crime rituel, c'est un truc qui existe,

14:09 il y a des satanistes, il y a...

14:11 Mais on n'a eu aucune nouvelle, et il se trouve

14:13 que l'ex-fiancé, l'ex-promis de Dabiabé,

14:18 on la connaît depuis son arrivée en France en 2016.

14:20 - La meurtrière, enfin oui, c'est ça.

14:22 - Voilà, celle qui est, on va dire, supposée meurtrière,

14:25 quoi qu'il y ait. - Supposée, oui, d'accord.

14:27 - La loi nous obligeait à le faire, et il m'a contacté,

14:30 et il a mis très longtemps à me trouver,

14:32 il a envoyé des tas d'adresses, et finalement il m'a trouvé,

14:35 et il m'a raconté quelque chose qui a fait que je me suis dit,

14:38 "Ah là, nous avons peut-être le mobile du meurtre."

14:42 En réalité, ce qui s'est passé,

14:44 et ensuite j'ai parlé avec les deux sœurs d'Dabiabé,

14:47 qui m'ont confirmé ce qu'ils me racontaient.

14:49 En fait, il s'est produit que, trois mois avant le meurtre,

14:53 Dabiabé est tombé sous la coupe de personnages peu recommandables,

14:58 qui sont des Algériens nés en Algérie, d'une cinquantaine d'années,

15:03 qui pratiquent des rites, on va dire, de magie arabe,

15:08 des sacrifices, avec du sang...

15:11 - Oui, vous voulez dire que ça existe, un peu sataniste,

15:14 c'est Occident, en Arabe, c'est un peu ça, oui.

15:17 - Sataniste, mais au sens pré-islamique,

15:22 c'est-à-dire que ça nous vient de très très loin.

15:24 - C'est ça, oui, c'est avant l'Islam.

15:26 - C'est lié à l'univers, c'est ça.

15:28 C'est lié à l'existence, évidemment, de ce qu'ils appellent les djinns,

15:32 qui sont des êtres à mi-chemin entre l'ange et Dieu,

15:36 ou qu'on peut appeler des démons, quoi.

15:38 - Et on pense qu'elle a été sous la coupe de ces gens.

15:41 - Ah ben, vu les témoignages, il est évident qu'elle a été sous la coupe de ces gens,

15:46 puisqu'avant, elle ne donnait aucun signe ni de folie,

15:50 ni d'envie de sang ou de violer des petites filles.

15:55 Enfin, elle était tout à fait normale, c'était une tiktokeuse,

15:58 c'était une fille bien dans son époque.

16:00 Et subitement, elle a totalement changé.

16:03 Et donc, pourquoi je publie ces témoignages,

16:06 c'est parce que je voudrais que l'enquête soit reprise aujourd'hui

16:10 et qu'on s'intéresse à ces personnes qui ont gravité autour d'elle,

16:15 dont la police connaît parfaitement et le nom et les adresses,

16:19 puisque mes témoins, les sœurs et l'ex-fiancé ont tout dit à la police.

16:25 Mais curieusement, aujourd'hui, on a l'impression qu'ils ont décidé

16:29 qu'ils avaient d'un côté une victime, une meurtrière,

16:31 ils se disent "elle passera pour folle et l'affaire est close".

16:34 Mais non, il faut qu'on sache le fin mot de l'histoire.

16:37 Les circonstances sont si horribles et si absurdes

16:40 qu'on veut comprendre ce qui se passe.

16:42 C'est réellement important pour la mémoire de cette petite fille.

16:45 - Oui, elle fait partie de ces enfants massacrés, sacrifiés.

16:50 Justement, deux choses.

16:52 Alors, écoutez, lisez "L'Envers des Affaires",

16:54 lisez le nouveau numéro qui est en kiosque.

16:57 Vraiment, c'est passionnant et c'est terrifiant en même temps.

17:01 Et comme vraiment ce film, on espère qu'il sortira en France bientôt,

17:05 en tout cas à la rentrée,

17:07 le "Sound of Freedom", le son, le bruit de la liberté,

17:11 qui est vraiment un film.

17:13 Vous savez, peut-être que ce sera la case de l'oncle Tom,

17:16 ce que la case de l'oncle Tom l'a fait pour les Noirs d'Amérique,

17:18 il y a plus d'un siècle, etc.

17:20 Vous parliez de "Me Too", c'est un jacuzzi à la Émile Zola, Carl.

17:26 - C'est ça, ce qu'il faut, c'est qu'il vienne rapidement en France,

17:29 que ce ne soit pas comme ce qui vient d'Amérique,

17:31 qui met toujours 10 ans à arriver.

17:33 C'est ça, cette fois-ci, il faut qu'il arrive maintenant.

17:35 Donc j'essaie d'y travailler, j'ai pris contact avec Angel Studio,

17:39 pour voir comment le distribuer en France.

17:42 - Écoutez, on va suivre ça et vous nous le direz.

17:45 Et en tout cas, vraiment, vraiment, c'est un film incontournable.

17:51 Et encore une fois, que tout cela existe, que tout cela prospère en 2023,

17:56 que tout cela marche, et on parle de choses et d'autres,

18:00 que ce scandale mondial, majeur, c'est quand même quelque chose qui laisse assez pantois.

18:06 Merci Carl Zerro, et on se revoit.

18:09 - Merci André.

18:10 - A bientôt.

18:11 - Merci. A bientôt.

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