Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts, était l'invitée de BFM Politique ce dimanche 18 mai. Elle est revenue sur l'affaire Bétharram.
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00:00sur cette affaire Bataram.
00:02Alors je peux vous dire avec grande sincérité que François Bayrou ne m'a convaincu aucune seconde depuis qu'il est Premier ministre.
00:07Donc comme ça c'est réglé. Et surtout pas pendant cette commission d'enquête laborieuse.
00:12Est-ce que vous n'avez pas été mal à l'aise par la façon dont il a été questionné ?
00:17Je m'explique, cette commission d'enquête parlementaire a pris des allures aussi de, presque j'allais dire, d'inquisition.
00:25C'est-à-dire qu'on interrogeait François Bayrou lui reprochant par exemple d'avoir mis une claque à un enfant en 2002
00:34alors qu'on n'était plus sur Bataram.
00:37C'est-à-dire que c'était au fond l'homme qui était, presque j'allais dire, harcelé de questions pendant 5h30.
00:45J'ai bien noté qu'une des lignes de défense de M. Bayrou était de dire que c'était tout contre lui,
00:52c'était un règlement de compte personnel.
00:53Mais premièrement, il a de la chance d'avoir été entendu.
00:56Parce que les enfants dont on parle ne l'ont pas été quand ils ont essayé de parler.
00:59Deuxièmement, une commission d'enquête ou une garde à vue, ce n'est pas des moments agréables.
01:03Ce n'est pas des moments agréables et c'est bien qu'il se rende compte.
01:05Parce que moi, j'ai déjà été convoqué à une commission d'enquête suite à Sainte-Soligne notamment.
01:09Ce n'était pas un moment agréable non plus.
01:10Mais je n'ai pas fait du cinéma en disant comment ça, on va me poser des questions et pourquoi j'y répondrais.
01:14Et il ne l'a pas posé gentiment.
01:15Non, ce n'était pas posé gentiment.
01:16Et puis j'y répondais et puis c'est comme ça, c'est notre démocratie.
01:19Donc je trouve qu'il fait de ce truc comme si c'était lui la victime de tout ça.
01:22Ce n'est pas lui la victime de tout ça.
01:23Et c'est même indécent de le prétendre.