Sous la direction d'Emmanuel Krivine, l'Orchestre national de France joue l'ouverture de La Khovanchtchina de Modeste Moussorgski. Extrait du concert enregistré le 18 octobre 2018 en direct de l'Auditorium de la Maison de la Radio (Paris).
Comme bien des partitions de Moussorgski, celle de La Khovantchina eut à subir les interventions plus ou moins bienvenues de Rimski-Korsakov qui, voulant mettre au net une partition que son ami avait laissée dans un état de chantier (contrairement à Boris Godounov, dont Moussorgski signa deux versions successives), en gomma bien des audaces mais la rendit à peu près présentable. Chostakovitch, avec plus de discrétion et de discernement, laissa lui aussi sa version de l’œuvre.
Parfois rebaptisé « Matin sur la Moskova », le prélude de La Khovantchina n’annonce pas vraiment les chœurs passionnés et les monologues enflammés qui font la trame de cet opéra. Il s’agit d’une évocation Andante tranquillo qui va crescendo, avec des violons et des bois joyeux, puis une espèce de carillon lointain porteur d’inquiétude. Une phrase des cordes graves enfle d’une manière épique, après quoi l’ambiance du début reprend et la musique s’achève paisiblement avec la flûte et la clarinette.
Comme bien des partitions de Moussorgski, celle de La Khovantchina eut à subir les interventions plus ou moins bienvenues de Rimski-Korsakov qui, voulant mettre au net une partition que son ami avait laissée dans un état de chantier (contrairement à Boris Godounov, dont Moussorgski signa deux versions successives), en gomma bien des audaces mais la rendit à peu près présentable. Chostakovitch, avec plus de discrétion et de discernement, laissa lui aussi sa version de l’œuvre.
Parfois rebaptisé « Matin sur la Moskova », le prélude de La Khovantchina n’annonce pas vraiment les chœurs passionnés et les monologues enflammés qui font la trame de cet opéra. Il s’agit d’une évocation Andante tranquillo qui va crescendo, avec des violons et des bois joyeux, puis une espèce de carillon lointain porteur d’inquiétude. Une phrase des cordes graves enfle d’une manière épique, après quoi l’ambiance du début reprend et la musique s’achève paisiblement avec la flûte et la clarinette.
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