Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane SONKO, est chez le capitaine Ibrahim TRAORE à Ouagadougou pour l'inauguration du Mausolée Thomas Sankara et ses 12 compagnons assassinés.
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00:00Je tiens d'abord à présenter mes hommages les plus chaleureux à son excellence,
00:18M. le Président du Burkina Faso, M. le Président Ibrahim Traoré.
00:24Je tiens d'abord à remercier M. le Premier ministre et tout son gouvernement pour l'accueil chaleureux qui nous a été réservé depuis notre arrivée.
00:37Je tiens d'abord à lui transmettre les salutations de tout le peuple sénégalais, à la tête duquel M. le Président Basirou Diomaïdia Harfaï,
00:45qui a bien voulu autoriser cette mission, sur invitation de mon homologue du Burkina Faso,
00:54pour deux objectifs.
00:59D'abord, une visite pour participer à la célébration d'un grand et digne fils de l'Afrique,
01:07d'un ligueur qui illumine depuis quelques décennies tous les combats patriotiques panafricanistes et souverainistes du continent,
01:18c'est-à-dire le regretté président Thomas Sankara,
01:24qui sera célébré demain à travers l'inauguration du mausoleux qui lui est dédié,
01:33mais également une visite de travail avec mon homologue du Burkina
01:37sur un certain nombre de thématiques de coopération entre nos deux pays.
01:42Et c'est dans ce cadre-là que nous avons eu l'honneur d'être reçus par M. le Président du Burkina Faso,
01:52qui nous a accordé un long entretien pendant lequel nous avons pu passer en revue
01:59mais c'est un nombre de problématiques problématiques.
02:02D'abord sécuritaire,
02:05et je tiens au nom du président Basirou Dioma Efei
02:07à transmettre à tout le peuple burkinabé
02:11la solidarité du peuple sénégalais
02:15face à cette épreuve qu'il lui est imposée,
02:18qu'il n'a pas choisie,
02:20mais qu'il lui a été imposée.
02:21transmettre un message de soutien absolu
02:26au président Traoré,
02:29à tout son gouvernement,
02:30au peuple burkinabé,
02:32dans sa lutte contre ce terrorisme
02:36qui lui a été imposé.
02:40Envisager toute possibilité
02:42de collaboration et de soutien face à cette épreuve,
02:45parce qu'il est illusoire de penser que
02:48lorsque le Burkina ou le Mali ou le Niger
02:50subissent cette épreuve,
02:54que ça restera simplement
02:56dans les frontières de ces pays.
02:59Nous savons tous que nos destins sont liés
03:01par l'histoire et par la géographie
03:03et qu'aucun de nos pays
03:05ne peut être épargné
03:07par cette gangrène
03:09si elle continue
03:10à se pencher à travers
03:13l'Afrique de l'Ouest.
03:14Et c'est pourquoi
03:15le Sénégal,
03:18au-delà de la manifestation
03:19de la solidarité,
03:21n'excluera aucune forme
03:24de collaboration
03:24pour soutenir nos frères
03:27dans cette épreuve.
03:30Dans le cadre bilatéral également,
03:34envisager la poursuite
03:35de cette collaboration
03:36qui est très riche,
03:37riche déjà d'une vingtaine d'accords
03:39entre nos deux pays,
03:42mais une vingtaine d'autres accords
03:44qui sont aujourd'hui
03:45en cours de discussion
03:46et qu'il faudrait rapidement finaliser
03:48pour pouvoir renforcer
03:51la collaboration bilatérale,
03:53mais également
03:53la collaboration multilatérale
03:55dans le cadre
03:56de l'espace
03:57que nous partageons en commun.
04:00J'ai été très ravi
04:01d'écouter le président Traoré
04:02pendant de longues minutes
04:05pour nous exposer
04:07pour la situation,
04:09mais également
04:10nous faire étalage
04:11de la résilience
04:12du peuple burkinabé
04:13face à cette épreuve.
04:17Réitérer son ouverture
04:18et celle du Burkina Faso
04:21a resté
04:23un facteur
04:24d'unité africaine,
04:27d'unité dans la sous-région,
04:29un facteur d'ouverture
04:30dans la collaboration
04:31à la fois économique
04:33et sécuritaire,
04:34parce que j'ai tendance
04:35à dire que ce continent
04:36n'a que ses deux défis
04:37et tout ce que nous devons faire
04:39doit tourner autour de cela.
04:41Évidemment,
04:41pour un pays
04:42comme le Burkina,
04:43le défi
04:44s'en trouve
04:45beaucoup plus important
04:48de devoir faire face
04:49aux exigences économiques
04:51qui sont des exigences
04:53pour tous les peuples,
04:54mais particulièrement
04:55les peuples d'Afrique,
04:57mais en même temps
04:58à devoir faire face
04:59à la crise sécuritaire
05:00qu'il vit.
05:01Ce qui est important,
05:03c'est l'ouverture
05:04que nous avons sentie,
05:06la disponibilité.
05:09Nous ne sommes plus
05:09dans un monde fermé,
05:10a fortiori,
05:11dans une sous-région,
05:12et nous remercions
05:13pour cette écoute,
05:15cette attention,
05:16ce témoignage
05:17de solidarité,
05:18de fraternité
05:18avec le peuple sénégalais
05:20et avec son frère,
05:21le président Bassirou Diomaïdia Harfei,
05:23et nous sortons
05:24de ce palais
05:25totalement satisfait
05:26et réconforté
05:28quant à l'avenir
05:29de la collaboration
05:31entre nos deux pays.